65
Metafore, Disegno di una delle mille sale d’aspetto dove consumerai la tua vita, Viverne, 1976
[Métaphores, Dessin d’une des mille salles d’attente dans laquelle tu consumeras ta vie]
Photographie, tirage argentique noir et blanc, 30,2 x 24 cm, inv. 006 10 07
Donation Ettore Sottsass Jr.
Metafore, C’è sempre una porta attraverso la quale incontri il tuo amore, Dolomiti, 1976
[Métaphores, Il y a toujours une porte au-delà de laquelle tu rencontres ton amour]
Photographie, tirage argentique noir et blanc, 30,2 x 24 cm, inv. 006 10 24
Donation Ettore Sottsass Jr.
Metafore, Disegno di uno dei mille corridoi dove consumerai i tuoi passi, Bañolas, 1973
[Métaphores, Dessin d’un des mille couloirs où tu useras tes pas]
Photographie, tirage argentique noir et blanc, 30,2 x 24 cm, inv. 006 10 22
Donation Ettore Sottsass Jr.
ARKHÈ
La collection du Frac Centre-Val de Loire
comme un récit des origines
Sous la direction de
Abdelkader Damani
Avec les textes de
Abdelkader Damani
François Guéry
Nadine Labedade
Gilles Rion
Christian Ruby
ARKHÈ
Abdelkader Damani
L’exposition Arkhè conclut le premier chapitre du projet artistique déroulé depuis
2015 autant qu’elle ouvre un nouvel acte qui prendra place entre 2020 et 2024.
Si depuis 2015 nous nous sommes concentrés à mettre en place les plateformes
nécessaires à une nouvelle compréhension de la collection du Frac Centre-Val de
Loire, en élargissant son horizon géographique et culturel, et au-delà en redéfinissant
le rôle de l’institution à l’échelle de son territoire, 2020-2024 verra, nous l’espérons,
la naissance d’une «!fabrique du réel » en lieu et place de la fabrique de l’imaginaire
qu’est toute institution culturelle en France. Notre objectif sera d’aller vérifier
l’agentivité de l’œuvre dans le monde dans un chemin que nous désignerons
par «!l’architecture de l’errance ».
Pouvons-nous penser un Fonds régional d’art contemporain comme un dispositif
de fabrique du réel ; une institution artistique et culturelle qui procède du recul
nécessaire à la pensée mais sans distance avec le monde ?
Ces questions deviennent urgentes à l’heure où la reproduction mécanique
des œuvres de l’art est devenue la règle, reléguant l’appropriation de l’original
au second rang.
Il faudrait se suffire des photographies haute définition des œuvres comme on se
suffirait de lire les quatrièmes de couvertures des livres. Le phénomène est défendu
à l’échelle planétaire par le pouvoir « d’accéder », de connaître, de zoomer, d’agrandir,
de voir de près les œuvres devenues inaccessibles dans les musées. Ces derniers
seraient élitistes, éloignés des publics dits empêchés, rendant ainsi l’accès à l’original
difficile pour ne pas dire impossible.
En France, « Catalogues des désirs », Culture près de chez vous, Micro-folies – qui ne
sont pas moins que des musées numériques de proximité nous dit-on – sont autant de
tentatives du ministère de la Culture qui essaye par tous les moyens de rapprocher l’art et
les regardeurs. Cette question est centrale depuis la naissance de l’institution dont nous
avons l’honneur d’assurer la direction : un Fonds régional d’art contemporain. En 1983,
la mise en place d’un Frac dans chaque région de France n’est autre que ce désir inassouvi,
et peut-être impossible à satisfaire, de ne jamais laisser une œuvre sans regardeur afin
qu’elle s’accomplisse enfin. Mais jusqu’à l’avènement de la digitalisation effrénée du
monde, nous avions à cœur, et peut-être la naïveté, de « livrer » l’original à domicile.
20
Notre interrogation ne porte pas ici sur l’effort, nécessaire, d’aller à la rencontre
du public, mais bien d’un monde du visible devenu saturé par la copie1. Que la copie
soit un moyen de faire circuler les œuvres, cela est une tradition aussi ancienne que
l’invention de l’art. A contrario, le phénomène auquel nous assistons semble tenir
sa raison d’être d’une certaine volonté de dépassement de l’œuvre. La numérisation
grandissante ne transporte pas les œuvres à proximité des publics, elle se substitue
à l’œuvre2.
L’eldorado de la proximité est dépassé par un nouvel eldorado : le gros plan. L’accès
numérique donne en effet, et c’est l’argumentaire le plus répandu, le pouvoir de
zoomer. Nous pouvons regarder tous les détails, comprendre l’œuvre de l’intérieur.
La rhétorique de l’immersion, du gros plan vient se substituer à l’affrontement. Après
tout, pourquoi être confronté à l’œuvre puisque la reproduction permet d’y rentrer.
Enfin le pouvoir de pénétrer l’œuvre restée trop longtemps au loin. La pénétration
virtuelle nous dispense de l’effort de la rencontre.
Il faut noter que le gros plan fut à plusieurs reprises le chef-d’œuvre, ne serait-ce que
dans Un chien andalou de Buñuel et Dali3, où nous sommes plongés dans le rêve, ou
le cauchemar, de voir se découper un œil au rasoir. En 1941 Citizen Kane d’Orsen Welles
est introduit par un très gros plan resté célèbre dans l’histoire du cinéma4. Mais à
l’époque du web, l’addiction à l’image zoomée, grossie est surtout l’apanage de ce qui
constitue l’essentiel de l’imagerie d’Internet : la pornographie. Force est de constater
que le monde digital et virtuel global est peuplé d’un « état pornographique » en lieu
et place d’un « monde du chef-d’œuvre », et la naïveté de croire que la machinerie
de la reproduction numérique puisse répondre à notre instinct premier de ne jamais
être éloigné du beau demanderait à être remise en cause.
***
Comme nous le signalions plus haut, depuis 1983, chaque Région de France
est dotée d’un Fonds régional d’art contemporain dans le cadre d’un partenariat avec
le ministère de la Culture. Les missions des Frac sont la constitution d’une collection
d’art contemporain, mettant l’accent sur la création actuelle et sa diffusion en
région, en France et à l’étranger. Les Frac diffusent chaque année plusieurs centaines
d’œuvres de leur collection au travers de prêts, vecteurs majeurs de leurs actions
de médiation.
Dans ce sillage, le Frac Centre-Val de Loire fait aujourd’hui partie des Fonds régionaux
d’art contemporain dits de « seconde génération » qui, au début des années 2010,
se sont dotés d’importantes infrastructures pour développer leurs missions. Depuis
2013, il se déploie à Orléans sur le site des subsistances militaires reconverties par
les architectes Jakob + MacFarlane. Les Turbulences, nom d’usage de cette nouvelle
architecture, oscillent entre l’obsession futuriste et l’éternel souvenir d’un début
de l’architecture. Ces Turbulences sont le manifeste d’une architecture-archéologie
du bâtiment existant. Elles sont un espace qui garde en lui la contradiction entre
une image extérieure volontairement « innommable » – en cela qu’il est impossible
21
de les nommer, encore moins de les déterminer, et c’est bien là la force de cette
architecture – et un espace intérieur volontairement nostalgique d’un archétype
de l’architecture : la tente.
Allant au-delà du in situ, la « greffe », dessinée par les deux architectes, naît de
l’ancien bâtiment. Elle en rappelle la grille et donc le souvenir sans pour autant en
dessiner le futur comme on aimerait le croire trop hâtivement. Bien au contraire,
le mouvement des trois Turbulences, depuis l’ancien bâtiment et vers le sol, renvoie
encore plus loin le site à son origine : la greffe contemporaine littéralement « remet
au sol » le bâtiment existant et soulève la cour comme pour plier l’architecture sur
elle-même. Un souvenir s’il en est de la manière avec laquelle Le Corbusier rappelait
les entrailles de la terre avec la crypte nord du couvent Sainte-Marie de la Tourette,
elle aussi coiffée de trois turbulences qu’il nomma « canons de lumière ». Signal visuel
fort, l’architecture des Turbulences inverse visuellement un des grands principes de la
discipline. En effet, si toute construction comporte en elle une résistance à la gravité,
au Frac Centre-Val de Loire nous sommes face au phénomène inverse.
En renonçant, visuellement, à la lutte contre la gravité, la discipline est renouvelée
dans ses principes. L’architecture, pour être du contemporain, finit par chuter.
C’est d’ailleurs là que réside la compréhension fondamentale de ce qu’il convient
de nommer expérimental. L’expérimentation comme nous l’entendons au Frac n’est
pas à cloisonner dans un déterminisme du dépassement ou dans une « volonté de
puissance », mais bien dans l’avènement d’un art nouveau de la négociation avec ce
qui existe. Cela induit de fait ce que nous nommons une architecture faible. Au lieu
d’élever les poids, l’architecture tente de dire ce qui est déjà là, et tombe.
***
Au début des années 1990, l’institution oriente sa collection vers un questionnement
transversal, un champ de réflexion ouvert sur l’architecture de demain en réunissant
art contemporain et architecture expérimentale de 1950 à nos jours : « une collection
d’événements, pleinement spéculative, dont le sens est en devenir5 ».
Reconnue internationalement, la collection offre une traversée inédite des
expérimentations artistiques, architecturales et urbaines, rivalisant avec les plus
grandes collections d’architecture (Centre Pompidou-MNAM à Paris ; MoMA
à New York ; CCA à Montréal ; DAM-musée d’Architecture à Francfort). Elle est
cependant la seule à proposer une cartographie internationale et une généalogie
historique de la recherche architecturale et de ses relations à la création artistique depuis
les années 1950. La synthèse des arts, l’architecture radicale, la « déconstruction »
des années 1980 et les recherches les plus innovantes en matière de technologies
numériques sont les quelques repères autour desquels la collection s’est construite6.
Elle forme un paysage où tout est architecture7. Elle est la représentation du rêve né
dans les années 1960 d’une création à l’échelle de chaque instant. L’espoir de voir
disparaître et l’art et l’architecture au profit d’une vie devenue œuvre est le fer de
lance d’une critique du modèle architectural dominant8.
22
La collection du Frac Centre-Val de Loire représente aujourd’hui quatre cent vingt-huit
artistes et architectes ; elle comprend quelque mille cent quatre-vingt-cinq maquettes
d’architectes, mille œuvres d’artistes et plus de dix-sept mille dessins. Elle est dotée
de fonds exceptionnels, grâce à de nombreuses donations (Claude Parent, Chanéac,
Pascal Häusermann, Günter Günschel, Renée Gailhoustet, J.-F. Zevaco, Guy Rottier,
Georges et Jacqueline Adilon, Patrick Bouchain).
***
La collection du Frac Centre-Val de Loire a été depuis ses débuts un assemblage
d’événements. Car en quoi consiste la collection de l’architecture si ce n’est la
constitution du fonds nécessaire à la compréhension de «!l’intuition de l’instant9!»
que représente le dessin ou la maquette d’architecture. Des intuitions qui, au fil
de la conception, forment l’œuvre originale servant à la reproduction de la copie :
le bâtiment à l’échelle du réel.
Bien que le paysage des mouvements radicaux soit fortement représenté
(Superstudio, Archizoom, Archigram, Architecture Principe, Haus-Rucker-Co pour
ne citer qu’eux), la collection reste empreinte d’une géohistoire européenne et nordaméricaine. Depuis 2015, le projet artistique tente d’ouvrir la collection à de nouvelles
géohistoires – Afrique, mondes arabes, Amérique latine. Et de faire des migrations
disciplinaires un principe articulant l’ensemble des actions : expositions, collection,
médiations, actions hors les murs, recherche, etc. La prise en compte des migrations
comme principe générateur de l’esthétique et du politique du contemporain induit de
considérer l’œuvre non seulement dans son contexte historique comme émanation
d’un ensemble de facteurs contextuels – artistiques, culturels, sociologiques
et économiques – et par là même l’ancrer dans un espace et un instant donnés.
Le phénomène migratoire engendre un mouvement permanent dans l’espace et
dans le temps. Il est donc plus approprié de parler de circularité des idées en lieu et
place de filiations, de superposer à la lecture historique contextuelle une écriture
anthropologique « déterritorialisante » et anachronique. Faire une collection comme
un atlas qui autorise les collisions disciplinaires, temporelles, géographiques et
stylistiques, et non plus comme un album dont le processus est de créer les conditions
de convergence du semblable et de l’attendu. La question est alors de s’entendre sur
la place de l’étranger, de l’étrange dans le paysage d’une collection en lieu et place
du commun, du familial ou du familier.
***
Avec l’exposition Arkhè 10 nous reprenons le chemin des origines, dans une
scénographie où la boîte noire du théâtre emprisonne le cube blanc du musée
avec l’espoir de voir se renouveler la vision que nous avons de la collection :
de la prospective aux origines. Nous recherchions à inverser la perspective
«!futurologique » régulièrement attachée à la collection du Frac Centre-Val de Loire
afin de donner à l’expérimentation le dessein de fonder en permanence la discipline.
23
Dans l’exposition, la théâtralité conférée par le noir des murs donne à voir les œuvres
comme des récits, des narrations, pour redéfinir la collection non plus comme
manifeste des prospectives, mais comme lieu des fondations. Traversant les six
chapitres de l’exposition, le visiteur est appelé à relier chaque œuvre à un des mythes
fondateurs : le jardin d’Éden, la hutte, le monument, le feu, le tissage et l’antre
maternel. Au centre de l’exposition, le « cube blanc » abrite les cinquante-deux
métaphores de Sottsass Jr. comme l’ultime paysage du processus de création.
« Je ressentais une nécessité profonde de visiter des lieux déserts, des montagnes,
d’établir à nouveau une relation physique avec le cosmos, qui est le seul
environnement qui soit, précisément parce qu’il ne peut être mesuré, anticipé,
contrôlé ou connu », nous dit l’artiste, et c’est bien à ce paysage où l’architecture
entretient le dialogue avec le cosmos que l’exposition se destine. Le protocole
établi par Sottsass Jr. pour la réalisation de son œuvre se résume à l’usage de
l’environnement, dans son sens le plus étendu, comme fragments de l’architecture.
Il faudrait alors relier une étendue d’eau avec quelques gestes pour faire le « […] dessin
d’une des mille salles d’attente […] » pour consumer sa vie, la voir défiler au cœur du
monde. Ces mises en scène opèrent comme des haïkus dans une rencontre entre
un titre, souvent une phrase qui décrit et nomme le lieu, et des gestes qui tiennent
d’un bricolage de l’abstraction et de la géométrie. Chaque photographie, combinée
à son titre, implique le regardeur dans la fabrique d’un lieu qui se refuse au réel sans
verser dans l’imaginaire. Un entre-deux indéterminé qui ouvre aux « improbabilités
infinie », peut-être l’unique définition de ce que devrait être l’architecture
expérimentale si elle venait à se proclamer comme un commencement11.
24
1 - Nous renvoyons le lecteur au texte de Walter Benjamin, L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité mécanique.
Où l’auteur revient sur les conséquences de la reproductibilité des œuvres tout en rappelant la condition
intrinsèque à l’art d’être reproductible.
2 - La frénésie de la digitalisation est loin d’être le propre des œuvres de l’art, l’entreprise nous apparaît avoir
comme objectif une copie conforme du monde, avec son cortège de promesses pour un meilleur vivre, une
meilleure protection de la planète. La copie est en train de devenir une réalité.
3 - Un chien andalou, court métrage, 16 min, 1929, réalisation Luis Buñuel (1900–1983), scénario Luis Buñuel et
Salvador Dali (1904–1989).
4 - Citizen Kane, long métrage, 1941, réalisation Orsen Welles.
5 - Frédéric Migayrou, « Art, architecture, principes de la collection sans objet », Collection en mouvements,
les Fonds régionaux d’art contemporain, Flammarion, Paris, 1995.
Le récit autour de la naissance de la collection « art et architecture » du Frac Centre-Val de Loire, raconte qu’il
reviendrait à Frédéric Migayrou, à l’époque conseiller en arts plastiques à la Drac (Direction régionale d’action
culturelle) de la Région Centre, d’orienter la collection dans le domaine de l’architecture. Il faut cependant
souligner deux autres acteurs majeurs de cette aventure : d’une part, la collaboration avec Jean-Louis Maubant,
fondateur et directeur du Nouveau musée à Villeurbanne de 1978 à 2006 ; d’autre part, le long et extraordinaire
travail mené par Marie-Ange Brayer, directrice du Frac Centre de 1996 à 2013. Elle a fait la collection et l’a inscrite
dans le long chemin des mouvements radicaux et expérimentaux du milieu du xxe siècle à nos jours.
6 - Voir Marie-Ange Brayer (dir.), Architecture expérimentale, 1950-2012, éditions HYX, Orléans, 2013.
7 - Voir www.frac-centre.fr.
8 - En 1968, Hans Hollein (1934-2014) publie « Tout est architecture » dans les numéros 1 et 2 de la revue Bau qu’il
fonde et dont il est le rédacteur en chef jusqu’en 1970. Hans Hollein, «Alles ist Architektur», in Bau. Schrift für
Architektur und Städtebau, 23e volume, n° 1/2, Vienne, 1968.
9 - Voir Dominique Rouillard, Superarchitecture, le futur de l’architecture 1950 à 1970, éditions de la Villette, Paris,
2004.
10 - Voir Gaston Bachelard, L’Intuition de l’instant, Stock, Paris, 1932.
11 - L’exposition dont nous avons assuré le commissariat en compagnie de Gilles Rion, coordinateur artistique
général, s’est tenue entre le 7 juin 2018 et le 17 février 2019.
25
La Tenda rossa, 1974-2003
Installation, tissu, corde, fibres végétales, bois, 275 x 350 x 290 cm, inv. 000 01 17
153
ARKHÈ
Exposition
07 juin 2018 - 17 février 2019
Frac Centre-Val de Loire
Commissaires
Architectes et artistes
Abdelkader Damani
Aristide Antonas
Gilles Rion
Biothing (Alisa Andrasek)
Cavart
Coop Himmelb(l)au
Riccardo Dalisi
François Dallegret
David George Emmerich
Yona Fiedman
Vittorio Giorgini
David Greene (Archigram)
Günter Günschel
Angela Hareiter
Haus-Rucker-Co
Hans Hollein
Martin Honert
Wes Jones
Dušan Kuzma
Ugo La Pietra
František Lesák
María Mallo
OCEAN Design Research Association
Walter Pichler
Arthur Quarmby
Franco Raggi
Philippe Rahm
Charles Simonds
Olivier Seguin
Ettore Sottsass Jr.
Superstudio
Pierre Székely
197
198
199
202
203
204
205
206
207
211
212
213
214
215
216
217
ARKHÈ
PUBLICATION
Direction
Abdelkader Damani
Éditrice
Marine Bichon
Auteurs
Abdelkader Damani
François Guéry
Nadine Labedane
Gilles Rion
Christian Ruby
Graphisme
Samantha Noguès
Aude Samain
Photogravure
Paul Laurent
Photographies
Blaise Adilon
François Lauginie
Philippe Magnon
Martin Argyroglo
Abdelkader Damani
Abdelkader Damani dirige le Frac Centre-Val de Loire depuis le 1er septembre
2015. Après avoir été en charge des programmes art et architecture au Centre
Culturel de Rencontre de la Tourette (architecture de Le Corbusier), il dirige,
de 2007 à 2015, la plateforme VEDUTA à la Biennale de Lyon. En 2014, il est
co-commissaire de la Biennale de Dakar (Notre avenir commun, Dak’Art
2014). En tant que Directeur du Frac Centre-Val de Loire, il met en œuvre
en 2017 la première Biennale d’Architecture d’Orléans. En 2019, il est le
commissaire général de la première Biennale de Rabat.
François Guéry
Ancien élève de l’École normale supérieure, rue d’Ulm, François Guéry est un
professeur émérite de philosophie. Il a été doyen de la Faculté de philosophie
de l’Université Lyon-III, vice-président du jury de CAPES de philosophie,
membre du CNU, directeur des études à l’INESC (Institut d’études de la
sécurité civile) (1999-2002), producteur à France Culture aux Vendredis
de la philosophie (2002-2003), Secrétaire Général de l’éphémère Institut
d’Études du Haut Conseil à l’intégration (2007-2009).
Nadine Labedade
Professeur agrégée d’arts appliqués en classe préparatoire aux grandes
écoles, elle collabore aux publications du Frac Centre-Val de Loire depuis
1996. Elle contribue notamment aux textes des catalogues Architectures
expérimentales 1950/2000 et Nevers-Architecture Principe. En 2003, elle
participe à la rédaction du catalogue de l’exposition Architectures non
standard au Centre Georges Pompidou, en 2010 à celui de Claude Parent,
L’œuvre construite/L’œuvre graphique à la Cité de l’architecture & du
patrimoine et, en 2018, à celui consacré à Guy Rottier. Nadine Labedade est
également l’auteur de nombreux textes d’analyse pour ArchiLab, la Biennale
d’Architecture d’Orléans ainsi que pour des revues.
Gilles Rion
Diplômé en anthropologie de la communication de l’Université de Liège
(Belgique) ainsi qu’en études interuniversitaires en art actuel, il est arrivé
au Frac Centre-Val de Loire en 2008 comme chargé des publics puis
de la programmation territoriale, il est coordinateur artistique général
depuis 2018. Son intérêt porte sur les implications culturelles, politiques
et in fine anthropologiques de l’expérimentation architecturale, et plus
particulièrement dans ses relations à l’idée de Nature.
Christian Ruby
Christian Ruby est philosophe, enseignant à l’ESAD TALM-Tours. Il est
membre de l’ADHC (Association pour le développement de l’Histoire
culturelle), de l’ATEP (Association tunisienne d’esthétique et de poiétique),
du collectif Entre-Deux (Nantes, dont la vocation est l’art public) ainsi
que de l’Observatoire de la liberté de création. Ses recherches portent
actuellement sur une théorie politique du spectateur conçue à partir d’une
histoire du spectateur du xviiie siècle à nos jours.
218
ART CONTEMPORAIN
EN RÉGION CENTRE-VAL DE LOIRE
Direction régionale
des affaires culturelles
Centre-Val de Loire
Le Frac Centre-Val de Loire est un établissement public
de coopération culturelle créé par la Région Centre-Val
de Loire, l'État et la ville d'Orléans
Publication du Frac Centre-Val de Loire
Coédition les presses du réel
Achevée d’imprimer en mars 2019
ISBN 978-2-9551892-3-8
Prix de vente : 15 euros TTC