Office National d'Etudes et de Recherches Aérospatiales, Meudon
Min.de l'Amenagement du Territoire et de l'Environnement. Min. de la Culture et de la Communication
Disclaimer
The Tentative Lists of States Parties are published by the World Heritage Centre at its website and/or in working documents in order to ensure transparency, access to information and to facilitate harmonization of Tentative Lists at regional and thematic levels.
The sole responsibility for the content of each Tentative List lies with the State Party concerned. The publication of the Tentative Lists does not imply the expression of any opinion whatsoever of the World Heritage Committee or of the World Heritage Centre or of the Secretariat of UNESCO concerning the legal status of any country, territory, city or area or of its boundaries.
Property names are listed in the language in which they have been submitted by the State Party
Description
L'office national d'études et de recherches aérospatiales (O.N.E.R.A.), qui a succédé en 1940 à l'établissement d'Aéronautique militaire de Chalais-Meudon, occupe un terrain d'une dizaine d'hectares, en bordure Est de la grande perspective du domaine national de Meudon, à proximité de l'étang de Chalais, vaste bassin hexagonal dessiné au XVIIe siècle.
De nombreux bâtiments construits de la fin du XIXe siècle jusqu'à nos jours ont peu à peu densifié la parcelle témoignant de l'importance et de la variété des activités scientifiques qui font aujourd'hui partie intégrante de I'histoire du domaine.
Dans cet ensemble, la grande soufflerie apparaît cependant comme l'édifice le plus marquant sur le plan de I'architecture. Construite par l'ingénieur Gaston Le Marec entre 1932 et 1934, selon le principe de celle mise au point par Gustave Eiffel, mais agrandie et adaptée à de fortes puissances, elle est célébrée comme l'une des grandes réussites de l'ingénierie française de l'entre-deux-guerres. L'ensemble monolithe est réalisé en voiles de béton armé et son diffuseur central est un exemple d'application de voile mince auto-porteur. Son gigantisme associé à la modernité des formes rend compte de la souplesse et des possibilités du béton armé pour résoudre les problèmes posés par une oeuvre de cette envergure. Cette réalisation unique en son genre n'a pratiquement pas subi de modification. Extérieurement, seule une chambre de tranquillisation a été élevée en 1950 en avant du collecteur d'air.