Le tome 3 des Cahiers d'Esther, de Riad Sattouf ! Chaque planche, prépubliée dans L'Obs, met en scène une anecdote réelle racontée à Riad Sattouf par la vraie Esther (une véritable petite fille dont le prénom a été changé). Un recueil sera publié chaque année, jusqu'aux 18 ans d'Esther.
Dans ce troisième tome, Esther entre en sixième ! L'élection présidentielle, son premier téléphone portable, Manuela son hamster, l'arrivée de l'acné, son frère complotiste, son père mélenchoniste, sa mamy lepéniste, le président Macron l'Illuminati ou son amour pour la galette saucisson-abricot... Esther grandit, c'est l'année de ses 12 ans !
Riad Sattouf est l’auteur de nombreuses bandes dessinées, parmi lesquelles Retour au collège, Pascal Brutal (Fauve d’or 2010) ou La vie secrète des jeunes. Les beaux gosses, César du meilleur premier film ; Jacky au royaume des filles)
wait, je viens de découvrir que j'ai le même âge que la vraie Esther actuellement mdrr
sinon, j'adore toujours autant la simplicité de cette saga. Esther n'a pas spécialement une vie palpitante mais c'est son innocence, sa joie de vivre, et cette vie "banale" qui finalement font tout son charme :)
Une petite perle de BD, une expérience à la fois hilarante et immersive dans la vie banale et pourtant très intéressante d’Esther, parisienne, écolière, visionnaire philanthrope, autrice à ses heures, mais surtout personnage principale, que ce soit dans la bande-dessinée ou tout simplement dans son attitude de diva d’une douzaine d’années au cœur tendre. Le fait de savoir que cette jeune fille existe réellement, que ses paroles quasi-exactes ont été rapportées puis habilement illustrées sur papier par Riad Sattouf ne peut qu’attendrir le.la lecteurice, abreuvé.e de verlan, de petites histoires un peu inutiles mais toujours cocasses, du regard un peu naïf et superficiel d’une fille de 12 ans sur des sujets qu’elle ne connaît pas trop mais qui, malgré ses a priori, a toujours bon cœur et n’est pas familière avec les mauvaises intentions. Une lecture qui fait rire et qui m’a fait replonger dans cette période si bizarre et drôle à la fois, quelque part entre l’enfance et l’adolescence.
I love this series soooo much. The French is sooo nice to read. It’s so wild that these are real anecdotes from a real person that lives in Paris rn, like they’re CLOSE, walking distance. It’s so cute that Esther gave like a critique of this series on herself. Her conception of money is so fun too, she gets 5€ a month from her dad and she spends it on her parents cuz she doesn’t see the use for it. And she’s shocked at how some other people live, like her friend getting 500€ A MONTH and they complain about being broke and everything. It was also fun to see like a surprise reappearance from Cassandra, apparently she’s doing ok now. And it’s also funny how Esther admits that this book is filtered a good amount, there’s this comic in the book where she corrects the language she uses actually “JE M’EN BALEKKKK” is so funny.
My favourite one from the book is her older brother being annoying to the dad while he’s driving. That anecdote made me laugh, digging into everything he’s saying “PUISSANCE D’ANALYSE MENTALE” was the funniest thing ever. It’s funny how we can literally see Antoine growing up as well. Esther says he’s less weird and annoying now, out of his rapper phase but still listening to their music but now also entered his conspiracy theory phase LMFAO. I wish this comic gets translated in English, I’m sure it’ll have a crazy success. Heck I’ll translate it into English for free if they want.
Simple enough for me to understand at my level of comprehension, and a story (in cartoon or bande dessinée form) so it’s not to long as to tax my attention span. The best bit is the fact that the author writes the slang - chuis for je suis, for example, meaning that as I read it, I’m improving the prononciation and liaison between words for more correct speech, albeit with an Australian accent.
On retrouve avec plaisir Esther qui entre en sixième. La monotonie qui commençait à s'installer au tome 2 disparaît ici, le tome 3 étant porté à la fois par la découverte de ce nouvel environnement qu'est le collège et le contexte électoral de l'année 2017. A nouveau, Riad Sattouf a permis à l'adulte que je suis devenu de reconnecter avec les pensées d'un pré-ado parisien et ses préoccupations. On continue à rire et s'enrichir à travers le regard d'Esther sur le monde. Toutefois, j'ai ressenti un peu d’essoufflement à la fin. Ce n'est probablement pas étonnant quand on pense aux contraintes de publication de cet ouvrage (Riad Sattouf en publie une planche par semaine dans l'Obs). Si cette BD n'est pas un chef d'oeuvre, sa lecture n'en reste pas moins plaisante et instructive.
Un peu moins conquise par ce tome, j'ai trouvé qu'il y avait trop de "politique" avec l'élection présidentielle en fond, ce n'est pas un sujet qui me passionne, et même vu à travers les yeux d'Esther, ça n'a pas suffi à m'accrocher. J'ai quand même bien ri à certains moments et Esther est toujours aussi attachante !
Toujours un plaisir de retrouver Esther ! Dans ce 3ème volume, il y a du nouveau : Esther entre au collège et s'intéresse (de loin au début, puis de plus en plus) à la politique, année présidentielle aidant. Ces planches m'ont particulièrement plu, tandis que celles où Esther s'imagine écrivaine et nous relate les histoires qu'elle va écrire sont celles qui m'ont le moins enthousiasmée.
Mais dans l'ensemble, j'ai passé un excellent moment comme toujours avec Riad Sattouf.
Un troisième tome dans la lignée des deux premiers, avec du bon, du drôle et parfois des planches moins intéressantes... mais je m'identifie assez à cette petite, qui aime l'automne et la rentrée, se voit désormais éditrice (et non plus chanteuse de comédie musicale) et fait de drôles de rêves. C'est doux, et un peu acide aussi. Le rapport d'Esther aux garçons est assez révélateur du monde dans lequel on vit, c'est un peu triste (mais plutôt lucide, en quelque sorte).
Mais Riad Sattouf est juste trop bien! En premier il est super gentil en personne (recontré en librairie) et il ose raconter Des choses que moi je dirais, non c'est pas Poli pas gentil etc mais il fait avec tendresse
Die ersten beiden (Tage-)Bücher haben mich nicht umgehauen, aber im dritten Band kommt Esther erstaunlicherweise endlich etwas differenzierter und umgänglicher rüber, nicht mehr ganz so egotistisch. Auf einmal findet sogar die Mutter im Familienleben statt! In den ersten beiden Bänden kam es einem ja noch so vor, als hätte die Dame in der Familie überhaupt keinen Platz.
Natürlich ist Esther immer noch hammerhart auf Äußerlichkeiten fixiert (schminken mit zwölf, und überhaupt dieses ganze komische irgendwie 90er-verhaftete tussige Frauenbild...), aber Kapitel wie "Der Flug", "Die Sicherheit" oder "Die Wehmut" geben einem dann doch ein bisschen Hoffnung, dass das Innenleben irgendwann nachziehen wird bzw. das Mädchen eben doch mehr ist als eine Ansammlung materialistischer Wünsche und unhinterfragter Sozialnormen. Was mir sehr gefiel, waren die Seiten, die sich mit Esthers eigenem Romanprojekt befassten -- eine schöne Mischung aus Humor und Respekt vor der (naturgegeben absurden) Phantasie der 12jährigen.
Aus der Abteilung "Muss das jetzt echt sein": Esthers Oma mit der offensichtlich nicht totzukriegenden tollen Idee, einem Kind ein lebendes Tier zu Weihnachten zu schenken. Im Namen der "Verantwortung". Ein paar Seiten später beißt Weihnachtshamster Manuela dann in den Kinderfinger und verschwindet aus dem Narrativ, vermutlich dem traditionellen Ende des ungeliebten, nachlässig versorgten Kinderzimmerhaustiers entgegen.
Riad Sattouf est un bédé-biographe hors pair ! En quelques pages, il réussi à décrire une tranche de vie, un contexte ou une problématique.
Dans cette série (avec 9 tomes annoncés), nous suivons la petite (qui devient grande) Esther de ses 10 à ses 18 ans.
Des préoccupations plus enfantines sur les premiers tomes, on passe gentiment, au fil de l’actualité à des « histoires de grandes ».
Cette histoire (il y a plusieurs Esther qui la nourrissent) est collée sur l’actu, on y retrouve les chanteurs et chanteuses du moment, les politiques et les votations, les gilets jaunes et le Covid. C’est aussi, d’une certaine façon un témoignage sur l’actualité vue par une enfant.
Quelques grandes parts sont malgré tout absentes de cette série. Peu ou pas d’histoires de filles, de règles et se ce type de problématiques (à peine survolées ou mentionnées). Que ce soit un homme au scénario a quand même un effet déformant qui pourrait être questionné.
Pourtant, voilà une série bien attachante, ancrée dans la gentille candeur d’une gentille fille dans une famille bienveillante à Paris.
Mon tome préféré des "Cahiers d'Esther", j'ai beaucoup ri. Les réflexions d'Esther sont super, on sent tellement cette enfant évoluer au fil des tomes, le pari me paraît réussi pour le dessinateur ! Plein de nouveaux thèmes abordés dont la politique, puisque les planches ont été dessinées en 2017, l'année de la dernière élection présidentielle française. J'ai beaucoup aimé comment Esther présentait comment elle voyait les choses. Les dessins, toujours aussi cool, avec les détails des boutons d'acné, et j'en passe.
Riad Sattouf continúa con la serie, a partir de las conversaciones con Esther. Mantiene de manera consistente todos los aciertos en cuanto al precioso dibujo y color y al concepto de las tiras. Según Esther se va haciendo mayor se hace notar la evolución del personaje. Esther es más reflexiva y más consciente lo cual acentúa sus puntos de vista en ocasiones de una superficialidad hiriente. Sattouf mantiene una amable y prudente distancia, sin justificar a Esther pero muy lejos de intentar moralizar a partir de ella.
Ce que les séries sont au cinéma. C'est pas terrible mais suffisamment court pour nous faire tourner les 50 pages dans lesquelles 3, 4 planches véritablement réussies nous reconnectent avec la façon de voir le monde d'un pré-ado. Pas sûr d'être rassuré par ce qu'on y trouve entre le frère PNL adepte des théories du complot et la gamine fascinée par les starlettes internets et dégoutée par les handicapés mais ça a le mérite d'être sincère. Vite lu, vite oublié. On est pas loin du "on s'en balek"
pétillant, naïf et toujours aussi drôle, tout en construisant des questionnements tels que je les avais à 12 ans, c’est beau de se rappeler une époque où un candidat à la présidentielle était jugé par son physique avant tout on a tout de même la présence de prémices de problèmes sociétaires, où les classes sociales dominent le pays, l’incompréhension enfantine face à ça, c’est terrible mais drôle, grâce à Riad Sattouf, toujours aussi fort
Ça m'ennuie de le dire, mais je suis un peu déçue par ce tome 3. Ça s'essouffle soyons honnêtes. On a toujours autant de plaisir à voir l'actualité à travers les yeux d'Esther, ou ses aventures de cours d'école (pardon, de collège !). En revanche, ce dont elle a rêvé cette nuit ou les histoires qu'elle s'invente, on s'en balek (pour paraphraser Esther)
Esther a un an de plus, et ça se sent à travers les planches. Elle vit sa dernière année à l'école primaire, s'intéresse à des choses moins frivoles. L'âge y est pour quelque chose certes, mais l'arrivée de son petit frère la responsabilise. Elle idéalise toujours autant son père, a du mal à supporter son grand frère. Toujours aussi plaisant à lire.
Esther grandit, elle est en sixième et c’est l’année de l’élection de Macron pour la première fois. On la voit se poser des questions sur la politique dont l’essentielle reste la beauté des candidats. Toujours aussi truculent et juste, l’album nous donne à voir sa vie sans jugement et sans surimposer une opinion ou des connaissances adultes à la vision du monde de l’enfant qui grandit.
J’ai adoré ce troisième tome des aventures d’Esther. Je trouve que la série s’améliore avec le temps. Certaines planches m’ont vraiment fit rire et j’aime bien la façon dont Esther grandit. Bref, vivement la suite!
Esther et moi avons presque le même âge, donc j’adore toutes les références qui me rappelle mon enfance et adolescence ! Cette BD est très drôle, on passe un bon moment en compagnie de la petite Esther :)
Énorme classique, incroyable de justesse et d’émotion🙏🏻
L’une de mes citations préférées (pour toi @albane): « Je n’ai rien offert à mon frère comme aucun animal ne symbolise la connerie… (je plaisante, il est moins con qu’avant depuis qu’il s’intéresse aux mystères des complots du monde) »