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Louis Brunot, flûtiste, compositeur (1820-1885)

Louis-Antoine Brunot, né à Lyon, et ayant passé toute sa carrière à Paris, fut un élève notable de Tulou au conservatoire, et aurait donc été éduqué à la flûte à système simple qui fut enseignée au conservatoire jusqu'à la retraite de Tulou en 1856. Les archives du Conservatoire nous informent qu'il est né à Lyon en novembre 1820. Sa présence au Conservatoire est déjà signalée par la presse en 1835 (n° 33 de la Gazette Musicale, donc à l'âge de quatorze ans de Brunot), lorsqu'il partage l'accessit avec Constant (Forestier et Henrisset ainé remportent les premier et deuxième prix de flûte . En 1836, il fait partie de l'orchestre du Théâtre du Palais Royal. Le caractère générique de ce nom peut prêter à confusion : il s'agit en fait de la salle Montansier, située au 38 rue de Montpensier ; après la Révolution de juillet 1830, elle rouvre ses portes sous le nom de Théâtre du Palais Royal, où l'on joue des farces et des opérettes. Le théâtre existe toujours. En 1845, la seule année pour laquelle j'ai trouvé cette information, l'orchestre comprenait huit violons, deux altos, deux violoncelles (classés comme basses), deux contrebasses, une de clarinette, une de flûte et une de hautbois, et deux cors. Brunot est la seule flûte.

Louis Brunot, flûtiste, compositeur (1820-1885) By Tom Moore Louis-Antoine Brunot, né à Lyon, et ayant passé toute sa carrière à Paris, fut un élève notable de Tulou au conservatoire, et aurait donc été éduqué à la flûte à système simple qui fut enseignée au conservatoire jusqu'à la retraite de Tulou en 1856. Les archives du Conservatoire nous informent qu'il est né à Lyon en novembre 1820. Sa présence au Conservatoire est déjà signalée par la presse en 1835 (n° 33 de la Gazette Musicale, donc à l'âge de quatorze ans de Brunot), lorsqu'il partage l'accessit avec Constant (Forestier et Henrisset ainé remportent les premier et deuxième prix de flûte Almanach des Spectacles de 1835 et Rappel de 1834 (Paris, 1835), p. Xj . Ceci est également rapporté dans laGazette Musicale de Paris, vol. 2 (1835), p. 273, qui note “Le morceau était de la composition de M. Tulou”. . En 1836, il fait partie de l'orchestre du Théâtre du Palais Royal. Le caractère générique de ce nom peut prêter à confusion : il s'agit en fait de la salle Montansier, située au 38 rue de Montpensier ; après la Révolution de juillet 1830, elle rouvre ses portes sous le nom de Théâtre du Palais Royal, où l'on joue des farces et des opérettes. Le théâtre existe toujours. En 1845, la seule année pour laquelle j'ai trouvé cette information, l'orchestre comprenait huit violons, deux altos, deux violoncelles (classés comme basses), deux contrebasses, une de clarinette, une de flûte et une de hautbois, et deux cors. Brunot est la seule flûte. En 1837, il est suffisamment connu pour que son adresse soit publiée dans l'Agenda Musical. Il habite au numéro 6 de la rue Truffaut, dans le quartier des Batignolles, près de Montmartre, quartier où il restera évidemment toute sa vie Brunot, flûte, rue de Truffault, 6, aux Batignolles. Agenda musical : contenant les noms et demeures de tous les artistes et commerçans en musique / (1837), p. 70. En 1838, il partage le premier prix du Conservatoire avec Danjon FLUTE Premier prix partagé entre M. Danjon M. Brunot Second prix M. Mathieu (élèves de M. Tulou) Revue et gazette musicale de Paris, Volume 5 (1838) p. 512. Curieusement, ce n'est qu'après 1850 qu'il commence à faire parler de lui en tant que soliste dans la presse parisienne (ce qui n'est pas un parcours typique, puisque les solistes qui réussissent font souvent leur plus grande impression entre dix-huit et trente ans). Bien que l'on sache, d'après les nécrologies, qu'il a quitté le Palais Royal pour prendre le poste de flûte à l'Opéra-Comique en 1850, où il passera les trente années suivantes, lorsqu'il apparaît dans la presse, il est rarement identifié à cette institution. La première mention que j'ai trouvée de Brunot comme soliste date de 1851, d'une représentation avec un groupe d'artistes parisiens à Tours (environ 250 km au sud-ouest de Paris). Le train était arrivé à Tours en 1846, ce qui facilita ces démarches. Chronique départementale. Tours, 14 mars. — Plusieurs artistes de Paris, appartenant aux orchestres des trois théâtres lyriques, MM. Berou, Fromhertz, Mas, Dufour, Labro, Brunot, Romeden, Leroy, Rousselot, Mazzoli et M. Leroy jeune, pianiste lauréat du Conservatoire, sont venus nous donner une excellente idée de la musique de chambre, trop peu connue ici, et le succès de cette première excursion en amènera certainement d'autres non moins heureuses. Le grand septuor de Beethoven, celui de Hummel, la Promenade en mer de Félicien David, un quintette de Mozart, pour instruments à vent, un quatuor d'Haydn, ont été couverts d'applaudissements mérités. MM. Brunot, Berou and Leroy, comme solistes, sur la flûte, le violon et la clarinette, ont partagé les suffrages de l'auditoire Revue et gazette musicale de Paris, vol. 18 (23 mars, 1851) p. 94 . 1855 J'ai trouvé deux mentions de Brunot pour 1855. La première est dans le contexte d'une revue d'un concert de bienfaisance de la chanteuse Emma Uccelli, dont l'un des artistes de soutien était une femme flûtiste (ce qui était très inhabituel à l'époque), le suédois Cléopâtre Tornborg. Ici, les deux flûtistes rappelés pour fournir un contexte au lecteur sont Louis Dorus, un des premiers à adopter la nouvelle flûte Boehm, et Brunot. Tous deux avaient été étudiants à Tulou. Le violoncelliste Charles Joseph Lebouc (1822-1893) apparaît ici et dans la deuxième mention, où lui et Brunot (nommé premier parmi les artistes de soutien) se produisent à un bénéfice pour la pianiste-compositrice Mme Béguin-Salomon (Louise-Fréderique Cohen, dite Salomon, épouse de Béguin Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique (1878), vol. 1, p. 65. ). Nous avons la chance d'être informés que le trio d'Adolphe Blanc op. 14 d'Adolphe Blanc a été écrit pour et créé par Brunot (il est disponible dans une édition moderne publiée en 2002). Mlle Emma Uccelli. Le nom de la bénéficiaire de ce concert donné dans les salons des bains de Tivoli, et sous le patronage de M. le chevalier maestro Rossini,’ disait le programme, annonçait suffisamment que la mélodie italienne allait couler à pleins bords. En effet, parmi les noms qui figuraient sur ce programme, on voyait comme compositeurs : Rossini, Verdi, Mercadante et Mme Uccelli ; et comme virtuoses exécutants : MM. Orlandi, Neri-Baraldi, Colasanti, Sighicelli, Rubini, Visconti, enfin la diva Frezzolini, étoile scintillante sur les flots de cette harmonie ausonienne. Cependant le violoncelle expressif de M. Lebouc, artiste français, s'est marié à toutes ces mélodies méridionales, et a été justement applaudi ; il en a été de même d'une fantaisie sur les motifs de La Cenerentola pour la flute, exécutée par une jeune artiste moldave, Mlle Cléopâtre Tornborg. Qu'aurait dit Cherubini, grand Dieu ! d'un morceau de flûte exécuté par une artiste possédant un tel nom et un tel prénom ! Malgré ce prénom, qui fait plus penser a César, Antoine, Octave, qu'à Dorus et Brunot, Mlle Cléopâtre Tornborg a charmé l'auditoire par un son plein, rond, puissant, et souvent expressif. Quand son émotion lui permettra de phraser avec un peu plus de ce qu'on nomme le style, on pourra dire avec raison qu'elle a dans sa main et sous ses doigts un des chefs-d'œuvre de Mozart, la flûte enchantée. Revue et gazette musicale de Paris, vol. 22 (November 25, 1855), p. 366. A la séance donnée chez M. Gouffé le 31 octobre dernier, deux œuvres inédites ont été exécutées avec une rare perfection par Mme Béguin (Mlle Salomon) et Messieurs Brunot, Guerreau, Rigault, Casimir Ney, Lebouc et Gouffé. L'une de ces œuvres est un quintette pour deux violons, alto, violoncelle et contrebasse, écrit par M. E. Walckiers, à la mémoire de notre célèbre George Onslow. L'autre est un trio pour flûte, violoncelle et piano Adolphe Blanc, op. 14, Richault, ca. 1856., écrit par M. A. Blanc pour M. Brunot, l'excellent flûtiste de l'Opéra-Comique. Revue et gazette musicale de Paris, vol. 22 (November 11, 1855), p. 355. 1857 En 1857, nous trouvons un avis intéressant (quoique bref) sur une pièce, par ailleurs inconnue pour soprano et flûte (et, probablement, piano), de Jules Duprato, compositeur pour la scène, ici interprétée par Delphine Ugalde, remarquable chanteuse d'opéra et également compositrice, avec Brunot. Nous n'avons pas très-bien compris quelle a été l'intention de M. Mr. Duprato Jules Duprato, 1827-1892; Grand prix de Rome, 1848. Plus tard professeur d'harmonie au Conservatoire. dans son duo de soprano et de flûte. Mme Ugalde Delphine Ugalde, 1829-1910, soprano, compositeur. et M. Brunot y ont fait assaut de légèreté, d'agilité vocale et instrumentale. Mme Ugalde nous est revenue un peu engraissée, mais non moins leste dans ses allures de cantatrice habituée à parcourir toutes les gammes dans tous les sens.  Revue et gazette musicale de Paris, vol. 24 (December 27, 1857), p. 374.   1858 En 1858, on trouve la première mention dans la presse d'une des compositions de Brunot (qui devait en compter au moins vingt, bien qu'il n'en reste que trois, et un arrangement). Il s'agit de la fantaisie sur Oberon, op. 6 (également mentionnée lors de l'exécution par le compositeur en 1861 ; elle a dû trouver une place dans le répertoire, puisque j'ai même trouvé la documentation d'une exécution à Oslo en 1921 Au Kristiania Flute Club, par O. Fr. Abrahamsen. Cité dans The Flutist, January 1922, p. 585. ). Dans la même séance, le même orchestre avait supérieurement rendu l'une des plus charmantes symphonies d'Haydn, et M. Brunot, l'excellent flûtiste, avait enlevé d'unanimes bravos avec une fantaisie sur les motifs d’Oberon : le morceau est délicieux, et l'auteur l'exécute avec une perfection rare.. …-Paul Smith Revue et gazette musicale de Paris, vol. 23 (21 fev., 1858), p. 61. 1859 En 1859, nous avons deux rapports sur une autre collaboration avec Mme Béguin-Salomon ; le seul ouvrage mentionné est sa fantaisie sur Oberon. Enfin pour terminer cette nomenclature nous avons à parler du concert que Mme Beguin-Salàmon, assistée de M. Brunot, flûtiste distingué, a donné l’autre semaine dans la salle Beethoven. Mme Beguin-Salàmon a joué de la main gauche seulement une étude qui a tout le brillant d’un morceau…. Bimane. A. De Lasalle Le Monde Illustré, vol. 3, 26 mars, 1859, p. 208. Concert de Mme Béguin-Salomon, et de M. Brunot. Les concerts pleuvraient partout, et, il faut le dire, généralement ils sont bons. Encore une fois je suis forcé de mettre de côté ma critique sévère pour ne me servir que de ma plume bienveillante, élogieuse même. Le concert auquel je viens d'assister a été marqué par un succès vrai et éclatant. Mme Béguin-Salomon et M. Brunot ont associé leur talent avec bonheur, et rien n'était plus prodigieux et plus brillant à la fois que la manière habile avec laquelle ils ont tous deux surmonté les difficultés de leur instrument. — Le goût domine et se répand avec profusion dans le jeu de M. Brunot. — Sa flûte a des sons sonores, hardis et purs, qui laissent bien loin ceux de la flûte sèche de nos pères. C'est un instrument presque nouveau, dont les effets rappellent à la fois divers instruments mélodieux, tels que le basson et le hautbois. L'habileté avec laquelle il exécute est grande sans doute ; mais son jeu, plein de folles émotions et de suaves originalités, est au-dessus cent fois de son habileté. Il a dit sa composition sur Oberon, avec un mérite et un brio si entraînant, qu'il a enthousiasmé la salle. — Mme Béguin-Salomon a émerveillé l'auditoire par la correction de son jeu et l'inextricable science de son doigter. — Son étude de la main gauche est un prodige Op. 14. Etude de concert pour la main gauche pour piano. Op. 14. Paris, Richault. Gallica: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k322494g.r=Béguin-Salomon?rk=193134;0 . Mme Gavaux-Sabatier et M. Jourdan, de l'Opéra-Comique, joignaient leurs talents reconnus et aimés à ceux des concertants. — Dire qu'ils ont emporté les suffrages unanimes est chose trop commune pour eux ; nous sommes obligé, cette fois, d'ajouter qu'ils ont été plus brillants que jamais, et que leurs chants avaient, ce soir-là, toutes les suavités printanières. MM. Casimir Ney, Lebouc, Gueneau et Gouffé ont été à la hauteur de leur réputation dans le charmant quintette de Hummel, qu'ils ont exécuté, de concert avec Mme Beguin-Salàmon, avec le plus grand charme, le plus gracieux entrain. Adrien DE RICARD Le Monde Dramatique : revue théâtrale, artistique et littéraire, April 24, 1859 . 1861 En 1861, Jules Pasdeloup fonde les Concerts Populaires - un orchestre qui se poursuivra jusqu'à la mort du fondateur en 1887. Il a été poursuivi en 1919, et est aujourd'hui considéré comme le plus ancien orchestre encore actif à Paris. Brunot a été le flûtiste soliste de cet ensemble depuis sa fondation jusqu'à sa mort. Le premier programme a eu lieu à la fin du mois d'octobre. Le septième concert de cette saison comprendra la Fantaisie Oberon, op. 6, de Brunot. Le programme du septième concert populaire de musique qui aura lieu aujourd’hui à 2 heures précises au Cirque Napoléon ainsi composé : 1 Symphonie en mi bémol de Mozart 2 Fantaisie pour flûte sur des motifs d Oberon composée et exécutée par M Brunot 3 Ouverture de Mélusine de Mendelssohn 4 Andante (Hymne) et variations du quatuor op 76 exécutés par tous les instruments à cordes de Haydn 5 Symphonie en ut mineur de Beethoven L’orchestre sera dirigé par M. J. Pasdeloup Revue et gazette musicale de Paris, vol. 28, Dec. 8, 1861, p. 389. Un fait intéressant des dernières années de Brunot est le fait que son répertoire de concert comprenait les Pièces de Clavecin en Concerts de Rameau, ce qui devait être extrêmement rare en 1874 et que la critique a trouvé assez décevant. Une autre œuvre un peu plus ancienne est le fragment symphonique de l'Orphée de Gluck (évidemment la Danse des Esprits Bienheureux), qui fut entendu aux Concerts Populaires en 1876. Le quinzième concert annuel de la fondation Beaulieu a eu lieu le 14 mars. Le programme était fort riche en airs et un peu trop pauvre en morceaux d'ensemble :……  les petites pièces de Rameau pour piano, flûte et violoncelle, jouées par MM. Pugno, Brunot et Lebouc sont par trop insignifiantes. Revue et gazette musicale de Paris, vol. 28, March 22, 1874, p. 93. Programme du 5° Concert populaire (1r° série), qui a lieu aujourd'hui à 2 heures, au Cirque d'hiver, sous la direction de M. J. Pasdeloup : — 1° Symphonie en ré majeur Beethoven) ; — 2° Ouverture de Manfred (Schumann) ; — 3° Fragment symphonique d'Orphée (Gluck) : le solo de flûte par Brunot ; — 4° Première suite d'orchestre (J. Massenet) ; — 5° Concerto pour violon (Mendelssohn), exécuté par M. Paul Viardot ; — 6° Ouverture de Sémiramis (Rossini) Revue et gazette musicale de Paris, vol. 43 (Nov. 19, 1876), p. 374.  Dès 1875, nous avons la chance d'avoir une inscription dans le volume inaugural de l'Annuaire musical et orphéonique de France qui nous informe non seulement de son adresse (numéro 14, rue Lécluse, dans le quartier des Batignolles), mais qui fait le lien entre Brunot et son fils Tony-Auguste, né le 6 juillet 1868, également flûtiste, qui fut deuxième accessit en 1875, et deuxième prix en 1876, dans la classe d'Altès au Conservatoire Brunot fils, 14, r. de l’Écluse; Brunot, Louis-Antoine, fl. id. Annuaire musical et orphéonique de France, Volume 1 (1875), p. 44. 1885 Brunot est mort le 20 octobre 1885, selon les documents du Conservatoire Brunot (Louis-Antoine), né à Lyon, 16 nov. 1820. Flûte: acc. 1835, 2d prix 1837, 1. prix 1838. Orch. du Palais-Royal, 1836; Opéra-Comique; concerts Pasdeloup; [died] Paris, 20 oct. 1885. Brunot (Tony-Auguste), né à Batignolles, 6 juill. 1858. Flûte: 2e acc. 1875; 2. prix 1876. Paris.Le Conservatoire National de musique et de declamation: Documents historique et administrative, p. 684. Son décès a été noté dans au moins six nécrologies contemporaines, dont la plus importante est celle publiée dans Le Mènestrel. Un artiste d'un véritable talent, Louis-Antoine Brunot, né à Paris le 16 novembre 1820, est mort la semaine dernière, avant d'avoir accompli sa soixante-cinquième année. Élève de Tulou au Conservatoire, Brunot avait obtenu un accessit de flûte au concours de 1835, le second prix en 1837 et le premier prix en 1838. Dès 1836 il faisait partie de l'orchestre du Palais-Royal, qu'il quitta, vers 18S0, pour entrer à l'Opéra-Comique, où il tint pendant plus de trente ans avec une rare distinction l'emploi de flûte solo. Brunot fit partie en la même, qualité de l'orchestre des Concerts populaires de M. Pasdeloup, depuis leur fondation jusqu'à leur dernier jour, et pendant ce temps il n'a pas ; manqué une seule des séances du Cirque d'Hiver Le Ménestrel : journal de musique, November 8, 1885; others at Le Guide Musical: Revue Internationale de la Musique Et de ..., Volume 31, (Nov. 5, 1885), p. 321; Figaro, November 9, 1885 (no pagination); Liberté, November 10, 1885, p. 3 ; aussi Le Rappel, November 11, 1885; The Atheneum, November 14, 1885, p. 645; Les Annales du théâtre et de la musique (1885), p. 562. . Oeuvres: Fantaisie sur Oberon de Weber: pour flûte avec accompagnement de piano : op. 6. Paris, A. Cotelle. Nederlands Muziek Institut; Universität für Musik und darstellende Kunst Wien.    Fantaisie originale: pour flûte avec accompt. de piano : op. 7. Paris, A. Cotelle. BNF; NMI. Fantaisie sur Oberon de Weber, pour flûte avec acc. de piano. Op. 19. Paris, Cotelle. BNF Oberon de Weber, airs arrangés pour flûte seule. Paris, A. Cotelle. BNF