Grotte Saint Martin QE_8pagine-N-¦6_01.pdf

Phares: Revue de philosophie étudiante de l'Université Laval, 2014

Cet article propose une mise en rapport des recherches husserliennes sur les concepts de praxis et de transcendance, particulièrement dans la Krisis. Ces recherches sont comparées ensuite avec la lecture de l'oeuvre de Marx par Michel Henry, particulièrement le problème de la pratique vitale examinée par le jeune Marx et le problème du capital comme subsomption de l'activité vitale sous le capitalisme.

Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - SHS, 2004

LinkWare™ PC Version 10.5 * La marge est dans les limites de précision de l'instrument.

Du péché originel ou non...

Le tourisme culturel est présenté par les acteurs politiques et institutionnels comme un tourisme qui serait bon pour l'économie des territoires, salvateur pour les sites culturels en mal de visiteurs, respectueux des populations et de leur environnement, constructif pour les touristes. J'ai pu entendre ces discours de manière récurrente en Europe, en particulier lors de mes enquêtes de terrains en Indre-et-Loire, dans les salons du tourisme et les rencontres professionnelles, au ministère de la culture et à la direction du tourisme, au Conseil de l'Europe et à l'UNESCO. Je l'ai également entendu dans des lieux plus lointains, au Brésil, en Bulgarie, ou au Bénin. Qu'il s'agisse de promouvoir le festival Racines de Ouidah, la vieille ville de Véliko Tarnovo en Bulgarie, le donjon et le tombeau d'Agnès Sorel à Loches, ou la fête de la Pentecôte à Montrésor, les élus présentent toujours le tourisme culturel comme un « secteur » qui apporterait des devises sans nuire à la beauté des lieux ou à la tranquillité de ses habitants. Or l'unanimité dans ce domaine est rien moins qu'évidente : les auteurs et les acteurs touristiques et culturels ne s'entendent ni sur la définition des pratiques et des pratiquants, ni sur ce qui caractériserait une « destination de tourisme culturel » . Les enquêtes qualitatives et statistiques montrent que le motif culturel est extrêmement minoritaire dans les choix des destinations, et que la réalité d'un engouement pour des pratiques culturelles pendant les vacances est discutable Bertho-Lavenir, 1999]. Les « experts » sont également très réservés sur la « rentabilité » économique du secteur d'activité du tourisme culturel -et nombreux sont ceux qui considèrent que l'on ne peut ni parler de « secteur », ni parler de « marché ». La question de ses aspects positifs pour les sociétés d'accueil est également débattue, et ce depuis les années soixante. Le tourisme culturel est pourtant * Docteur en anthropologie sociale, maître de conférence en sociologie à l'Université François Rabelais (IUT de Tours), membre du LAIOS (UMR 8177), membre associée du CITERES (UMR 6173), équipe VST [email protected].

Le site de Latrote (Saint-Gein), localisé au sommet d'une éminence en rive droite de l'Adour, a fait l'objet d'une fouille préventive sur une surface de 5 000 m 2 dans le cadre de la construction de l'autoroute A65. Il se présente sous forme d'une nappe de vestiges située au sommet d'un pédocomplexe brun développé sur des dépôts sableux, dans la marge sud de la formation du Sable des Landes. Les premiers résultats de l'approche géoarchéologique montrent que le site a subi une histoire taphonomique complexe et que l'assemblage initial du mobilier a été déformé. L'industrie mise au jour, essentiellement débitée ou façonnée aux dépens de quartzites et de silex, se rattache à un Moustérien récent rapporté au stade isotopique 3. L'ensemble des chaînes opératoires de production a été réalisé in situ et est assuré par l'apport de blocs bruts à partir de sources locales et régionales. La chaîne opératoire dominante est de débitage ; elle fait intervenir différentes méthodes adaptées aux types de matériaux utilisés. Elle a pour objectif l'obtention d'une production d'éclats laissés bruts sur quartzite, ou rarement retouchés, notamment en denticulés, tandis que, sur silex, les éclats sont plus souvent transformés en outils et principalement en racloirs. La chaîne opératoire de façonnage se manifeste essentiellement sur quartzite pour la production d'outils lourds et de pièces bifaciales. Quelques bifaces sont néanmoins réalisés sur silex, mais leur façonnage reste anecdotique une partie de ces pièces étant importée depuis des zones lointaines. Les études pétrographiques et techno-économiques mettent en évidence un schéma territorial complexe marqué par des axes de circulation depuis le sud et le piémont pyrénéen, mais n'ignorant pas les sources de matières premières disponibles à l'est et au nord du site. Une approche fonctionnelle réalisée sur silex montre une possible spécialisation du site vers des activités relatives à la boucherie, alors que les nombreux galets bruts, nucléus, percuteurs, produits de débitage et outils traduisent vraisemblablement la pratique d'une gamme d'activités plus large dans le cadre d'un habitat saisonnier à occupation peut-être répétée. Les critères techno-typologiques et les datations radiométriques (OSL, TL) obtenues plaident en faveur d'un rattachement du mobilier au techno-complexe Moustérien à hachereaux jusqu'alors limité au Pays basque et à la Cantabrie. Les axes de circulations principaux témoignent en outre du déplacement des Moustériens de Latrote depuis cette région. Mots-clés : Archéologie préventive, Moustérien, plein air, Landes, pédocomplexe, luminescence, silex, quartzite, hachereaux. Transitions, ruptures et continuité en Préhistoire p. 229-255 230 Sébastien BERNARD-GUELLE, Mathieu RUÉ, Paul FERNANDES et coll.

2018

2004

A Magny-le-Hongre, en Seine-et-Marne, le décapage préventif du Lot 2.6 de la ZAC de Courtalin a permis d’apporter un complément d’information sur les implantations rurales antiques qui se sont succédées sur le versant sud-ouest de la Vallée du Grand-Morin, en bordure du plateau limoneux briard.Certains indices semblent traduire une présence protohistorique ou gallo-romaine précoce.L’intérêt majeur de la fouille réside dans l’étude détaillée d’une mare comportant des installations hydrauliques gallo-romaines, du Haut-Empire, excavées en sommet de coteau et utilisant les ressources hydriques du versant. Les observations stratigraphiques et pédo-géologiques, couplées à des analyses phytolithiques et xylologiques, ont permis de définir en partie ses différentes phases de fonctionnement et son environnement rural.Il est probable que ces aménagements soient au moins partiellement liés à la présence de bétail. Pour les dernières phases observées, l’une des hypothèses possibles serait une f...

Chef de département informatique de la faculté des sciences de l'ingénieur de l'université Mentouri Constantine Chef d'équipe de recherche sur les nouvelles technologies d'information de communication et leurs applications dans les institutions des archives nationaux du laboratoire des sciences et des techniques d'information et leur rôle dans le développement national,