Amérindiens

The very strange and extremely tragic adventures of
Antoine Biet
A Senlis missionary during the Fronde (Revolt) on the
French equinoctial Island of Cayenne
Jean-Marc Popineau, Doctor of Medieval History and
Vice President of the Society of History and Archeology
of Senlis.
In the middle of the period of Revolt, an ambitious
expedition was to be organized, backed by a lot of
publicity, with a view to colonizing Guyana, which
to date had remained free of any durable European
occupation. The land which was called “Equinoctial
France” or “The Lands of the Golden King” was
presented as overflowing with wealth of all kinds and
the commercial company “Terra Firma of America” was
created to exploit this, with the founding stockholders
calling themselves “The 12 Lords”. Among these was
: a soldier, a religious scholar, a geographer, a high
government official and a missionary – the parish
priest of Senlis, Antoine Biet who subsequently was
to publish the tale of his adventures in Madera, Brazil,
Guyana, Barbados, Guadeloupe and Martinique. Their
experience regarding navigation and colonization led
everyone to believe that the company had started up
in the best of conditions. However the expedition,
which was to last two years in total from 1652 to 1654
involving more than 700 colonials and which was to
witness the beginnings of slavery in Guyana but also
that of a true republic in Cayenne-Cépérou, proved to
be a series of unbelievable catastrophies. Between the
death of the religious leader of the expedition, who
was drowned in the Seine as he boarded his ship, the
bloody war with the American Indians, an incredible
succession of mutineries, conspiracies, famines and
desertions, the story told by Antoine Biet is worthy
of the most fantastic Hollywood scenarios. It was not
until twenty years later that France established itself
definitively in Guyana.

extrait de l'ouvrage
Galvani P., 1997, Quête de sens et formation : anthropologie du blason et de l’autoformation, Paris : L’Harmattan, 220 pages.

Dans les cultures amérindiennes, l’interprétation symbolique a une place si prépondérante qu’elle ne se limite pas à la formation personnelle mais donne aussi un caractère prophétique non dogmatisé aux pratiques religieuses. En cohérence avec la conception iranienne développée par H. Corbin, l’imaginaire visionnaire amérindien est conçu comme un monde intermédiaire entre le monde physique et le monde spirituel.
La formation spirituelle est alors une voie de liaison et de responsabilité de l’homme envers toutes les créatures et dans tous les actes de la vie quotidienne. La quête de vision est une des modalités principales d’entrée dans le monde imaginal. Elle est un moyen de la quête du sens et d’une révélation de soi.

plusieurs universités européennes, il a enseigné dans différentes établissements en France et au Québec. Il est spécialisé en droit privé, en histoire du droit et philosophie du droit. Les plus vifs remerciements à M. Michel Morin pour avoir éclairé cette réflexion de ses judicieuses remarques. REVUE DE DROIT D'OTTAWA 40:1 74 OTTAWA LAW REVIEW 40:1 75 I. PA R D AV I D G I L L E S REVUE DE DROIT D'OTTAWA 40:1 76 OTTAWA LAW REVIEW 40:1 confronter les populations et les esclavages amérindiens et africains. Il est simplement nécessaire de rappeler la réalité et les conditions spécifiques de la mise en servitude des populations autochtones.

Iroquoian populations of North America are known for having developed a subsistence pattern that was largely based on the cultivation of maize, squash, and beans. Hunting and fishing are traditionnally interpreted as representing secondary subsistence activities in this pattern. However, the recent zooarchaeological analysis of a cluster of sites located in southern Quebec indicates that aquatic ressources might have been more important than mammals in the diet of a specific sub-group of Iroquoians known as the St. Lawrence Iroquoians. The St. Lawrence Iroquoians would thus represent an interesting case of sedentary populations with a mixed economy that combined fishing and plant cultivation.

Les cultures amérindiennes ont longtemps été considérées comme des cultures en sursis par les anthropologues, les historiens ou les romanciers. On trouve des textes très anciens annonçant, pour la déplorer ou pour s'en réjouir, la disparition imminente des amérindiens. Pour l'ethnologue Robert Jaulin, ce refus de voir les Indiens comme des contemporains est au coeur de l'ethnocentrisme et de l'ethnocide. Lorsque leur existence concrète n'est pas simplement niée, c'est leur réalité culturelle et spirituelle qui l'est.
Pourtant nous devons beaucoup aux cultures amérindiennes.
Ces cultures, qualifiées parfois de chamaniques (Eliade) sont porteuses d'une conception originale des relations entre les êtres humains, le monde, et le mystère de l'esprit.

Depuis bientôt quatre ans, les fouilles archéologiques ayant lieu sur la haute terrasse du poste de traite de Chicoutimi dite « des Chapelles » poursuivent un objectif bien précis. En effet, les truelles des archéologues sont à la recherche des vestiges de la fameuse « Chapelle du père Laure ». N'étant pourtant pas le seul bâtiment à avoir été érigé sur ce promontoire rocheux dominant le bassin de la rivière Chicoutimi, la « Chapelle du père Laure » revêt, par l'importance historique de son commanditaire, un aspect bien particulier. En effet, c'est à ce père jésuite ayant vu le jour à Orléans en 1688 que nous devons en quelque sorte les prémices de notre histoire régionale. À la fois linguiste, chroniqueur du mode de vie amérindien et européen de son époque ainsi que cartographe appliqué; les documents signés de sa main et qui nous sont parvenus, dans leur forme originale ou retranscrite, font partie des archives les plus précieuses de notre passé commun. En ce sens, mettre au jour les vestiges de la chapelle qu'il t bâtir entre 1725 et 1726 s'avère un objectif quasi sacré. Après bien des pelletées de terre, nous sommes maintenant en mesure de faire le point sur ces recherches en rappelant tout d'abord au lecteur les grandes lignes historiques de ce promontoire pour ensuite nous pencher sur les résultats de nos campagnes de fouilles. Finalement, il conviendra de partager les nouveaux espoirs qu'ont laissé entrevoir les fouilles de l'été 2015.

Or ces «brebis» sont aussi bien les paysans fran~ais, tomb6s dans 1'heresie protestante ou a la faveur des guerres et de 1'eloignement, dans la at UNIVERSITE DE MONTREAL on April 10, 2013 sir.sagepub.com Downloaded from 92 superstition, que les peuples nouvellement d6couverts de I'Am6rique septentrionale. Tous ces peuples, qui «appartiennent» h la France, ne partagent-ils pas, dans 1'esprit des 61ites du temps, les mêmes mis~res? La pauvreté, l'ignorance de la foi, la grossi~ret6 et Ie laxisme des moeurs sont leur lot commun; ils sont sans foi, sans loi, sans roi. Comment s'6tonner des lors que les terres nouvelles, dont la France se dit propri6taire, et les campagnes fran~aises, suscitent le meme type d'effort ,r6formateur-? Missions int6rieures ~ la France et missions canadiennes semblent, en effet, anim6es d'un esprit similaire. Elles utilisent les mêmes m6thodes, emploient le meme type de personnes. L'objectif, dans les deux cas, est clairement defini : la conquête des Ames, sauv6es des mains du d6mon. En France, ces missions visent l'unification et l'uniformisation morale et religieuse des Fran~ais. En Nouvelle-France, en tous cas, la volont6 de faire entrer les Amerindiens dans la communaute catholique et fran~aise est bien clairel.

Quel est l’enseignement de l’eau ? Qu’est ce que l’eau a à nous apprendre ? L’eau nourrit tous les êtres vivants. Elle est analogiquement le sang de la vie. Elle circule du ciel à la terre dans des cycles de métamorphose qui vivifient toutes choses. L’association de l’eau vitale et du lait place l’expérience humaine dans un rapport maternel avec la terre. Chez les Indiens d’Amérique du Nord, l’écoformation est vécue dans un rapport fraternel avec tous les êtres vivants qui boivent à la même source vitale.
L’expérience concrète de l’eau est le support d’une écoformation qui oriente, structure et inspire les métamorphoses humaines. Il faut avoir fait l’expérience de boire l’eau d’une source ou d’une rivière pour connaître le rapport d’intimité avec le monde qu’elle produit en soi.

La Fondation Clément édite "Le Patrimoine des communes de la Guyane", un ouvrage collectif auquel ont participé une petite cinquantaine de chercheurs.

"Le Patrimoine des communes de la Guyane" est présenté comme un véritable recueil encyclopédique des vingt-deux communes en plus de 1 500 éléments recensés qui raconte les grandes et les petites histoires du territoire guyanais.

Une des missions de cet ouvrage est d’aiguiser la vigilance de tous pour préserver, conserver, entretenir et étudier les biens culturels précieux de la région.

Ouvrage de référence et beau livre, Le Patrimoine des communes de la Guyane apporte réflexion et plaisir de la découverte. Il contribue à une meilleure connaissance, à une autre compréhension du territoire et de son histoire ainsi qu’au rayonnement culturel de la Guyane.

ENGLISH: This research note describes three small collections of prehistoric Amerindian artifacts that were discovered apparently in the Gaspé Peninsula and then stored for many years at the McCord Museum in Montréal. Recent summary analyses of these collections, which were long-forgotten by most archaeologists, have provided a bit more insight into post-Paleoindian occupation of the Gaspé, which is still very poorly documented.

FRANÇAIS: Cette note de recherche présente trois petites collections d'artefacts amérindiens préhistoriques apparemment découverts en Gaspésie et entreposés depuis nombre d'années dans la réserve du Musée McCord, à Montréal. Longtemps oubliées par la plupart des archéologiques, ces collections ont fait récemment l'objet d'analyses sommaires qui permettent notamment de connaître un peu mieux les occupations post-paléoindiennes de la péninsule gaspésienne, qui demeurent très mal documentées.

Le travail présenté ici s’intéresse aux violences de genre commises à l’encontre des femmes amérindiennes en Amérique latine et aux initiatives artistiques, notamment la réalisation de courts métrages, engagées par les femmes autochtones pour dénoncer les violences quotidiennes dont elles sont victimes. Ces femmes autochtones constituent en effet l’un des groupes les plus marginalisés et qui souffre le plus de discrimination en raison de leur sexe, de leur culture et de leur classe sociale, comme l’a souligné l’Instance Permanente sur les Questions Autochtones lors de sa troisième rencontre en 20041. La
violence à l’égard des femmes amérindiennes est le résultat du croisement de deux caractéristiques de la société latino-américaine : le machisme omniprésent et le manque de considération envers les personnes d’origine autochtone. Par ailleurs, les violences conjugales, domestiques et sociales étant quotidiennes en Amérique latine, elles font partie d’une norme et constituent presque un « non-sujet » même si on observe, depuis quelques années, des mouvements de protestation et des projets destinés à faire naître une prise de conscience dans l’esprit des hommes et des femmes d’Amérique latine. Ces violences étant ordinaires, il nous a semblé pertinent d’analyser, dans le contexte des « Faces cachées dans les Amériques », les réalisations destinées à mettre en lumière une réalité sur laquelle la société latinoaméricaine à tendance à fermer les yeux.

Idées d'Amériques 17 | 2021 Villes et culture dans les Amériques Développement économique urbain et (in)visibilité des cultures autochtones : les Sioux lakota à Rapid City, SD Urban economic development and indigenous cultures: the case of the Lakota Sioux in Rapid City, SD Desarrollo económico urbano y culturas indígenas: el caso de los Sioux Lakota en Rapid City, SD

Petit papier écrit pour un cours, peut contenir des erreurs typographiques.
Là où au Brésil ou en Bolivie, les Amérindiens ont un statut et des droits spécifiques -bien qu’imparfaits-, la France est fermement attachée au principe d’indivisibilité du peuple. Ainsi, seule en Nouvelle-Calédonie sont d’autres peuples reconnus. Or, il y a, en Guyane française, environ 9000 à 10000 Amérindiens, représentant 6 ethnies : Kali’na, Teko, Wayana, Wayapi, Palikur et Lokono-Arawak. Ainsi, quels sont les facteurs ayant mené au statut et défis actuels pour la reconnaissance des Amérindiens en Guyane français ?
D’une logique coloniale de relations internationales, la France s’est tournée vers une structure basée sur l’indivisibilité et la non-discrimination avec la citoyenneté par exemple, ce qui est en désaccord fondamental avec les principes des populations amérindiennes. Ces dernières cherchent la reconnaissance et des droits de types collectifs, elles s’approprient cependant de plus en plus les formes associatives, communales et électorales pour faire avancer leur cause. Les tentatives des ZDUC, du PAG, CCPAB, et du GCC sont incomplètes pour les Amérindiens, et ‘bricolées’ (Filoche, 2011) par l’État.

Georges E. Sioui est membre de la nation des Hurons-Wendats. Il est né en 1948 à Wendaké, le Village- des-Hurons, près de la ville de Québec. Détenteur d’un doctorat en histoire de l’Université Laval, il est président de l’Institute of Indigenous Government à Vancouver après avoir été pendant plusieurs années academic dean au Saskatchewan Indian Federated College de Regina, le premier collège universitaire au Canada a être dirigé par les Premières Nations. Il a publié Pour une autohistoire amérindienne et Les Wendats : une civilisation méconnue, tous deux édités par les Presses de l’Université Laval (Québec) et traduits en plusieurs langues. Sioui est également militant. En 1982, il s’est volontairement laissé arrêter avec quelques amis par des agents de la conservation de la faune du Québec qui voulaient lui interdire d’accomplir un rituel annuel de purification. Cette cérémonie se déroulait dans un parc provincial dont la création, en 1906, avait nécessité l’expulsion des Amérindiens qui possédaient pourtant cette terre en vertu de la Proclamation royale de 1763. Sioui remportera sa cause en 1990, devant la Cour suprême du Canada. Enfin, il est également poète et musicien.

Le roman L'amant du lac de Virginia Pésémapéo Bordeleau, paru en 2012, met en scène deux personnages que tout sépare. Gabriel est trappeur et vient du monde des Blancs alors que Wabougouni vit avec son clan algonquin sur les rives du lac Abitibi. Lorsqu'ils se rencontrent, c'est le coup de foudre.
Cette prémisse cache cependant un récit plus complexe au sein duquel les identités métissées des protagonistes les empêchent d'appartenir entièrement à l'un ou l'autre des cadres sociaux possibles. Pour résoudre cette situation, V. Pésémapéo Bordeleau recourt à la création d'un nouveau paradigme. À l'origine se trouve le lac Abitibi, véritable "centre du monde" dont les interventions marquent le récit.
Une approche issue des sciences des religions permet ici d'appréhender la richesse symbolique du récit. Les outils théoriques d'analyse que sont l'axis mundi, la crise sacrificielle et la transmission des savoirs trouvent écho chez les philosophes dont les recherches sur les milieux évoquent la question d'un désir de "nouveau départ", de "retour aux origines". Pour résoudre le chaos engendré par la souffrance identitaire des personnages, l’auteure suggère un retour au temps des commencements, avant la société, avant les règles et en harmonie avec les forces naturelles.