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Cette conférence est issue à la fois de travaux de recherche et d'une réflexion sur ma propre pratique romanesque et nouvellistique. En ce qui concerne la recherche, certains travaux, sur la théorie générale du récit, sont poursuivis depuis la fin des années
Synergie Mexique, 2021
Cet article se propose d'examiner l'écriture du roman français de l'extrême contemporain. Les dernières décennies voient surgir de nouvelles formes d'écriture avec une attention renouvelée pour les stratégies esthétiques ancrées dans la réalité. Si elles semblent parfois être proches des textes postmodernes, ces nouvelles formes sont tout de même bien loin de la dimension expérimentale ou critique des publications précédentes de l'ère postmoderne. Ces formes de l'extrême contemporain n'ont plus grand-chose à voir avec la contradiction ou la discontinuité, l'aléatoire ou la dispersion sémantique. Au contraire, il est question plutôt de récits bien inscrits dans la réalité. Bref, il s'agit d'un nouveau réalisme. Quelles sont ses caractéristiques ? De quelle manière s'exprime-t-il dans les récits d'aujourd'hui ? En quoi se distingue-t-il du réalisme du 19e siècle ? Mots clés : postmodernisme, réalisme, roman, contemporain Resumen : Este artículo examina la escritura de la novela francesa de extrema contemporaneidad. Las últimas décadas han visto el surgimiento de nuevas formas de escritura con una renovada atención a las estrategias estéticas ancladas en la realidad. Si a veces parecen acercarse a los textos posmodernos, estas nuevas formas están todavía muy lejos de la dimensión experimental o crítica de las publicaciones anteriores de la era posmoderna. Estas formas del extremo contemporáneo ya no tienen mucho que ver con la contradicción o discontinuidad, la aleatoriedad o la dispersión semántica. Al contrario, se trata más bien de historias bien inscritas en la realidad. En resumen, este es un nuevo realismo. Cuáles son sus característica? ¿Cómo se expresa en las historias de hoy? ¿En qué se diferencia del realismo del siglo XIX?
2009
La plupart des critiques conviennent de la notion d’avant-garde; il n’en va pas de même pour le modernisme conçu tantôt comme manifestation de la modernité, tantôt comme doctrine littéraire, tantôt comme attitude, tantôt comme un mouvement (hispanique ou anglophone), tantôt encore comme regroupement des mouvements (et des multiples mouvements d’avant-garde, par conséquent) depuis le tournant de siècle jusqu’à la moitié du XXe siècle. Cela montre à l’évidence l’importance de préciser le sens de la terminologie utilisée dans ces propos . Ici il ne sera question que du surréalisme tel qu’il est compris par Breton et du modernisme comme mouvement littéraire; ce n’est que par endroits que l’on fera de brèves incursions dans la modernité. Un exemple suffira pour montrer les problèmes qu’entraîne une confusion terminologique. Si, comme le souligne Baudrillard, la modernité va susciter à tous les niveaux une esthétique de la rupture, elle sera foncièrement marquée par un ensemble d’innovations et de transformations dans lesquelles communient successivement le modernisme et le surréalisme; on y reviendra plus bas.
Proceedings of the IXth Congress of the International Comparative Literature Association, 1982
A travers les époques et les cultures, la "réalité" est vue et exprimée par les artistes et les écrivains de manières très variées. La réalité et la connaissance de cette réalité sont toujours déterminées par des conditions économiques, sociales, politiques et culturelles. La réalité est relative et liée à un contexte social bien défini. Dans leur livre The Social Construction of Reality, Peter Berger et Thomas Luckmann se penchent sur la question de savoir comment la réalité est vécue par l'homme, en tant qu'individu et dans le groupe. Voici leur définition de la réalité: c'est une qualité "appertaining to phenomena that we recognize as having a being independent of our own volition" (we cannot 'wish them away'). La réalité sociale est une construction et la sociologie de la connaissance s'occupe de l'analyse de la construction sociale de la réalité 1. La réalité quotidienne se manifeste comme un univers que je partage avec les autres. Le plus souvent, nous la considérons comme la réalité par excellence. Lorsque cette réalité est confrontée à d'autres "réalités" (par exemple dans le rêve, sur la scène, dans la littérature), cela peut provoquer des tensions. L'homme essaie toujours d'accorder les expériences nouvelles, inconnues, avec sa réalité familière. La langue constitue un moyen pour apparenter les domaines inconnus à la réalité familière. Au moyen de la langue, les expériences inaccoutumées sont "retraduites" en réalité quotidienne. Le monde de nos expériences est structuré dans le temps et dans l'espace. Nos relations ne se limitent pas au présent; elles s'étendent au passé et à l'avenir. La tradition, les coutumes, les conventions déterminent dans une large mesure le comportement social de l'homme et la façon dont il se manifeste vis-à-vis de la réalité. L'expression humaine peut être objectivée, c'est-à-dire rendue accessible aux autres, à ceux qui se trouvent en dehors du "présent-que-voici". Cette objectivation est rendue possible grâce à la production de signes. Les signes font partie de systèmes qui survivent au présent. Le langage est un tel système: il possède la qualité de pouvoir communiquer du sens qui sera alors compris par les autres, du moins dans certaines conditions. Le langage est donc intersubjectif, il ne se limite pas à une seule personne, à un sujet. Le langage m'aide à reconnaître ma propre subjectivité. Il s'enracine dans la réalité de tous les jours, mais à partir de la, il peut aussi référer à d'autres réalités. Le langage est bien sûr déterminé par mes conditions sociales, par mon expérience sociale: "Participation in thé social stock of knowledge (i. e. le langage) thus permits the 'location' of individuals in society and the 'handling' of them in the appropriate manner (...) My relevance structures intersect with the relevance structures of others at many points, as a result of which we have 'interesting' things to say to each other" 2. Dans ma connaissance de la vie de tous les jours, il est important de connaître les structures pertinentes des autres. La présupposition d'une certaine connaissance dans l'esprit d'un groupe est importante dans les études du réalisme. La littérature est un système de signes à base linguistique, le langage étant enraciné dans la réalité de tous les jours. Si nous admettons avec Berger et Luckmann que la réalité sociale est une construction, la littérature ne peut, par conséquent, être rien d'autre qu'une
Les ateliers du SAL, 2016
Modernism brings to mind exotic and idyllic landscapes with swans and princesses, seen in a tinted blue azure background. However, the historical context makes a clear imprint on its social, political, and economic systems. The work of Darío, Silva, Valencia and Barba Jacob, all of them from different backgrounds, and each of them having different experiences and unique sensibilities and talents, reflect this diversity. Each of them holds a different place in literature, yet Barba Jacob’s is to be reconsidered.
Romantisme, 2010
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Revue de Synthèse, 2001
Ce livre d'une grande richesse et d'une impressionnante érudition vient couronner des années de recherches menées sous le patronage de Claude Nicolet : il nous propose un cheminement dans l'histoire intellectuelle de la « révolution romaine », au dernier siècle de la République, essentiellement des Gracques à Auguste. Toutefois, la démarche adoptée n'est ni chronologique ni disciplinaire : pour repérer l'émergence de l'épistémologie et de la rationalité critique à Rome, il faut brasser ensemble, outre le droit qui y représente évidemment une forme essentielle de la pensée, les techniques administratives, l'encyclopédisme, la philosophie, la rhétorique, la grammaire, l'histoire, la géographie, la religion, la poésie, les arts... L'auteur organise et construit sa démonstration en six chapitres qui se répondent les uns les autres comme autant de péripéties des Lumières romaines. Le point de départ est, tout naturellement, un diagnostic de la crise, ou plutôt des « crises et questionnements », que vivent et perçoivent les Romains des II e et I er siècles : crise de la tradition, qui n'épargne pas la coutume des ancêtres, informelle et imprécise par construction, et procède de la division de la classe dirigeante, incapable désormais d'assurer son unité ; crise du langage, qui corrompt le sens des mots et ronge la notion même de tradition ; crise du savoir traditionnel menacé par l'oubli et la négligence ; crise de la vertu civique et politique, minée par le luxe et l'individualisme, ébranlée par la substitution de la philosophie morale à l'action politique. De multiples signes trahissent le désarroi de l'époque : un sentiment d'accélération de l'histoire, la notion de vetustas qui oblitère celle d'antiquitas, le rôle inédit de la jeunesse, la multiplication des nouveautés et même l'idée de progrès dans le champ intellectuel et artistique, les craintes de fin d'un monde exprimées par des prédictions diverses et répétées... C'est sur ce fond de crise de la culture que se met en place l'esprit rationnel et scientifique, c'est en réaction à ces menaces de perdition que se déploient les curiosités nouvelles, la conscience historique, la recherche érudite, le souci de classification. « L'ouverture au monde » et la découverte de l'autre qu'elle entraîne accompagnent, en le dépassant, l'impérialisme romain : le cosmopolitisme d'une
in Réévaluer l’art moderne et les avant-gardes (sous la direction de E. Buch, D. Riout et Ph. Roussin), Paris, Editions de l'EHESS, p. 51-70., 2010
WATTEYNE, Nathalie (dir.), Lyrisme et énonciation lyrique, Québec, Nota bene, et Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux, 2006, 358 p., 2006
Comme à l'habitude, c'est d'abord le titre qui me travaille, m'a fait travailler. Le titre en tant que nom de la pensée, d'une pensée qui, en l'occurrence, ne sait pas se penser sans nom. J'avais annoncé « lyrisme et corporéité ». Mais « lyrisme » n'a pas tardé à me gêner, parce qu'il connote propriété ou attribut, tendance, parti, militantisme et faiblesse ou, pire, un faible. Décidément il y a du sujet (pas de l'être) sous un -isme, du sujet avec tous ses défauts : d'être posé là avant le phénomène, de se croire, et d'avoir des intentions, des manies, des velléités, des problèmes d'image. Je ne parlerai donc pas de « lyrisme », mais de « lyrique », adjectif et sa substantivation décrivant partiellement toute sorte d'items artistiques. Mais encore j'avais proposé « lyrisme et corporéité », tout court, calculant que, dans le cadre d'une rencontre sur « le lyrisme aujourd'hui », ma réflexion serait comprise comme portant sur et s'adressant au présent, ou du moins à quelque chose relevant de l'ensemble flou des présents. Cependant, pendant ceci et cela suspendu, justement, « aujourd'hui », comme « lyrisme », paraît de moins en moins net à mesure qu'on le scrute ou qu'on essaye de l'habiter, de s'y tenir, de surseoir à l'expulsion. Encore faudrait-il, aujourd'hui même, que nous vivions tous sous l'empire du même calendrier (ce que les poètes n'ont guère coutume de faire) et que notre temps historique ne soit pas scindé de l'intérieur, tiraillé entre les tempi différents de ses plaques tectoniques. À « aujourd'hui » je préfère donc « modernité », caractère de ce qui est moderne, au sens A du TLF, à savoir que « l'idée dominante pour le locuteur est celle de présent ou de proche passé ». L'essentiel, ici, est bien ce « pour le locuteur », chacun ayant une et même plusieurs idées différentes du présent et du proche passé, chacun étant plusieurs au regard du temps, au fil des instants mais aussi dans la plus étroite « synchronie ». Le sort du lyrique dans la modernité, la modernité du lyrique aussi, seront tour à tour et tout à la fois ce qui en advient dans mon écriture d'il y a quarante ans et dans celle de l'année 2003, dans mes premières lectures mallarméennes et dans le ressassement de la délecture de Mallarmé à travers les nouveaux formalistes que je fréquente. Modernités : transit et va et vient d'aujourd'hui multiples, transparents, palimpsestes. Et la corporéité qui n'est, elle, ni ce corps (« body ») que, dans les années
Introduction to University Teaching, Learning & Assessment, Master of Education unit, University of Sydney, 1998
Anais do I Congresso Internacional Online de Educação, 2020
Evangelisches Lexikon für Theologie und Gemeinde (ELThG) Band 3, 2024
Journal of the Academy of Marketing Science, 2024
Archaeologies: Journal of the World Archaeological Congress, 2024
Revista Opus, 2023
ELT Research Journal, 2018
British Journal of Ophthalmology, 1993
Intensive Care Medicine Experimental, 2015
Extension En Red, 2012
Resource and Energy Economics, 1996