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2004, Studi francesi
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Neohelicon, 2008
Le deux domaines cités dans le titre de notre dossier, Postcolonial Studies et Études Francophones, ont en commun de se rapporter aux littératures et cultures de deux anciens empires coloniaux et d'étudier celles-ci dans leur rapport aux métropoles respectives et dans leur développement après la fin de la période coloniale. Cependant, le nom même trahit déjà les orientations différentes prises par chacun de ces deux domaines : les Postcolonial Studies, développées dans les pays anglophones, mettent l'accent sur un passé colonial commun, qui, historiquement, est certes achevé, mais est vu dans la dynamique qu'il continue de déterminer au delà de la période coloniale ; les études francophones font, elles, référence à l'élément commun, la langue française, qui s'est maintenue au-delà de la période coloniale et qui continue d'être le dénominateur commun entre des littératures d'Europe, d'Afrique, de l'Océan indien et des deux Amériques et maintient un réseau culturel et institutionnel avec l'ancienne métropole. La création du terme de Francophonie est attribuée au géographe Onésime Reclus (1837-1916), dont les travaux portaient essentiellement sur l'espace colonial. Il a défendu la doctrine française de l'assimilation contre ses détracteurs qui considéraient que le système de l'« indirect rule » était plus efficace et mieux adapté, et s'est engagé en faveur d'une politique linguistique offensive et expansive, en particulier en Afrique. Par la suite, le concept tomba longtemps dans l'oubli, avant d'être réactivé au début des années 1960-en particulier grâce à la publication du numéro spécial de la revue Esprit intitulé « Le français langue vivante » en novembre 1962-et de devenir de nouveau le point de cristallisation d'une discussion qui, dans les décennies qui suivront, ne cessera de gagner en intensité et acquérra un statut institutionnel au travers des études francophones. On voit déjà paraître, dans les années 1960 les premiers ouvrages faisant figurer le terme de Francophonie dans leur titre : La Francophonie en marche de H. de Montera (1966), La Francophonie en péril de G. Tougas (1967) et
Les Antilles françaises sont habituellement étudiées dans le cadre d’études francophones en France ou dans le cadre des études postcoloniales et des New World Studies aux Etats-Unis. Les perspectives ne sont bien entendu pas les mêmes. Les études francophones se donnent pour objet l’étude de la francophonie. Mais comment définir la francophonie ? On peut partir du principe qu’il s’agit de l’ensemble des peuples dont la particularité est d’user du français. Au delà de cette dimension linguistique, qui est un critère insuffisant pour effectuer un rapprochement culturel, la francophonie prendrait toute sa dimension à travers » l’acceptation d’une relation, d’une coopération des différences assumées » (1). Il s’agirait donc de l’expression d’une autonomie au sein d’une grande famille culturelle. Ainsi, dans le cas des Antilles françaises créer un discours autonome serait une lutte incessante pour s’affirmer dans etmalgré une situation d’assimilation. La francophonie d’après cette définition est-elle opératoire aux Antilles puisqu’à l’absence d’une identité antillaise assumée s’ajoute la vision exotique que véhicule le terme de francophonie pour Guy Dugas en » nous invitant à rechercher plutôt du côté du lointain ou de l’île » (2) ?
Études littéraires africaines, 2017
Tous droits réservés © Association pour l'Étude des Littératures africaines (APELA), 2017 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit.
Multilinguales, 2016
Multitudes, 2007
Sommaire: Majeure 29. Narrations postcoloniales - Antonella Corsani, Christophe Degoutin, François Matheron, Giovanna Zapperi: Narrations postcoloniales - Fatimah Tobing Rony: Le Troisième oeil - Nirmal Puwar: Architectures de la mémoire Image, son et pierre - Romaine Moreton: Quand la parole libère (de) l écrit, et l écrit (de) la parole - Gloria Anzaldùa: Movimientos de rebeldía y las culturas que traicionan - Alessandra Gribaldo et Giovanna Zapperi: Un autre regard Ethnographie, narration et postcolonialisme - Mahasweta Devi: Draupadi - Gayatri Chakravorty Spivak: « Draupadi »: Avant-propos de la traductrice
French Version of the book review/Version française de la recension Dans leur « Avant-propos », Émilienne Baneth-Nouailhetas et Claire Joubert reviennent sur le projet à l'origine du volume. Le contexte politique et épistémologique (la mondialisation néolibérale, la disqualification des sciences sociales et humaines au nom de leur inutilité ou de leur manque de scientificité) a, en partie, déterminé le dessein de faire retour au postcolonial dans une perspective comparée. Cela notamment afin d'approfondir la connaissance du lien entre colonisation et mondialisation puisque la première continue à faire sentir ses
Mouvements, 2007
Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte. © La Découverte. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
2018
UN GOU DE BLANC(S) SARA TASSI, AMANDINE YEHOUÉTOMÉ, SASKIA COUSIN /44 UN GOU DE BLANC(S) REGARDS PORTO-NOVIENS SUR UN « CHEF-D'OEUVRE » POSTCOLONIAL SARA TASSI-AMANDINE YEHOUÉTOMÉ-SASKIA COUSIN À l'occasion du colloque dédié à Gou 1 , et, plus particulièrement, à la statue éponyme exposée au musée du Louvre, nous avons décidé de nous adresser à des expert•e•s de Gu 2 habituellement peu sollicité•e•s : vodúnnọ 3 de Gu (guklunọ), grande tante paternelle responsable du culte aux ancêtres (tánnyínọ), forgerons et femmes de Gukọmẹ 4 quartier qui lui est dédié à Porto-Novo. Ce court texte vise donc à restituer le regard et le point de vue des familiers de Gu, non pour asséner ce que serait LA vérité du dieu, mais, au contraire, pour rappeler la pluralité des Gu/Gou/Ògún et la diversité de ses manifestations. Le caractère iconoclaste-briseur d'idole-de leurs regards et de leurs analyses interroge à la fois notre fascination pour cet objet et les rationalités historiques, esthétiques que nous mettons en oeuvre pour la justifier. 1 Le colloque international Création contemporaine et patrimoine royal au Bénin : autour de la figure du dieu Gou a eu lieu le 25 avril 2016 à Porto-Novo. Cette journée d'étude a été organisée sous la direction de Didier Houénoudé (Université Abomey-Calavi) et Maureen Murphy (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), avec le soutien de la maison du patrimoine et du tourisme du Bénin, du LABEX CAP, du musée du quai Branly (Paris) et de l'Institut national d'histoire de l'art (Paris). 2 Nous entendons mobiliser l'écriture Gu (en gun-gbé-langue parlée à Porto-Novo et dans les régions limitrophes) lorsque nous faisons référence au Gu de Porto-Novo. En revanche, l'orthographe française de ce mot (Gou) sera employée pour désigner le chef-d'oeuvre postcolonial. Cela afin de prendre en compte la diversité des Ògún (yoruba)/Gu (fon-gbè, gun-gbè)/Gou (français). Dans ce sens, il serait incohérent de tendre vers une harmonisation arbitraire de ces différentes écritures. 3 Vodúnnọ en gun-gbé : chef ou prêtre d'un vodoun. Littéralement : propriétaire [nọ] d'un vodoun. Voir Basilio Segurola, Jean Rassinoux, Dictionnaire Fon-Français, Madrid, SMA Société des Missions africaines, 2000. 4 Gukọmẹ en gun-gbé : le quartier de Gu où Sara mène depuis 2015 des recherches dans le cadre d'une thèse de doctorat à la Faculté d'architecture de l'Université libre de Bruxelles.
I focus group; aspetti generali: se intendiamo risalire a Le origini del focus group come metodo di ricerca dobbiamo volgere lo sguardo agli anni Quaranta. Il dipartimento si occupava, sotto la guida del famoso Lazarsfeld, di ricerche commerciali e di mercato sull'impatto che avevano nel pubblico i programmi radiofonici come le soap operas. Delle prime ricerche di mercato sino a oggi i f. g. hanno percorso molta strada, come ci ricorda l'autore citato. Stando a quanto riportato negli Stati Uniti sono oggi più di un migliaio le persone che, professionalmente, si occupano di condurre e moderare focus group; un ricercatore a tempo pieno, mediamente, gestisce più di cento gruppi all'anno. In linea di principio il contesto del f. g., se ben valorizzato può fornire a quanti vi partecipano l'opportunità e lo stimolo per esplicitare queste assunzioni normative, abitualmente relegate nella sfera dell'implicito. Il gruppo può rappresentare per i partecipanti una circostanza socialmente legittimata per darsi alla introspezione retrospettiva per cercare tutti insieme, di riportare in piena luce quegli assunti normativi che tendiamo per lo più a dare per scontati; può generare un set di dati sulle norme di gruppo che non ha nulla da invidiare a quanto otterrebbe da un periodo prolungato di ricerca etnografica sul campo. In qualsiasi contesto sia applicata, una norma di gruppo qualsiasi norma di gruppo presuppone un atto interpretativo che le attribuisca significato. Il focus group può essere prodotto con metodi differenti. I focus group esplorativi possono essere impiegati, in alternativa alle interviste in profondità, nella fase introduttiva di una survey di piu' ampio respiro. I focus possono servire, cioè, per delineare le linea guida a cui il percorso di indagine statistico-campionario, nelle sue fasi, si dovrà attenere. Il focus group esplorativo è tipicamente di ampio respiro, ma si può anche concentrare su argomenti di interesse specifico, sulla produzione di dati relativi al contesto di intervento (anche per mezzo di strumenti narrativi, come aneddoti e racconti) o sui codici linguistici di cui, nella quotidianità, fa uso il gruppo (termini dialettali, espressioni indessicali e categorie interpretative specifiche). E' possibile impiegare i focus group anche nell'interpretazione dei risultati dell'indagine statistico-campionaria, per meglio definire il senso degli atteggiamenti o dei comportamenti che da questa emergono. Il lavoro con i f.g. può contribuire all'elaborazione dei disegni di ricerca multimetodo. L'obiettivo in questo caso potrebbe essere quello della triangolazione ossia di comparare i dati tratti dal focus con altri dati sul medesimo argomento cercando poi di riprodurre i primi risultati del ricercatore. Un altro obiettivo potrebbe essere la promozione della ricerca la possibilità di svolgere un ruolo attivo e collaborativo rispetto al processo di ricerca stesso. L'idea che la triangolazione dovesse diventare per le scienze sociali il corrispettivo della replicazione delle scienze naturali: la triangolazione era vista cioè come procedura di validazione che doveva consentire, nei setting sociali, una replicazione non dissimile da quella condotta, nell'ambito delle scienze naturali, tra setting di laboratorio diversi. Per gli stessi motivi socialità e partecipazione che hanno fatto pensare a un utilizzato validatorio dei focus group alcuni hanno sostenuto che i focus sarebbero un metodo fondamentalmente femminista, secondo argomentazioni di alcune studiose per le interviste qualitativa in profondità. I f.g. non sono una fonte di dati altrettanto valida rispetto ai comportamenti e gli atteggiamenti del gruppo, giacché tendono a sottostimare le variazioni interne del gruppo. E' raro, pertanto, che si possano sostituire alle interviste in profondità o alle survey. I focus group possono essere complementari a metodi diversi in un disegno di ricerca multimetodo ma non consentono in sé, di validare i risultati ottenuti con tali metodi. La composizione dei gruppi: dal momento che la selezione dei membri di un focus g. non si basa su criteri di campionamento statistico, e che il successo del gruppo dipende (almeno in parte) dalle dinamiche che si innescano fra i partecipanti, c'è tutta una serie di questioni di cui il ricercatore, se vuole costituire e poi condurre un gruppo efficace, dovrà tenere conto. E' necessario individuare con cura, in rapporto all'argomento di discussione, le caratteristiche dei potenziali partecipanti, nonché il loro ambiente di provenienza e le strategia attraverso cui contrattarli. Una eccessiva eterogeneità del gruppo rispetto all'argomento di interesse, pertanto, può avere come risultato la produzione di dati insufficienti, o di informazioni poco approfondite. In tutte le situazioni in cui sono presenti opinioni contrapposte e sostenute con vigore, è facile che si generino conflitto: difficilmente avrà successo un focus group composto poniamo da militanti di partiti politici opposti, o da medici che praticano l'aborto e attivisti del movimento antiabortista. Gli scopi della ricerca d'altra parte, possono anche richiedere al ricercatore di condurre gruppi con un ampio spettro di soggetti diversi, in modo da raccogliere una gamma di punti di vista più ricca su un dato argomento. Occorre anche mettere in preventivo che, in gruppi caratterizzati da rapporti
Phoinix, 2023
LEGAL FRAMEWORK FOR OIL AND GAS EXPLORATION AND PRODUCTION IN MAINLAND TANZANIA, 2020
"Environmental Science, Technology, Engineering, and Mathematics (STEM)", 2023
Encyclopedia of Global Bioethics (Henk ten Have, ed.), Springer, 2016
DergiPark (Istanbul University), 2022
História Revista, 2019
Operations Research, 1975
Juni. Magazin für Literatur und Politik, 55-56, 2019
Journal of Physics: Conference Series, 2019
Journal of Clinical Medicine, 2021
Scientific Reports, 2020
International orthopaedics, 2018
Mediator: Jurnal Komunikasi