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Table of contents: Remerciements Avant-propos Introduction. Réfléchir (sur) la sensation (Lucie Lagardère, Anne-Laure de Meyer, Marina Poisson) PREMIÈRE PARTIE : PHILOSOPHIE ET ART Chapitre 1. La couleur : de la sensation à la création. Turner et Locke. (Maxime Chapuis) Chapitre 2. Regards croisés entre Hume et Bramante : la sensation humienne face au Christ à la colonne. (Florence D'Aupias d'Alcochète) DEUXIÈME PARTIE : HISTOIRE ET REPRÉSENTATION Chapitre 3. La sensation comme outil politique : les représentations anglaises de l'exécution de Charles Ier au XVIIe siècle (Anne-Laure de Meyer) TROISIÈME PARTIE : LITTÉRATURE ET CRÉATION Chapitre 4. Feeling et construction imaginative chez S.T. Coleridge. (Lucie Lagardère) Chapitre 5. La sensation dans The Scarlet Letter : de l'oppression du sujet à la création libératrice. (Marina Poisson) Chapitre 6. Le dérèglement des sens dans Naked Lunch de William S. Burroughs. (Edouard Marsoin)
2022
Ouvrage de Ernst Mach, nouvelle traduction d'Eric Loonis. Un livre éclairant pour comprendre les relations entre le monde, le corps et le psychisme. Dans ce magnifique ouvrage du début du XXe siècle, Ernst Mach, physicien, physiologiste, philosophe et épistémologue, posait les bases des liens mutuels entre le physique et le psychique, leur médiateur étant les sensations. Mach s’efforce d’emblée d’éliminer de ses analyses les éléments métaphysiques superflus. Pour lui il n’y a pas de différence essentielle entre le physique et le psychique, si l’on considère les processus physiques nerveux qui les relient. Ainsi, pour Mach, le monde se compose uniquement de nos sensations et, l’auteur le souligne bien, nous n’avons connaissance que de nos sensations. Pour autant, l’auteur considère que le monde-rêve des idéalistes n’a pas de sens en science. Mach sort ainsi du solipsisme en posant la connexion essentielle entre les éléments du monde, du corps et du psychisme au travers des sensations, comme unité mentale idéale et non réelle. Au passage, Mach règle son compte à l’ego, qui doit être abandonné, car il reste une illusion source d’erreur en science. Il n’y a pas d’ego, pas plus qu’il n’y a de dualisme physique-psychique, avec son illusoire et hypothétique point de jonction entre l’âme et le corps. Mach se situe bien plutôt dans un parallélisme complet du physique et du psychique. Il n’y a pas de coupure entre le psychique et le physique, pas de dedans et de dehors, pas de « sensation » à laquelle corresponde une « chose » extérieure, différente de la sensation. Il n’y a qu’un seul type d’éléments à partir duquel ces supposés intérieur et extérieur sont formés, – des éléments qui sont eux-mêmes dedans ou dehors, selon l’aspect sous lequel on les considère. Le monde des sensations appartient à la fois au domaine physique et au domaine psychique. Notre corps, comme tout autre, fait partie du monde des sens ; la frontière entre le physique et le psychique est uniquement pratique et conventionnelle. Abordant tour à tour les questions épistémologiques, de causalité et de téléologie, Mach analyse les sensations visuelles, sonores, d’espace et de temps. Il approfondit aussi sa pensée dans des considérations poussées sur les liens entre les buts du biologique appliqués à l’espace, les relations entre le visuel et le psychisme, les sensations, la mémoire et les associations mentales, la volonté. Ernst Mach annonce ainsi la modernité de la science. Son livre est écrit d’une façon pratiquement intimiste, livrant au lecteur, en direct, les décours de la pensée d’un grand scientifique, avec ses certitudes, ses doutes, ses succès comme ses erreurs, le tout agrémenté d’anecdotes personnelles. Un livre qui a inspiré le non moins grand Einstein dans le développement de sa théorie de la relativité, dans les relations entre espace et matière. Car comme Einstein, Ernst Mach fait partie de ces géants sur les épaules desquels nous avons plaisir à nous jucher pour voir le monde plus loin, encore plus loin… Biographie de l'auteur : Ernst Mach (1838-1916) était physicien et épistémologue. Il a étudié les mathématiques, la physique et la philosophie. Ses travaux portèrent sur l’effet Doppler, l’optique et l’acoustique. Il s’intéressait aussi à la physiologie des perceptions sensorielles. Mach est notamment connu pour ses études sur la lumière et les vitesses supersoniques. Le « nombre de Mach » sert désormais à exprimer la vitesse d’un avion supersonique. À partir de ses travaux sur les sensations, Mach a exposé un principe important (le principe de Mach) qui allait aider Einstein à élaborer sa théorie de la relativité générale. L’idée de Mach a influencé Einstein dans son idée que la matière engendre par nature l'espace qui est autour d'elle, et qu’un espace vide de matière n'existe pas.
in Ethique du sport, B.Andrieu (dir.), Ed. L'Age de l'Homme, 2013
Résumé : "La définition de l’éthique dans le surf est complexe. D’une part, la Fédération Française de Surf, tout en tentant de mettre en avant sa défense des valeurs communes aux surfeurs, applique une éthique sportive classique reprenant des principes de fair-play et de sécurité. D’autre part, des pratiquants sans affiliation autorégulant le surf grâce à un système de règles coutumières fluctuantes, et un système de valeurs édifié sur les sensations. Dés lors se pose la question de la légitimité de la définition de l’éthique sportive dans le surf : « A travers les codes, les valeurs, et les représentations, les acteurs sportifs nouent des alliances ou développent des oppositions pour la définition légitime de l’éthique sportive. Mais pour s’inscrire dans l’univers du sport, tous acceptent de s’y référer pour la promouvoir, la transformer ou la combattre. D’une certaine manière, l’éthique fonde l’existence du sport et de la communauté sportive mais, également, elle amène la clôture de l’univers sportif. L’éthique puise son contenu dans les références sociales mais elle transporte et transfigure ces références pour mieux les coder et les sacraliser. En même temps, elle les condense pour produire une forme idéalisée des rapports entre l’individu et la société. L’éthique subsume l’expression des formes sportives et la vision symbolique de l’univers sportif en un système général de représentations qui s’articulent autour de la corporéité et du développement social. » (Pigeassou, 1997). Une particularité du surf, que ne relève pas Pigeassou est que les pratiquants ne se réfèrent pas à une éthique sportive classique mais à une éthique construite sur les sensations. Celles-ci, bien qu’individuelles, sont partagées par les surfeurs et offrent une base commune de références. Le surf propose donc un autre modèle éthique, où faire corps à l’océan est la plus grande des valeurs. " Mots clefs : éthique, sensation, surf, corps, nature, océan.
Table of contents, Preface, Introduction, Part I and Part II of my doctoral thesis (2003) : this Volume 1 of the thesis is the origin of Penser l'individuation (2005), of the first half of Penser la connaissance et la technique après Simondon (2005), and of several papers on Simondon and Bachelard.
Nuit blanche, 2006
Imaginons Philippe Sollers, dos au Mur des lamentations, kippa sur la tête, en train de lire Finnegans Wake, de James Joyce. S'agit-il simplement d'un petit spectacle à guichets fermés ou d'une pensée de l'Église, laquelle-Jacques Lacan l'a fort bien montré-repose ...
2023
Le premier grand texte que Husserl consacre à la problématique affective est, indubitablement, le §15 de la Vème Recherche logique. Or, comme il le précise explicitement dès les premières lignes de cette Untersuchung, celle-ci se donne pour objectif de clarifier le concept d’« acte » , lequel est, selon les mots mêmes de Husserl, la notion la plus controversée dans l’ensemble de la psychologie descriptive (Husserl, 1913a, p. 344, 1961a, p. 142). La réalisation d’une telle tâche repose sur une méthodologie spécifique : le phénoménologue doit, en tout premier lieu, cesser de considérer les objets apparaissant et se tourner, à travers un changement décisif d’attitude, vers les vécus eux-mêmes dans lesquels ces objets se présentent. C’est là, bien entendu, le cœur de ce que Husserl nomme « réflexion », qu’il thématise dès l’Introduction au tome second (Husserl, 1913a, p. 9, 1961b, p. 10). L’application d’une telle feuille de route méthodologique n’a cependant rien d’évident en ce qui concerne la sphère de l’affectivité. Deux objections sont, à ce stade, susceptibles d’émerger. On pourrait, en premier lieu, faire valoir que le sentiment n’est pas essentiellement de l’ordre du « vécu » mais doit au contraire être envisagé comme irréductiblement physiologique, ou, du moins, que certaines de ses composantes relèvent irréductiblement de l’interaction causale avec la réalité matérielle. Selon un tel point de vue, le Gefühl ne ressortirait donc pas pleinement à la sphère de la conscience mais devrait être compris comme une entité essentiellement psychophysique. La seconde objection se rapporte à l’application de la méthodologie réflexive. N’est-il pas possible d’affirmer que toute « réflexion » dirigée sur le sentiment, en tant qu’elle constitue elle-même une attitude théorique, l’anéantit, ou, du moins, l’altère significativement, notamment en influençant sa vivacité, de telle sorte qu’une observation du sentiment au moment exact où il est vécu ne serait qu’une chimère ? Le but de ce Complément est de présenter, tour à tour, ces deux objections, puis de montrer comment Husserl parvient à les réfuter. Sa stratégie argumentative d’ensemble est assez simple : il va s’agir de montrer, dans chaque cas, que le sentiment ne se distingue nullement des autres vécus : il n’est ni plus « éminemment » psychophysique, ni plus « éminemment » réticent à l’opération réfléchissante. Il apparaît ainsi, aux yeux de Husserl, que la méthode phénoménologique a exactement la même « prise » sur les vécus affectifs que sur les actes canoniques que sont les perceptions ou les jugements.
Article traitant du problème posé par la jurisprudence à partir des lettres (inventées) de Raymond-Max Verbier (il y a là un clin d'oeil amical) à tout une série de professeurs de la fin du XIXème siècle et du début du XXème. Publié en 2011, en suite d'un colloque à Sherbrooke "Les sensations".
2002
Pour cette analyse brève j'ai choisi deux poèmes de Baudelaire : Le Parfum et Bien Loin D'Ici et les poèmes Les Ponts et Nocturne Vulgaire des Illuminations de Rimbaud. Dans le poème Le Parfum la sensation est liée au plaisir. Le premier quatrain a une rime embrassée assonante, A-B-B-A. Respiré du premier vers rime avec invétéré du quatrième vers, et puis gourmandise du deuxième vers rime avec église du troisième vers. Le deuxième quatrain montre cette même prosodie. La rime continue B-A-A-B. Le grise du premier vers rime avec exquise du quatrième vers. Restauré du deuxième vers rime avec adoré du troisième vers. Les tercets montrent la rime suivante C-D-D et C-E-E. Lourds du premier tercet rime avec velours du quatrième tercet. Dans le premier tercet alcôve et fauve partagent l'assonance de la dernière syllabe et pure rime avec fourrure. La rime prédominante dans ce sonnet est la masculine.
Philosophiques, 2018
Lidil Revue De Linguistique Et De Didactique Des Langues, 2013
Clean Technologies and Environmental Policy, 2024
Revista De Derecho (valdivia), 2023
OXÍMORA Revista Internacional de Ética y Política, 2016
The English Historical Review, 2009
Makara Journal of Technology, 2020
International journal of evaluation and research in education, 2024
Biochemistry, 2014
Revista colombiana de investigaciones agroindustriales, 2014
Biochimica et Biophysica Acta (BBA) - Biomembranes, 1991
The Journal of Immunology, 2010
BMC Pregnancy and Childbirth, 2014