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À l'occasion de leur nouvelle exposition « Une histoire, art, architecture et design, des années 80 à aujourd'hui », le Centre Pompidou met à l'honneur l'art contemporain libanais, dans une section intitulée 'L'Artiste comme archiviste'. Parmi les exposants, Walid Raad, artiste de l'archive s'il en est, dont est exposé We Decided To Let Them Say " We Are Convinced " Twice. It Was More Convincing This Way, Beirut '82, City V (2005). Portrait d'un artiste et de son concept, et focus sur My Neck Is Thinner Than A Hair : A History of the Car Bomb in the 1975-1991 Lebanese Wars–Volume 1, une autre oeuvre de l'Atlas Group qui complète les problématiques soulevées par le musée parisien.
A. Bayer, A. Mengoni, A. von Schöning eds., Interpositions. Montage d'images et production de sens, Editions de la Maison des Sciences de l'Homme, Paris , 2014
The essay is part of a volume dedicated to the montage as a trans-medial operation of meaning production. The publication - co-produced with the Swiss NCR Eikones - The power and meaning of images of the university of Basel and the Centre Allemand d'histoire de l'art in Paris - is fully situated in the new interdisciplinary horizon of an ";image theory" focused on the modalities of the production of sense specific to images. In this frame, the contribution aims at exploring the semiotic productivity of visual montage through a close analysis of the "Atlas" of photographs, sketches and heterogeneous visual fragments assembled by German artist Gerhard Richter since the early Sixties. Often considered as an "anomic archive", i.e. a random collection of fragments that points to the impossibility of memory and selection in the context of postwar culture, the Atlas is here exposed to a close analysis that reassess it in a visual form of knowledge production. Through the methodological instruments of visual semiotics (interaction between figurative and "plastic" semiotics, figural etc.) the contribution shows that a different interpretation of that work is possible and even necessary. Far from refusing any possible hierarchy or 'content', the Atlas explores the issue of traumatic memory in postwar Germany through some genuinely visual operations on its plates. In order to understand those operations, the author argues, one has to seriously take into account the 'atlas-form' as visual form of knowledge production. Through the analysis of some of the plates from the early Sixties to the Nineties (the early mixed fragments of advertising, war and domestic life and the later plates dedicated to German landscapes and railway) the paper offers evidence of the visual strategies through which the Atlas gives new 'legibility' (in the Benjaminian sense of "Lesbarkeit") to the persistence of a traumatic memory linked to World War II in postwar Germany.
La France et l'Egypte à l'époque des vice-rois 1805-1882, edited by Daniel Panzac and André Raymond, p. 311-326, 2002
Qu'elles aient été induites par une Egyptophilie déjà ancienne ou aient répondu au goût naissant pour les arts de "l'Orient", les monuments égyptiens de l'art arabe ont éveillé, au cours du XIX e siècle, toutes sortes de curiosités françaises 1 . Les artistes voyageurs sont les premiers à s'y adonner : d'un bref passage au Caire en 1785, le dessinateur Louis-François Cassas ramène de saisissantes esquisses de Sultan Hasan (la "mosquée cathédrale du Caire") comme des portes de la ville, qui en sont à ce jour les plus anciennes représentations connues à avoir été "croquées sur le motif", plutôt que restituées de seconde main 2 . L'entreprise de "mise en images" des richesses architecturales de l'Egypte médiévale était lancée; elle était appelée à connaître dans les décennies suivantes de notables développements, avec les prolongements éditoriaux que l'on sait, des prémices d'inventaire insérées dans la Description de l'Egypte aux panoramas proposés par Pascal Coste, puis par Emile Prisse d'Avennes, bientôt complétés par les répertoires d'ornements assemblés par Jules Bourgoin 3 .
L'art rupestre du Haut Atlas marocain montre qu'à l'âge du bronze il existait des liens étroits entre la péninsule ibérique et l'Afrique du nord.
Tracés, 2018
S’il est un domaine d’activités où la singularité semble pouvoir être mobilisée comme un concept particulièrement pertinent et opérant, c’est bien celui de l’art et de la création artistique. La mise en exergue de la singularité est en effet constitutive du monde de l’art et de la culture, où elle trouve une forme de reconnaissance particulière (Menger, 2003). Historiquement liée à l’avènement de la figure romantique de l’artiste et au régime de la modernité (Heinich, 2005), la singularité qualifie autant le statut créateur – l’artiste – que le produit de l’activité créatrice – l’œuvre, qu’elle soit visuelle, littéraire ou musicale, conçue comme l’expression d’une singularité, motivée par la recherche d’une forme inédite. De ce fait, la problématique de la singularité en art est l’objet, depuis longtemps, de nombreux travaux qui en ont abordé de multiples aspects : à travers des recherches sur le style, dans la lignée des réflexions de Roland Barthes (Barthes, 1953 ; Macé, 2016) ; par une étude des enjeux liés à la signature, notamment dans les arts visuels, conçue comme une stratégie de construction et de valorisation de la singularité (Guichard, 2008) ; ou encore en lien avec une réflexion sur l’authenticité, et ses relations au faux, à la copie, au plagiat ou encore à la reproductibilité (Bessy et Chateauraynaud, 2014), qui ouvre à une réflexion sur ses conséquences juridiques et financières. La question du marché de l’art et de l’économie de la singularité a d’ailleurs capté une bonne part des réflexions récentes sur le sujet (Boltanski et Esquerre, 2017). Il semble donc difficile de faire l’économie de cette notion dès lors qu’on s’engage dans une analyse du fait artistique et de ses productions. Pour autant, la singularité semble demeurer le plus souvent un postulat, implicite ou non, de la plupart des analyses – un point aveugle, finalement rarement questionné ou difficilement investi. Or, comme l’écrit le sociologue Eric Livingston (1995) à propos des manières de définir la poésie, dire qu’on reconnaît qu’un texte est un poème parce qu’il a les propriétés apparentes des poèmes (être en vers, par exemple), c’est passer à côté du phénomène – ou, plus exactement, c’est confondre le phénomène qu’on veut caractériser avec ses manifestations sensibles, en n’interrogeant pas ses conditions de reconnaissabilité. C’est prendre le point de départ pour le point d’arrivée. C’est précisément ce caractère évident, omni-pertinent, de la singularité en art, et sa mobilisation sinon systématique, du moins récurrente, qui a motivé la réalisation de cet entretien avec les Archives Henri Michaux. Nous nous proposions par là d’échanger sur ces enjeux avec ceux pour qui la reconnaissance, la détermination et la gestion de la singularité de l’œuvre d’un artiste se posent au quotidien, de manière très pratique, à travers des problématiques telles que l’analyse d’un dessin, son authentification, ou la préparation d’un catalogue raisonné. Composées de deux personnes, Micheline Phankim, l’ayant droit de Henri Michaux, et Franck Leibovici, les Archives Michaux se présentent comme l’instance de référence sur le travail, poétique et pictural, de l’artiste. C’est là que se jouent les demandes d’autorisation de reproduction des œuvres, de traduction ou d’adaptation des textes, le prêt de dessins pour une exposition, c’est là que sont adressées les demandes d’authentification par les salles de vente et les requêtes de chercheurs voulant se documenter sur tel ou tel aspect du travail. Comme nous l’a expliqué Franck Leibovici, les Archives sont un poste d’observation privilégié de la construction publique de l’œuvre de Michaux : de sa visibilité, des analyses et études qui en sont faites, de sa circulation et de sa valeur sur le marché. Cette position centrale, à l’interface des différents mondes que concernent ces œuvres, en fait un lieu particulièrement intéressant pour observer la multiplicité des perspectives sur l’œuvre et rendre compte de la façon dont se construit sa singularité (ou ses singularités), selon les acteurs impliqués, les contextes et les activités. Ces aspects du travail quotidien aux Archives Michaux ont fait l’objet d’une publication originale, qui introduit le lecteur dans l’arrière-cuisine de la fabrication de la vie publique d’un œuvre : Henri Michaux : voir (une enquête), paru en 2014 aux Presses universitaires Paris-Sorbonne. Inspiré, notamment, de travaux en sociologie des sciences (Latour et Woolgar, 1988 ; Lynch, 1985), de l’ethnométhodologie ou de l’analyse de l’action située (Goodwin, 1994 ; de Fornel et Quéré éd., 1999), cet ouvrage consiste en l’introduction du catalogue raisonné (toujours en cours) de l’œuvre pictural de Michaux, et en explicite les conditions de réalisation. L’ouvrage contient, d’une part, 541 images d’œuvres pour beaucoup rarement ou jamais reproduites pour le public, et fait un état des lieux des études sur Michaux. D’autre part, il propose une réflexion sur ce qu’est un catalogue raisonné, et, par là, sur les opérations qui construisent la singularité d’un artiste et d’un œuvre : comment on apprend à reconnaître la patte d’un artiste, à authentifier ses dessins, à identifier des périodes et des techniques de création, comment ce regard se construit collectivement, dans le temps, mais aussi comment on partage cette connaissance perceptuelle à travers des outils tels que le catalogue raisonné. En d’autres termes, comment on apprend à voir, et à faire voir. En repartant des propositions avancées dans le livre, nous avons ainsi abordé dans nos échanges la question de la singularité de manière très concrète, à partir du cas particulier (singulier ?) offert par l’œuvre de Michaux : qu’est-ce qui fait la singularité de l’œuvre d’un artiste ? Réside-t-elle dans l’œuvre, ou dans les regards qui sont portés sur elle ? Par quels dispositifs se rend-elle visible et pour quels usages ? L’entretien montre la pluralité des usages possibles de la notion et comment ils se croisent. Il montre aussi – surtout – combien la singularité est un phénomène collectif et ouvre ainsi, peut-être, à de nouvelles perspectives sur le sujet.
Perspective. La Revue de l'INHA , 2013
Les publications examinées ici contribuent, de façon différente, à faire avancer un chantier de recherche très particulier, à la croisée de l’histoire des sciences, de l’art et des images, mais aussi de l’histoire du livre et des mises en scène du savoir. Il s’agit d’interroger la notion même d’atlas comme forme spécifiquement visuelle du savoir.
Je ne sais pas si les organisateurs ont été bien inspirés de remplacer une personne souffrante par un blessé [rires], mais je vais essayer de m'en sortir. J'ai en fait été prévenu de cette communication mardi soir. Alors, si à certains moments, elle prend un tour un petit peu improvisé, ne m'en veuillez pas trop.
Critique d’art, 2019
Plasticien du bled. De Sadek Rahim au hirak, l'art contemporain algérien en q... Critique d'art, 53 | Automne/hiver Plasticien du bled. De Sadek Rahim au hirak, l'art contemporain algérien en q...
Girault Y. (dir.) : Les géoparcs mondiaux. Une mise en tension entre développement des territoires et mise en valeur du patrimoine. Iste éditions. Collection Ecologie, 2019
The archaeological site of Azru Iklane (that means « the tattoed stone ») is situated in south Morocco, north to the Dra’a valley, in the Assa’s province. Discovered in 1895, by rabbi Mardochée, the site had still never been the object of a complete study even it is very rich. Indeed, the site is constitued by a large main stone slab of 120m long overlooking the mainstream of a temporary oued, covered by thousand of engravings. The engravings belong to four main stylistic phases, dated from Bronze Age to now. Following the local interest aroused by the study of this site managed by a French team, the site of Azru Iklane was elected to be classified in the national list of heritage monuments and precautionary measures have been taken.
Codrul Cosminului, 2014
La reconstitution du passé nécessite une documentation variée, de documents personnels à mémoires, de la correspondance privée aux témoignages de ceux qui ont vécu, de l'œuvre des ancêtres à leurs critiques, tous voués à reconstituer le plus fidèlement le tableau. Parmi les sources primaires, les documents des archives gagnèrent la primauté. Les archives roumaines gardent un nombre considérable de fonds dispersés par les avatars de l'histoire dans les dépôts des Services respectifs de tous les départements. L'article ci-joint se proposa de passer en revue le Fond personnel Maximilian Hacman gardé dans le patrimoine du Service des Archives Nationales Iaşi. Afin de relever l'importance documentaire du fond, la collection de documents qui appartint au professeur de Tchernovtsy Maximilian Hacman, offre des informations sur le milieu académique de l'Université de Tchernovtsy, présenté par son activité scientifique. Le fond contient une série de ses études, publiées ou...
A Contracorriente, 2019
“YANGI RENESSANS ISTIQBOLIDA FILOLOGIK-PEDAGOGIK TADQIQOTLARNING NAZARIY VA AMALIY AHAMIYATI” xalqaro ilmiy-amaliy konferensiya materiallari , 2024
Дурново Н.Н. Русские рукописи XI и XII в. как памятники старославянского языка : [Окончание] / Николай Дурново. – Београд, 1926-1927. – С. 93-117. – Отдельный оттиск из: Jужнословенски филолог, кн. 6.
In The Democracy Question and Election Management in Africa, Mato, Kabiru (ed.), pp223-237., 2010
Presentazione del terzo Documento di Malines del Vescovo Dom Helder Camara e del Cardinale Léon Joseph Suenens.
Tabula Rasa, 2023
Journal of Arachnology, 2005
Transplantation, 2014
2020
Mathematical Methods in The Applied Sciences, 2017