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2013, Magical Prambanan pp.107-112
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montrer comment le danseur, grâce à son corps polyglotte, est un véritable voyageur du dedans.
Dante e l'Arte, 2017
Résumé: Dans La Comédie de Dante, les âmes voyagent le long des trois cantiques, suivant leur cheminement spirituel. Ces âmes se meuvent et dansent différemment en fonction des fautes commises, de leur purgation et de leur accès au ciel. On ne danse pas de la même manière en Enfer, au Purgatoire ou au Paradis. L'agitation des corps des damnés s'apaise au Purgatoire et la danse se déploie au Paradis dans la figure du cercle, la polyphonie et la lumière. Les danses de La Comédie nous éclairent sur le statut des âmes mais sont également une source pour la connaissance des danses du Trecento et sur le point de vue moral qui s'y attache. Abstract: In Dante's Divine Comedy, the souls travel throughout the three canticas along their spiritual path. The souls move and dance differently in accordance with their sins, their expiation in Purgatory, and their ascension to heaven. One does not dance in the same manner in Hell, Purgatory and in Heaven. Agitation of the bodies of the damned is quelled in Purgatory whereas the dance is unfolded in Heaven in the form of circle, polyphony and light. The dances of the Divine Comedy enlighten us on the status of souls but they are also a source of information on the dances of Trecento, and on the moral signification attributed to them.
Écosystème, 2019
Pour ce deuxième volet d’Écosystème, LA CHAMBRE BLANCHE nous plonge dans l’univers de la danse. Les quatre autrices nous invitent à interroger, expérimenter et penser sa mise en réseau. Claudia Blouin est chercheuse en arts de la scène. Elle porte une réflexion sur le pouvoir de la musique sur le corps, sur la façon dont ce dernier sculpte l’espace et altère son environnement par le mouvement. La chorégraphe, plasticienne, et chercheuse Ingrid Cogne s’inscrit dans une réflexion sur le déplacement du corps et nous expose son processus. Elle pratique la danse pour faire surgir l’invisible. Pour Cogne, la danse est un outil, un langage corporel qui s’apparente aux mots. Vivian Fritz fait rencontrer la technologie numérique et la danse. À partir de ses travaux de recherche, Fritz partage avec nous une performance, une danse s’effectuant depuis différents lieux, établissant un dialogue par écrans connectés à Internet. Notre dernière autrice, la commissaire Eloïse Guénard, expose la complexité de faire entrer la danse dans l’espace muséal, en raison de son aspect éphémère. Le corps dansant qui se déploie dans ces différents textes nous incite à concevoir l’ouverture vers ce qui nous entoure dans un échange avec l’autre à travers la mémoire, le numérique et l’espace. Ainsi les relations transversales du discours transdisciplinaire se trouvent à nouveau interrogées dans ce numéro. - Marie-Laure S. Louis
2012
Une carte est d'abord un regard sur le monde, une idée devenue représentation sur papier ou sur écran. Pour cartographier, il faut en effet d'abord imaginer couvrir l'espace d'une grille homogène où l'on situe les lieux en fonction de leurs coordonnées de latitude et de longitude. Le premier à avoir cette idée, à créer cette grille systématique et à y loger 800 lieux alors connus, est le géographe grec d'Alexandrie Claude Ptolémée au II e siècle de notre ère. Cette idée aura une formidable fortune historique puisque la perspective linéaire à la Renaissance procède du même principe qui interpose entre l'observateur et le monde une grille orthogonale (figure 1). Ce regard cartographique a pour particularité de rendre les lieux équivalents. Ils ne se distinguent pas par leur matière ou leur couleur. Autrement dit, la carte met à plat les lieux qu'elle représente.
Communication lors de la Journée d'étude Studium du 14 juin 2016 : "Ecriture(s) et parole(s) au Moyen Âge"
Thérapie Familiale
La psychothérapie est une pratique de soins dont les conditions de possibilité et d’action reposent de part en part sur l’intersubjectivité. Comment tenter de décrire dès lors, non les techniques que les thérapeutes utilisent, mais les processus intersubjectifs mêmes qui s’avèrent soignants ? La réponse à une telle question implique bien sûr les « soignés » eux-mêmes, dont l’expérience et le savoir qui en est issu sont incontournables. En dialogue avec deux patientes ayant un parcours de soins consistant, l’auteur décrit cinq dimensions ou figures de la « danse thérapeutique ». The dance of therapy ; some carrying figures Psychotherapy is a practice of care whose conditions of possibility and action are based on intersubjectivity. How can one attempt to describe, therefore, not the techniques that therapists use, but the very intersubjective processes that turn out to be therapeutic ? The answer to such a question, of course, involves the "care recipients" themselves, whose experience and the knowledge that comes from it are unavoidable. In dialogue with two patients with a consistent course of care, the author describes five dimensions or figures of the "therapeutic dance".
Imaginaire sériel : Les mécanismes sériels à l’œuvre dans l’acte créatif, dirigé par Jonathan Fruoco, Andréa Rando Martin et Arnaud Laimé, Grenoble, UGA éditions, 2017
Cet article analyse deux spectacles, créés à quatre ans d’intervalle, Dance de Lucinda Childs et Rosas danst Rosas d’Anne Teresa De Keersmaekeer, qui allient une musique dite répétitive à une écriture chorégraphique fondée sur la répétition d’une série de gestes, en boucle. Or, si le principe de composition est savamment mesuré, il donne forme à un spectacle qui dépasse la rationalité mathématique. La musique, entêtante, et la répétition des mêmes mouvements dans un subtil jeu de décalages et de différences, semblent agir sur la sensibilité du spectateur et accaparer son attention, comme sous hypnose. Il s’agit alors d’entrer dans l’écriture de ces deux spectacles, pour en saisir les principes de composition et tenter de définir la temporalité et la spatialité de leur esthétique sérielle, avant de se placer du point de vue du spectateur et de s’intéresser à la façon dont la répétition agit sur ses sens, et semble répondre au phénomène de l’envoûtement. Enfin, il s’agit d’entrevoir ces spectacles dans une temporalité plus longue, et de questionner leur dimension mythique, présente dans l’écriture initiale et décuplée par ses reprises ou adaptations. La réflexion met ainsi en perspective les attentes des spectateurs d’hier et d’aujourd’hui et leur disposition à l’envoûtement.
STUDI E MATERIALI DI STORIA DELLE RELIGIONI, 2021
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