ECONOMISTE Hénoc MUADI MUJINGA
POUR LES ETUDIANTS DE LA FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
2024
Préface
L’étude de la politique économique est un voyage complexe mais
essentiel pour comprendre les mécanismes qui régissent nos sociétés.
Dans un monde en constante évolution, où les défis économiques se
multiplient et se diversifient, il est crucial de posséder des connaissances
approfondies et actualisées pour naviguer efficacement dans ce domaine.
Ce recueil, destiné à la préparation de l’examen de politique économique,
se veut un guide complet et pratique pour les étudiants et les
professionnels.
Ce recueil est né d'une volonté de fournir des réponses claires et précises
aux nombreuses questions qui jalonnent le parcours de ceux qui
s'intéressent à l'économie et à ses politiques. Les thèmes abordés
couvrent un large spectre de sujets, allant des fondements théoriques
aux applications pratiques, en passant par les débats contemporains et
les études de cas spécifiques. Chaque question a été soigneusement
sélectionnée et traitée pour offrir une compréhension approfondie et
nuancée des concepts et des enjeux.
L'objectif de ce recueil est double. D'une part, il vise à renforcer les
connaissances de base et à approfondir les compétences analytiques des
lecteurs. D'autre part, il cherche à stimuler la réflexion critique et à
encourager l’application des théories économiques dans des contextes
réels. En ce sens, ce recueil ne se limite pas à une simple préparation aux
examens, mais ambitionne de devenir un outil indispensable pour toute
personne désireuse de maîtriser les subtilités de la politique économique.
Je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce
recueil. Leur expertise, leur engagement et leur passion pour l'économie
ont été des sources d'inspiration et de motivation. J'espère que ce recueil
sera pour vous, lecteurs, une ressource précieuse et un compagnon
fidèle dans votre parcours académique et professionnel.
Bonne lecture et bonne préparation !
MACROECONOMISTE Hénoc MUADI
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Question 1: « Dans l’hypothèse des anticipations rationnelles, toutes
les actions de la BCC ne pourront avoir un effort sur l’économie » en
vous référant au cours, discutez cette assertion.
Dans l’hypothèse des anticipations rationnelles, les agents économiques
anticipent correctement les actions de la Banque Centrale du Congo
(BCC) en utilisant toute l’information disponible. Ils ajustent leurs
comportements en conséquence, neutralisant ainsi l’impact des actions
de la BCC sur l’économie. Par exemple, si la BCC annonce une politique
monétaire expansionniste, les agents anticiperont une augmentation
future de l’inflation et ajusteront leurs décisions de consommation et
d’investissement immédiatement. Ainsi, l’effet réel de la politique
monétaire est annulé.
Question 2: « La politique monétaire n’est efficace qu’en phase
d’illusion monétaire » dans quelle hypothèse d’anticipation ?
Expliquez votre référence.
La politique monétaire n’est efficace qu’en phase d’illusion monétaire
dans l’hypothèse des anticipations adaptatives. Avec des anticipations
adaptatives, les agents économiques ajustent leurs attentes basées sur les
expériences passées et non sur l’information disponible. Ils ne prévoient
pas immédiatement les effets futurs des politiques monétaires, ce qui
permet à ces politiques d’avoir un effet temporaire sur l’économie. Par
exemple, une expansion monétaire peut réduire temporairement le
chômage avant que les agents n’ajustent leurs anticipations d’inflation.
Question 3: « Dans le cas de l’économie congolaise, en face de la
politique monétaire de la BCC, les opérateurs économiques sont-ils
victimes :
a) Des effets surpris ;
b) D’illusion monétaire ;
c) Des effets d’annonce
Expliquez votre réponse.
a) Des effets surpris : Les opérateurs économiques peuvent être victimes
des effets surpris si la BCC adopte des mesures inattendues. Par
exemple, une augmentation soudaine des taux d’intérêt non anticipée
peut choquer le marché, réduisant les investissements et la
consommation.
MACROECONOMISTE Hénoc MUADI
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b) D’illusion monétaire : Si les opérateurs économiques ajustent leurs
attentes d’inflation lentement, ils peuvent être temporairement victimes
d’illusion monétaire. Une politique monétaire expansionniste pourrait
alors réduire le chômage et stimuler l’activité économique jusqu’à ce que
les agents ajustent leurs anticipations.
c) Des effets d’annonce : Si les politiques de la BCC sont bien
communiquées et anticipées, les opérateurs économiques ajustent leurs
comportements en conséquence, et les effets réels des politiques peuvent
être neutralisés par les attentes rationnelles.
Question 4: Comment le Pouvoir peut-il utiliser la politique fiscale
pour la stabilisation macroéconomique ?
Le gouvernement peut utiliser la politique fiscale pour stabiliser
l’économie en ajustant les dépenses publiques et les taxes. En période de
récession, augmenter les dépenses publiques ou réduire les taxes peut
stimuler la demande globale. En période d’expansion, réduire les
dépenses ou augmenter les taxes peut aider à contrôler l’inflation. Ces
mesures aident à lisser les cycles économiques et à stabiliser la
croissance.
Question 5: Quelle peut être l’utilité de la politique économique dans
une économie du marché ?
La politique économique dans une économie de marché est utilisée pour
corriger les défaillances du marché, stabiliser l’économie, redistribuer les
revenus, et promouvoir une croissance durable. Elle vise également à
maintenir la stabilité des prix, le plein emploi, et à encourager une
croissance économique soutenue par des réformes structurelles.
Question 6: Quelles sont les contraintes qui pèsent sur la politique
économique ?
Les contraintes incluent des limitations budgétaires, des pressions
politiques, des attentes des marchés financiers, des engagements
internationaux, et des rigidités institutionnelles. Ces contraintes obligent
les décideurs à faire des compromis pour atteindre des objectifs
économiques tout en respectant ces restrictions.
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Question 7: Comment la politique économique peut-elle soutenir
l’activité économique ?
La politique économique peut soutenir l’activité économique en
stimulant la demande globale par des mesures comme l’augmentation
des dépenses publiques et la réduction des impôts. Des politiques
monétaires accommodantes, comme la baisse des taux d’intérêt, peuvent
encourager les investissements et la consommation, soutenant ainsi
l’activité économique.
Question 7’: En quoi la politique économique est-elle toujours le fruit
d’un compromis entre différents acteurs ?
La politique économique résulte de compromis entre divers groupes
d’intérêt, partis politiques, institutions, et autres acteurs. Chaque groupe
a ses propres priorités et objectifs, ce qui nécessite des négociations pour
formuler des politiques acceptables pour tous.
Question 8 : Quels sont les différents acteurs qui décident sur la
politique économique en démocratie ?
Les acteurs incluent le gouvernement (exécutif et législatif), les banques
centrales, les organisations internationales, les groupes de pression, et
les citoyens par le biais du processus électoral. Chaque acteur influence
les décisions de politique économique selon son rôle et son pouvoir de
négociation.
Question 9 : Quel est le rôle des groupes de pression sur la décision de
politique économique ?
Les groupes de pression influencent les décisions de politique
économique en représentant les intérêts spécifiques de leurs membres
auprès des décideurs politiques. Ils font du lobbying, financent des
campagnes, et mobilisent l’opinion publique pour promouvoir des
politiques favorables à leurs objectifs.
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Question 10 : En quoi les objectifs de la politique économique
conjoncturelle peuvent-ils être complémentaires et contradictoires ?
Les objectifs de la politique économique conjoncturelle peuvent être
complémentaires lorsqu’ils visent simultanément la croissance et la
stabilité. Ils peuvent être contradictoires lorsqu’une politique nécessaire
pour atteindre un objectif, comme la réduction de l’inflation, peut nuire
à un autre objectif, comme le plein emploi.
Question 11 : Comment combiner les instruments de la politique
conjoncturelle avec les réformes structurelles ?
Combiner ces instruments nécessite une coordination stratégique pour
s’assurer que les mesures à court terme soutiennent les objectifs à long
terme des réformes structurelles. Par exemple, des politiques fiscales
expansionnistes peuvent soutenir des réformes visant à améliorer
l’infrastructure et la compétitivité économique.
Question 12 : Comment la politique économique conjoncturelle
permet-elle de réguler l’activité économique ?
La politique économique conjoncturelle régule l’activité économique en
utilisant des outils tels que les taux d’intérêt et les dépenses publiques
pour influencer la demande globale. Ces mesures stabilisent les
fluctuations économiques et maintiennent une croissance soutenable.
Question 13 : Dans quelle mesure la politique économique
conjoncturelle cherche-t-elle à concilier une pluralité d’objectifs ?
Elle cherche à concilier des objectifs variés tels que la croissance
économique, la stabilité des prix, et le plein emploi. Les décideurs
doivent souvent équilibrer ces objectifs conflictuels en faisant des
compromis et des ajustements politiques adaptés à la conjoncture
économique.
Question 14 : Comment les politiques structurelles peuvent-elles
stimuler la croissance économique ?
Les politiques structurelles stimulent la croissance en améliorant les
fondamentaux économiques, comme l’infrastructure, l’éducation, et la
santé. Des réformes structurelles augmentent la productivité,
encouragent l’innovation, et attirent les investissements étrangers.
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Question 15 : Expliquez par des exemples « la politique contracyclique ».
La politique contra-cyclique consiste à adopter des mesures
expansionnistes en période de récession et des mesures restrictives en
période de surchauffe économique. Par exemple, augmenter les
dépenses publiques et réduire les impôts en période de récession pour
stimuler la demande, et réduire les dépenses et augmenter les impôts en
période de croissance excessive pour prévenir l’inflation.
Question 16 : Explicitez l’exigence efficacité/coût social.
L’exigence efficacité/coût social implique que les politiques
économiques doivent maximiser les bénéfices économiques tout en
minimisant les coûts sociaux. Par exemple, une politique de réduction
des dépenses publiques peut être efficace pour réduire le déficit
budgétaire, mais elle peut aussi augmenter le chômage et la pauvreté.
Question 17 : Expliquez, par des exemples, l’arbitrage entre l’efficacité
économique et l’équité.
L’arbitrage entre efficacité et équité se manifeste lorsque des politiques
efficaces économiquement peuvent entraîner des inégalités. Par exemple,
une réduction des impôts pour stimuler l’investissement peut bénéficier
principalement aux riches, augmentant ainsi les inégalités de revenu.
Question 18 : Expliquez, par des exemples, les politiques de
distribution efficace.
Les politiques de distribution efficace visent à redistribuer les ressources
sans trop de distorsions économiques. Par exemple, les transferts
monétaires ciblés aux ménages pauvres peuvent réduire la pauvreté
sans décourager le travail ou l’investissement.
Question 19 : Proposez un exemple des politiques visant à l’efficacité
économique et l’équité intergénérationnelle.
Une politique de soutien aux systèmes de retraite peut garantir une
redistribution équitable entre les générations tout en maintenant une
efficacité économique. Par exemple, des réformes des retraites qui
augmentent l’âge de la retraite peuvent réduire la charge fiscale sur les
jeunes générations tout en assurant des prestations adéquates pour les
retraités.
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Question 20: En quoi consiste le critère de la finalité de la politique
économique ?
Le critère de la finalité de la politique économique consiste à définir les
objectifs ultimes que la politique cherche à atteindre, comme la
croissance économique, la stabilité des prix, le plein emploi, et l’équité.
Cela guide la formulation et l’implémentation des politiques.
Question 21 : Qu’est-ce qui intervient dans l’appréciation de manière
large de l’utilité des ménages, en politique économique ?
L’appréciation de l’utilité des ménages en politique économique tient
compte de plusieurs facteurs, notamment le revenu disponible, le bienêtre général, l’accès aux services publics (éducation, santé), la sécurité
économique, et la qualité de vie. Les décideurs doivent intégrer ces
aspects pour créer des politiques qui améliorent globalement le niveau
de vie des ménages.
Question 22 : Explicitez quelques aspects que les décideurs des
politiques économiques doivent intégrer ou inclure dans la
satisfaction des ménages.
Les décideurs doivent intégrer des aspects tels que :
- Le pouvoir d’achat : Assurer que les salaires et les revenus des
ménages permettent un niveau de vie décent.
- L’accès aux services de base : Garantir l’accès à l’éducation, à la santé, à
l’eau potable, et à l’énergie.
- La sécurité économique : Créer des filets de sécurité sociale pour
protéger les ménages contre les chocs économiques.
- La stabilité des prix : Maintenir une inflation basse et stable pour
protéger le pouvoir d’achat.
- L’emploi : Favoriser la création d’emplois et réduire le chômage.
Question 23 : Explicitez, par des exemples, divers écueils théoriques
de la politique économique.
Les écueils théoriques de la politique économique incluent :
- Le décalage temporel : Les effets des politiques économiques peuvent
prendre du temps à se manifester. Par exemple, une politique monétaire
expansionniste peut prendre plusieurs trimestres avant d’affecter
l’investissement et la consommation.
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- Les anticipations des agents : Les agents économiques peuvent ajuster
leurs comportements en fonction de leurs anticipations, ce qui peut
neutraliser les effets des politiques. Par exemple, des anticipations
rationnelles peuvent limiter l’efficacité des politiques monétaires.
- Les rigidités structurelles : Les rigidités dans le marché du travail ou
les réglementations excessives peuvent limiter la flexibilité de
l’économie et l’efficacité des politiques. Par exemple, des lois strictes sur
le licenciement peuvent rendre difficile l’ajustement du marché du
travail.
- Les conflits d’objectifs : Les politiques visant des objectifs différents
peuvent entrer en conflit, comme les politiques de réduction de
l’inflation pouvant augmenter le chômage.
- L'incertitude et l'information imparfaite : Les décideurs peuvent
manquer d’informations précises et actualisées, ce qui peut conduire à
des décisions sous-optimales. Par exemple, une mauvaise estimation de
la croissance économique peut entraîner des politiques inadéquates.
Question 24 : Il incombe au gouvernement de déterminer la politique
économique d’ensemble, et partant des orientations de la politique
monétaire qui en est l’instrument. Qu’en pensez-vous ?
Il est effectivement du ressort du gouvernement de déterminer la
politique économique globale car il est responsable de la stabilité
économique, de la croissance et du bien-être des citoyens.
La politique monétaire, qui est un des instruments de la politique
économique, doit être alignée sur les objectifs généraux fixés par le
gouvernement. Cependant, pour éviter les pressions politiques à court
terme, la banque centrale doit disposer d'une certaine indépendance
dans la mise en oeuvre des politiques monétaires.
Question 25 : Il existe deux grandes catégories d’instruments en
politique monétaire, expliquez-les brièvement.
- Instruments directs : Ce sont des mesures administratives telles que le
contrôle des taux d'intérêt, les restrictions de crédit et les quotas de
crédit imposés directement aux institutions financières.
- Instruments indirects : Ce sont des outils utilisés pour influencer les
conditions de marché de manière plus subtile, comme les opérations
d’open market (achat et vente de titres publics), les taux directeurs (taux
auxquels les banques empruntent auprès de la banque centrale), et les
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réserves obligatoires (pourcentage des dépôts que les banques doivent
conserver en réserve).
Question 26 : Expliquer les instruments directs de la politique
monétaire, en vous inspirant de votre cours.
Les instruments directs incluent :
- Contrôles de taux d’intérêt : Fixation des taux d’intérêt maximum ou
minimum que les banques peuvent offrir.
- Encadrement du crédit : Limitation des montants de crédit que les
banques peuvent accorder.
- Quotas de crédit sectoriels : Imposition de quotas sur le crédit destiné
à certains secteurs économiques pour diriger les ressources vers des
secteurs prioritaires.
Question 27 : Expliquer les instruments indirects de la politique
monétaire, en vous inspirant de votre cours.
Les instruments indirects incluent :
- Opérations d’open market : Achats et ventes de titres publics par la
banque centrale pour contrôler la liquidité bancaire.
- Taux directeurs : Taux d’intérêt auxquels les banques commerciales
empruntent auprès de la banque centrale, influençant ainsi les taux
d’intérêt dans l’économie.
- Réserves obligatoires : Pourcentage des dépôts que les banques
doivent détenir en réserve, influençant leur capacité à prêter.
Question 28 : Expliquez comment par l’open market, la banque
centrale peut ponctionner la liquidité à l’économie.
La banque centrale peut ponctionner la liquidité en vendant des titres
publics sur le marché.
Lorsque les banques achètent ces titres, elles utilisent leur liquidité
disponible, ce qui réduit la quantité de monnaie en circulation et
augmente les taux d’intérêt, freinant ainsi la demande globale.
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Question 29 : Expliquez comment par l’open market, la banque
centrale peut affecter la base monétaire et la liquidité à l’économie.
En achetant des titres publics, la banque centrale injecte de la liquidité
dans le système bancaire, augmentant ainsi la base monétaire. Cela
réduit les taux d’intérêt et encourage les banques à prêter davantage,
stimulant ainsi l’activité économique.
Question 30 : Quand est-ce que les opérations d’open market
deviennent une politique monétaire expansionniste ou restrictive ?
- Expansionniste : Lorsqu'elle achète des titres publics, augmentant ainsi
la liquidité bancaire et réduisant les taux d’intérêt.
- Restrictive : Lorsqu'elle vend des titres publics, réduisant ainsi la
liquidité bancaire et augmentant les taux d’intérêt.
Question 31 : Expliquez comment par la politique de taux directeur de
la banque centrale affecte les conditions débitrices des banques.
En augmentant les taux directeurs, la banque centrale rend les emprunts
plus coûteux pour les banques commerciales, qui répercutent cette
hausse sur les taux de leurs prêts, réduisant ainsi la demande de crédit.
Inversement, en baissant les taux directeurs, elle rend les emprunts
moins coûteux, augmentant ainsi la demande de crédit.
Question 32 : Expliquez comment par la politique de taux directeur de
la banque centrale peutelle encourager le crédit à l’économie.
En abaissant les taux directeurs, la banque centrale réduit le coût des
emprunts pour les banques commerciales. Ces dernières peuvent alors
offrir des taux d’intérêt plus bas aux emprunteurs, encourageant ainsi
les ménages et les entreprises à emprunter et à investir davantage.
Question 33 : Quand est-ce que la politique de taux directeur devient
une politique monétaire expansionniste ou restrictive ?
- Expansionniste : Lorsqu’elle abaisse les taux directeurs, réduisant le
coût du crédit et augmentant la demande de prêts.
- Restrictive : Lorsqu’elle augmente les taux directeurs, augmentant le
coût du crédit et réduisant la demande de prêts.
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Question 34: Quand est-ce que le système de réserves obligatoires
devient une politique monétaire expansionniste ou restrictive ?
- Expansionniste : Lorsqu’elle réduit le ratio des réserves obligatoires,
permettant aux banques de prêter une plus grande partie de leurs
dépôts.
- Restrictive : Lorsqu’elle augmente le ratio des réserves obligatoires,
obligeant les banques à conserver une plus grande partie de leurs dépôts
en réserve, réduisant ainsi leur capacité à prêter.
Question 35 : Expliquer les mécanismes d’application de la politique
d’encadrement de crédit.
La politique d’encadrement de crédit implique des règles imposées par
la banque centrale pour limiter la quantité de crédit que les banques
peuvent octroyer. Cela peut inclure des quotas de crédit globaux, des
restrictions sur certains types de prêts, ou des exigences spécifiques pour
les prêts à certains secteurs économiques.
Question 36: Expliquez comment la politique d’encadrement de crédit
de la banque centrale peut-elle affecter la distribution de crédit.
En imposant des restrictions sur le volume de crédit ou en ciblant des
secteurs spécifiques, la banque centrale peut diriger les ressources
financières vers les secteurs prioritaires ou limiter l’expansion excessive
du crédit dans des secteurs surchauffés, équilibrant ainsi la distribution
du crédit dans l’économie.
Question 37 : Expliquez comment par la politique sélective de crédit,
la banque centrale peut influer sur la distribution du crédit.
La politique sélective de crédit permet à la banque centrale de favoriser
certains secteurs économiques en accordant des conditions de crédit
préférentielles ou en imposant des restrictions à d’autres secteurs. Par
exemple, en offrant des taux d’intérêt plus bas pour les prêts à
l’exportation ou en limitant les crédits immobiliers pour éviter une bulle
immobilière.
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Question 38 : Expliquez les mécanismes d’application de la politique
sélective de crédit de la banque centrale.
Les mécanismes incluent l’établissement de priorités sectorielles,
l’application de taux d’intérêt différenciés, l’imposition de quotas de
crédit sectoriels, et la mise en place de programmes de soutien
spécifiques pour les secteurs stratégiques. Par exemple, la banque
centrale peut fixer des taux d'intérêt plus bas pour les prêts agricoles
afin de stimuler le secteur agricole.
Question 39 : Commenter la trilogie de la gestion de la monnaie par la
Banque Centrale ?
La trilogie de la gestion de la monnaie par la Banque Centrale consiste
en :
- La stabilité des prix : Maintenir une inflation faible et stable.
- Le plein emploi : Favoriser des niveaux élevés d'emploi.
- La stabilité financière : Assurer la stabilité du système financier.
Ces trois objectifs sont souvent interconnectés mais peuvent parfois
entrer en conflit. Par exemple, des mesures pour contrôler l'inflation
peuvent temporairement augmenter le chômage.
Question 40 : « Le cas de la RDC illustre clairement le cycle politique :
le chômage faible en période pré et post électorales, élevé pendant
toute la législation » en vous référant au cours, quelle est votre
explication ?
Ce phénomène peut s'expliquer par le cycle politico-économique, où les
gouvernements augmentent les dépenses publiques et les
investissements en période électorale pour stimuler l'économie et
réduire le chômage, afin de gagner des voix. Après les élections, ils
réduisent ces dépenses pour stabiliser le budget, ce qui peut entraîner
une hausse du chômage.
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Question 41. Citez les raisons qui balayent la thèse selon laquelle, la
supériorité du PIB/hab traduit automatiquement une élévation du
niveau de vie de toute la population, ou même la majorité d’entre elle ?
- Inégalité de répartition des revenus : Un PIB/hab élevé peut cacher
d'importantes disparités de revenus, où la richesse est concentrée dans
les mains d'une minorité.
- Absence de services publics de qualité : Le PIB/hab ne reflète pas
nécessairement la qualité des services publics (santé, éducation).
- Coûts environnementaux : Une croissance économique élevée peut
être accompagnée de dégradations environnementales qui détériorent la
qualité de vie.
- Économie informelle : Une partie importante de la population peut
dépendre de l'économie informelle, non comptabilisée dans le PIB.
- Différences de coût de la vie : Le pouvoir d'achat réel peut varier
considérablement selon les régions et les pays.
Question 42. Quelles sont les mesures de la croissance économique ?
- PIB (Produit Intérieur Brut) : Mesure de la valeur totale des biens et
services produits dans une économie.
- PNB (Produit National Brut) : Inclut le PIB plus les revenus nets des
facteurs de l'étranger.
- RNB (Revenu National Brut) : Somme des revenus reçus par les
résidents d'un pays.
- Taux de croissance du PIB : Variation en pourcentage du PIB d'une
période à l'autre.
Question 43. Quelles sont les qualités de la croissance économique ?
- Durabilité : Croissance qui peut être maintenue à long terme sans
épuiser les ressources naturelles.
- Inclusivité : Croissance qui bénéficie à toutes les couches de la société.
- Stabilité : Croissance sans fluctuations importantes, évitant les cycles
de boom et de récession.
- Équité : Répartition équitable des bénéfices de la croissance
économique.
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Question 44. Quels les critères fondamentaux pour mesurer le Revenu
National ?
- PIB/hab : Indicateur de la richesse moyenne par habitant.
- Parité de pouvoir d’achat (PPA) : Ajuste les différences de coût de la
vie entre les pays.
- Indice de Développement Humain (IDH) : Combine le PIB/hab,
l'espérance de vie et le niveau d'éducation.
- Coefficient de Gini : Mesure les inégalités de revenus.
Question 45. Un taux de croissance économique trop élevé ne signifie
pas nécessairement l’amélioration du niveau de vie de la population
(cas de la Chine), argumentez la thèse ?
- Inégalités de revenus : Une croissance rapide peut accroître les
inégalités, comme en Chine, où la richesse est concentrée dans les zones
urbaines et chez une minorité.
- Dégradation environnementale : La Chine a connu une pollution
importante qui affecte la santé publique.
- Conditions de travail : La croissance rapide peut s’accompagner de
conditions de travail précaires et de salaires bas.
- Qualité de vie : Les indicateurs de qualité de vie, tels que l'accès à l'eau
potable et la sécurité sociale, peuvent ne pas suivre le rythme de la
croissance économique.
Question 46. Commentez les quatre principaux déterminants de la
croissance économique à long terme du PIB par tête, énoncés par
Agnès MADIASON ?
- Capital physique : L'accumulation de capital (machines,
infrastructures) augmente la productivité.
- Capital humain : L'amélioration des compétences et de l'éducation de
la population.
- Technologie : Les innovations technologiques augmentent l'efficacité
et la production.
- Institutions : Des institutions stables et efficaces favorisent un
environnement propice à la croissance économique.
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Question 47. Donnez votre appréciation sur la complexité de l’objectif
des Politiques de Croissance économique ?
Les politiques de croissance économique doivent équilibrer plusieurs
objectifs souvent conflictuels : croissance rapide, durabilité
environnementale, réduction des inégalités, stabilité économique, et
amélioration de la qualité de vie. Les décideurs doivent naviguer entre
ces objectifs en tenant compte des contraintes économiques, sociales et
politiques.
Question 48. Quelles sont les visées des macro-économistes et les
économistes du développement concernant les mesures globales du
niveau de Développement ?
- Macro-économistes : Se concentrent sur les indicateurs quantitatifs tels
que le PIB, l'inflation, et le taux de chômage.
- Économistes du développement : Prennent en compte des mesures
qualitatives comme l'IDH, l'accès à l'éducation et à la santé, la qualité de
vie, et la durabilité.
Question 49. Commentez la thèse selon laquelle, l’Emergence de la
Croissance peut être reliée à des changements majeurs dans le système
économique mondial. Citez les faits qui sont à la base de ces grands
changements majeurs ?
L'émergence de la croissance peut être liée à :
- Globalisation : Intégration accrue des marchés mondiaux.
- Technologie : Révolutions technologiques comme l'Internet et les TIC.
- Réformes économiques : Libéralisation, dérégulation et privatisation.
- Investissements étrangers : Flux de capitaux et de technologies.
- Institutions mondiales : Rôle des institutions comme le FMI et l'OMC.
Question 50. Commentez par le mode d’emploi de politiques de la
croissance économique, tout en s’appuyant sur le cadre analytique de
la fonction de production.
Les politiques de croissance économique utilisent le cadre analytique de
la fonction de production, qui montre que la production dépend du
capital, du travail et de la technologie. Les gouvernements peuvent :
- Investir dans l'infrastructure : Pour augmenter le capital physique.
- Éducation et formation : Pour améliorer le capital humain.
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- Soutenir l'innovation : Pour stimuler les avancées technologiques.
- Réformes institutionnelles : Pour améliorer l'efficacité des marchés et
des institutions.
Question 51. Développez l’argumentation de l’existence de la relation
étroite entre l’implantation géographique, la croissance économique et
le développement économique ?
- Accès aux ressources naturelles : Les pays bien dotés en ressources
naturelles ont un avantage initial.
- Accès aux marchés : La proximité des grands marchés internationaux
favorise le commerce et les investissements.
- Conditions climatiques : Influencent la productivité agricole et la
santé publique.
- Infrastructure : La localisation influence le développement des
infrastructures de transport et de communication.
- Politique régionale : Les politiques de développement régional
peuvent réduire les disparités géographiques.
Question 52. Quels sont les facteurs qui rendent le marché du travail
hétérogène ?
- Qualifications et compétences : Divers niveaux de formation et
d'expérience.
- Secteurs économiques : Différences entre secteurs industriels, de
services, etc.
- Régions géographiques : Disparités régionales dans l'offre et la
demande de travail.
- Conditions de travail : Variabilité des conditions et des horaires de
travail.
- Discrimination : Différences de traitement basées sur le genre,
l'ethnicité, etc.
Question 53. Quels sont les enjeux de la politique d’emploi ?
- Réduction du chômage : Assurer que le plus grand nombre possible de
personnes aient un emploi.
- Amélioration de la qualité des emplois : Conditions de travail
décentes, salaires justes.
- Inclusivité : Égalité d'accès à l'emploi pour tous les groupes sociaux.
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- Adaptation aux changements économiques : Formation
reconversion pour s'adapter aux évolutions technologiques
économiques.
et
et
Question 54. Quels sont les conditions suffisantes pour qualifier un
chômeur ?
- Absence d'emploi : Ne pas avoir de travail rémunéré.
- Recherche active : Être en recherche active d'un emploi.
- Disponibilité : Être disponible pour commencer à travailler
immédiatement.
Question 55. Quels sont les facteurs mis en oeuvre par l’OCDE pour
expliquer l’hystérèse du chômage ?
- Rigidités du marché du travail : Législations sur la protection de
l'emploi, salaires minimums élevés.
- Longue durée du chômage : Perte de compétences et de motivation
des chômeurs de longue durée.
- Mauvaise adéquation des compétences : Inadéquation entre les
compétences des travailleurs et les besoins du marché du travail.
- Facteurs institutionnels : Systèmes de protection sociale et politiques
du marché du travail.
Question 56. Spécifiquement, quels sont les objectifs de la politique
d’emploi ?
- Plein emploi : Maximiser le nombre de personnes employées.
- Amélioration des conditions de travail : Sécurité et santé au travail,
salaires justes.
- Formation et éducation : Améliorer les compétences et qualifications
des travailleurs.
- Égalité des chances : Assurer l'accès équitable à l'emploi pour tous.
Question 57. Élucider la pensée keynésienne qu’à la conception de la
politique d’emploi.
La pensée keynésienne propose que le gouvernement doit intervenir
activement dans l'économie pour réguler la demande globale et assurer
le plein emploi. Cela inclut des politiques fiscales et monétaires
expansives, ainsi que des programmes de travaux publics pour stimuler
l'économie en période de récession.
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Question 58. Élucider la pensée des libéraux qu’à la conception de la
politique économique.
Les libéraux préconisent une intervention minimale du gouvernement
dans l'économie. Ils croient que les marchés libres sont les plus efficaces
pour allouer les ressources et réguler l'emploi. Les politiques
économiques devraient se concentrer sur la dérégulation, la réduction
des impôts, et la flexibilisation du marché du travail pour encourager
l'innovation et la croissance.
Question 59. Quelles sont les politiques mises en oeuvre par les
entreprises pour stimuler la demande de travail ?
- Investissement en formation : Augmenter la compétence et la
productivité des employés.
- Flexibilité du travail : Offrir des contrats flexibles, travail à temps
partiel, télétravail.
- Incitations salariales : Augmenter les salaires et offrir des avantages
pour attirer et retenir les talents.
- Amélioration des conditions de travail : Créer un environnement de
travail attrayant pour augmenter la satisfaction et la productivité des
employés.
- Partenariats avec les institutions éducatives : Collaborer avec les
écoles et universités pour adapter les formations aux besoins de
l'entreprise.
Question 60. Enoncer et expliquer la loi d’Okun.
La loi d'Okun établit une relation inverse entre le taux de chômage et le
taux de croissance du PIB. Selon cette loi, une augmentation du PIB est
associée à une diminution du taux de chômage.
Question 60’. Donnez les facteurs déterminants dans la demande et
l’offre de la compétence sur le marché du travail, et expliquez chacun
d’eux.
Demande de compétences :
- Technologie : Les innovations technologiques augmentent la demande
pour des compétences spécifiques.
MACROECONOMISTE Hénoc MUADI
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- Secteur industriel : Les industries en croissance augmentent la
demande de travailleurs qualifiés.
- Mondialisation : La compétitivité internationale influence la demande
pour des compétences globales.
Offre de compétences :
- Éducation et formation : La disponibilité de programmes éducatifs et
de formation professionnelle.
- Démographie : La structure démographique affecte l'offre de main
d'oeuvre.
- Mobilité : La capacité des travailleurs à se déplacer géographiquement
et à changer de secteur.
Question 61. En quoi la mobilisation des politiques structurelles
peut-elle permettre de réduire le chômage structurel ?
Les politiques structurelles peuvent réduire le chômage structurel en :
- Investissant dans l'éducation et la formation : Pour améliorer les
compétences des travailleurs.
- Encourageant la flexibilité du marché du travail : En facilitant les
transitions entre emplois et secteurs.
- Améliorant l'infrastructure : Pour soutenir le développement
économique et créer de nouveaux emplois.
- Réformant la réglementation du travail : Pour rendre le marché du
travail plus adaptable et réactif aux changements économiques.
Question 62. Expliquez la politique de réduction du chômage selon
l’approche néoclassique.
L'approche néoclassique propose de réduire le chômage en rendant le
marché du travail plus flexible. Cela inclut :
- Réduction des salaires minimums : Pour permettre aux entreprises
d'embaucher plus de travailleurs.
- Diminution des impôts et des réglementations : Pour encourager la
création d'emplois.
- Promotion de la concurrence : Pour augmenter l'efficacité et la
productivité des entreprises.
- Éducation et formation : Pour améliorer la compétence des travailleurs
et correspondre aux besoins du marché.
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Question 63. En quoi consiste la politique des emplois aidés et quelles
sont les mesures de sa mise en oeuvre.
Les emplois aidés sont des emplois subventionnés par le gouvernement
pour aider les personnes éloignées du marché du travail à trouver un
emploi. Les mesures de mise en œuvre incluent :
- Subventions salariales : Le gouvernement paie une partie du salaire
des employés.
- Programmes de formation et de réinsertion : Pour améliorer
l'employabilité des bénéficiaires.
- Incitations fiscales pour les entreprises : Pour encourager l'embauche
de travailleurs défavorisés.
Question 64. En quoi consiste la politique des contrats aidés et quelle
est son importance sur le plan national.
Les contrats aidés sont des contrats de travail subventionnés par le
gouvernement visant à faciliter l'accès à l'emploi pour les personnes en
difficulté. Leur importance réside dans :
- Réduction du chômage : En offrant des opportunités d'emploi aux
groupes vulnérables.
- Insertion professionnelle : En aidant les bénéficiaires à acquérir de
l'expérience et des compétences.
- Stimulation de l'économie locale : En augmentant le pouvoir d'achat
et en dynamisant les marchés locaux.
Question 65. Élucider les avantages et inconvénients de la politique de
protection d’emplois.
Avantages :
- Stabilité de l'emploi : Réduction de l'insécurité de l'emploi pour les
travailleurs.
- Protection des travailleurs vulnérables : Garantit des conditions de
travail décentes et des salaires minimums.
- Prévention des abus : Empêche les licenciements arbitraires et les
conditions de travail précaires.
Inconvénients :
- Rigidité du marché du travail : Peut rendre le marché du travail moins
flexible et adaptable.
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- Coût pour les entreprises : Augmente les coûts de main-d'oeuvre et
peut dissuader l'embauche.
- Chômage structurel : Peut maintenir les travailleurs dans des emplois
non productifs et limiter la création de nouveaux emplois.
Question 66. En politique d’emploi, en quoi consiste l’approche de la
décentralisation de la négociation collective et quel est l’avènement de
son apparition ?
- Approche : La décentralisation de la négociation collective consiste à
transférer la négociation des salaires et des conditions de travail des
niveaux nationaux ou sectoriels vers les niveaux d'entreprise ou locaux.
Cela permet des accords plus adaptés aux conditions spécifiques de
chaque entreprise ou région.
- Avènement : Cette approche est apparue avec l'augmentation de la
mondialisation et la nécessité d'une plus grande flexibilité et réactivité
des entreprises face aux changements économiques rapides.
Question 67. Quels sont les trois grandes caractéristiques d’évaluation
de la politique de l’emploi ?
- Efficacité : Mesure la capacité de la politique à atteindre ses objectifs de
réduction du chômage et d'amélioration des conditions de travail.
- Équité : Évalue si les bénéfices de la politique sont distribués
équitablement parmi les différents groupes sociaux.
- Durabilité : Analyse si les effets positifs de la politique peuvent être
maintenus à long terme sans causer de déséquilibres économiques ou
sociaux.
Question 68. Expliquez des politiques passives du marché de travail
en vous référant du cours.
Les politiques passives du marché du travail sont des mesures visant à
soutenir les personnes au chômage sans modifier directement le
fonctionnement du marché du travail. Elles incluent :
- Indemnités de chômage : Fournir un revenu de remplacement aux
chômeurs.
- Aides sociales : Offrir une assistance financière et des services de
soutien aux chômeurs et leurs familles.
- Programmes de retraite anticipée : Encourager les travailleurs plus
âgés à quitter le marché du travail pour libérer des emplois pour les
jeunes.
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Question 69. Expliquez les Politiques Économiques du Gouvernement
visant à soutenir l’innovation ?
Les politiques économiques visant à soutenir l'innovation incluent :
- Subventions et incitations fiscales : Pour encourager la recherche et le
développement (R&D) au sein des entreprises.
- Investissements en infrastructures : Créer des parcs technologiques et
des centres de recherche pour faciliter l'innovation.
- Partenariats public-privé : Favoriser la collaboration entre les
entreprises, les universités et les institutions de recherche.
- Protection de la propriété intellectuelle : Renforcer les lois sur les
brevets et les droits d'auteur pour protéger les innovations.
- Formation et éducation : Promouvoir les compétences en sciences,
technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) pour soutenir la main
d'oeuvre innovante.
Question 70. Comment envisager les Politiques de croissance à
l’échelle Nationale comme Régionale ?
À l'échelle nationale, les politiques de croissance peuvent inclure :
- Réformes structurelles : Améliorer le climat des affaires, réduire la
bureaucratie et encourager les investissements.
- Investissements en infrastructures : Développer les transports,
l'énergie et les télécommunications.
À l'échelle régionale, cela peut impliquer :
- Décentralisation : Permettre aux régions d'avoir plus de contrôle sur
leurs politiques économiques.
- Programmes de développement régional : Cibler les régions moins
développées avec des investissements spécifiques et des aides.
Question 71. Commentez les politiques de croissance visant le bon
fonctionnement du marché des produits.
Ces politiques visent à améliorer la concurrence et l'efficacité du marché
des produits en :
- Réduisant les barrières à l'entrée : Faciliter l'entrée de nouvelles
entreprises sur le marché.
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- Encourageant la concurrence : Renforcer les lois antitrust pour éviter
les monopoles et les pratiques anti-concurrentielles.
- Harmonisant les réglementations : Réduire les obstacles
réglementaires entre les différentes régions ou pays pour faciliter le
commerce.
Question 72. Expliquez les raisons essentielles qui expliquent la
nécessité des Gouvernements de viser la qualité de l’appariement
entre travailleurs et emplois un des déterminants de la productivité et
de la croissance économique.
- Efficacité du marché du travail : Un bon appariement réduit le
chômage frictionnel et améliore l'utilisation des compétences.
- Productivité : Les travailleurs bien appariés sont plus productifs, car
leurs compétences sont mieux utilisées.
- Satisfaction au travail : Les travailleurs bien appariés sont plus
satisfaits, ce qui réduit le turnover et les coûts de recrutement.
Question 73. Actuellement, le financement des Infrastructures est en
grande partie, dans les pays avancés assuré par les privés quel serait
alors le rôle et la nécessité de l’intervention publique.
- Comblement des lacunes de financement : Le gouvernement peut
financer des projets d'infrastructure que le secteur privé considère
comme non rentables à court terme.
- Garantir l'équité : Assurer que toutes les régions bénéficient des
infrastructures, même celles qui sont moins attractives pour les
investissements privés.
- Stimulation de l'économie : Les investissements publics en
infrastructures peuvent stimuler la demande globale et soutenir la
croissance économique.
Question 74. Faites le rapprochement entre les politiques de
l’Investissement dans les Infrastructures de base et la croissance
économique.
Les investissements dans les infrastructures de base (routes, ponts,
réseaux électriques, etc.) stimulent la croissance économique en :
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- Améliorant la productivité : Facilite le transport de biens et de services,
réduisant les coûts de production.
- Créant des emplois : Directement dans la construction et indirectement
en soutenant les industries connexes.
- Encourageant les investissements privés : Des infrastructures fiables
attirent les entreprises et les investissements.
Question 75. Pourquoi dit-on que l’éducation est un champ
d’application privilégié de la théorie de la distance à frontière
technologique ?
La théorie de la distance à la frontière technologique suggère que les
pays proches de la frontière technologique mondiale bénéficient
davantage de l'innovation et de la R&D.
L'éducation est essentielle pour :
- Adapter les technologies avancées : Une main-d'oeuvre qualifiée peut
mieux comprendre et appliquer les nouvelles technologies.
- Favoriser l'innovation locale : Les personnes éduquées sont plus aptes
à innover et à développer des technologies nouvelles.
Question 76. Expliquez le lien entre les politiques d’Investissement
dans le domaine de la Santé/Sanitaire et la Croissance économique.
Les politiques d'investissement dans la santé améliorent la croissance
économique en :
- Augmentant la productivité : Une population en bonne santé est plus
productive et moins sujette aux absences.
- Réduisant les coûts de santé : Moins de maladies chroniques et de
soins de santé coûteux à long terme.
- Encourageant les investissements : Les entreprises préfèrent investir
dans des régions avec une bonne infrastructure de santé pour leurs
employés.
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Question 77. Décliner les dix Axes prioritaires des Politiques de
croissance des années 1980, « Consensus du Washington » et ceux des
années 2000, consécutifs aux objections émises.
1980s, Consensus de Washington :
1. Discipline budgétaire.
2. Réorientation des dépenses publiques.
3. Réforme fiscale.
4. Libéralisation des taux d'intérêt.
5. Taux de change compétitif.
6. Libéralisation du commerce.
7. Libéralisation des investissements étrangers directs.
8. Privatisation.
9. Déréglementation.
10. Sécurisation des droits de propriété.
2000s, suite aux objections :
1. Réduction de la pauvreté.
2. Croissance inclusive.
3. Développement durable.
4. Investissements en infrastructure.
5. Réduction des inégalités.
6. Renforcement des institutions.
7. Bonne gouvernance.
8. Développement du capital humain.
9. Diversification économique.
10. Intégration régionale.
Question 78. Élucider est le lien entre la Gouvernance et l’efficacité
des Institutions de la politique économique.
Une bonne gouvernance améliore l'efficacité des institutions
économiques en :
- Assurant la transparence : Réduit la corruption et améliore la
confiance des investisseurs.
- Renforçant la responsabilité : Les responsables doivent rendre compte
de leurs actions, ce qui améliore la performance.
- Encourageant la participation : Les politiques bénéficient d'un soutien
plus large et sont mieux adaptées aux besoins des citoyens.
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Question 79. Motivez « les Politiques Publiques doivent viser
l’efficacité du système financier » Un système financier efficace est
essentiel pour :
- Allouer les ressources : Diriger les fonds vers les projets les plus
productifs.
- Faciliter l'investissement : Permettre aux entreprises d'accéder au
capital nécessaire pour croître.
- Gérer les risques : Aider les entreprises et les particuliers à gérer les
risques financiers par des produits financiers appropriés.
Question 80. Les politiques structurelles sont-elles suffisantes pour
stimuler la croissance et l’emploi. Qu’en pensez-vous ?
Les politiques structurelles sont nécessaires mais pas suffisantes. Elles
doivent être complétées par :
- Politiques conjoncturelles : Pour gérer les cycles économiques et les
chocs à court terme.
- Investissements en capital humain : Pour développer une main
d'oeuvre qualifiée.
- Réformes institutionnelles : Pour améliorer la gouvernance et
l'efficacité des institutions économiques.
Question 81. Pourquoi les Politiques de croissance économique
doivent elles viser l’investissement en Capital Humain. (Cas de la
RDC) ?
Dans le cas de la RDC, l'investissement en capital humain est crucial
pour :
- Améliorer la productivité : Une main-d'oeuvre éduquée et en bonne
santé est plus productive.
- Attirer les investissements : Les entreprises préfèrent investir dans des
régions avec une main-d'oeuvre qualifiée.
- Réduire la pauvreté : L'éducation et la santé améliorent les
opportunités économiques et les revenus.
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Question 82. Pour certains économistes, les politiques publiques dans
les pays en développement doivent viser l’amélioration des
performances d’Enseignement Supérieur et la qualité de la
gouvernance des universités, alors que les PED et PMA les politiques
économiques doivent viser les performances et la qualité de
l’enseignement primaire et secondaire ? qu’en pensez-vous ?
L'enseignement primaire et secondaire est essentiel pour :
- Assurer une base solide : Une éducation de base de qualité est
fondamentale pour tout développement futur.
- Réduire les inégalités : Améliorer l'accès à l'éducation pour tous,
réduit les disparités économiques.
Cependant, l'enseignement supérieur est également important pour :
- Développer des compétences avancées : Nécessaires pour les secteurs
technologiques et scientifiques.
- Encourager l'innovation : Les universités sont des centres de recherche
et d'innovation.
Question 83. Que pense Paul ROMER sur la notion de la productivité
globale des facteurs « PGF ».
Paul Römer considère que la productivité globale des facteurs (PGF) est
cruciale pour la croissance économique. Il souligne que :
- L'innovation : Est le principal moteur de l'augmentation de la PGF.
- Les politiques économiques doivent soutenir la recherche et le
développement (R&D) pour stimuler l'innovation.
- L'éducation et le capital humain : Sont essentiels pour augmenter la
PGF, car une main-d’œuvre qualifiée est plus capable de générer et
d'adopter des innovations technologiques.
- L'ouverture au commerce international : Permet d'accéder à de
nouvelles technologies et idées, ce qui peut améliorer la PGF.
- Les institutions : Doivent être solides pour protéger les droits de
propriété et encourager l'innovation.
Question 84. Expliquez des politiques actives du marché de travail en
vous référant du cours.
- Formation professionnelle : Offrir des programmes de formation pour
améliorer les compétences des chômeurs et les préparer à de nouvelles
opportunités d'emploi.
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- Aide à la recherche d'emploi : Services de placement, coaching de
carrière et accompagnement personnalisé pour aider les chômeurs à
trouver un emploi.
- Subventions à l'emploi : Offrir des incitations financières aux
employeurs pour embaucher des chômeurs, en particulier ceux qui ont
des difficultés à trouver un emploi.
Question 85. Qu’est-ce qu’une approche générale d’évaluation des
politiques d’emploi ?
- Objectifs clairs : Définir des objectifs précis et mesurables pour les
politiques d'emploi.
- Indicateurs de performance : Utiliser des indicateurs quantitatifs et
qualitatifs pour évaluer l'impact des politiques.
- Analyse coût-bénéfice : Évaluer les coûts financiers des politiques par
rapport aux bénéfices économiques et sociaux obtenus.
- Études d'impact : Réaliser des études avant et après la mise en oeuvre
des politiques pour mesurer leur efficacité.
- Feedback et ajustements : Utiliser les résultats des évaluations pour
ajuster et améliorer les politiques en cours.
Question 86. En quoi consiste la flexibilité du marché de travail ?
- Facilité de l'embauche et du licenciement : Réduire les obstacles
légaux et administratifs pour permettre aux employeurs d'ajuster
rapidement leur main-d'oeuvre en fonction des besoins économiques.
- Contrats de travail variés : Promouvoir des formes de travail flexibles
comme les contrats à durée déterminée, le travail à temps partiel et le
télétravail.
- Mobilité des travailleurs : Encourager les travailleurs à changer de
poste ou de lieu de travail en fonction des opportunités disponibles.
Question 87. Quel est l’apport des théories des nouveaux classiques
sur les politiques d’emploi ?
- Anticipations rationnelles : Les individus et les entreprises prennent
des décisions basées sur leurs attentes rationnelles concernant
l'économie, rendant certaines politiques inefficaces.
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- Importance des chocs d'offre : Les nouveaux classiques soulignent
l'importance des chocs d'offre (technologiques, réglementaires) plutôt
que des politiques de demande pour expliquer les fluctuations
économiques.
- Rôle limité des politiques actives : Selon cette théorie, les politiques
actives de l'emploi ont des effets limités sur le long terme car les
marchés s'ajustent naturellement.
Question 88. Expliquez la politique de réduction du chômage
structurel selon l’approche néoclassique.
- Réformes du marché du travail : Réduire les rigidités telles que les
réglementations strictes sur l'embauche et le licenciement.
- Incitations fiscales : Réduire les impôts sur le travail et les entreprises
pour stimuler la création d'emplois.
- Formation et éducation : Investir dans l'éducation et la formation
continue pour aligner les compétences des travailleurs sur les besoins du
marché.
Question 89. Quels sont les objectifs des politiques actives du marché
de travail ?
- Réduction du chômage : Aider les chômeurs à trouver un emploi plus
rapidement.
- Amélioration des compétences : Élever le niveau de compétences des
travailleurs pour répondre aux exigences du marché du travail.
- Insertion professionnelle : Faciliter l'intégration des groupes
marginalisés ou des jeunes sur le marché du travail.
Question 90. Quels sont les objectifs des politiques passives du
marché de travail ?
- Soutien financier : Fournir une aide financière temporaire aux
chômeurs pour les aider à couvrir leurs besoins de base.
- Stabilisation de l'économie : Maintenir la demande globale en
soutenant le pouvoir d'achat des chômeurs.
- Protection sociale : Offrir une sécurité financière aux travailleurs en
période de transition entre deux emplois.
MACROECONOMISTE Hénoc MUADI
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Question 91. Décrire l’approche institutionnaliste d’évaluation de la
politique d’emploi.
- Contextualisation : Prendre en compte le contexte social, économique
et institutionnel dans lequel les politiques sont mises en œuvre.
- Participation des parties prenantes : Impliquer les travailleurs, les
employeurs, les syndicats et les gouvernements dans l'évaluation des
politiques.
- Évaluation qualitative et quantitative : Combiner des méthodes
qualitatives (entretiens, études de cas) et quantitatives (statistiques,
enquêtes) pour une évaluation complète.
- Adaptation et apprentissage : Utiliser les résultats de l'évaluation pour
adapter les politiques et favoriser un apprentissage institutionnel
continu.
MACROECONOMISTE Hénoc MUADI
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Hénoc MUADI MUJINGA, né le 02 septembre, est un économiste en herbe et
auteur prometteur , il est congolais de père et de mère. Actuellement étudiant
finaliste à l'Université de Kinshasa, il poursuit ses études dans le prestigieux
département de l'économie de la Faculté des sciences économiques et de gestion.
Passionné par les dynamiques économiques qui façonnent le monde, Hénoc a
approfondi sa compréhension des théories économiques et de leur application
pratique au fil de ses études. Son intérêt pour la manière dont l'économie
influence la société et vice versa l'a conduit à rédiger son premier ouvrage
intitulé "Comprendre l'histoire de l'économie". Ce livre vise à démythifier les
concepts économiques complexes et à rendre l'histoire de l'économie accessible à
un public plus large. En se penchant sur les grandes périodes économiques, des
premiers échanges commerciaux jusqu'à l'économie globalisée d'aujourd'hui,
Hénoc offre à ses lecteurs une perspective enrichissante et éducative sur
l'évolution économique.
À travers ses écrits, Hénoc MUADI espère inspirer une nouvelle génération
d'économistes et de penseurs à explorer les liens entre la théorie économique et
les impacts concrets sur les sociétés modernes.
Si vous avez besoin de plus de détails sur une question spécifique,
n'hésitez pas à nous écrire.
Email :
[email protected]
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