Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-11/35.COM/7B,
2. Rappelant la décision 34 COM 7B.116, adoptée à sa 34e session (Brasilia, 2010),
3. Prend acte des informations fournies par l'État partie sur les actions entreprises au sein du bien et demande à l'État partie de mettre pleinement en œuvre les recommandations de la mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de 2010, en portant une attention spéciale à :
a) l'élaboration d'outils d'orientation appropriés et de politiques précises en matière d'interventions au sein du Centre historique à l'intention des décideurs et propriétaires du bien,
b) l'amélioration de la collaboration entre agences spécialisées pour rationaliser le processus décisionnel et obtenir les ressources nécessaires pour mettre en place un système de gestion pleinement opérationnel,
c) la soumission des informations demandées sur les autres projets urbains entrepris au sein du bien, tels que la Linea Amarilla, le centre commercial de Rimac, le projet de rénovation urbaine de Montserrat et le projet de la Plaza Acho;
4. Regrette que la station Jirón de la Union ait été construite malgré l'engagement de la municipalité et la décision du Comité, et demande également à l'État partie :
a) de prendre toutes les mesures nécessaires pour remettre la zone comprise entre les rues Camana et Carabaya en l'état dans lequel elle était avant la construction de la station Jirón de la Union,
b) d'élaborer d'autres plans pour le Corredor Segregado de Alta Capacidad, incluant des études de systèmes de transport spécifiques pour le bien inscrit et de les soumettre au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives d'ici le 30 novembre 2011 ;
5. Demande en outre à l'État partie de transmettre des informations techniques et graphiques complètes:
a) sur la construction du Tren Eléctrico et l'impact de son tracé sur la zone de protection,
b) confirmant l'interruption du projet de téléphérique qui a été présenté à la mission en 2010 et les routes alternatives identifiées et de réaliser des études d'impact visuel et environnemental et d'élaborer des projets n'affectant pas les attributs qui justifient la valeur universelle exceptionnelle du bien;
6. Demande enfin à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2013, un rapport actualisé sur l'état de conservation du bien et la mise en œuvre des points susmentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013.