Stone Carving Techniques

fication relativement récente encore de plusieurs églises romanes environ 50 ans plus tôt. en Bourgogne du sud, les premiers édifices dont toutes les pierres soient exclusivement taillées au taillant denté n'apparaissent pas avant le 13 e siècle. il s'agit des nouvelles salles capitulaires des abbayes de Cluny et de Tournus. La salle capitulaire à Tournus montre toujours bien des traces du marteau taillant, mais il s'agit là de montants et de claveaux des baies de l'ancienne salle capitulaire du 11 e siècle entièrement transformée au 13 e siècle. VI. Les traces des outils au taillant denté dominent les chantiers des grandes cathédrales du Nord à partir du début du 13 e siècle Le 13 e siècle est l'époque des grandes cathédrales du Nord. C'est aussi l'époque quand les outils au taillant denté dominent tous ces grands chantiers. Cette nouvelle phase technologique s'ouvre de nouveau à paris avec le chantier de Notre-Dame (1182-1225 27). Suivent ensuite les chantiers de la cathédrale d'Amiens, du choeur de la cathédrale Saint-pierre à Beauvais (1225-1272 28 ; 1257-1258d 29), de la cathédrale Notre-Dame à reims (à partir de 1211 30) et la prolongation du choeur de la cathédrale Notre-Dame à Laon (1180-avant 1228 31). Les premières manifestations de la gradine sur la pierre de Tournai coïncident avec ces grands chantiers mentionnés ci-dessus. VII. L'apparition des traces de la gradine sur la pierre de Tournai à partir de 1200. pendant la première moitié du 12 e siècle à Tournai, des cas isolés sont connus où la pierre de Tournai montre une taille pointée repris au taillant droit (cathédrale Notre-Dame, les piliers de la nef et les deux transepts, ainsi que la crypte de Saint-Brice). en même-temps et tout le long du 12 e siècle, des sur

L'hôtel de ville médiéval rêve inachevé des bourgeois de Mons Les sources La ville de Mons, ancienne capitale du comté de Hainaut, compte au rang de son patrimoine majeur un hôtel de ville dont les parties les plus importantes et significatives remontent au Moyen Âge. Il n'a pourtant jamais fait l'objet d'une étude exhaustive, au contraire de la collégiale du chapitre noble de Sainte-Waudru dont la construction a commencé à peu près à la même époque1. C'est en effet moins de dix ans après le début des travaux de la collégiale gothique construite sur l'ordre des chanoinesses de Sainte-Waudru que le conseil de ville de Mons décide à son tour, en 1458, de se doter d'une « maison de paix » digne de son statut de siège des états généraux du Hainaut2. Si le chantier de la collégiale a duré deux siècles en maintenant l'unité de style voulue par ses concepteurs, « la maison de paix » de Mons a, quant à elle, gardé des vestiges des édifices précédents puis a subi des transformations liées aux vicissitudes du temps, à l'accroissement régulier des fonctions qu'elle assumait et au manque de moyens financiers. D'un ensemble communal à première vue hétéroclite, qui couvre plus d'un demihectare au centre de la ville actuelle, l'hôtel de ville demeure l'élément central. Si l'histoire de sa construction est impossible à reconstituer avec précision, à défaut de la conservation des « cahiers des ouvrages », les registres aux délibérations du conseil de ville3 et les comptes communaux4 tenus par le « massard », ou receveur communal, sont susceptibles de nous fournir des informations nouvelles.

La chapelle Saint-Hubert connue à Namur sous le nom de chapelle des bouchers longeait la rue du même nom et voisinait avec la halle aux viandes (halle al'Chaire). Elle avait remplacé celle de la corporation des cordonniers 1 dédiée à Saint-Crispin ou Crépin citée dans la documentation conservée le 16 janvier 1273 2. Elle constituait un bénéfice à la collation de la collégiale Saint-Aubain. Au xv e siècle, les bouchers ont acquis la chapelle dont le vocable fut remplacé par celui de leur saint patron, c'est-à-dire saint Hubert, mentionné en 1683 et définitivement par la suite 3. L'oratoire fut reconstruit vers 1743, puis démoli en 1870 4. Selon les sources disponibles, il semblerait que les destructions destinées à assainir la rue des Bouchers aient été initiées par la Ville de Namur le 6 juillet 1869 5. La chapelle et d'autres bâtiments mitoyens avaient fait l'objet d'une expropriation décidée par le Conseil communal du 15 avril 1868. Dans un courrier de la Commission de la Société archéologique

Ce que disent les traces d'outil au sujet du bras sud du transept de la collégiale de Saint-Omer et de son portail REVUE DU NORD-N° 25 HORS SÉRIE COLLECTION ART ET ARCHÉOLOGIE-2017, P. 97-111 6.-Nous donnons uniquement les dimensions des colonnes situées du côté du déambulatoire, celles qui sont situées du côté du choeur étant largement cachées par des boiseries. CE qUE DISENT LES TRACES D'OUTIL AU SUJET DU bRAS SUD DU TRANSEPT DE LA COLLÉGIALE DE SAINT-OMER... 99 FIG. 3.-Saint-Omer, collégiale Notre-Dame : chapiteaux des doubles colonnes adossées au revers du mur de façade du croisillon sud du transept. © Fr. Doperé. FIG. 4.-Saint-Omer, collégiale Notre-Dame : socle et base en pierre de Tournai de l'un des quatre piliers de la croisée du transept. © Fr. Doperé. 101 FIG. 7.-Saint-Omer, collégiale Notre-Dame : fûts de colonnes monolithiques en grès quartzitique de la zone du choeur (déambulatoire). © Fr. Doperé. FIG. 8.-Saint-Omer, collégiale Notre-Dame : pilier occidental en grès quartzitique et composé de tambours en lit de carrière de l'une des deux extrémités du transept.