Academia.eduAcademia.edu

Rappel Netwood

CALL FOR ABSTRACTS NetWood Conference DON'T MISS THE DEADLINE ! 31 of October 2019

BILINGUAL CALL FOR PAPERS FOR THE NETWOOD CONFERENCE INSTITUTE OF ARCHAEOLOGY, UNIVERSITY COLLEGE OF LONDON (UCL) JUNE 18-19, 2020 Deadline for submitting abstracts: October 31, 2019 Email address*: [email protected] Supporting institutions Web pages Facebook: https://www.facebook.com/NetWood-Conference-University-College-of-London18-19-June-2020-107222850665347/ Ifao: https://www.ifao.egnet.net/actus/manifestations/ma1174/ * If you did not get any answer after submitting an abstract, please make sure you sent it to the correct address “NETWOOD” WOOD NETWORKS IN EGYPT FROM ANTIQUITY TO ISLAMIC TIMES Colloque international, University College of London (UCL) 18-19 juin 2020 Appel à communications Le colloque « NetWood » a pour objectif d’étudier de manière diachronique et transdisciplinaire les réseaux économiques et sociaux qui se sont développés en Égypte autour de l’exploitation du bois, depuis l’époque Prédynastique jusqu’à la période ottomane. Depuis quelques années, les études égyptologiques – au sens large – expriment un regain d’intérêt pour le bois, cherchant à identifier les essences, à déterminer leur disponibilité et leur provenance, ou encore à mieux cerner les modes de travail artisanal et usages du matériau. Néanmoins, le cloisonnement disciplinaire et l’hyper-technicité des outils d’analyse propres à chaque discipline constituent encore trop souvent un frein aux échanges – seuls susceptibles de résoudre les apories et d’élargir les vues. Pourtant, dans un pays comme l’Égypte, aux ressources boisées a priori limitées, où l’on a tôt fait de penser que l’essentiel des bois exploités était importé, il est d’autant plus crucial de profiter de cette nouvelle convergence d’intérêt pour confronter les derniers apports de la recherche et balayer un certain nombre d’idées reçues : les données disponibles comme les éléments de contextualisation n’ont jamais été aussi nombreux, et les perspectives qu’ouvre chaque approche se révèlent aussi variées que complémentaires. Aussi pose-t-on ici comme principes méthodologiques le dialogue entre les disciplines connexes (égyptologie, papyrologie, études coptes et arabes, mais aussi archéologie, archéobotanique ou xylologie) et l’éclairage réciproque des sources matérielles et textuelles. C’est en effet la condition à l’analyse diachronique des divers enjeux liés à l’exploitation du bois, qu’ils soient économiques, culturels ou paysagers. 1. Identification des essences : bois d’Égypte et bois étrangers Une des priorités de ce colloque consiste en la préparation d’une liste diachronique des grandes essences exploitées en Égypte, qui présentera les bois sous le double aspect de la nomenclature botanique et de la dénomination vernaculaire en usage dans les différentes langues des sources textuelles (égyptien, grec, copte, arabe). Si l’on dispose en effet de ce type de liste de référence pour l’époque pharaonique, les études manquent encore pour les périodes plus tardives, empêchant par là d’appréhender les phénomènes de continuité ou de rupture d’une période à l’autre. Or tandis que l’évolution des méthodes d’analyse des bois conduit aujourd’hui à remettre en question certaines identifications proposées au XXe siècle concernant les bois de l’Égypte pharaonique, la multiplication des études archéobotaniques sur les sites d’époques gréco-romaine et islamique ne cesse de fournir de nouveaux corpus de référence. Ces derniers constituent un appui sans précédent pour l’examen des sources textuelles qui exige de se confronter à des changements de dénomination parfois difficiles à réconcilier d’une langue à l’autre – voire, au sein d’une même langue, d’une région ou d’une époque à une autre. Aussi, s’agira-t-il ici de réexaminer à la lumière des données les plus récentes de la recherche la cohérence des identifications proposées. Dans ce cadre, pour les bois locaux comme pour les bois importés, on encourage les contributions présentant des apports récents sur une essence particulière dont l’identification a APPEL A COMMUNICATIONS – COLLOQUE NETWOOD pu faire l’objet de vues variées, qu’elle soit amenée à être enregistrée sur la liste des bois exploités ou à en être exclue. On reviendra volontiers sur le cas du cèdre par exemple, dont l’importance est vraisemblablement à réévaluer à la baisse, ou celui de Mimusops laurifolia (Forsk.) Friis (perséa, shwab) dont on peine à mesurer la disponibilité après le VIe s. apr. J.-C. D’une manière générale, toute étude portant sur l’identification d’essences exploitées après la conquête arabe – notamment dans les textes – est particulièrement bienvenue, de même que la présentation de corpus de bois provenant d’un contexte archéologique clair et permettant de suivre l’évolution des essences sur une période longue. 2. La circulation du bois : production, distribution et consommation (matériau brut) On cherchera à mieux cerner les régions de provenance des bois importés en s’intéressant aux réseaux sollicités et aux raisons – pragmatiques ou culturelles – qui président à la sélection des essences. L’apport des sources hors Égypte qui permettraient d’apporter des éléments significatifs sur l’origine des bois importés serait particulièrement bienvenu, notamment du Soudan par exemple. Concernant les essences locales, on considérera avec le plus grand intérêt la documentation susceptible de nous renseigner sur l’éventuelle existence de zones forestières qui auraient pu faire l’objet d’une exploitation à grande échelle (production de bois de construction ou de charbon), qu’il s’agisse de végétation cultivée (plantations d’acacias en gestion « durable », par exemple) ou spontanée (notamment sud du désert Oriental). Depuis ces régions de production jusqu’aux lieux et activités de consommation, la circulation intérieure des bois s’appuie sur des réseaux sociaux et économiques qui restent mal connus : rôle et statut des acteurs économiques, lieux de stockage, forme des bois en transit, moyens de transport, voies d’échanges, sont autant de pistes à explorer aux différentes périodes. On reviendra en outre avec profit sur les sources qui aident à développer une meilleure connaissance des activités économiques en vue desquelles le bois est commandé en grande quantité, en mettant l’accent sur la consommation de bois de construction ou de charbon (construction navale, forges, etc.). 3. L’artisanat du bois : ateliers et usage des objets travaillés En dernier lieu, on développera avec intérêt les questions tournant autour de l’artisanat du bois, en mettant en avant les apports permettant de localiser les centres traditionnels de travail du bois, et de définir les essences travaillées de manière privilégiée dans ces ateliers. Dans la mesure du possible, on cherchera à préciser si le choix d’une essence se fonde sur la disponibilité du bois à proximité, sur ses qualités propres ou sur sa valeur symbolique. Enfin, pour éclairer les contextes d’usage des bois travaillés, notamment dans les sphères domestique et agricole qui sont si peu documentées, on encourage vivement la présentation de nouveaux corpus d’objets en bois, a fortiori s’ils ont fait l’objet d’analyse xylologique, issus de contextes archéologiques fiables et de collections de musées (mobilier, huisserie, outils et équipements divers). Le cas échéant, on distinguera les objets produits localement de ceux qui sont importés sous une forme déjà travaillée. *** Les grandes lignes exposées ci-dessus ne se veulent qu’indicatives de pistes de réflexion à nourrir collectivement dans le cadre du colloque. Cet appel est ouvert à toute contribution susceptible d’apporter des éléments nouveaux sur le sujet, quelle que soit l’approche mobilisée, la période historique concernée ou la langue du corpus étudié. On acceptera aussi bien les communications de synthèse que les études de cas – pour peu qu’on cherche à les inscrire dans les grandes problématiques présentées ici. Néanmoins, pour satisfaire aux exigences d’une perspective transdisciplinaire, on s’assurera de clarifier le cadre d’étude, de rendre les enjeux de sa communication accessibles à tous, et, autant que possible, APPEL A COMMUNICATIONS – COLLOQUE NETWOOD de chercher à établir des liens avec d’autres champs disciplinaires. Pour faciliter ce travail, on adressera une bibliographie de référence aux participants qui le souhaitent. Les propositions de communications (400 mots maximum) sont à envoyer avant le 31 octobre 2019, en anglais ou en français qui sont les langues retenues pour ce colloque, à l’adresse suivante : [email protected]. Il convient de joindre une courte présentation de l’auteur, avec mention de son titre et de son affiliation institutionnelle. On prévoit une durée de 20 minutes par communication, suivies de 10 minutes de discussion. Après évaluation des résumés, les participants seront informés de la sélection de leur intervention au début du mois de janvier 2020. Comité scientifique : - Damien AGUT (CNRS, UMR 7041-ArScAn), - Guillemette ANDREU-LANOË (musée du Louvre), - Charlène BOUCHAUD (CNRS, UMR 7209, MNHN), - Peter GASSON (Kew Garden, Londres), - Stephen QUIRKE (University College of London), - Margaret SERPICO (University College of London), - Caroline CARTWRIGHT (British Museum) - John TAYLOR (British Museum), - Anna GARNETT (Petrie Museum). Comité d’organisation : • Gersande ESCHENBRENNER-DIEMER, Égyptologue, Marie Curie Fellowship (UCL), Chercheuse associée à l’UMR 7041, ArScAN [email protected] • Julien AUBER DE LAPIERRE Coptologue, École Pratique des Hautes Études – École du Louvre, Paris [email protected] • Valérie SCHRAM Papyrologue, ATER, Collège de France [email protected] • Robin SEIGNOBOS Membre scientifique, Institut français d’archéologie orientale [email protected] “NETWOOD” WOOD NETWORKS IN EGYPT FROM ANTIQUITY TO ISLAMIC TIMES International Conference, University College of London (UCL) June 18-19, 2020 Call for papers The "NetWood" conference aims to study in a diachronic and transdisciplinary way the economic and social networks that have developed in Egypt around the use of wood, from the Predynastic to the Ottoman period. In Egyptological studies, research into every aspect of wood has seen renewed intensity in recent years, from species identification and distribution, to the uses and crafting of the material. Nevertheless, disciplinary compartmentalization still too often constitutes a barrier to communications – the only way to solve aporias and broaden views. In this research environment, it is all the more crucial to take advantage of this new convergence of interest, to compare the latest research findings and to question preconceived ideas. The sources available have never been so numerous, and the prospects opened up by each approach are as varied as they are complementary. Therefore, the dialogue between related disciplines, from language science to archaeobotany, and the mutual illumination of material and textual sources are set out as methodological principles here. This interdisciplinary approach is indeed a prerequisite for the diachronic analysis of the various issues related to wood exploitation, whether economic, cultural or landscape. 1. Identification of species: Egyptian and foreign wood One of the priorities of this symposium is to work on the future realization of a diachronic list of the main species exploited in Egypt, which will present the woods under the dual aspect of botanical nomenclature and vernacular name in use in the different languages of the textual sources, from ancient Egyptian to Arabic language. While this type of reference list is available for the Pharaonic period, studies are not numerous for later periods, thus preventing us from understanding the phenomena of continuity or rupture from one period to the next. Moreover, the evolution of wood analysis methods raises doubts over certain identifications proposed in the 20th century concerning the woods of Pharaonic Egypt. Simultaneously, the multiplication of archaeobotanical studies on sites from the Greco-Roman and Islamic periods continues to extend the reference corpus. The latter provides unprecedented support for the examination of textual sources, which requires dealing with changes in denomination that are sometimes difficult to reconcile from one language to another – or even, within the same language, from one region or era to another. In the light of the most recent research data, the coherence of the proposed identifications will therefore have to be reviewed. In this context, for both local and imported wood, contributions with recent findings on a particular species are encouraged. To give two examples, the importance of cedar may plausibly be revalued downwards, while the use and availability of Mimusops laurifolia (Forsk.) Friis (persea tree, shwab) are difficult to evaluate after the 6th century AD. In general, any study on the identification of species exploited after the Arab conquest is particularly welcome, as is the presentation of any dataset from clear archaeological contexts. CALL FOR PAPERS – NETWOOD CONFERENCE 2. Wood circulation: production, distribution and consumption (raw material) The economic wood networks will be examined in the light of the archaeological and textual data that will be presented at this conference. The contribution of sources outside Egypt that would make it possible to provide significant information on the origin of imported wood would be particularly welcome, especially from Sudan. The aim will be to understand the reasons – be they pragmatic or cultural – that govern the selection of species. With regard to local species, we will consider with the greatest interest the documentation likely to inform us about the possible existence of forest areas that could have been exploited on a large scale (production of timber or coal), whether domesticated vegetation (acacia plantations under "sustainable" management, for example) or wild flora, for example in the southern Eastern Desert. From these regions of production to places and activities of consumption, the internal circulation of wood is based on social and economic networks that remain poorly understood: role and status of economic actors, places of storage, form of wood in transit, means of transport, trade routes, are all avenues to be explored for each period. Furthermore, papers that will deal with the economic activities for which wood is ordered in large quantities, with an emphasis on the consumption of construction or charcoal wood (shipbuilding, forges, kilns etc.) will receive a particular attention. 3. Woodworking: workshops and use of worked objects Finally, we seek to develop further debate around wood craftsmanship, highlighting the contributions that make it possible to locate traditional woodworking centres and to define the species prioritised in these workshops. Wherever possible, contributors are asked to explore whether the choice of a species is based on the availability of nearby wood, its own qualities or its symbolic value. To shed light on the context of use of worked wood, particularly in the domestic and agricultural spheres, which have been until recently relatively documented, we strongly encourage the presentation of new collections of wooden objects, especially if they have been the subject of xylological analysis, from reliable archaeological contexts and museum collections (furniture, frames, tools and various equipment). If necessary, a distinction should be made between locally produced objects and those imported in an already processed form. *** The guidelines above are only indicative of avenues for reflection, to be developed in discussion during the symposium. This call is open to any contribution likely to bring new elements on the subject, whatever the approach taken, the historical period concerned or the language of the corpus studied. To meet the requirements of a transdisciplinary audience, care should be taken to clarify the scope of the study, ensuring communication accessible to all, and, as far as possible, to seek to establish links with other disciplinary fields. In order to facilitate this work, a reference bibliography will be sent to selected participants who so wish. *** Proposals for papers (400 words maximum) should be sent before 31 October 2019, in English or French, which are the languages selected for this conference, to the following address: [email protected]. A short presentation of the author, including his title and institutional affiliation should be attached. Each paper is expected to last 20 minutes, followed by 10 minutes of discussion. After evaluation of the abstracts, participants will be informed of the selection of their intervention at the beginning of January 2020. CALL FOR PAPERS – NETWOOD CONFERENCE *** Scientific committee: - Damien AGUT (CNRS, UMR 7041-ArScAn), Guillemette ANDREU-LANOË (musée du Louvre), Charlène BOUCHAUD (CNRS, UMR 7209, MNHN), Peter GASSON (Kew Garden, Londres), Stephen QUIRKE (University College of London), Margaret SERPICO (University College of London), Caroline CARTWRIGHT (British Museum) John TAYLOR (British Museum), Anna GARNETT (Petrie Museum). Organizing committee: • Gersande ESCHENBRENNER-DIEMER Egyptologist, Former Marie Curie Fellowship (UCL) Postdoctorate Researcher, University of Jaén, Spain Associate Researcher, CNRS UMR 7041, ArScAN [email protected] • Julien AUBER DE LAPIERRE Coptologist, École Pratique des Hautes Études - École du Louvre, Paris [email protected] • Valérie SCHRAM Papyrologist, Research assistant, Collège de France [email protected] • Robin SEIGNOBOS Scientific member, French Institute of Oriental Archaeology [email protected]