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2003, Mouvements
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Http Www Theses Fr, 2010
unesco.chairephilo.uqam.ca, 2003
Avec la Théorie de la justice de 1971, Rawls établit, conformément au projet libéral, la priorité de la justice sur le bien. Néanmoins l'interprétation rawlsienne de l'articulation, entendue comme une convergence, du bien et du juste permet de concevoir une ...
Qu'est-ce que le libéralisme ? S'il y a un courant de philosophie philosophique dont il soit difficile de donner une définition, il s'agit bien du libéralisme. Peut-être ceci peut-il sembler vrai de toute école de pensée politique un peu complexe ; toutefois la difficulté spécifique pour le libéralisme, par contraste avec le socialisme, par exemple, est qu'il semble impossible de l'associer même de façon imprécise et générale à une position politique. À ceci s'ajoutent des difficultés de traduction d'une tradition politique à une autre. Qu'il suffise de penser à l'emploi si différent de l'adjectif « libéral » aux États-Unis et en France. Dans ces deux pays, le qualificatif est souvent utilisé comme invective ; cependant les positions politiques attribuées à la personne ou au courant de pensée critiqués en les qualifiant de « libéraux » semblent opposées. En simplifiant un peu, aux États-Unis, lorsque le mot « libéral » est employé pour critiquer, il sert à accuser son interlocuteur de socialisme ou de communisme, de vouloir la redistribution de biens individuels pourtant légitimement acquis, au profit des droits sociaux. Quant à ceux qui revendiquent pour eux-mêmes l'épithète « libéral », ils se situent aux États-Unis à gauche, et présentent des arguments en faveur de l'État-providence. En France, par contre, un libéral est sensé être un ami du marché (presque) sans entrave et quelqu'un qui insiste sur la réduction de la sphère d'activité étatique.
La justice est la signification des règles morales et institutionnelles assurant la cohabitation des hommes qui ont besoin de la coopération sociale. Une fois définis, les principes de ce mécanisme, en se concrétisant sous forme de règles et lois, entourent la vie sociale et en se situant contre ce qui est injuste se déclarent gardien du juste à l’aide des sanctions. Cependant, la justice qui rend le juste absolu peut devenir, entre les mains des tyrans, un moyen de justifier l’oppression, la persécution et la domination de telle ou telle classe.Dans un monde constamment modifié par les révolutions, la justice a évolué toutau long de l’histoire et a fait une ascension remarquable dans la socialisation. Ainsi, la justice sociale qui se définit par la distribution équitable des ressources, des droits, de devoirs et des richesses produites est apparue. Toutefois, l’Etat moderne, dans un soucide croissance et d’efficacité économique, a rendu la justice sociale dépendante dumarché et l’a enfermé dans les limites du libéralisme. C’est pourquoi, les démocraties libérales d’aujourd’hui ont des grandes difficultés à pratiquer une justice sociale.De nos jours, les théories de la justice nous montre que la justice sociale estconfrontée frontières du libéralisme. Cette situation pousse ceux qui supportent la justice sociale à chercher une nouvelle interprétation de la justice au-delà de cesfrontières. C’est donc l’heure, pour les forces progressistes qui défendent une société oùles individus ne sont pas limitées par la concurrence économique née de la distributioninégalitaire des ressources ni par les querelles de force ou de pouvoir, de réfléchir sur une interprétation de la justice sociale basée sur les grands axes de la pensée marxiste.
Revue de Philosophie Economique, 2023
Retour sur Rawls et réflexions sur les rapports entre philosophes et économistes
Les Études philosophiques, 2020
Archives de Philosophie, 2009
Distribution électronique Cairn.info pour Centre Sèvres. Distribution électronique Cairn.info pour Centre Sèvres. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-archives-de-philosophie-2009-1-page-101.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. Justification des droits et neutralité métaphysique chez John Rawls
2019
Political liberalism aspires to be a cosmopolitan and universal system. Yet, in the last decades, it has often been accused of arbitrarily imposing a particular conception of the good. How can we to explain this apparent contradiction? This study aims to determine if the liberal character is necessary to have a just society, even if it is not sufficient, or if it is a contingent feature. It tries to see if it is possible to universalize the principles of political liberalism. Our thesis is that only a justification of liberty via negationis can be universalized. In order to demonstrate this idea, we will highlight the qualitative distinction between the negative justifications that defend the political value of liberty as a tool to restrain power; and the positive justifications that defend its moral value, as a human good. Furthermore, we will defend two arguments: a) a principle of asymmetry of good and evil, which states that avoiding evil has an epistemic and moral priority over promoting good; and b) the idea that the summum malum can be absolute and universal. As defended by Judith Shklar, cruelty is that sovereign evil. Unlike the summum bonum, summum malum is independent from particular moralities. In order to give a normative and universal status to individual liberties, liberalism shall then prove that its political configuration allows to avoid or reduce political evil. That is the argumentative structure of negative liberalism.
Archives de philosophie du droit, 2005
« Le grand art est de tout simplifier en prévoyant tout. Tout simplifier est une opération sur laquelle on a besoin de s'entendre. Tout prévoir est un but qu'il est impossible d'atteindre. » Portalis Les termes peu attractifs de « conséquentialisme » et « d'anti-conséquentialisme » ont fait depuis quelque vingt ans une entrée spectaculaire en méta-éthique, au point de supplanter des oppositions plus vénérables, telles que kantisme/utilitarisme, trop doctrinale, et « morales de la conviction/de la responsabilité » (Weber), peut-être trop politique. Etre conséquentialiste veut dire juger de la valeur d'un acte ou d'une règle (et d'une institution) à la seule lumière de ses conséquences bonnes ou mauvaises. Il faut et il suffit de maximiser les bonnes conséquences de ses décisions. Par exemple, on ne punit pas par vengeance, mais pour que le crime ne se reproduise plus, comme l'avait enseigné Protagoras, avant Beccaria et Bentham 1. Le conséquentialiste est orienté vers l'avenir. Diverses théories de la valeur (ce qui vaut) étant possibles, diverses conceptions conséquentialistes le sont aussi, dont l'utilitarisme (classique ou de la moyenne, de l'acte ou de là règle). Cela dit, à la relecture de l'un des plus grands livres de philosophie morale de la seconde partie du XX ième siècle, la Théorie de la Justice, on s'aperçoit que ce terme n'y figure pas. Alors que Philip Pettit opposera approches « conséquentialistes » et « déontologiques », Rawls, à la suite de Frankena, opposait les conceptions « déontologiques » aux conceptions 1 Théorie « dissuasive ». Ce qui n'exclue pas que la peine puisse avoir une fonction de réparation, mise en avant par Aristote (EN, V) ; réparer produit de bonnes conséquences.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2002
Revue de l'OFCE 82 6. Pour en rappeler l'idée, le plus simple sans doute est d'en redonner la première formulation proposée par Kant (1785) : « Agis seulement d'après la maxime grâce à laquelle tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle. ».
Revista Notas Históricas y Geográficas, 2020
Translation in Francophone Contexts, 2013
Известия Саратовского университета. Серия История. Международные отношения. , 2024
Journal of Interdisciplinary History, 1985
Arqueología de Roma: Termas y baños, 2022
International Journal of Research in Pharmaceutical Sciences, 2020
Ocean & Coastal Management, 2015
Thin Solid Films, 2011
Toxicology Letters, 1996
Current Opinion in Food Science, 2018
Frontiers in immunology, 2024