Etat Plurinational

Howard Gruber, a founder member of Psychologists for Social Action, reviewed the dissertation. His review, dated May 7, 1978, as Parkovnick (2015) points out, "... is worth quoting in full, as it captures the very essence of the dissertation":
“This is an effective dissertation and could become an important book. I began reading it very favorably disposed to it. Then I got more and more riled up, made many hostile notes. By the end I found myself almost won over, certainly illuminated. Francks [Gruber’s spelling] has a style that gets under your skin and stays there. This is a good thing and should not get lost in the process of expansion, rewriting, and editing. It will take some work to make it a persuasive book to a less sympathetic reader, and to reduce its present excessive vulnerability to academic criticism. Its very sweep opens many avenues to criticism, crit. of a kind that detracts the reader and potential reader from the central ideas. But all this can be worked out. As an academic type, I often find myself cringing, wanting things toned down. But by the time I finished, I felt that the direction of the change should be to strengthen the tone of the book, to make its central, disturbing message more apparent, bring it more up front.”  Gruber, H. (1978). Review of A history of American social psychology up to the Second World War by Peter Francks [Gruber’s spelling] for Ablex Publishing Corporation, May 7.

Readers should also look at: https://www.academia.edu/60033912/The_Psychology_of_Participation_Revisited_1984_2021

La figure juridique de l’État plurinational peut être circonscrite autour de
trois traits caractéristiques que cette contribution étudie : il s’agit d’un État englobant une ou plusieurs collectivités qui prétendent former une ou des nations distinctes de celle que cet État personnifie (I) ; ledit État a épousé une structure fédérale ou quasi fédérale en vue d’accorder à ces collectivités une autonomie politique et législative, en particulier dans les matières stratégiques de l’éducation, de la culture et des langues (II) ; mais celles-ci ne s’en satisfont pas en raison de leur identité nationale particulière de sorte qu’elles obtiennent, ou cherchent à obtenir, le bénéfice d’arrangements institutionnels propres à leur conférer un statut particulier, celui d’entités parties à un pacte constitutionnel (re)fondateur de cet État (III).

Des enseignements éthico-politiques peuvent être tirés de ­l'analyse des petites nations. Les petites nations offrent en effet un ­contexte sociopolitique fécond pour redynamiser une grandeur éthique du politique. Souvent ­conscientes de leur caractère particulier, elles sont en bonne posture pour penser ­l'universel et ­l'agir hospitalier, qui vise la ­construction de modèles de cohabitation plus justes pour les États caractérisés par la diversité nationale.<br>

En cette ère de grande migration et de mouvance transnationale, les nations auraient-elles perdu leur raison d’être ? En cette période de capitalisme exacerbé, de libre-échangisme économique et d’individualisme prononcé, les nations ont-elles encore un sens ? Ou inversement, les nations ne viennent-elles pas, justement, redonner un sens à des devenirs qui seraient autrement atomisés, sans ancrage identitaire, avec pour seule raison d’être la raison d’avoir ? Force est d’admettre que dans notre monde contemporain, il nous est rarement donné d’entendre parler de la richesse éthique des nations. Disons qu’il y a habituellement une certaine retenue lorsque vient le temps de se prononcer sur le sujet. Conscients des forces et des faiblesses propres à chacun des modèles politiques mis en place depuis l’apparition des États-nations, les historiens, les politologues, les économistes et les sociologues ont plutôt été enclins à contextualiser les diverses problématiques en s’appuyant, entre a...