Papers by Nancy Labonté
Pour identifier certaines nourritures du patrimoine alimentaire du Quebec, les auteurs proposent ... more Pour identifier certaines nourritures du patrimoine alimentaire du Quebec, les auteurs proposent de tenir compte de l'impact de la culture chretienne-catholique sur les habitudes alimentaires quebecoises. Plutot que de se contenter d'identifier les nourritures servies par exemple a Noel ou a Pâques, ils ont chois d'analyser les aliments figurant sur trois reinterpretations quebecoises de La Cene de Leonardo De Vinci. Cette double icone religieuse et culturelle a comme caracteristique d'etre un repas et de mettre en cene des aliments, des aliments qui peuvent varier de La Cene a ses copies et d'une copie a l'autre. Les auteurs examinent ici trois reinterpretations quebecoises de La Cene (un bas-relief de bois des iles de la Madeleine, une caricature des partisans du Canadien de Montreal et une affiche du Bal en blanc), avec l'hypothese suivante : si un artiste quebecois la reinterprete en lui ajoutant des aliments particuliers, c'est parce qu'ils s...
Théologiques
Pourquoi Léonard de Vinci a-t-il, notamment, placé des anguilles, des harengs et des oranges sur ... more Pourquoi Léonard de Vinci a-t-il, notamment, placé des anguilles, des harengs et des oranges sur la table de sa représentation de la Dernière Cène ? Pourquoi y fait-il figurer une salière renversée devant Judas ? Sachant qu’il ne sera plus possible de connaître les intentions de l’artiste, les auteurs mettent à l’épreuve quatre hypothèses qui peuvent nous aider à comprendre la valeur de chacun des aliments figurant sur la peinture. Tour à tour, ils évaluent si les aliments correspondent à ceux mentionnés dans les récits du Nouveau Testament, à ceux que Léonard aimait manger ; si leur goût ou leur nom leur donne une valeur symbolique particulière. Leur parcours rigoureux à travers l’exégèse biblique, les biographies de Léonard de Vinci, l’histoire médiévale de l’alimentation et la sémiotique de l’image, leur permet de conclure que le maître du sfumato a probablement « enfumé » celles et ceux qui ont contemplé son Cenacolo, en leur proposant une oeuvre en « trompe-la-bouche ».
Théologiques, 2015
Why did Leonardo da Vinci place, for instance, eels, herrings, and oranges on the table of his re... more Why did Leonardo da Vinci place, for instance, eels, herrings, and oranges on the table of his representation of the Last Supper? Why did he paint a turned over salt shaker in front of Judas? Acknowledging that it will never be possible to fully understand the artist’s intentions, this paper puts to the test four hypotheses that can help assess the importance of the foods depicted in the painting. Are the foods identical to the ones mentioned in the New Testament or are they foods da Vinci liked eating? Did their names or their tastes give them a symbolic meaning? After a careful research through biblical exegesis, biographies of da Vinci, medieval history of food, and semiotics of images, the article concludes that the master of sfumato probably created some sort of a “smoke screen” for all who have been contemplating his Cenacolo.
Pourquoi Léonard de Vinci a-t-il, notamment, placé des anguilles, des harengs et des oranges sur la table de sa représentation de la Dernière Cène? Pourquoi y fait-il figurer une salière renversée devant Judas? Sachant qu’il ne sera plus possible de connaître les intentions de l’artiste, les auteurs mettent à l’épreuve quatre hypothèses qui peuvent nous aider à comprendre la valeur de chacun des aliments figurant sur la peinture. Tour à tour, ils évaluent si les aliments correspondent à ceux mentionnés dans les récits du Nouveau Testament, à ceux que Léonard aimait manger; si leur goût ou leur nom leur donne une valeur symbolique particulière. Leur parcours rigoureux à travers l’exégèse biblique, les biographies de Léonard de Vinci, l’histoire médiévale de l’alimentation et la sémiotique de l’image, leur permet de conclure que le maître du sfumato a probablement «enfumé» celles et ceux qui ont contemplé son Cenacolo, en leur proposant une œuvre en «trompe-la-bouche».
Résumé
Pourquoi Léonard de Vinci a-t-il, notamment, placé des anguilles, des harengs et des orang... more Résumé
Pourquoi Léonard de Vinci a-t-il, notamment, placé des anguilles, des harengs et des oranges sur la table de sa représentation de la Dernière Cène ? Pourquoi y fait-il figurer une salière renversée devant Judas ? Sachant qu’il ne sera plus possible de connaître les intentions de l’artiste, les auteurs mettent à l’épreuve quatre hypothèses qui peuvent nous aider à comprendre la valeur de chacun des aliments figurant sur la peinture. Tour à tour, ils évaluent si les aliments correspondent à ceux mentionnés dans les récits du Nouveau Testament, à ceux que Léonard aimait manger ; si leur goût ou leur nom leur donne une valeur symbolique particulière. Leur parcours rigoureux à travers l’exégèse biblique, les biographies de Léonard de Vinci, l’histoire médiévale de l’alimentation et la sémiotique de l’image, leur permet de conclure que le maître du sfumato a probablement « enfumé » celles et ceux qui ont contemplé son Cenacolo, en leur proposant une oeuvre en « trompe-la-bouche ».
Abstract
Why did Leonardo da Vinci place, for instance, eels, herrings, and oranges on the table of his representation of the Last Supper? Why did he paint a turned over salt shaker in front of Judas? Acknowledging that it will never be possible to fully understand the artist’s intentions, this paper puts to the test four hypotheses that can help assess the importance of the foods depicted in the painting. Are the foods identical to the ones mentioned in the New Testament or are they foods da Vinci liked eating? Did their names or their tastes give them a symbolic meaning? After a careful research through biblical exegesis, biographies of da Vinci, medieval history of food, and semiotics of images, the article concludes that the master of sfumato probably created some sort of a “smoke screen” for all who have been contemplating his Cenacolo.
Auteurs : Olivier Bauer et Nancy Labonté
Titre : Le Cenacolo de Leonardo da Vinci : un « trompe-la-bouche »
Revue : Théologiques, Volume 23, numéro 1, 2015, p. 39-65
URI : http://id.erudit.org/iderudit/1040865ar
DOI : 10.7202/1040865ar
Tous droits réservés © Théologiques, 2017
À propos d'Exode 16. Extrait : "La communauté est divisée par tente ce qui devient l’échelle des ... more À propos d'Exode 16. Extrait : "La communauté est divisée par tente ce qui devient l’échelle des sous-ensembles du large groupe. Chaque tente est sous la responsabilité d'un chef qui ramasse le qu’est-ce et le rapporte à sa tente pour le répartir entre chaque membre. Il y en a assez pour tout le monde et tous ont exactement ce qu’ils ont besoin de manger quotidiennement."
Gastronomie québécoise et patrimoine, 2013
Les auteurs (Olivier Bauer, Nancy Labonté, Sébastien Filion, Jonas St-Martin et Gaby Rajarison) e... more Les auteurs (Olivier Bauer, Nancy Labonté, Sébastien Filion, Jonas St-Martin et Gaby Rajarison) examinent trois réinterprétations québécoises de La Cène (un bas-relief de bois des Îles de la Madeleine, une caricature des partisans du Canadien de Montréal et une affiche du Bal en blanc), avec l’hypothèse suivante : si un artiste québécois la réinterprète en lui ajoutant des aliments particuliers, c’est parce qu’ils sont chargés d’une valeur symbolique particulière, qu’ils font partie du patrimoine alimentaire québécois.
Voir sur : http://olivierbauer.org/2013/10/02/gastronomie-et-patrimoine-quebecois/
Intérêt Public, May 2013
La table est le lieu des rencontres, des concertations et des plaisirs partagés. Mais les repas c... more La table est le lieu des rencontres, des concertations et des plaisirs partagés. Mais les repas comportent une dimension humaine et culturelle qui parfois déborde vers le religieux (« dernier repas », communion chrétienne, jeûne musulman, etc.) et parfois vers le culturel (tradition culinaire nationale, bistro de salle de spectacle, chaîne de télé spécialisée sur le sujet de la gastronomie, etc.). La nourriture est plus qu'un besoin naturel de nutriments : elle figure bien souvent comme la porte d'entrée vers les cultures du monde. D'ailleurs, des pratiques culinaires ont été adoptées comme expressions culturelles par l'UNESCO dans le cadre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel : par exemple, le repas gastronomique français et la cuisine mexicaine ancestrale. Cette convention vise la sauvegarde depuis 2003 des « pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire -ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés » (site UNESCO.org/culture, section « patrimoine culturel immatériel »).
Université de Montréal, Faculté de théologie et des sciences des religions, 2012
Ce projet de maîtrise était une praxéologie de l’expérience sensible en animation de groupe. Le t... more Ce projet de maîtrise était une praxéologie de l’expérience sensible en animation de groupe. Le titre transmet l’idée que le sens sollicité dans cette expérience était le goût et que le lieu de l’activité se situait au seuil de la religion. Pour ce qui est du sens du goût, je voulais approfondir la symbolisation d’un objet du quotidien afin de créer un « avant-goût » des effets d’une communauté spirituelle. Le fait de goûter un aliment (dans ce cas, c’était un aliment biblique) met en scène la frontière de la personne entre son intérieur et l’espace commun qu’elle partage avec les autres. Quant au seuil de la religion, l’exploration de la dynamique des frontières se menait au seuil des institutions religieuses, mais aussi au seuil de la représentation sociale de la religion. L’activité consistait à éveiller un mouvement de symbolisation dans le but de collectiviser les repères par le symbole partagé. Elle est devenue une sorte de catalyseur d’intérêt (ou de goût) pour la religion, non pas comme l’institution la propose, mais comme ce que les participant-e-s peuvent configurer ensemble. La praxéologie, abordée dans cette étude en tant que processus herméneutico-inductif, a révélé la théorie qui émerge de cette pratique. Cela m’a orienté à explorer un nouveau cadre théorique en lien avec les théories de l'action et de l'interaction.
Revue Postures, Interdisciplinarités / Penser la bibliothèque, No 13, 2011
Talks by Nancy Labonté
Question d'aujourd'hui, émission animée par Mario Bard sur Radio Ville-Marie, Apr 24, 2012
Entrevue radiophonique à propos d'une recherche sur le sel menée dans le cadre de ma maîtrise.
Conference Presentations by Nancy Labonté
Title in the brochure : CREATIVITY, PASSION, AND COHESIVE SPACE: THE ONLINE LEARNING EXPERIENCES ... more Title in the brochure : CREATIVITY, PASSION, AND COHESIVE SPACE: THE ONLINE LEARNING EXPERIENCES OF A TEAM OF JUNIOR RESEARCHERS (p. 69) - UQAM (COPEH-CANADA) (Montreal, Canada)
CREATIVE APPROACHES TO NURTURING PASSION AND DIVERGENT THINKING AMONG GRADUATE STUDENTS RESEARCHI... more CREATIVE APPROACHES TO NURTURING PASSION AND DIVERGENT THINKING AMONG GRADUATE STUDENTS RESEARCHING ECOSYSTEMS, SOCIETY AND HEALTH: COPEH-CANADA ECOHEALTH FIELD SCHOOLS
(1) University of Northern British Columbia, School of Health Sciences (Prince George, Canada); (2) Dalla Lana School of Public Health, University of Toronto (Toronto, Canada); (3) Institute for Health Policy, Management and Evaluation; University of Toronto (Toronto, Canada); (4) UQAM (Montreal, Canada); (5) UNBC (Prince George, Canada); (6) CoPEH-Canada (Prince George, Canada)
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Papers by Nancy Labonté
Pourquoi Léonard de Vinci a-t-il, notamment, placé des anguilles, des harengs et des oranges sur la table de sa représentation de la Dernière Cène? Pourquoi y fait-il figurer une salière renversée devant Judas? Sachant qu’il ne sera plus possible de connaître les intentions de l’artiste, les auteurs mettent à l’épreuve quatre hypothèses qui peuvent nous aider à comprendre la valeur de chacun des aliments figurant sur la peinture. Tour à tour, ils évaluent si les aliments correspondent à ceux mentionnés dans les récits du Nouveau Testament, à ceux que Léonard aimait manger; si leur goût ou leur nom leur donne une valeur symbolique particulière. Leur parcours rigoureux à travers l’exégèse biblique, les biographies de Léonard de Vinci, l’histoire médiévale de l’alimentation et la sémiotique de l’image, leur permet de conclure que le maître du sfumato a probablement «enfumé» celles et ceux qui ont contemplé son Cenacolo, en leur proposant une œuvre en «trompe-la-bouche».
Pourquoi Léonard de Vinci a-t-il, notamment, placé des anguilles, des harengs et des oranges sur la table de sa représentation de la Dernière Cène ? Pourquoi y fait-il figurer une salière renversée devant Judas ? Sachant qu’il ne sera plus possible de connaître les intentions de l’artiste, les auteurs mettent à l’épreuve quatre hypothèses qui peuvent nous aider à comprendre la valeur de chacun des aliments figurant sur la peinture. Tour à tour, ils évaluent si les aliments correspondent à ceux mentionnés dans les récits du Nouveau Testament, à ceux que Léonard aimait manger ; si leur goût ou leur nom leur donne une valeur symbolique particulière. Leur parcours rigoureux à travers l’exégèse biblique, les biographies de Léonard de Vinci, l’histoire médiévale de l’alimentation et la sémiotique de l’image, leur permet de conclure que le maître du sfumato a probablement « enfumé » celles et ceux qui ont contemplé son Cenacolo, en leur proposant une oeuvre en « trompe-la-bouche ».
Abstract
Why did Leonardo da Vinci place, for instance, eels, herrings, and oranges on the table of his representation of the Last Supper? Why did he paint a turned over salt shaker in front of Judas? Acknowledging that it will never be possible to fully understand the artist’s intentions, this paper puts to the test four hypotheses that can help assess the importance of the foods depicted in the painting. Are the foods identical to the ones mentioned in the New Testament or are they foods da Vinci liked eating? Did their names or their tastes give them a symbolic meaning? After a careful research through biblical exegesis, biographies of da Vinci, medieval history of food, and semiotics of images, the article concludes that the master of sfumato probably created some sort of a “smoke screen” for all who have been contemplating his Cenacolo.
Auteurs : Olivier Bauer et Nancy Labonté
Titre : Le Cenacolo de Leonardo da Vinci : un « trompe-la-bouche »
Revue : Théologiques, Volume 23, numéro 1, 2015, p. 39-65
URI : http://id.erudit.org/iderudit/1040865ar
DOI : 10.7202/1040865ar
Tous droits réservés © Théologiques, 2017
Voir sur : http://olivierbauer.org/2013/10/02/gastronomie-et-patrimoine-quebecois/
Talks by Nancy Labonté
Conference Presentations by Nancy Labonté
(1) University of Northern British Columbia, School of Health Sciences (Prince George, Canada); (2) Dalla Lana School of Public Health, University of Toronto (Toronto, Canada); (3) Institute for Health Policy, Management and Evaluation; University of Toronto (Toronto, Canada); (4) UQAM (Montreal, Canada); (5) UNBC (Prince George, Canada); (6) CoPEH-Canada (Prince George, Canada)
Pourquoi Léonard de Vinci a-t-il, notamment, placé des anguilles, des harengs et des oranges sur la table de sa représentation de la Dernière Cène? Pourquoi y fait-il figurer une salière renversée devant Judas? Sachant qu’il ne sera plus possible de connaître les intentions de l’artiste, les auteurs mettent à l’épreuve quatre hypothèses qui peuvent nous aider à comprendre la valeur de chacun des aliments figurant sur la peinture. Tour à tour, ils évaluent si les aliments correspondent à ceux mentionnés dans les récits du Nouveau Testament, à ceux que Léonard aimait manger; si leur goût ou leur nom leur donne une valeur symbolique particulière. Leur parcours rigoureux à travers l’exégèse biblique, les biographies de Léonard de Vinci, l’histoire médiévale de l’alimentation et la sémiotique de l’image, leur permet de conclure que le maître du sfumato a probablement «enfumé» celles et ceux qui ont contemplé son Cenacolo, en leur proposant une œuvre en «trompe-la-bouche».
Pourquoi Léonard de Vinci a-t-il, notamment, placé des anguilles, des harengs et des oranges sur la table de sa représentation de la Dernière Cène ? Pourquoi y fait-il figurer une salière renversée devant Judas ? Sachant qu’il ne sera plus possible de connaître les intentions de l’artiste, les auteurs mettent à l’épreuve quatre hypothèses qui peuvent nous aider à comprendre la valeur de chacun des aliments figurant sur la peinture. Tour à tour, ils évaluent si les aliments correspondent à ceux mentionnés dans les récits du Nouveau Testament, à ceux que Léonard aimait manger ; si leur goût ou leur nom leur donne une valeur symbolique particulière. Leur parcours rigoureux à travers l’exégèse biblique, les biographies de Léonard de Vinci, l’histoire médiévale de l’alimentation et la sémiotique de l’image, leur permet de conclure que le maître du sfumato a probablement « enfumé » celles et ceux qui ont contemplé son Cenacolo, en leur proposant une oeuvre en « trompe-la-bouche ».
Abstract
Why did Leonardo da Vinci place, for instance, eels, herrings, and oranges on the table of his representation of the Last Supper? Why did he paint a turned over salt shaker in front of Judas? Acknowledging that it will never be possible to fully understand the artist’s intentions, this paper puts to the test four hypotheses that can help assess the importance of the foods depicted in the painting. Are the foods identical to the ones mentioned in the New Testament or are they foods da Vinci liked eating? Did their names or their tastes give them a symbolic meaning? After a careful research through biblical exegesis, biographies of da Vinci, medieval history of food, and semiotics of images, the article concludes that the master of sfumato probably created some sort of a “smoke screen” for all who have been contemplating his Cenacolo.
Auteurs : Olivier Bauer et Nancy Labonté
Titre : Le Cenacolo de Leonardo da Vinci : un « trompe-la-bouche »
Revue : Théologiques, Volume 23, numéro 1, 2015, p. 39-65
URI : http://id.erudit.org/iderudit/1040865ar
DOI : 10.7202/1040865ar
Tous droits réservés © Théologiques, 2017
Voir sur : http://olivierbauer.org/2013/10/02/gastronomie-et-patrimoine-quebecois/
(1) University of Northern British Columbia, School of Health Sciences (Prince George, Canada); (2) Dalla Lana School of Public Health, University of Toronto (Toronto, Canada); (3) Institute for Health Policy, Management and Evaluation; University of Toronto (Toronto, Canada); (4) UQAM (Montreal, Canada); (5) UNBC (Prince George, Canada); (6) CoPEH-Canada (Prince George, Canada)