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Exhibition catalogue edited by Thomas Römer, Marielle Pic, Isabel Bonora Andujar and Hervé Gonzalez (Paris: Collège de France, 2018, 111 pp.)
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Poffet (dir) La Bible: le livre et l'histoire, 2006
Le questionnement historique en exégèse "…des fois, la pire des choses qui peut arriver aux questions, c'est la réponse" Romain Gary Tout paraissait si simple! L'exégèse nous avait appris à reconnaître les genres littéraires, à faire la part de la création artistique et celle de la véracité historique. Nous savions, bien sûr, que la Bible, livre de foi, n'avait pas pour but de nous apporter une image factuelle des événements passés. Mais nous savions aussi que, même derrière les mythes et les légendes, les écrits bibliques s'enracinaient dans une réalité historique. Si nous étions dans l'incapacité d'atteindre les événements dits fondateurs dans leur objectivité, encore moins d'en faire un rapport historique, ou de rédiger la biographie des grands personnages bibliques, nous avions la conviction tranquille que les écrivains inspirés n'avaient pas tout puisé dans leur imagination et que, globalement, la Bible était 'historique'. L'historicité n'était pas seulement celle, indéniable, des écrivains mais celle aussi de l' 'histoire' qu'ils racontaient. La découverte et l'exploitation des écrits sumériens, égyptiens, akkadiens, hittites, ougaritiques enracinaient bien la Bible dans l'histoire et les cultures de l'Ancien Orient. L'historicité de la révélation biblique s'en trouvait affinée et confortée à nos yeux. Les explorations archéologiques et géographiques entreprises par Albright, Abel, Vincent, de Vaux et d'autres nous redonnaient confiance dans la Bible comme source d'informations sur le passé d'Israël. Un moment décontenancée par les études du libéralisme allemand mais libérée enfin du carcan fondamentaliste par l'encyclique Divino Afflante Spiritu, l'exégèse catholique, à la fois savante et croyante, retrouvait son souffle. La Bible disait vrai.
La thèse centrale de l’ouvrage est que «Dieu a rétabli le peuple juif», et qu’il est temps pour la chrétienté de prendre en compte le fait que le dessein de salut de Dieu, s’il englobe bien l’humanité entière, concerne, a fortiori, son peuple, que les Églises ont trop longtemps considéré comme n’ayant plus aucun rôle à y jouer. Conscient de ce que cette perspective a de révolutionnaire – puisque l’opinion reçue en chrétienté est que les Juifs ne seront intégrés que s’ils ne demeurent pas dans l’incrédulité –, l’auteur estime qu’il y a présomption à préjuger du dessein de Dieu, dont l’accomplissement ultime reste encore mystérieux. Il expose une conception – audacieuse, mais solidement fondée sur les Écritures et la tradition patristique – du dessein de salut de Dieu sur les «deux peuples dont le Christ a fait un» (cf. Éphésiens 2, 14), qui, si elle a peu de chances d’être «reçue» dans le contexte théologique actuel, devrait au moins inciter les chrétiens à «ne pas s’enorgueillir», mais à «prendre garde que Dieu, qui n’a pas épargné les branches naturelles, ne les épargne pas davantage» (cf. Romains 11, 20-21).
Sans doute l'oeuvre de chaque grand artiste pourrait-elle se penser à l'aune d'une matière idéale ou d'un élément qui serait d'autant plus prégnant qu'il n'aurait rien à voir avec la matérialité du médium utilisé, pas plus qu'avec les matières représentées : l'air et l'eau chez Monet, la terre chez Cézanne, la chair chez Bacon, ou encore le sang chez Vermeer ou la teinture chez Tintoret... Il est clair que la peinture de Mantegna s'installe pour son compte dans un élément profondément minéral. De la Renaissance à nos modernes historiens de l'art, tous s'accordent sur cette singularité. La pierre semble en effet y jouer tous les rôles, y occuper toutes les places, tant iconographiques que stylistiques, tant figurales que paysagères, tant mimétiques qu'expressives. Il y a d'abord des pierres représentées avec un soin extrême : lumachelle (dans le Saint Sébastien du Louvre), porphyre (dans le Christ de Piété de Copenhague), brèche rouge (dans la Madone de la Victoire) ; ailleurs on pourrait reconnaître du jaspe, du cipolin, de l'onyx, etc. Ces imitations de marbres ou de pierres marbrières se rencontrent autant dans le plein des figures et des accessoires dépeints que sur les cadres feints (comme dans le St Sébastien ou le St Georges, tous deux à Venise). Mais ces représentations locales prennent très vite l'ampleur d'un mouvement global qui vient traverser toute la peinture de Mantegna. Cette dernière abonde en formations rocheuses : toute une dramaturgie minérale offrant des paysages peuplés de rochers, de falaises, de montagnes, de défilés, de grottes, de cailloux, de gouffres… Dans la Résurrection, prédelle de la Pala de San Zénon (1457-60) ce ne sont pas les arbres qui paraissent croître en faisant éclater la roche mais plutôt la roche gagner sur la végétation, l'opprimer davantage. Le Christ au Jardin des oliviers daté des environs de 1455 n'en devient que plus incongru : étrange jardin qui se compose essentiellement de rochers d'où s'extraient difficilement quelques arbres rachitiques. Bref, c'est une vision pétrifiée du monde que nous offre Mantegna, qui met en oeuvre une impensable vie de la pierre, une extraordinaire vitalité du minéral. La pierre n'y est pas seulement chose substantielle ; c'est encore un processus, une action. Autant dire qu'il n'y a pas seulement des pierres mais une continuelle pétrification qui traverse les genres, les règnes, les formes. Un tel devenir-pierre s'explicite encore dans le St Georges de Venise, où la queue du dragon, étonnamment manquante d'un strict point de vue iconographique, devient queue de paysage, queue minérale, qui serpente dans l'arrière-plan 1. On ne saurait donc réduire ce mouvement minéral à un quelconque iconographisme des matières. D'abord parce que la pierre chez Mantegna n'est pas simplement de l'ordre de la représentation : on vient de le voir, dans la mesure où le minéral vient affecter jusqu'aux formes vivantes-mais plus encore parce qu'elle s'empare du style même de sa peinture, une manière de peindre que l'on dire justement minérale, eu égard à l'âpreté et la dureté de ses formes, à sa sécheresse (Mantegna peignait a tempera), voire sa froideur. Mais plus profondément, s'il faut donner au minéral mantegnesque toute sa force de devenir, toute sa 1 Voir sur ce point G. Didi-Huberman, Saint Georges et le dragon. Versions d'une légende, Paris, Adam Biro, 1994, p. 99 et 102.
FONDATION AUSCHWITZ
Si la Première Guerre mondiale a donné lieu au témoignage de masse, la Shoah a produit un corpus de narrations pour lequel il n’existe pas de bibliographie exhaustive. Les textes de faux témoins discutés dans ce travail s’inscrivent dans le contexte de l’histoire du témoignage et, en particulier, dans l’évolution de la mémoire de la Shoah. Les faux survivants sont des témoins d’un traumatisme qui a pénétré dans le discours social après que le procès Eichmann ait inauguré l’ère du témoin assurant aux victimes un rôle de premier plan sur l’arène publique. L’origine et la circulation de ces textes sont sans doute liées à l’émergence d’une nouvelle attitude à l’égard de la Shoah et à la demande, soulevée par plusieurs parties, d’identification avec les victimes des camps. La disparition, après la découverte d’une vérité différente de celle que les faux témoins racontent est, en revanche, déterminée par la pression du négationnisme qui, encore aujourd’hui, empêche aux spécialistes de la Shoah d’évaluer l’efficacité d’un témoignage simulé par identification à la tragédie juive, reposant, au contraire, les vieilles questions de l’authenticité.
Le présent article a pour objet de faire un inventaire du témoignage de la présence de la pierre dans la littérature religieuse médiévale sous l’angle de sa représentation symbolique, tantôt socle de l’édifice et élément de construction, tantôt pierre de l’autel sur laquelle on effectue le sacrifice.
2021
Un peu plus de la moitié de l’Ancien Testament est constituée par des textes narratifs dont la plupart ont une intention historiographique clairement affirmée. Cela montre la place qu’occupe la mémoire historique dans la pensée et la religion de l’ancien Israël. Le présent ouvrage présente un état de la recherche sur l’historiographie biblique et propose des pistes d’analyse des textes narratifs de la Bible, orientées, certaines vers le texte et son histoire, d’autres vers le contexte du lecteur. Le défi majeur est d’allier une démarche rigoureuse avec un exposé pédagogique, l’enjeu étant de rendre le texte suffisamment accessible aux étudiants et aux lecteurs non-initiés tout en restant attractif et pertinent pour les spécialistes. Ce livre représente donc une excellente entrée en matière pour le grand public et une précieuse mise au point pour les enseignants de théologie biblique sur le rapport des textes bibliques avec l’histoire. Mais il ouvre également le débat sur les questions de lecture et d’interprétation de ces textes dans le contexte africain aujourd’hui.
1207 av. n. è. Une entrée dramatique dans l'histoire : la stèle de Mérenptah Vers 1207 av. n. è., le pharaon Mérenptah fait ériger une stèle où il célèbre sa victoire contre des peuples rebelles et notamment un certain « Israël », dont c'est la plus ancienne mention connue.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2009
2003
L´ensemble communement designe sous l´appellation de manuscrits de la mer Morte se compose en realite de deux groupes bien distincts : d´une part, les textes a caractere essentiellement litteraire provenant des onze grottes de la communaute religieuse de Qumrân; de l´autre, les textes a caractere officiel et juridique que l´on a trouves dans six grottes des alentours de Qumrân, notamment le wadi Daliheh (1), le Nahal Hever (2) (wadi Khabra), le Nahal Se´elim (wadi Seyal), le Nahal Mishmar, Kirbet Mird (3) et le wadi Murabba´ât (4). Il convient d´ajouter les fragments bibliques et les ostraca que la forteresse de Massada nous a livres.
Revista Universitară de Sociologie, Issue I, 2024
https://servicioskoinonia.org/boff/articulo.php?num=070
Cambridge Archaeological Journal, 2023
https://adondevanlosdesaparecidos.org/2023/05/10/la-maternidad-es-un-verbo-y-nos-invita-a-pensarnos-como-tias-de-los-43/, 2023
Mediterranean Journal of Infection Microbes and Antimicrobials, 2019
SOAS Executive Briefing: The PHILIPPINES 7, 8 & 9 FEBRUARY 2022 ONLINE VIA MS Teams
Molecular Phylogenetics and Evolution, 2014
Revista de Ciências da Educação, 1969
Journal of School Health, 2019
MultiMedia Publishing, 2024
Archaeology in Oceania, 2015
KSII Transactions on Internet and Information Systems, 2016
The Pharmacogenomics Journal, 2010
eGOV INTEROP'05, 1st …, 2005