Papers by Frédéric Vairel
Gouvernement et action publique, 2021
Dictionnaire des mouvements sociaux, 2009
Critique internationale, 2011
... Retour. [ 32] Le PVSB prévoit l'élimination des bidonvilles à l'horizon 2012, tandi... more ... Retour. [ 32] Le PVSB prévoit l'élimination des bidonvilles à l'horizon 2012, tandis que l'INDH lancée par le roi Mohamed VI a pour but de lutter contre les disparités sociales et territoriales. Retour. [ 33] L. Zaki, « L'action publique au bidonville : l'État entre gestion par le manque ...
Social Movements, Mobilization, and Contestation in the Middle East and North Africa, 2020
Revue Gouvernance, 2019
Tous droits réservés © Faculté des sciences sociales, Université d'Ottawa, 2019 Ce document est p... more Tous droits réservés © Faculté des sciences sociales, Université d'Ottawa, 2019 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Revue Gouvernance, 2019
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y ... more Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Genèses, 2005
L’analyse des pratiques protestataires en matiere de lutte contre l’impunite au Maroc introduit a... more L’analyse des pratiques protestataires en matiere de lutte contre l’impunite au Maroc introduit au fonctionnement de l’autoritarisme comme etat politique. Au travers des sit-in et caravanes pour la « Verite », les acteurs signifient une identite militante et assignent un sens a la protestation. L’agencement des rassemblements fait l’objet de procedures tres codifiees, indice de maitrise du travail politique mais aussi gage de serieux face aux publics et adversaires. En effet, jusque dans la rue, les autorites fixent les limites du tolerable et du reprehensible.
Politique africaine, 2004
Distribution électronique Cairn.info pour Karthala. Distribution électronique Cairn.info pour Kar... more Distribution électronique Cairn.info pour Karthala. Distribution électronique Cairn.info pour Karthala. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-politique-africaine-2004-4-page-181.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. MAGAZINE 182 Débat Terrain Documents Politique africaine Le Maroc des années de plomb : équité et réconciliation ?
Politique africaine, 2010
Social Movements, Mobilization, and Contestation in the Middle East and North Africa, 2020
Genèses, 2009
Distribution électronique Cairn.info pour Belin. © Belin. Tous droits réservés pour tous pays. La... more Distribution électronique Cairn.info pour Belin. © Belin. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Les soulèvements populaires en Tunisie et en Égypte, avec la chute de Ben Ali et de Moubarak, ont... more Les soulèvements populaires en Tunisie et en Égypte, avec la chute de Ben Ali et de Moubarak, ont produit un effet de démonstration des défauts de la cuirasse de régimes apparemment forts. Leurs succès ont favorisé une propension à l'action dans d'autres pays arabes, au sein de sociétés dont les revendications et les régimes ne sont pas forcément identiques. Ils ont ainsi ouvert un cycle de mobilisations qui, pour l'heure, n'est pas clos. Mais peut-on parler vraiment de révolution ? De ces affrontements ont surgi de nouvelles façons d'envisager les rapports de pouvoir, et c'est sans doute là que réside la principale « révolution » : une transformation en cours dans les relations politiques, qui place l'ensemble des protagonistes des scènes politiques arabes sous le signe de l'incertitude. Les auteurs s'appuient sur une connaissance de première main des terrains étudiés et prennent en compte la diversité des contextes pour expliquer ces événements et leurs répercussions au-delà de la rue
Dealing with Wars and Dictatorships, 2013
Transitional justice has recently become among the most recommended means of building peace in a ... more Transitional justice has recently become among the most recommended means of building peace in a country having experienced a civil war or violent state repression. However, diverse may be its components, it provides a new definition of justice: the rehabilitation of victims, partly through reparations, is generally favored upon judgment of the perpetrators. Transitional justice implies a premise of exceptionality: for its promoters it is not a standard form of justice. We demonstrate that transitional justice is the product of a specific composite international milieu rather than the consequence of a process, be it moral one or political. More than a collection of practices or a (not entirely stable) base of knowledge, transitional justice looks like a space of professional and activist activity for various actors, from both the north and south.
Égypte/Monde arabe, Dec 31, 2010
Éditeur CEDEJ-Centre d'études et de documentation économiques juridiques et sociales
Revue Gouvernance, 2019
Le principal enseignement que l’on peut tirer de ces voyages de la gouvernance dans
des pays émer... more Le principal enseignement que l’on peut tirer de ces voyages de la gouvernance dans
des pays émergents ne se situe pas dans son ubiquité, par ailleurs largement travaillée.
De la diversité des terrains, des enjeux, et des configurations de politiques publiques
investigués dans nos articles (questions d’irrigation au Brésil, en Inde, au Maroc, de
l’agriculture familiale au Brésil, de l’aménagement urbain ou l’implantation
d’entreprises high-tech en Chine, de participation urbaine en Inde, de la « justice
transitionnelle » au Maroc) émergent plutôt des questionnements communs qui se
rapportent aux effets des usages localisés de la gouvernance sur les élites locales et sur
les configurations d’action publique. En faisant le choix de contourner la controverse
entre thuriféraires et détracteurs de la gouvernance pour la constituer en point
d’entrée original pour l’exploration des recompositions politiques dans les pays du
Sud, les auteurs ont pu éclairer le « travail » de la gouvernance dans une double
mesure. D’une part, les articles ont analysé ce que la gouvernance fait aux espaces
locaux dans lesquels elle s’inscrit : valorisation de certains profils d’élites, modalités
d’accès et de répartition de ressources rares, arrimage de groupes sociaux à l’action
publique, redéfinition des espaces de compétition. D’autre part, à distance de la
légende néo-libérale, les textes de ce recueil ont aussi pris en compte les différentes
opérations de traduction, les réemplois, mais aussi les malentendus et les ruses plus
ou moins opératoires auxquels donne lieu la gouvernance, en d’autres termes, ses
usages pratiques.
Revue Gouvernance, 2019
La gouvernance a déjà été largement étudiée comme style normatif d’action publique, mais aussi co... more La gouvernance a déjà été largement étudiée comme style normatif d’action publique, mais aussi comme clé de lecture des repositionnements contemporains entre État et marché. Cependant, un des angles morts de l’analyse reste sa réception par les élites des pays émergents, et en particulier par les leaders locaux.
Revue Gouvernance, 2019
This article analyzes the community reparation program following the recommendations made by the ... more This article analyzes the community reparation program following the recommendations made by the Equity and Reconciliation Commission, the Moroccan Truth Commission, in 2005. The text examines the way international prescriptions about dealing with a violent past, the so-called "transitional justice", influence the local dynamics of elaboration and implementation of the program and how, at the same time, public policy follows paths that precedes it, at its different scales. The article highlights two processes. On the one hand, community reparation connects actors with different resources and positions: activists who have entered policy making, administrations, local authorities, NGOs, donors, implementing agency (Caisse des Dépôts et de Gestion). The Reparation is the subject of multiple investments which produce heterogeneous definitions of the program. On the other hand, community reparation is formulated in terms of governance and implemented in a managerial way: internationalization goes hand in hand with inclusion in a set of reforms carried out without affecting the balances of power. However, the field work reveals the deployment of unexpected politicizations. They operate in the program's funds appropriation, which confirms local leadership or offers the opportunity to deploy them, in a context of stress on resources.
Revisiting the Arab Uprisings The Politics of a Revolutionary Moment, Stéphane Lacroix and Jean-Pierre Filiu (eds.), 2018
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Papers by Frédéric Vairel
des pays émergents ne se situe pas dans son ubiquité, par ailleurs largement travaillée.
De la diversité des terrains, des enjeux, et des configurations de politiques publiques
investigués dans nos articles (questions d’irrigation au Brésil, en Inde, au Maroc, de
l’agriculture familiale au Brésil, de l’aménagement urbain ou l’implantation
d’entreprises high-tech en Chine, de participation urbaine en Inde, de la « justice
transitionnelle » au Maroc) émergent plutôt des questionnements communs qui se
rapportent aux effets des usages localisés de la gouvernance sur les élites locales et sur
les configurations d’action publique. En faisant le choix de contourner la controverse
entre thuriféraires et détracteurs de la gouvernance pour la constituer en point
d’entrée original pour l’exploration des recompositions politiques dans les pays du
Sud, les auteurs ont pu éclairer le « travail » de la gouvernance dans une double
mesure. D’une part, les articles ont analysé ce que la gouvernance fait aux espaces
locaux dans lesquels elle s’inscrit : valorisation de certains profils d’élites, modalités
d’accès et de répartition de ressources rares, arrimage de groupes sociaux à l’action
publique, redéfinition des espaces de compétition. D’autre part, à distance de la
légende néo-libérale, les textes de ce recueil ont aussi pris en compte les différentes
opérations de traduction, les réemplois, mais aussi les malentendus et les ruses plus
ou moins opératoires auxquels donne lieu la gouvernance, en d’autres termes, ses
usages pratiques.
des pays émergents ne se situe pas dans son ubiquité, par ailleurs largement travaillée.
De la diversité des terrains, des enjeux, et des configurations de politiques publiques
investigués dans nos articles (questions d’irrigation au Brésil, en Inde, au Maroc, de
l’agriculture familiale au Brésil, de l’aménagement urbain ou l’implantation
d’entreprises high-tech en Chine, de participation urbaine en Inde, de la « justice
transitionnelle » au Maroc) émergent plutôt des questionnements communs qui se
rapportent aux effets des usages localisés de la gouvernance sur les élites locales et sur
les configurations d’action publique. En faisant le choix de contourner la controverse
entre thuriféraires et détracteurs de la gouvernance pour la constituer en point
d’entrée original pour l’exploration des recompositions politiques dans les pays du
Sud, les auteurs ont pu éclairer le « travail » de la gouvernance dans une double
mesure. D’une part, les articles ont analysé ce que la gouvernance fait aux espaces
locaux dans lesquels elle s’inscrit : valorisation de certains profils d’élites, modalités
d’accès et de répartition de ressources rares, arrimage de groupes sociaux à l’action
publique, redéfinition des espaces de compétition. D’autre part, à distance de la
légende néo-libérale, les textes de ce recueil ont aussi pris en compte les différentes
opérations de traduction, les réemplois, mais aussi les malentendus et les ruses plus
ou moins opératoires auxquels donne lieu la gouvernance, en d’autres termes, ses
usages pratiques.
Le régime marocain est entré en réforme depuis le début des années 1990. En puisant au lexique de la démocratie, en invoquant la société civile, les droits de l’homme, la bonne gouvernance, etc., il a su modifier son emprise sur la société et sur la vie politique.
Fruit d’une immersion de plus de trois années dans la société marocaine, ce livre suit plus particulièrement les itinéraires de défenseurs des droits de l’homme, d’acteurs islamistes et de militantes féministes. Il offre un état des lieux inédit des mobilisations marocaines, des stratégies que leurs acteurs adoptent face à la contrainte jamais démentie des forces de sécurité ainsi que de leurs relations avec l’action publique.
Laboratoire de la protestation en situation autoritaire, l’expérience marocaine permet de comprendre comment la monarchie s’en accommode, en altérant les institutions et en modifiant l’exercice du pouvoir pour mieux perpétuer sa domination.
Le régime marocain est entré en réforme depuis le début des années1990. En puisant au lexique de la démocratie, en invoquant la société civile, les droits de l’homme, la bonne gouvernance, etc., il a su modifier son emprise sur la société et sur la vie politique.
Fruit d’une immersion de plus de trois années dans la société marocaine, ce livre suit plus particulièrement les itinéraires de défenseurs des droits de l’homme, d’acteurs islamistes et de militantes féministes. Il offre un état des lieux inédit des mobilisations marocaines, des stratégies que leurs acteurs adoptent face à la contrainte jamais démentie des forces de sécurité ainsi que de leurs relations avec l’action publique.
Laboratoire de la protestation en situation autoritaire, l’expérience marocaine permet de comprendre comment la monarchie s’en accommode, en altérant les institutions et en modifiant l’exercice du pouvoir pour mieux perpétuer sa domination.
Mais peut-on parler vraiment de révolution ? De ces affrontements ont surgi de nouvelles façons d’envisager les rapports de pouvoir, et c’est sans doute là que réside la principale « révolution » : une transformation en cours dans les relations politiques, qui place l’ensemble des protagonistes des scènes politiques arabes sous le signe de l’incertitude.
Les auteurs s’appuient sur une connaissance de première main des terrains étudiés et prennent en compte la diversité des contextes pour expliquer ces événements et leurs répercussions au-delà de la rue.
http://www.pum.umontreal.ca/catalogue/soulevements-et-recompositions-politiques-dans-le-monde-arabe
Michel Camau est professeur émérite de science politique (Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence).
Frédéric Vairel est professeur agrégé à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa.
Ont participé à cet ouvrage : Marie-Noëlle AbiYaghi, Layla Baamara, Claire Beaugrand, Michaël Béchir Ayari, Joel Beinin, Ali Bensaâd, Laurent Bonnefoy, Assia Boutaleb, Myriam Catusse, Marie Duboc, Baudouin Dupret, Youssef El Chazli, Montserrat Emperador Badimon, Jean-Noël Ferrié, Vincent Geisser, Florian Kohstall, Jean Lachapelle, Romain Lecomte, Vincent Legrand, Fabio Merone, Thomas Pierret, Hervé Rayner, Marc Valeri et Leïla Vignal.
The case studies are inspired by social movement theory, but they also critique and expand the horizons of the theory's classical concepts of political opportunity structures, collective action frames, mobilization structures, and repertoires of contention based on intensive fieldwork. This strong empirical base allows for a nuanced understanding of contexts, culturally conditioned rationality, the strengths and weaknesses of local networks, and innovation in contentious action to give the reader a substantive understanding of events in the Arab world before and since 2011.
http://www.sup.org/book.cgi?id=23271
Entre septembre et décembre 2005, les 32 millions d’électeurs égyptiens étaient appelés à élire leur président de la République puis les 454 députés de l’Assemblée du peuple (Majlis al-Cha‘ab), la chambre basse du Parlement.1 Tout au long de cette année électorale, les commentaires mêlent passion démocratique d’un « printemps » égyptien et pessimisme de ceux qui ne s’en laissent pas compter : ces élections relèveraient d’une démocratie de façade élaborée avec virtuosité par un régime manœuvrier. On comprend dès lors que l’analyse des processus électoraux en situation autoritaire tarde à acquérir ses lettres de noblesse malgré les travaux d’illustres prédécesseurs2 et des études novatrices récentes.3
4 Pour un ensemble d’études qui prennent au sérieux le fonctionnement des parlements dans le monde ar (...)
5 On renvoie sur ce point aux premières livraisons de l’Annuaire de l’Afrique du Nord.
6 John Waterbury, « Fortuitous By Products », Comparative Politics, vol. 29, n° 3, April 1997, p. 383 (...)
7 Jillian Schwedler and Laryssa Chomiak, « And the Winner is… Authoritarian Elections in the Arab Wor (...)
8 Jennifer Gandhi, Adam Przeworski, « Authoritarian Institutions and the Survival of Autocrats », Com (...)
9 Ellen Lust-Okar, « Divided They Rule : The Management and Manipulation of Political Opposition », C (...)
2Perçue comme une entreprise risquée, l’étude des élections en contexte autoritaire se heurte à un accès difficile voire impossible aux chiffres. Les résultats publiés sont souvent peu fiables, l’analyse détaillée de l’électorat est pratiquement impossible. L’élection demeure très largement perçue comme un mécanisme constituant des régimes démocratiques alors que dans les autocraties, elle ne serait que poudre jetée aux yeux de la population ou des partenaires internationaux. En outre, les élections ne seraient organisées que pour composer des institutions sans impact sur la définition des politiques publiques et elles donneraient naissance à des Parlements entièrement contrôlés par le chef de l’État.4 Enfin, lorsque de telles assemblées seraient dotées de quelconques prérogatives, c’est sans surprise la coalition dirigeante qui remporterait les élections. Faut-il pour autant considérer que tout a été dit sur les élections en régime autoritaire ? La prévisibilité des résultats signifie-t-elle que les élections se déroulent sous le contrôle absolu des détenteurs du pouvoir ? La difficulté d’accès aux chiffres empêche-t-elle d’analyser ces élections autrement qu’à l’aune de leurs seuls résultats ? Ces caractéristiques rendent d’autant plus ardue la recherche sur les élections en situation autoritaire. Elles expliquent que leur analyse soit tombée en désuétude après que leur contribution à la formation des nouveaux régimes ait mobilisé l’attention des chercheurs aux lendemains des indépendances.5 Dans la région, l’intérêt renouvelé pour les élections est lié aux travaux sur les « transitions à la démocratie » des années 1990 qui les ont constituées en « élections fondatrices » de régimes démocratiques. Les spécialistes des régimes autoritaires ont déplacé les termes de l’interrogation : l’enjeu n’est pas tant de connaître le nom du vainqueur que d’éclairer les raisons d’une telle prise de risque par les gouvernants. Souscrire au climat démocratique mondial et donner un nouveau lustre à leur légitimité6 ou affirmer l’emprise des gouvernants sur la société relèvent de ces usages autoritaires des élections.7 Les élections servent également de moyen d’intégration à la coalition dirigeante de groupes sociaux divers8 ou de moyen de division de l’opposition en « permettant à certains opposants politiques de participer au système politique tout en excluant d’autres ».9