Sommaire
- Page du couverture du mémoire de fin d’UV.
- Couverture
officielle du Beirut City Center par
SOLIDERE.
- Rapport de fin UV en Géographie de la Méditerranée
pour le DEUG (seconde année) de géographie à
l’Université de Toulouse Le-Mirail.
La reconstruction du nouveau Beyrouth, un nouveau
front de mer entre tourisme d’affaires et immobilier de
luxe : archives du projet, plans d’urbanisme, les
aménagements et commentaires de trois articles
scientifiques sur le sujet.
ANNEXE NUMÉRO 1 : Archives du site SOLIDERE – Beirut
Central District – le 8 juin 1999. Localisation et
présentation en anglais.
ANNEXE NUMÉRO 2 : Archives du site SOLIDERE – Beirut
Central District – le 8 juin 1999. Détails, gouvernance,
présentation en anglais, modern city, waterfront.
ANNEXE NUMÉRO 3 : Archives du site Internet de Rafik
Hariri.org au 1er juin 1999.
ANNEXE NUMÉRO 4 : 7 novembre 1995, Tuesday,
International Herald Tribune, LEBANON, encart
publicitaire.
ANNEXE NUMÉRO 5 : Visions du Beyrouth 2010-2020.
Par Djedj. Belles photographies.
ANNEXE NUMÉRO 6 : Capture d’écran Rafik Hariri – site
web du gouvernement libanais et résumé présentant ce
corpus documentaire au 08/06/1999.
ANNEXE NUMÉRO 7 : SOLIDERE site web en français,
archives du 08/06/1999.
ANNEXE NUMÉRO 8 : Liban, l’autre rive – Exposition :
Page de présentation du site web de l’évènement.
ANNEXE NUMÉRO 9: SOLIDERE, la description du projet
par le Sénat français du 11/05/1998.
ANNEXE NUMÉRO 10: Dépliants touristiques sur le Liban
et Beyrouth à la fin des années 1990. Vieilles cartes
postales de Beyrouth. Beyrouth vue du ciel.
Par Patrice BALLESTER
Au 11/04/1998. Rendu et exposé oral en géographie.
DEUG 2ème année, géographie de la Méditerranée
durant deux semestres.
La reconstruction du nouveau Beyrouth, un nouveau
front de mer (quartier) : urbanisme, identité, tourisme
et immobilier de luxe
En 1999, j’ai rendu un rapport de fin d’étude UV Géographie de la Méditerranée sur deux semestre,
Université Le-Mirail, Toulouse, UFR de Géographie. Analyse et présentation critique de quatre
articles-thèses scientifiques. Section : urbanisme, paysage, tourisme.
Dossier de recherche bibliographique à partir de articles scientifiques ainsi que des recherches
complémentaires :
- L’évolution urbaine et paysagère de la ville de Beyrouth.
- Des projets innovants : mer cas du « talus Normandy ».
- Beyrouth, une ville sous « haute-tension », les fractures identitaires de la ville post
guerre civile,
- Une architecture beyrouthine renouvelée ou appauvrie ?
- Les évolutions du modèle de la maison libanaise.
- La vie dans les rues de Beyrouth
- Pour un nouveau Beyrouth international ?
- Un front de mer touristique (tourisme de loisirs, d’affaires ou de shopping mall ?).
- Interview du commandant du 3e RPIMa de Carcassonne sur la vision d’un militaire du
Beyrouth de la guerre civile et d’une ville en reconstruction.
- Analyse des brochures publicitaires et d’un dépliant publicitaire du comité touristique.
Nabil Beyhum (dir.), Reconstruire Beyrouth, les paris sur le possible, Lyon, Maison de
l'Orient et de la Méditerranée, Études sur le monde arabe, no 5, 1991. 18.
Baraka Liliane, Le centre-ville de Beyrouth, procès d'une reconstruction, Annales de
Géographie, Université Saint-Joseph, 1991, 1992, vol. 12, pp.25-47.
Huybrechts Éric, L'ancienne ligne des combats et le centre-ville de Beyrouth, Annales de
Géographie, Université Saint-Joseph, 1991, 1992, vol. 12, pp.49 – 73
Husseini, Salma. 1997. La redistribution des communautés chi'ite et sunni dans le GrandBeyrouth (1975—88).
On retrouve dans ce fichier PDF les annexes du projet SOLIDERE .
Et d’autres documents.
NOUVELLE BIBLIOGRAPHIE :
Depuis, une nouvelle bibliographie complémentaire ne prenant pas en compte la décennie 2010 et l’explosion
du port de Beyrouth.
Eric VERDEIL, Beyrouth et ses urbanistes. Une ville en reconstruction, Thèse de géographie soutenue à
l’université de Paris I le 4 décembre 2002, sous la direction de Pierre Merlin, professeur des universités,
UMR Ladyss/Cnrs (654 p.).
Eric VERDEIL, Ghaleb FAOUR et Sébastien VELUT, Atlas du Liban. Territoires et société, Institut
français du Proche-Orient, CNRS Liban, 2007.
Eric VERDEIL, Beyrouth et ses urbanistes. Une ville en plans (1946-1975), Presses de l’ifpo, 2010.
MAROT Bruno et YAZIGI Serge, « La reconstruction de Beyrouth : vers de nouveaux
conflits ? », Métropolitiques, 11 mai 2012.
ANNEXE NUMÉRO 1 :
Archives du site SOLIDERE –
Beirut Central District – le 8
juin 1999. Localisation et
présentation.
ANNEXE NUMÉRO 2 :
Archives du site SOLIDERE –
Beirut Central District – le 8
juin 1999.
ANNEXE NUMÉRO 3 :
Archives du site Internet de
Rafik Hariri.org au 1er juin
1999.
ANNEXE NUMÉRO 4 : 7 novembre 1995, Tuesday, International
Herald Tribune, LEBANON, encart publicitaire.
ANNEXE NUMÉRO 5 :
Visions du Beyrouth 2010-
2020. Par Djedj. PB.
ANNEXE NUMÉRO 6 : Capture d’écran Rafik Hariri – site
web du gouvernement libanais présentant un corpus
documentaire officiel sur les travaux au 08/06/1999.
ANNEXE NUMÉRO 7 : SOLIDERE site web en français,
archives du 08/06/1999.
SOLIDERE - SITE WEB EN FRANÇAIS, ARCHIVES DU PROJET
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PROJETS EN COURS :
L'AEROPORT INTERNATIONAL DE BEYROUTH
PROJETS ROUTIERS
LE CASINO DU LIBAN
L'AEROPORT INTERNATIONAL DE BEYROUTH
Du fait qu'il relie le Liban avec le reste du monde, l'Aéroport International de Beyrouth
est d'une importance capitale pour le développement des activités économiques et
touristiques de notre pays. Son agrandissement et son ouverture aux principales
lignes aériennes comme au transit international sont de nature à stimuler les affaires,
le tourisme et le fret sans compter que l'économie libanaise dans son ensemble,
dynamisée par l'investissement externe, s'en trouvera renforcée. Renforcée également
la compétitivité libanaise, ce qui permettra à Beyrouth de retrouver sa place comme
centre commercial et touristique à l'échelle régionale. L'étude détaillée pour
l'expansion de l'Aéroport International de Beyrouth (AIB) a été faite selon un plancadre global englobant notamment des terminaux susceptibles de porter la capacité
annuelle dudit aéroport à six millions de passagers par an.
Prenant en compte l'accroissement prévisible du trafic aérien, ce projet envisage de
porter la capacité annuelle de l'aéroport à 16 millions de passagers en 2035. De la
sorte, le plan-cadre prévoit l'expansion continue de l'aéroport en quatre étapes portant
successivement le nombre des passagers à six, neuf, douze et seize millions par
an.De surcroît, un des principaux éléments de ce plan est la mise en service de deux
nouvelles pistes, l'une de 1900 mètres, orientée vers l'ouest en direction de la mer, et
l'autre orientée vers l'est, parallèlement à la piste déjà existante.
Ces nouvelles réalisations permettront, d'une part, d'accroître la capacité de l'aéroport
et, de l'autre, de détourner, au-dessus de la mer, le trafic aérien qui survolait la ville de
Beyrouth. Tout en tenant compte des dernières évolutions de l'industrie aéronautique
et des mesures internationales et locales de sécurité les plus récentes établies par les
autorités compétentes, le plan-cadre prévoit, à l'intérieur du couloir de transit,
l'aménagement d'une zone centrale destinée à connecter entre eux les différents
niveaux du fret. L'épine dorsale de la zone de transit comporte des boutiques hors
taxes, des kiosques à journaux, des toilettes et des douches, des salons de première
classe, des salles d'attente et des restaurants. Dans le hall d'accueil, on trouvera une
banque, un bureau de poste et des kiosques d'information pour la location des
véhicules.
Le nouvel aéroport comporte deux pistes, cinq zones, un bureau de poste équipé
d'une antenne de tri du courrier à l'arrivée et à la sortie, un bâtiment restaurant, un
centre administratif et un centre météorologique. Il est également équipé d'un parc de
stationnement ayant la capacité d'accueillir 2300 véhicules. Enfin, le plan-cadre,
réalisé par Dar Al-Handasah Consultants (Shair & Partners) et Perkins and Will, sa
filiale américaine, prévoit l'édification d'un hôtel situé à proximité du terminal principal.
PROJETS ROUTIERS
Par l'intermédiaire de ses organismes compétents, le Gouvernement libanais a lancé
un ambitieux plan de remise en état du réseau routier d'après-guerre et de
construction de plusieurs centaines de kilomètres de routes et autoroutes.
A titre indicatif et sans prétendre être exhaustif, on peut citer :
- Le nouveau réseau routier de 4,4 millions de mètres carrés desservant le centre de
Beyrouth.
- L'extension de l'autoroute de Nahr El-Kalb sur 3,5 km, laquelle aura 6/8 voies au lieu
de 4 et sera pourvue de 3 ronds-points.
- L'autoroute côtière de contournement de Saïda qui comprendra 12 grands ponts et
s'étendra sur 7 kilomètres.
- L'élaboration d'un programme sur 5 ans pour la remise en état de 6450 kilomètres de
réseau routier libanais et son extension de 150 kilomètres.
- La remise en état de 41,5 kilomètres de la route large de 10 mètres reliant Tripoli au
mont Beit Hawik.
- La remise en état de 24,8 kilomètres de route montagneuse reliant Bikfaya dans le
Metn au Mohafazat du Mont-Liban.
- La nouvelle voie expresse de 8 kilomètres à 3 doubles voies sur la route d'Ouzaï au
sud de Beyrouth.
- Le réseau routier aux entrées Nord de Beyrouth comprenant plus de 25 kilomètres
d'artères routières, 12 grands échangeurs et 10 ponts autoroutier.
- La mise en place d'une base de données informatiques G.I.S. pour la programmation
de la remise en état du réseau routier libanais.
- Le nouveau réseau routier de la banlieue sud-est de Tyr totalisant 27,7 kilomètres de
longueur (largeur de la voie : 8,5 m) reliant directement à cette ville plusieurs
agglomérations du Sud.
- La remise en état d'une route de 28 kilomètres de longueur sur 8,5 mètres de largeur
reliant Al-Masnaa, à la frontière syrienne, à l'agglomération de Kawkaba,
- La remise en état sur 17,3 kilomètres de la route de montagne reliant Bikfaya (dans
le Metn) à Reyfoun (dans le Kesrouan).
LE CASINO DU LIBAN
Situé à Maameltein à 20 km au nord de Beyrouth, le Casino du Liban couvre une
surface construite de 50 000 m2 compte non tenu des hôtels et des parcs de
stationnement.
A la suite d'un travail approfondi de réaménagement, l'ancienne structure du Casino
du Liban qui datait de 1950 a été complètement modernisée. La façade et l'intérieur du
bâtiment ont été luxueusement remaniés, de même que les salles de jeu et les
restaurants lesquels offrent les meilleures spécialités culinaires.
Le Casino, devenu ainsi la principale attraction touristique du Liban de l'après-guerre,
comprend :
- Deux composants volumétriques principaux : le Casino, d'un côté, et un théâtre de
1100 places, de l'autre.
- Un auditorium multi-usages, des restaurants et des bars, un hall central imposant et
un escalier monumental qui conduit aux quatre salles de jeu.
- Deux parcs de stationnement à plusieurs étages conçus pour accueillir 2500
véhicules.
- Un hôtel 5 étoiles de 160 chambres, adossé à la montagne dont il épouse la pente
avec vue imprenable sur la Méditerranée et sur le Mont-Liban.
QUELQUES
PHOTOS...
La cité sportive
La cité sportive
Tronçon de la route menant à Hamra
Tronçon de la route Mazraa'-Raouché
Entrée sud de Beyrouth
http://www.solidere.com.lb
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FUTURS PROJETS:
ELYSSAR
INFRASTRUCTURE DES BANLIEUES NORD ET SUD DE BEYROUTH
L' HOTEL PHOENICIA INTERCONTINENTAL
ELYSSAR
Avec le retour de la stabilité au Liban sous les auspices d'un gouvernement fort et uni, le pays
s'est engagé sur la voie d'un effort global de redressement et de développement. Depuis son
accession au pouvoir, le gouvernement de M. Hariri s'est attelè à la tâche de trouver des
solutions aux problèmes d'aménagement du territoire, de planification urbaine et régionale, de
modernisation des infrastructures et de développement social. Pour ce faire, il a mis en chantier
une réforme du système fiscal afin de relever les défis lancés par l'évolution accélérée du
monde à l'orèe du troisième millénaire.
La banlieue Sud-Est de Beyrouth abrite une population importante qui, installée là en toute
illégalité, vit dans des conditions déplorables. Il a donc fallu mettre en place un organisme public
susceptible de prendre en charge la planification et le développement de cette zone afin
d'amèliorer les conditions sociale et matérielle de la population. Cet organisme a pris le nom
d'ELYSSAR, reine phénicienne célèbre par son opiniâtreté face aux défis et par sa volonté à
préparer les conditions d'un avenir meilleur.
Les priorités du projet élaboré par ELYSSAR sont les suivantes:
1 - Evacuation de la zone et percement d'artères pour la desserte de Beyrouth par le Sud.
2 - Mise en oeuvre de projets d'infrastructure sur toute la zone couverte par ELYSSAR.
3 - Rénovation de la côte Sud de Beyrouth.
4 - Construction d'habitations à loyer modéré.
5 - Attribution de nouveaux logements aux personnes installées illégalement.
ELYSSAR se propose de construire 1440 logements à loyer modéré et un certain nombre
d'établissements commerciaux et industriels sur une superficie totale de 170 000 m2 dont 150
000 m2 pour les logements et 20 000 m2 pour les entreprises.
INFRASTRUCTURE DES BANLIEUES NORD ET SUD DE BEYROUTH
Ce projet se fixe comme objectif de réaménager les infrastructures des zones urbaines à forte
densité de population des banlieues Nord et Sud de Beyrouth afin de répondre aux exigences
des années 2020 ainsi qu'aux normes internationales en matière d'infrastructure. Cette zone
est, en effet, occupée par une population de près d'un million d'habitants. La conception et la
supervision de ce projet gigantesque ont été confiées par le Conseil pour le Développement et
la Reconstruction (CDR) à Dar al-Handassah Consultants (Shair & Partners) laquelle doit
également assurer le suivi des travaux.
Le projet comporte les principales caractéristiques suivantes :
Infrastructures souterraines
. Nettoiement et évacuation,étude CCTV et inspection des
conduites d'évacuation des égouts déjà en place.
. Mise en place d'un réseau de canalisations pour
l'approvisionnement en eau potable d'un diamètre pouvant
atteindre 600 mm.
. Système d'égouts pour le transfert des eaux pluviales
d'écoulement dans des bassins successifs avec plusieurs
bassins de filtrage en amont et des conduites souterraines de
plusieurs dimensions.
. Remise en état des voies, autoroutes, éclairage et
équipements urbains.
. Raccord de l'habitat à l'ensemble des services publics susmentionnés.
. Nettoiement et évacuation, études CCTV et contrôle des conduites souterraines en place et
des canalisations équipant les systèmes d'égouts destinés à l'évacuation des eaux pluviales
d'écoulement.
. Réseau d'égouts d'un diamètre pouvant atteindre 1200 mm.
. Réseau de canalisations allant jusqu'à 1200 mm. de diamètre pour la collecte et le drainage
des eaux pluviales d'écoulement en coordination avec les caniveaux et les canaux équipant les
rues.
. Travaux civils pour la distribution du courant électrique moyenne et basse tension ainsi que
les différents systèmes de télécommunication.
. Aménagement et asphaltage de voies temporaires de déviation pour réduire la congestion
hivernale de la circulation.
L' HOTEL PHOENICIA INTERCONTINENTAL
Avant la guerre de 1975, l'Hôtel Phoenicia Intercontinental s'est rendu célèbre dans tous les
pays du Proche-Orient sous l'appellation abrégée de Phoenicia.
Les personnalités célèbres, les stars du cinéma, les touristes en provenance de tous les coins
du globe ont, durant leur séjour au Liban, élu domicile au Phoenicia.
Après la destruction quasi complète de ce prestigieux édifice situé dans la zone des hôtels à
Beyrouth, Dar al-Handassah Consultants (Shair & Partners) a eu le privilège de concevoir un
nouveau plan pour sa reconstruction et son réaménagement.
Pour la remise à neuf du nouvel hôtel, on projette d'employer de nouveaux matériaux de haute
technologie tout en reproduisant les motifs originaux de l'ancienne structure.
Le projet qui s'étend sur 65000 m2 de surface bâtie vise la remise à neuf des deux principaux
corps de bâtiment qui comptent 850 chambres et l'adjonction d'une nouvelle tour de 17 étages
dotée d'appartements luxueusement meublés de différents styles et dimensions.
L'architecture luxueuse de l'hôtel est proprement époustouflante et, afin d'assurer au voyageur
un séjour de rêve au Liban, on n'a épargné ni négligé aucun détail.
Hôtel Phoenicia
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LES PROJETS EN COURS
LE CDR
LES FUTURS PROJETS
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Le Conseil de Développement et
de Reconstruction
Le Conseil de Développement et de Reconstruction
(CDR) est une institution publique autonome
juridiquement rattachée au Conseil des Ministres. Il est
investi de grands pouvoirs lui permettant d'effectuer des
missions abstraction faite des contraintes
habituellement imposées aux administrations publiques
traditionnelles.
Le CDR a été créé en 1977 pour répondre au besoin
urgent de reconstruire le pays tout en mettant en
oeuvre un programme de développement assurant la
reprise économique à la suite de deux années de
trouble politiques. A l'époque, les ministres et les
institutions gouvernementales étaient dans l'incapacité
de mener à bien leur mission naturelle en raison du
manque de moyens.
Le décret-loi n°5 du 31/01/77 a défini les attributions du
CDR. Elles peuvent être résumées de la manière
suivante:
•
•
•
Planification et programmation: élaboration en
continu de plans généraux visant à la
reconstruction, et établissement des budgets
correspondants en coordination avec les
directives ministérielles; définition de la politique
économique , financière et sociale en accord
avec le plan et avec sa mise en application.
Financement: assurer un financement extérieur
et/ou interne pour les projets prioritaires définis
par le plan et cela par le recours à des emprunts
et/ou à des aides.
Réalisation des projets: le CDR est responsable
de la réalisation de tous les projets qui lui sont
confiés par le Conseil des Ministres.
Depuis 1992, avec le retour de la sécurité et de la
stabilité au Liban, et avec la nomination de Monsieur
Rafic Hariri à la tête du Gouvernement, le champ des
compétences du CDR s'est notablement élargi et
affirmé en raison notamment du fait que la
reconstruction et le développement sont tout
naturellement devenus la priorité du gouvernement.
Le CDR est présentement en charge d'un certain
nombre de grands projets d'infrastructure ou relevant
des secteurs social ou productif. Les projets
actuellement en cours de réalisation sont les suivants:
•
•
•
•
•
•
•
électricité: remise en état et extension des
réseaux de transmission et de distribution;
remise en état des centrales électriques
existantes et installation de nouvelles centrales,
notamment une centrale électrique à cycle
combiné sur les sites de Baddawi et de Zahrani
d'une capacité totale de 900MW, et deux
turbines à gaz sur les sites de Baalbeck et de Tyr
d'une capacité totale de 150MW.
Aéroport international de Beyrouth: un important
projet de remise en état et d'extension a été
lancé en 1994. Il vise à accroître la capacité
annuelle de l'aéroport à 6 million de passagers.
Port de Beyrouth: remise en état et
agrandissement du port, notamment des bassins
2 et 3 et achèvement du terminal destiné au
déchargement des containers.
Routes: réorganisation des voies d'accès à
Beyrouth; établissement du tracé et construction
des boulevards périphériques et des voies
d'accès correspondantes; remise en état des
routes et des réseaux routiers des banlieues
nord et sud de Beyrouth.
Traitement des eaux et des eaux usées: remise
en état des réseaux et des sites de traitement
existants; établissement du tracé et installation
de nouveaux réseaux et sites de traitement et de
stations de pompage d'eau couvrant l'ensemble
des régions et cela conformément au plan
général.
Traitement des déchets: une grande opération
de nettoyage des rues et de collecte des ordures
ménagères a été entreprise dans le grand
Beyrouth et dans le Chouf. Un projet de remise
en état de la décharge de Tripoli et de choix et
d'implantation d'autres décharges sur l'ensemble
du territoire a été lancé.
Education: remise en état des écoles existantes
et construction de nouvelles écoles sur
l'ensemble du territoire. Reconstruction et
agrandissement de la cité sportive de Beyrouth.
Etablissement des plans et construction d'écoles
•
•
techniques publiques. Agrandissement de
l'université libanaise.
Santé publique: établissement des plans et
construction de l'hôpital de Beyrouth;
établissement des plans et construction de petits
hôpitaux sur l'ensemble du territoire; remise en
état des hôpitaux existants; construction de
centres médicaux.
Télécommunications: remise en état et extension
du réseau national; lancement des projets PSTN
et GSM.
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L'ACCUEIL
LE PROFIL
La biographie | La famille | Les initiatives | Les réalisations
LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT (Octobre 1992
- Novembre 1998)
Les déclarations ministérielles | La politique économique et sociale | La
politique étrangère
LA RECONSTRUCTION
Les projets en cours | Le CDR | Les futurs projets
NEW !
LES DISCOURS
Nationaux | Internationaux
LA PRESSE
Nationale | Internationale | Les publi-reportages
MESSAGE DE RAFIC HARIRI
Conference de Presse, le 02/12/98, Beyrouth
ECRIRE A RAFIC HARIRI
LA RESIDENCE DES PINS
Résidence officielle des Ambassadeurs de France au Liban de 1946 à 1982,
la Résidence des Pins a été gravement endommagée pendant le conflit libanais.
Restaurée au lendemain de la guerre, elle a été officiellement réouverte
par le Président Jacques CHIRAC le 30 mai 1998 et rendue à sa vocation d'origine.
Histoire
Visiter la résidence (page en construction)
Moyen-Orient
Liban
Début 1998, le HCR assurait assistance et protection à un total de 3191 réfugiés,
dont 1990 Iraquiens, 550 Afghans, 284 Soudanais, 152 Somaliens et 215
réfugiés d'autres pays. Tous vivent dans des zones urbaines. Le HCR leur fournit
une assistance complémentaire, des soins médicaux ainsi qu’une aide à
l'éducation, la priorité étant donnée aux familles nécessiteuses et aux personnes
vulnérables.
Etant donné que l'intégration sur place est quasiment impossible et que le
rapatriement vers les pays d'origine est très limité (une personne a été rapatriée
en Ethiopie en 1997), la réinstallation est la seule solution envisageable dans la
plupart des cas. En 1997, 120 personnes ont été réinstallées dans des pays
tiers.
Outre ces réfugiés, plus de 350 000 Palestiniens jouissent de l'asile au Liban, où
ils bénéficient de l'assistance de l’organisation sœur des Nations Unies,
l'UNRWA.
Bien que le Liban accueille une délégation régionale du HCR depuis les années
60, il n'a toujours pas accédé aux conventions internationales sur les réfugiés et
la législation nationale sur la protection des réfugiés n'a pas été mise en œuvre.
Compte tenu de ce contexte, le HCR tente d'assurer une protection aux réfugiés
dans le cadre de son propre mandat. En collaboration avec les ONG locales, et,
en particulier, le Conseil des Eglises du Moyen-Orient, le HCR s'emploie à
promouvoir l'asile en organisant, à l'intention des fonctionnaires libanais et
autres, des séminaires et des ateliers sur le droit des réfugiés
avril 1998
République du Liban
ERM au Liban
1982-1983
Mission d'urgence sanitaire et médicale lors du siège de Beyrouth-Ouest puis, travail
d'animation avec les enfants sur les plages où les deplacés avaient trouvé refuge.
1984-1986: à Beyrouth
dans le camp de réfugiés palestiniens de Borj El Brajneh: formation de kinésithérapeutes
dans la benlieue sud: formation de kinésithérapeutes et mise en place d'un centre
d'animation et de rattrapage scolaire. Cette mission a dû s'interrompre sous la pression des
événements en raison des conflits entre les forces politiques et militaires des communautés
chiites et palestinienes.
En cours: Hadicat as Salam
Ce projet a débuté en 1987 à l'initiative de l'association libanaise Solidarité et Développement.
Ses objectifs sont :
Développer chez l'enfant de 0 à 12 ans le sens de la tolérance et de l'acceptation de
l'autre dans sa différence. Jeter les bases de l'éducation a la paix.
Intégrer l'enfant handicapé dans cet espace éducatif pour lui permettre une meilleure
insertion sociale.
Favoriser les jeux et les loisirs.
Donner une formation théorique et pratique au personnel en charge de ces enfants.
Contribuer à la reconstruction d'un tissu social au Liban, en dehors des clivages
confessionnels, idéologiques et nationaux.
Actuellement, deux volontaires ERM sont en poste. Ils apportent un soutien pédagogique et
pratique au sein de différentes structures (crèches, écoles maternelles, centres de loisirs
parascolaires) et dans la formation des éducateurs.
À l'étude
La situation alarmante des Palestiniens au Liban nous conduit à étudier les possibilités d'un
projet dans les camps.
Les demandes sont importantes mais les difficultés aussi.
Des discussions avec des organisations locales sont en cours afin de mieux délimiter nos
possibilités d'intervention.
La République du Liban est Etat membre de l'ACCT depuis juin 1973.
o
o
o
Population =3 400 000 habitants
Superficie = 10 452 km2
Capitale = Beyrouth
Le Liban est état du Proche-Orient et borde la côte orientale de la Méditerranée.
Le territoire libanais est divisé en six départements nommés mohafazats : Liban Nord, Mont Liban, Beqaa,
Beyrouth, Liban Sud et Nabatyié.
La population libanaise repose sur une mosaïque de communautés.
La langue officielle est l'arabe.
Le français et l'anglais sont d'un usage courant, notamment dans les villes de la côte.
Téglath-Phalasar, l'Assyrien maître de Babylone, laissera un cachet portant écrit pour la première fois le
nom du pays : "Lubnana".
La fête nationale libanaise est le 22 novembre
en commémoration de son indépendance le 22 novembre 1943.
L'indépendance de la République libanaise qui avait été reconnue par un traité signé en 1936 par la France,
mais non encore ratifié en 1939, fut proclamée officiellement par le Général Catroux en 1941 et devint
effective en 1943. Le 11 novembre 1943, à la suite de manifestations populaires suscitées par
l'emprisonnement des Présidents Béchara El Khoury et Riad El Solh et de plusieurs autres ministres, sept
des députés pénétrèrent par force à l'intérieur du Parlement et décident de doter le pays d'un nouvel enblème
et d'un drapeau. Le 22 novembre, les détenus sont libérés et cette date fut retenue pour marquer
l'indépendance.
ANNEXE NUMÉRO 8 : Liban, l’autre rive – Exposition :
Page de présentation du site web de l’évènement.
Liban, l’autre rive - Exposition
Après le succès public et médiatique des récentes expositions, « Soudan, Royaumes sur le Nil »,
« Yémen, au pays de la reine de Saba », l’Institut du Monde Arabe - qui vient de fêter son dixième
anniversaire - s’apprête à accueillir l’événement de cette rentrée culturelle : l’exposition « Liban,
l’autre rive ».
L’exposition est construite autour de plus de quatre cents objets et pièces maîtresses, dont le célèbre
sarcophage du roi Ahiram qui a révélé au monde l’alphabet phénicien dans son intégralité. Le public
se verra présenter, notamment, les trésors archéologiques sauvegardés pendant les années de guerre,
ainsi que le rôle joué par ce pays, terre d’échanges, s’il en fût, tant dans le domaine des idées que
dans celui des croyances et des biens.
Scénographie
Vivant symbole, un cèdre bonzaï accueille le visiteur au pied d’un escalier monumental qui donne
accès à l’exposition le long d’une cimaise immense et courbe dont le bleu profond évoque celui de la
Méditerranée.
Au sein de cette première vague sont présentées les époques les plus anciennes : âges du Bronze, du
Fer. Sur le rivage, en haut des marches, attend, solennelle, la masse imposante du sarcophage
d’Ariham sur les flancs duquel est gravé le premier texte littéraire en langue alphabétique (linéaire)
de l’Histoire. Là, commence l’univers phénicien...
De vague en vague, de rive en rive, toutes les périodes de l’histoire du Liban sont abordées ensuite :
époques hellénistique, byzantine, omeyyade, mamelouke, jusqu’à celle dite du Liban “ des Emirs ”,
aube de la modernité.
Catalogue
Dirigé par Valérie Matoïan, archéologue et commissaire scientifique de l’exposition, le catalogue,
ouvrage collectif, retrace l’histoire des civilisations qui se sont succédées au Liban et reproduit les
trésors sauvegardés en dépit de la guerre, pour la plupart conservés au Musée national de Beyrouth.
Viennent s’y ajouter des objets provenant des fouilles récentes du centre-ville de Beyrouth.
Format 21 x 30, 320 pages
300 illustrations couleurs, 20 cartes et dessins
coédition IMA/Flammarion
Version brochée : 200 Frs
Version reliée : 275 Frs
Egalement disponible à la vente : ABCdaire “ Liban, l’autre rive ”,
coédition IMA/Flammarion, 128 pages, 159 Frs
ANNEXE NUMÉRO 9: SOLIDERE, la description du projet
par le Sénat français du 11/05/1998.
SOLIDERE
Sources : www.senat.fr au 01_07-1999.
2. Une institution originale pour la reconstruction de Beyrouth : SOLIDERE (Société libanaise pour le
développement et la reconstruction de Beyrouth).
C'est en mai 1994 que la responsabilité de reconstruire et d'aménager le centre-ville de Beyrouth a été
confiée à cette société privée dont le capital avoisine les deux milliards de dollars.
Cette société regroupe des investisseurs libanais (y compris le Président du Conseil) et originaires des autres
pays arabes.
Le projet s'étend sur plus de 1,8 million de mètres carrés (soit environ 8 % de la superficie totale de
Beyrouth) qui comprennent quelque 600 000 m2 récupérés sur la mer.
Le schéma directeur répond au souci de planification urbaine. La reconstruction de Beyrouth offre, si l'on
peut dire, une occasion unique de procéder à la restructuration rationnelle du centre-ville, dans la mesure où
le schéma permet la mise en place de tout un système d'infrastructures modernes. Dans le même temps, ce
schéma se fixe comme objectif de respecter le passé historique de la ville par la préservation des nombreux
bâtiments, la conservation des vestiges archéologiques et la reconstruction des souks.
Le projet comprend deux phases dont la seconde débutera en l'an 2000. Mais les travaux doivent être assurés
en coordination avec les fouilles archéologiques qui mettent à jour des vestiges allant des Canéens jusqu'à
l'époque ottomane en passant par les époques phénicéenne, perse, héllénistique, romaine, bysantine,
omeyade, abbaside et celles des Croisés et des Mamelouks.
Sur la superficie totale du projet, le domaine public comprendra 876 000 m2, dont 592 000 m2 de routes et
284 000 m2 d'espaces publics.
Le schéma d'urbanisme fixe la capacité de construction à 4,69 millions de m2 de surface de plancher qui
pourraient se répartir comme suit :
Superficie de plancher en m2
Bureaux 1 582 000
Habitations 1 959 000
Commerces 563 000
Bâtiments culturels et
administratifs 386 000
Hôtels 200 000
_________
Total maximum 4 690 000
Quelles que soient les critiques que peut susciter l'appel à une société privée pour la reconstruction du centre
d'une capitale, SOLIDERE a fourni une première réponse au problème de relogement.
L'ampleur de ce problème a d'ailleurs conduit le législateur à faire preuve d'une " très grande créativité
juridique " pour reprendre l'expression de M. Bahige Tabarrah, Ministre de la Justice.
Une loi de 1990 a en effet prévu que les propriétaires et les locataires apporteraient à la société leurs droits
estimés par la commission supérieure d'évaluation à 1,200 milliard de dollars.
En échange de leurs droits, les propriétaires et les locataires qui ont souhaité participer à l'opération ont reçu
des actions pour un total de 152.048.500 dollars à l'occasion d'une souscription ouverte en 1994, certains
propriétaires ayant vivement critiqué le montant peu élevé des indemnités versées sous forme d'actions.
Au fur et à mesure des opérations de reconstruction, les propriétaires ou les locataires ont la faculté de
reprendre leur bien ou leur logement en fonction du plan d'occupation des sols.
Les actions sont aisément cessibles, car SOLIDERE qui est devenue l'une des sociétés les plus importantes
du Proche-Orient est désormais inscrite à la cote officielle de la bourse de Beyrouth.
La réouverture de la bourse libanaise au début de l'année apparaît d'ailleurs comme le symbole du
redressement économique et financier du pays.
Capture d’écran du site SOLIDERE EN 2010.
De nos jours…