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Genèses. Sciences sociales et histoire, 2003
Does One need a Reason to kill ? This articles presents a critical review of several works that examine the explanations given for violence in war. It proposes to take a very close look at the postulates which form the basis for approaches focused on unearthing “systems of beliefs”. It underscores the problems raised by such approaches : How should witnesses be selected and how much importance should they be given ? Can one make the culture of war an explanatory motive for behaviours without demonstrating the shared, active nature of representations ? Why should the explanation be confined solely to “cognitive” components ? The author comes to the conclusion that by focusing on representations, these works exceed the limits of what they are in a position to demonstrate (they are unable to explain individual behaviours). The article then suggests a few directions for a sociologically informed treatment of violence by working on the hypothesis of a continuity between the “ordinary” civilian world and the “extraordinary” world of combat.
Le Journal des Alternatives, 2020
La sortie du documentaire sur la vie du mercenaire québécois Raymond Boulanger diffusé sur Crave [N.D.L.R : à la mi-août ] arrive lors d’une période extrêmement difficile pour la Colombie : l’intensification sans précédent, depuis 2016, des massacres de masse. Ainsi, un 5e épisode pour la série serait de mise sur les conséquences du commerce international des drogues et des armes sur la population colombienne. En pleine pandémie mondiale, le 21 août 2020, le pays s’est réveillé avec la nouvelle d’un quatrième massacre en moins d’une semaine : 5 mineurs ont été assassinés à Llano Verde (Cali, Valle del Cauca), 3 autochtones Awá à Ricaurte (Samaniego, Nariño), 6 personnes ont été tuées à El Tambo (Cauca) et 5 autres à El Caracol (Arauca). La plupart des victimes sont des jeunes ou des mineurs. Le 21 août a aussi marqué tristement le paysage politique du pays : ce jour-là, l’ONG Indepaz a dénoncé que le nombre d’activistes des droits humains assassinés depuis 2016 s’élevait à 1000.
Emulations - Revue de sciences sociales, 2014
Critique internationale, 2002
Mappemonde
Les années 1980 sont marquées en Colombie par le retour d'une violence généralisée, en constante augmentation. Une cartographie des homicides par commune facilite l'analyse de ce phénomène protéiforme, aggravé par l'économie de la drogue. Entre phases de propagation mais aussi de rétraction de la violence, se trouve posé le problème de l'illusion de sa diffusion.
Autrepart, 2003
Aujourd’hui, en Colombie, la violence en est arrivée au point de ne plus permettre d’identifier acteurs, raisons, circonstances: un état de guerre générale, de terreur, abolit tout repère éthique, politique, mais aussi territorial et identitaire, et impose à la société l’horizon de la mort violente. Tandis que beaucoup de familles ne peuvent faire le deuil de leurs proches, dont les corps ont été mutilés, dispersés, rendus anonymes, les cimetières urbains connaissent un investissement populaire et voient l’émergence de cultes rendus soit à des inconnus, sanctifiés, soit à des personnalités réputées parfois pour leur violence même, figures de recours pour un travail de deuil inaccompli. Les échanges entre morts et vivants sont particulièrement denses à Medellin, où les tombes des sicarios, jeunes tueurs à gages, assassins mais aussi victimes désignées, sont le lieu de rituels populaires de grande ampleur, débauches festives, occasion de narrations qui puisent dans une mémoire collective de la société coloniale créole, et manière pour les proches d’animer le défunt d’une personnalité neuve tandis que celui-ci leur offre le reflet anticipé de leur propre fin. Dans un contexte de violence absolue, socialisation, mémoire collective, deuil d’autrui et de soi s’articulent autour de la mort brutale comme valeur ultime.
L'Homme, 2012
© École des hautes études en sciences sociales ANTHROPOLOGUE travaillant depuis 1979 sur la violence, la pauvreté et les inégalités sociales, en Amérique centrale d'abord, puis aux États-Unis, j'ai craint, au fil des ans, d'être véritablement obsédé par la violence. Hélas, il est plus juste de dire que la violence s'est imposée à moi parce qu'elle est, et a toujours été, au coeur de l'organisation du pouvoir dans la vie quotidienne. L'ethnographe risque bien sûr de contribuer à un voyeurisme, une pornographie de la brutalité. Toutefois, le danger est plus grand encore de ne pas voir la violence ; bien souvent le discours anthropologique n'en tient pas compte alors qu'elle accable les populations étudiées. La violence est inégalement répartie dans le monde. La façon dont elle soutient différentes structures de pouvoir et d'exploitation mérite d'être analysée et dénoncée. Hélas, si la violence physique directe se voit aisément, elle ne représente que la partie émergée de l'iceberg et masque bien souvent, aux yeux des chercheurs, des formes moins flagrantes-et variant insidieusement avec le temps-de coercition, de peur et d'assujettissement. En règle générale, ces déclinaisons de la violence ne sont pas perçues ou reconnues en tant que telles par les victimes et les auteurs de violences (qui bien souvent sont une seule et même personne). Pareil aveuglement légitime aux yeux de l'ensemble de la population les politiques publiques punitives qui infligent des souffrances aux plus vulnérables.
Pages d'Histoire du Bas-Rouergue, 2022
En 1562, à Villefranche de Rouergue, un massacre de protestants eut lieu dans le contexte des guerres de religion. Les protagonistes étaient des gens de la région devenus intolérants. Nous essayons de comprendre, à travers cet événement, les mécanismes qui poussent des hommes à user de violence extrême envers leurs semblables.
Alors que les violences commises pendant la Révolution française sont toujours d’actualité, les difficultés demeurent pour les appréhender et les qualifier, encore plus pour les inscrire dans des comparaisons avec des événements proches survenus dans d’autres lieux comme à d’autres époques. L’article examine les diverses perspectives dans lesquelles les massacres de la période révolutionnaire s’inscrivent depuis les premières désignations jusqu’aux modèles contemporains. Ainsi le recours aux catégories de « la guerre civile », des violences d’État, de l’état de guerre, enfin du sacré permet d’éclairer les massacres, meurtres, exécutions de la période révolutionnaire.
Nouvelles pratiques sociales, 2006
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Alternative Attuali. L'esperienza di Enrico Crispolti all'Aquila. 1962-1968, a cura di Giuseppe Di Natale, 2024
Manchester University Press eBooks, 2017
Tirant lo Blanch, 2024
Journal of Travel & Tourism Marketing, 2014
Revista Electronica De Terapia Ocupacional Galicia Tog, 2004
Studia Biblica IV. évfolyam, 1. szám, 2022/1., 9–37., 2022
Revista de Enfermagem Referência, 2018
2020
Rhinoplasty and the nose in early modern British medicine and culture, 2019
African Journal of Biotechnology, 2011
Journal of proteome research, 2016