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Commune d’Isle-Saint-Georges et communes limitrophes

2021

Beautiran et Ayguemorte-les-Graves, Château Haut Calens (Pajas, Métairie de Bas) L’année 2017 a vu se concrétiser l’opportunité d’accéder à de nouvelles parcelles qui pouvaient présenter un intérêt par leur proximité avec des sites où nous avons eu l’occasion de collecter des données ou qui ont fait l’objet des brèves recherches et signalements antérieurs. Ces sites, « les Chambres » et « Bernicon », sur la commune d’Ayguemorte-les-Graves, étaient caractérisés par une occupation du Haut et Ba..

ADLFI. Archéologie de la France Informations une revue Gallia Nouvelle-Aquitaine | 2017 Commune d’Isle-Saint-Georges et communes limitrophes Prospection diachronique (2017) Thierry Mauduit Édition électronique URL : https://journals.openedition.org/adlfi/101069 ISSN : 2114-0502 Éditeur Ministère de la Culture Référence électronique Thierry Mauduit, « Commune d’Isle-Saint-Georges et communes limitrophes » [notice archéologique], ADLFI. Archéologie de la France - Informations [En ligne], Nouvelle-Aquitaine, mis en ligne le 26 août 2021, consulté le 27 août 2021. URL : http://journals.openedition.org/adlfi/101069 Ce document a été généré automatiquement le 27 août 2021. © ministère de la Culture et de la Communication, CNRS provided by OpenEdition View metadata, citation and similar papers at core.ac.uk brought to you by CORE Commune d’Isle-Saint-Georges et communes limitrophes Commune d’Isle-Saint-Georges et communes limitrophes Prospection diachronique (2017) Thierry Mauduit Beautiran et Ayguemorte-les-Graves, Château Haut Calens (Pajas, Métairie de Bas) 1 L’année 2017 a vu se concrétiser l’opportunité d’accéder à de nouvelles parcelles qui pouvaient présenter un intérêt par leur proximité avec des sites où nous avons eu l’occasion de collecter des données ou qui ont fait l’objet des brèves recherches et signalements antérieurs. Ces sites, « les Chambres » et « Bernicon », sur la commune d’Ayguemorte-les-Graves, étaient caractérisés par une occupation du Haut et BasEmpire. Leur situation en bordure du paléochenal en faisait de bons candidats pour des emplacements d’occupation humaine, dans la même configuration et à mi-distance de la villa de Cauban-Ouest (Saint-Médard-d’Eyrans) et du site Antique de Tout-Vent (Beautiran). Les zones nouvellement accessibles ont l’avantage de présenter une situation différente, jamais étudiée jusqu’à présent. Elles sont placées à environ 400 m en retrait du paléochenal, mais sont orientées parallèlement à sa berge, c’est-à-dire nord-ouest – sud-est. 2 Ces nouvelles parcelles se situent sur la propriété du château Haut-Calens, l’une sur la commune de Beautiran au lieu-dit « Pajas », l’autre à Ayguemorte-les-Graves au lieu-dit « Métairie de Bas ». La première zone couvre une surface de 3 ha et comprend les parcelles cadastrales 135, 136, 137, 507, 1608, 1812 et 1815. La seconde zone est restreinte à la parcelle cadastrale 377 d’une surface de 2 ha. 3 Ce sont les deux seules parcelles cultivées de ce secteur (vignes), dans cette configuration, au nord de la ligne de chemin de fer, et donc les seules à être actuellement adaptées à la prospection de surface. 4 À la différence des sites précédemment évoqués qui sont assis sur une forte épaisseur de sable, les terrains concernés sont placés sur une terrasse de sables, graviers et gros ADLFI. Archéologie de la France - Informations , Nouvelle-Aquitaine 1 Commune d’Isle-Saint-Georges et communes limitrophes galets jaunâtres peu argileux. Cette terrasse est à l’interface entre la zone de palus marquant l’emplacement du paléochenal, et une terrasse plus haute composée également de sables, graviers et galets, mais plus fortement marquée par la présence d’argiles lourdes. 5 La stratégie adoptée pour ces nouveaux sites a été de couvrir rapidement un maximum de superficie pour appréhender la présence d’éventuel mobilier archéologique et, le cas échéant, d’en déterminer le potentiel avant de tenter d’en caractériser le type d’occupation. Dans cette configuration, un premier passage a été effectué rapidement en ciblant quelques linéaires pour une collecte de surface de mobilier céramique ou lithique. Malheureusement, cette prospection n’a donné aucun résultat. 6 La seconde étape a consisté en une prospection systématique des rangs de vigne, avec en appui un détecteur de métaux. À nouveau, aucun mobilier céramique ou lithique n’a été repéré. En revanche, la découverte de mobiliers métalliques a été particulièrement positive. La majeure partie des objets trouvés concerne le monnayage, mais quelques autres éléments sont toutefois à signaler. 7 Le premier d’entre eux est un ardillon de boucle de ceinture mérovingien (fig. 1). Il renvoie à un type de plaque boucle en alliage cuivreux incisé, dit de « type aquitain », fréquent dans toute la région. La datation qui peut être avancée le place dans la fourchette des VIe-VIIe s. Le mobilier concernant cette période est rare dans ce secteur, ce qui en fait son intérêt. Il peut être mis en corrélation avec la nécropole mérovingienne de l’église de Saint-Médard-d’Eyrans, située à 4 km de là. Fig. 1 – Ardillon de boucle de ceinture mérovingien, de type aquitain 8 Des lests en plomb de filets de pêche ou de lignes, ont également été collectés. Ils se répartissent en : trois lests de type A ISG : trois lests tronconiques : un lest cubique ADLFI. Archéologie de la France - Informations , Nouvelle-Aquitaine 2 Commune d’Isle-Saint-Georges et communes limitrophes percé : une olive percée. Ces lests sont devenus fréquents sur tous les sites Antiques étudiés sur l’Arruan et au-delà. 9 Parmi les petits artefacts remarquables, signalons un ferret de lacet zoomorphe en bronze. Il est formé d’une bande de métal rectangulaire allongée, fendue dans l’épaisseur, avec un trou de rivet pour la fixation sur la lanière de cuir. Le corps est terminé par une tête de crocodile. Ces objets usuels sont difficiles à dater et on les rencontre de l’époque gallo-romaine jusqu’aux époques médiévales et modernes. Cependant, par sa facture et son décor, nous sommes tentés de proposer une datation pour la période gallo-romaine. 10 Également, une vervelle (pendant de harnais) médiévale héraldique émaillée, figurant un blason d’or avec un loup (ou renard) de gueule dressé à gauche. 11 Le reste du mobilier métallique est composé d’artefacts habituellement trouvés pour les périodes modernes et contemporaines : boucles de ceintures, boutons d’uniformes, plombs de scellés de marchandises, médailles pieuses, etc. 12 En ce qui concerne le monnayage, il est composé de 28 monnaies modernes et contemporaines (soit 41 % du corpus), et de 40 monnaies romaines (soit 59 % du corpus) couvrant une longue période du Ier au IVe s. 13 Pour la restitution des résultats, nous n’avons pris en compte que les monnaies Antiques, car elles constituent la majeure partie du corpus et nous intéressent particulièrement dans le cadre de notre étude. Ces monnaies se répartissent en 4 exemplaires pour Métairie de Bas et 36 exemplaires pour Pajas. Pour Pajas, on peut observer une dissymétrie entre deux zones. Les parcelles situées à l’ouest du Château Haut-Calens comptent à elles seules 37 des 40 monnaies du site (sur 2 ha), alors que les parcelles au sud et à l’est du château n’en comptent que 3 (sur 1,4 ha). 14 Les résultats font apparaître une dominance de la période du règne de Gallien à la fin du règne de Valens (31 exemplaires sur un total de 39). Cependant, les périodes du Haut-Empire sont également présentes (du début de notre ère à 192 p.C.), quoique faiblement représentées. On retrouve ainsi des statistiques très proches de celles concernant la villa de Cauban-Ouest à Saint-Médard-d’Eyrans, mais aussi très éloignées de celles de l’agglomération de l’Isle-Saint-Georges. Faut-il y voir une relation avec le fonctionnement de la villa plutôt qu’avec l’Isle-Saint-Georges ? Cependant, l’absence de mobilier céramique ou d’éléments architecturaux pose question. Cette configuration ressemble à celle rencontrée le long des itinéraires viaires. La seule présence de monnaies dans le mobilier Antique a été souligné lors de nos recherches sur le tracé de la Levade médocaine (chapelle de Birac : Didierjean, Brocheriou 2012). Un autre exemple pourrait être le site de Couhins à Villenave-d’Ornon, où nous avons pu avancer l’hypothèse d’une desserte locale le long de l’Eau Blanche, entre le chemin Gallien et la source de l’aqueduc de Burdigala. Cela fait également écho aux méthodes employées sur la voie romaine Timacum Minus – Pautalia, en Serbie, pour lesquelles l’usage du détecteur de métaux s’est révélé un outil intéressant permettant, par la recherche de monnaies et autres artefacts métalliques, d’apporter des indices de la présence de voies, en l’absence d’autres mobiliers (Petrovi 2016). 15 Si le tracé du chemin Galien est attesté plus à l’ouest, une autre voie présumée mais non encore repérée avec certitude est à rechercher dans ce secteur. Cette voie reliant Bordeaux à Agen doit correspondre à la « Caminasse » qui partait de Bègles et était jalonnée de sites du Haut-Empire, Bas-Empire et haut Moyen Âge : Courréjean ADLFI. Archéologie de la France - Informations , Nouvelle-Aquitaine 3 Commune d’Isle-Saint-Georges et communes limitrophes (nécropole haut Moyen Âge), Cadaujac (nécropole à incinération au lieu-dit Paté), Saint-Médard-d’Eyrans (villa de Cauban-Ouest et nécropole haut Moyen Âge). La voie se perd au passage du delta de trois rivières qui se jettent dans le paléochenal de la Garonne au niveau de l’agglomération protohistorique de l’Isle-Saint-Georges : l’Estey d’Eyrans, l’Estey Mort, le Saucats. Mais si l’on reprend son prolongement sur la rive opposée du delta, on peut tenter de retracer la suite de son parcours hypothétique, soit par la route actuelle (avenue du Chevalier-d’Essnaud, puis route de l’Arruan) qui passe par les sites gallo-romains de Bernicon, Les Chambres, cimetière d’Ayguemorte, ToutVent, soit par l’emplacement de la ligne de chemin de fer qui emprunte la crête de la terrasse de graves. Ces deux tracés proposés se rejoignent à Castres, puis la voie passerait par Portets et se confondrait approximativement avec la RD 1113. En l’absence d’éléments avérés caractéristiques de la morphologie viaire ou d’un repérage évident des itinéraires, comme la photographie aérienne par exemple, nous sommes contraints de nous en remettre aux faisceaux de présomptions alimentés par les signalements de découvertes. En cela, la poursuite des investigations de terrain s’avère nécessaire, en particulier dans ce secteur. 16 Notons également, parmi les monnaies remarquables, la présence d’un antoninien de Lélien. Cet empereur usurpateur qui n’a régné que de mars à juin 269, n’a émis que deux types monétaires : un aureus et un antoninien, ce qui en fait un monnayage très rare. Il s’agit pourtant du deuxième exemplaire dans ce secteur, avec celui de la villa de Cauban-Ouest, à Saint-Médard-d’Eyrans (cf. rapport de prospection 2013). Saint-Médard-d’Eyrans, Château de La Prade 17 En 2017, l’opportunité nous a été donné d’accéder aux parcelles de vignes du château de La Prade, afin d’y mener une campagne de prospection. 18 En effet, il était intéressant de pouvoir mener des recherches dans ce secteur qui pouvait se révéler prometteur dans le cadre des investigations en lien avec la présence d’anciens itinéraires viaires. La Prade se trouve situé à l’aboutissement du chemin Galien avant son changement de direction vers Bordeaux au passage de l’estey du Saucats. Le château de La Prade est positionné à proximité de la jonction du tracé supposé de la voie romaine et de l’estey. De plus, le secteur de La Prade pourrait être un bon candidat au positionnement de la mutatio Stomatas mentionnée sur l’itinéraire de Bordeaux à Jérusalem. 19 Les prospections réalisées ont concerné les parcelles cadastrales 1304, 1305, 1275, 1276, 1277, 1278 (Saint-Médard-d’Eyrans). Le terrain planté de vignes est essentiellement composé d’un substrat argilo-calcaire dans lequel les modules de calcaire sont fortement représentés. 20 La prospection pédestre n’a révélé aucun indice archéologique. La céramique est quasiment absente, à l’exception de quelques rares tessons d’époques Moderne ou Contemporaine. Des fragments de tuiles des mêmes époques sont présents, mais en faibles quantités. 21 En complément de la prospection pédestre, l’emploi du détecteur de métaux n’a pas apporté plus de résultats et aucun artefact métallique n’a été collecté. 22 La campagne de prospection au château de La Prade s’est donc avérée négative. ADLFI. Archéologie de la France - Informations , Nouvelle-Aquitaine 4 Commune d’Isle-Saint-Georges et communes limitrophes Saint-Médard-d’Eyrans, Villa antique de « Cauban-Ouest » 23 Le travail du sol de deux parcelles anciennement observées a permis de compléter les données recueillies précédemment. En revanche, la zone cultivée étant assez importante cette année, son accès n’a pas été possible, pour respecter les recommandations du propriétaire. Une autre zone, fortement couverte par la végétation, n’a pas permis une prospection efficace et a donc été délaissée. Néanmoins, la cartographie et la chronologie du site s’affirment au fil des opérations et des observations. 24 Le sud-est de la parcelle cadastrale 2268 montre une forte concentration de matériaux de construction : tegulae, imbrices, moellons, fragments de briques et de carreaux de terre cuite. Deux nouvelles briques de placage, identiques à celle trouvée en 2015 dans le même secteur, pourrait indiquer la présence de thermes, ce type de matériaux étant souvent utilisé dans un tel contexte. 25 La céramique est présente mais très fractionnée, et aucune forme significative n’a pu être collectée à cet endroit. Seule une monnaie en argent a été trouvée sur cette parcelle, mais n’a pu être identifiée en raison de son usure importante (gauloise ou romaine ?) 26 L’ouest de la parcelle 71, quant à elle, habituellement peu pourvu en monnaies, a livré quatre exemplaires de l’empire gaulois (deux Tetricus Ier, un Tetricus II, un Victorin). Mais surtout, une fibule à ressort bilatéral à quatre spires, corde interne, de type 3b1b de Feugère (dite « pseudo La Tène II ») datée de la première moitié du Ier s. a été trouvée, confortant ainsi l’hypothèse d’une création de la villa dès le Ier s. apr. J.-C., ce type d’artefact étant bien plus fiable que les monnaies en termes de datation. La céramique est également bien représentée, cette fois dans un meilleur état de conservation, le sol ayant un peu moins été travaillé que sur les autres parcelles. Quelques formes ont ainsi pu être recueillies, montrant une chronologie s’étalant du Ier au IVe s. 27 La parcelle 2195 régulièrement prospectée montre à nouveau un net changement chronologique entre l’est et l’ouest. En effet, si l’est est principalement représentatif de l’époque gallo-romaine, avec un monnayage conséquent essentiellement romain, l’ouest voit une progressive raréfaction de ces monnaies antiques (pour cette année, seulement un denier de Julia Mamée et une monnaie en argent indéterminée, gauloise ou romaine) au profit d’un numéraire des XVIe et XVIIe s. (six monnaies et un jeton cette année). 28 Peu à peu, au fil des prospections, même si les éléments du Haut-Empire collectés restent faiblement représentés, ils sont suffisamment évocateurs de l’occupation du site au moins à partir du Ier s. p.C. En effet, si les monnaies ne peuvent apporter une signature chronologique fiable, la fibule pseudo La Tène II (fig. 2) associée aux marqueurs céramiques comme la sigillée, les pieds de tripodes et les mortiers et quelques tessons des Ier et IIe s., montrent une fréquentation précoce des lieux. D’autres types, également attribuables au Ier s. p.C., voire au début de l’époque augustéenne, sont à signaler, comme le type 250 de Sautrot (40-110 p.C., Petit-Niort) ou le couvercle à empreintes digitées pour préhension de type 108 Sautrot, à pâte grise sableuse des ateliers de Vayres, également signalés cours du Chapeau-Rouge à Bordeaux (Sireix), datés de -40 à la fin du Ier s. D’autres éléments troublants qui pourraient aller dans le ADLFI. Archéologie de la France - Informations , Nouvelle-Aquitaine 5 Commune d’Isle-Saint-Georges et communes limitrophes sens d’une présence antérieur au Ier s. p.C. sont constitués par les deux fragments d’amphores signalés en 2015. Si le premier est difficilement identifiable du fait de l’absence de forme caractéristique (fragment de panse), mais certainement de type italique (Dressel I ?), le second en revanche est constitué d’une anse à pâte rouge caractéristique des productions tarraconaise datée de 30-15 a.C. (Berthault). Ces indices antérieurs ou d’époque augustéenne ne permettent pas, en l’état des connaissances sur ce site, d’être attribués avec certitude à la villa ou à un autre type d’édifice qui aurait précédé celle-ci. Il faut espérer que les prospections à venir apportent de nouveaux éléments pour compléter notre inventaire. 29 Enfin, un nouveau lot de lests en plomb de filet de pêche (Mauduit 2012) se réparti ainsi : deux plombs de type A ISG : quatre plombs de type B ISG : un lest globulaire en plomb, perçage central. Fig. 2 – Fibule pseudo La Tène II ADLFI. Archéologie de la France - Informations , Nouvelle-Aquitaine 6 Commune d’Isle-Saint-Georges et communes limitrophes INDEX lieux https://ark.frantiq.fr/ark:/26678/pcrtSEeAipsBlD, https://ark.frantiq.fr/ark:/26678/ crtzlfS4gXnfB, https://ark.frantiq.fr/ark:/26678/pcrtKtBbr2Qrj4, https://ark.frantiq.fr/ark:/ 26678/pcrtgLGcI9gadO, https://ark.frantiq.fr/ark:/26678/pcrtadrz47HRae, https:// ark.frantiq.fr/ark:/26678/pcrtsqJTGhtSdm, https://ark.frantiq.fr/ark:/26678/pcrts13SfRFGwT Année de l’opération : 2017 chronologie https://ark.frantiq.fr/ark:/26678/pcrtxT02uJOogm, https://ark.frantiq.fr/ark:/ 26678/pcrtof7EHNsS2e, https://ark.frantiq.fr/ark:/26678/pcrtZTmusVUU24, https:// ark.frantiq.fr/ark:/26678/pcrtIkSWVMVuqB, https://ark.frantiq.fr/ark:/26678/ pcrtH5r3FYBpwe, https://ark.frantiq.fr/ark:/26678/pcrt0auHUwTKix nature https://ark.frantiq.fr/ark:/26678/crtBhWSZf1tw8 ADLFI. Archéologie de la France - Informations , Nouvelle-Aquitaine 7