Arthur de Graauw
I am a French/Dutch coastal engineer living in Grenoble (France) and I was employed by a large French Consulting firm named SOGREAH (now ARTELIA) until 2015.
I graduated from Delft University of Technology in 1976 and my field of knowledge is civil engineering of coastal structures and areas. In this job we use a lot of hydraulic scale models and mathematical models.
As part of my engineering activities, I worked on many projects related to coastal erosion, industrial ports and marinas in the Mediterranean area (e.g. Lebanon, Gaza, Egypt, Libya, Tunisia and France). I also have been sailing and diving in a few place of the Mediterranean area.
I managed the Port Revel shiphandling training centre using manned models for 14 years and I retired at the end of 2015, keeping some limited activity as a consultant.
I was first involved in ancient ports in 1998 by Franck Goddio for interpretation of his underwater discoveries in Alexandria.
I travelled to Leptis Magna in 2000 where I met André Laronde who showed me around on the North coast of the ancient city.
I decided to make a comprehensive list of “all” ancient ports in September 2010 and came out with a web site one year later. In 2021, I became a Research Associate at Lyon 2 University, Maison de l’Orient et de la Méditerranée, Archéorient (CNRS, UMR 5133).
In addition to the catalogue of ancient coastal settlements, ports and harbours, I focus on ancient port structures like quays and breakwaters.
Address: www.AncientPortsAntiques.com
I graduated from Delft University of Technology in 1976 and my field of knowledge is civil engineering of coastal structures and areas. In this job we use a lot of hydraulic scale models and mathematical models.
As part of my engineering activities, I worked on many projects related to coastal erosion, industrial ports and marinas in the Mediterranean area (e.g. Lebanon, Gaza, Egypt, Libya, Tunisia and France). I also have been sailing and diving in a few place of the Mediterranean area.
I managed the Port Revel shiphandling training centre using manned models for 14 years and I retired at the end of 2015, keeping some limited activity as a consultant.
I was first involved in ancient ports in 1998 by Franck Goddio for interpretation of his underwater discoveries in Alexandria.
I travelled to Leptis Magna in 2000 where I met André Laronde who showed me around on the North coast of the ancient city.
I decided to make a comprehensive list of “all” ancient ports in September 2010 and came out with a web site one year later. In 2021, I became a Research Associate at Lyon 2 University, Maison de l’Orient et de la Méditerranée, Archéorient (CNRS, UMR 5133).
In addition to the catalogue of ancient coastal settlements, ports and harbours, I focus on ancient port structures like quays and breakwaters.
Address: www.AncientPortsAntiques.com
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Papers by Arthur de Graauw
In contrast, Phoenician quarries and breakwaters, document ca. 2 m of RSLR , with no markers of former shoreline stability. We document this earlier RSLR which implies the paradoxical foundering of the bedrock of Tyre, within the regional context of a Lebanese coast mostly affected by tectonic uplift over the past millennia. We review the potential contribution of local tectonics to the foundering of Tyre.
Nous distinguerons trois types de brise-lames antiques (aussi appelés « môles » par les archéologues) : Les structures verticales, les structures à arches et les structures à talus.
Les ruines du brise-lame principal du port forment les façades ouest et sud du port extérieur. Les blocs de couronnement de cet ouvrage culminent aujourd’hui à -2.5 à -3.5 m sous le niveau actuel de la mer. Par ailleurs, les ruines d’une plateforme submergée à l’intérieur du port extérieur sont à -5 m sous le niveau actuel de la mer. Si on relevait ces niveaux de 6 m, le brise-lame culminerait donc à environ +3 m au-dessus du niveau actuel de la mer et la plateforme serait à +1 m. Ces deux niveaux seraient alors corrects pour un brise-lame et pour un quai. La question est donc de savoir comment une subsidence de 6 m a pu se produire dans le port extérieur, avec une subsidence de seulement 1 m dans le port central.
Après avoir acté que la surélévation du niveau de la mer depuis 2000 ans est d’environ 0.50 m, des chercheurs ont commencé par évoquer l’option tectonique selon laquelle une faille nord-sud située à la limite entre le port extérieur et le port central serait le plan de rupture d’un effondrement tectonique du port extérieur, mais cette option est rejetée aujourd’hui par Galili (2021).
Quelles autres explications peut-on avancer ?
Les humains ont observé le ciel depuis des temps immémoriaux. Ils ont construit des observatoires astronomiques afin de caler des calendriers annuels pour l’agriculture. Cette vision tridimensionnelle allait être à la base d’une cosmographie pleine d’objets célestes et de divinités. La première description de ce type a été fournie par Homère sur le « grand et solide bouclier » fabriqué par Héphaïstos pour Achille (Iliade, 18, 484-609). Elle allait jusqu’à combiner le temps et l’espace sur la même image, reliant ainsi Homère à Einstein.
Il s’avéra cependant plus difficile de décrire la surface de la terre.
Après avoir voyagé de par le monde, les anciens éprouvèrent le besoin de synthétiser l’ensemble de leurs connaissances sur un seul support. Ils ont d’abord cherché les limites du monde habité en le décrivant comme une île au milieu d’un océan, en accord avec le concept d’Homère qui survécut pendant deux millénaires jusqu’au Moyen-Age. Anaximandre de Milet est considéré comme le premier à avoir fait une description du monde vers 550 av. J-C.
Les archéologues parlent souvent de sites connus d'eux seuls (ou presque) … Le profane que j'étais en 2010 débarquait avec des questions du type « où se trouve Muziris ? » ou pire, « où se trouve Apollonia ? », « quels auteurs en parlent ? ». Le projet consistait donc à identifier et positionner les sites côtiers, les abris et les ports antiques à partir de la documentation existante. Le résultat est une liste de plus de 5500 sites antiques basée sur les textes de près de cent auteurs antiques et un grand nombre d'auteurs modernes. La zone couverte concerne l'ensemble du monde antique de l'Islande au Sri Lanka.
À Athènes, vers 400 av. J-C, Platon disait déjà que les grecs « sont comme des grenouilles autour d'une mare ». Il ne pouvait pas mieux décrire le monde romain qui allait lui succéder quatre siècles plus tard. C'est Cnaeus Pompeius Magnus, dit Pompée le Grand, qui en jette les bases en 67 av J-C lorsqu'il met un terme à la piraterie en Méditerranée à Coracesium (Alanya, Turquie) après seulement trois mois de combats. Pour ce faire, Rome lui avait permis d'armer une flotte de cinq cent galères et de cent vingt mille hommes, bien plus que contre Carthage un siècle avant et sans doute la plus grande flotte de guerre jamais construite par les romains, si les chiffres de Plutarque ne sont pas un peu exagérés ….
Une fois la Mer Méditerranée pacifiée, elle devient rapidement le coeur de l'empire romain par les nombreux échanges commerciaux qu'elle permet. En fait d'échanges, il s'agit surtout de nourrir le peuple de Rome (autour d'un million d'âmes) grâce aux importations de blé d'Égypte et d'Afrique (Tunisie actuelle), mais les échanges ne se limitent bien sûr pas à cela et des fortunes immenses se créent parmi les marchands.
It is concluded that most natural shelters were used in Roman times, but some major ports have been built in places without any natural shelter, for strategic or economic reasons. Most of today’s concepts for maritime structures were already existing in Roman times and it seems that little progress was made until the 18th c. when large maritime structures started to be built again. The combination of concrete and steel enables modern engineers to build higher, deeper and larger than Roman engineers could dream of, but some modern structures may not last as long as some Roman structures, especially in salt water …
Résumé – Un « havre » est un endroit où les bateaux peuvent trouver un abri. Dans le concept d'abri il faut inclure les mouillages, les plages sur lesquelles les bateaux peuvent être halés, et les ports avec des infrastructures. Même si les marins de l'antiquité pouvaient parcourir 50 à 100 miles nautiques par jour, il était important de connaître les abris sûrs dans un rayon de deux à trois heures de navigation ; c'est‑à‑dire environ 10 miles nautiques. Un total d'au moins 300 abris était donc nécessaire pour une navigation sûre autour de la mer Noire et de la mer d'Azov. Cet article présente une liste et une carte de 388 abris et ports antiques dans la région de la mer Noire et de la mer d'Azov, et conclut que des ports antiques sont sans doute encore à découvrir en Ukraine et en Russie méridionale. Mot‑clés : havre antique, abri antique, port antique, mer Noire, mer d'Azov.
If such a place, in addition, provided fresh water and food, it could become more than a simple refuge. If it also had some ‘hinterland’ providing trade opportunities, it could become a bigger city with sufficient resources to build specific port structures like breakwaters and quays.
The aim of the present study is to list ‘Potential Ancient Harbours’ defined as natural shelters that are considered ‘excellent’ by modern sailors but not (yet) listed as ancient harbours. The result is a list of ca. 150 places that might be further considered by historians and archaeologists to find out if they were indeed ancient settlements.
And also: around 200 potential harbours are listed, in addition to the ancient harbours, ports and coastal settlements. A bibliography of ca. 200 titles by modern and ancient authors is provided, and ca. 20 000 links to other papers. An analysis of foundations dates is provided for ca. 3500 places.
Around «potential ancient harbours» from a nautical point of view, have been added, based on nautical guides/pilots used by modern sailors. It also includes catalogues of existing pilae, of ancient earthquakes and tsunamis and of trade products imported by various ancient peoples.
> Discussions on the design of several ancient ports (Actium, Alexandria, Apollonia, the Bosphorus, Delos, Caesarea Maritima, Centumcellae, El Hanieh, Leptis Magna, Marius’ canal, Narbonne, Nirou Khani, Portus, Pisa, Puteoli, Sharm Yanbu-Charmothas, Thapsus, Tyre);
> A list of over 200 proposed locations for potential ancient harbours;
> Some comments on ancient port structures, like Vitruvius’ methods, failure of breakwaters and breakwater remains, design waves, reinforced concrete, arched breakwaters, pierced stones, harbour silting-up, tombolos & salients;
> Some notes on ancient merchant ships and galleys, sailing techniques and Mediterranean sailing routes;
> Some thoughts about ancient trade networks and intermodal hubs;
> Some remarks on ancient measures, on ancient maps and ancient climate, including earthquakes and tsunamis.
The present study aims to find a simple relationship between the governing parameters (water depth, structure height, stone size) and the equilibrium position of the crest of rubble mound breakwaters subject to repeated wave attack in breaking wave conditions over many centuries.
It is concluded that an initially undersized emerging rubble mound breakwater will be eroded by the waves and finally reduced to a submerged breakwater whose height above the sea bed depends on its stone size and on the water depth.
In contrast, Phoenician quarries and breakwaters, document ca. 2 m of RSLR , with no markers of former shoreline stability. We document this earlier RSLR which implies the paradoxical foundering of the bedrock of Tyre, within the regional context of a Lebanese coast mostly affected by tectonic uplift over the past millennia. We review the potential contribution of local tectonics to the foundering of Tyre.
Nous distinguerons trois types de brise-lames antiques (aussi appelés « môles » par les archéologues) : Les structures verticales, les structures à arches et les structures à talus.
Les ruines du brise-lame principal du port forment les façades ouest et sud du port extérieur. Les blocs de couronnement de cet ouvrage culminent aujourd’hui à -2.5 à -3.5 m sous le niveau actuel de la mer. Par ailleurs, les ruines d’une plateforme submergée à l’intérieur du port extérieur sont à -5 m sous le niveau actuel de la mer. Si on relevait ces niveaux de 6 m, le brise-lame culminerait donc à environ +3 m au-dessus du niveau actuel de la mer et la plateforme serait à +1 m. Ces deux niveaux seraient alors corrects pour un brise-lame et pour un quai. La question est donc de savoir comment une subsidence de 6 m a pu se produire dans le port extérieur, avec une subsidence de seulement 1 m dans le port central.
Après avoir acté que la surélévation du niveau de la mer depuis 2000 ans est d’environ 0.50 m, des chercheurs ont commencé par évoquer l’option tectonique selon laquelle une faille nord-sud située à la limite entre le port extérieur et le port central serait le plan de rupture d’un effondrement tectonique du port extérieur, mais cette option est rejetée aujourd’hui par Galili (2021).
Quelles autres explications peut-on avancer ?
Les humains ont observé le ciel depuis des temps immémoriaux. Ils ont construit des observatoires astronomiques afin de caler des calendriers annuels pour l’agriculture. Cette vision tridimensionnelle allait être à la base d’une cosmographie pleine d’objets célestes et de divinités. La première description de ce type a été fournie par Homère sur le « grand et solide bouclier » fabriqué par Héphaïstos pour Achille (Iliade, 18, 484-609). Elle allait jusqu’à combiner le temps et l’espace sur la même image, reliant ainsi Homère à Einstein.
Il s’avéra cependant plus difficile de décrire la surface de la terre.
Après avoir voyagé de par le monde, les anciens éprouvèrent le besoin de synthétiser l’ensemble de leurs connaissances sur un seul support. Ils ont d’abord cherché les limites du monde habité en le décrivant comme une île au milieu d’un océan, en accord avec le concept d’Homère qui survécut pendant deux millénaires jusqu’au Moyen-Age. Anaximandre de Milet est considéré comme le premier à avoir fait une description du monde vers 550 av. J-C.
Les archéologues parlent souvent de sites connus d'eux seuls (ou presque) … Le profane que j'étais en 2010 débarquait avec des questions du type « où se trouve Muziris ? » ou pire, « où se trouve Apollonia ? », « quels auteurs en parlent ? ». Le projet consistait donc à identifier et positionner les sites côtiers, les abris et les ports antiques à partir de la documentation existante. Le résultat est une liste de plus de 5500 sites antiques basée sur les textes de près de cent auteurs antiques et un grand nombre d'auteurs modernes. La zone couverte concerne l'ensemble du monde antique de l'Islande au Sri Lanka.
À Athènes, vers 400 av. J-C, Platon disait déjà que les grecs « sont comme des grenouilles autour d'une mare ». Il ne pouvait pas mieux décrire le monde romain qui allait lui succéder quatre siècles plus tard. C'est Cnaeus Pompeius Magnus, dit Pompée le Grand, qui en jette les bases en 67 av J-C lorsqu'il met un terme à la piraterie en Méditerranée à Coracesium (Alanya, Turquie) après seulement trois mois de combats. Pour ce faire, Rome lui avait permis d'armer une flotte de cinq cent galères et de cent vingt mille hommes, bien plus que contre Carthage un siècle avant et sans doute la plus grande flotte de guerre jamais construite par les romains, si les chiffres de Plutarque ne sont pas un peu exagérés ….
Une fois la Mer Méditerranée pacifiée, elle devient rapidement le coeur de l'empire romain par les nombreux échanges commerciaux qu'elle permet. En fait d'échanges, il s'agit surtout de nourrir le peuple de Rome (autour d'un million d'âmes) grâce aux importations de blé d'Égypte et d'Afrique (Tunisie actuelle), mais les échanges ne se limitent bien sûr pas à cela et des fortunes immenses se créent parmi les marchands.
It is concluded that most natural shelters were used in Roman times, but some major ports have been built in places without any natural shelter, for strategic or economic reasons. Most of today’s concepts for maritime structures were already existing in Roman times and it seems that little progress was made until the 18th c. when large maritime structures started to be built again. The combination of concrete and steel enables modern engineers to build higher, deeper and larger than Roman engineers could dream of, but some modern structures may not last as long as some Roman structures, especially in salt water …
Résumé – Un « havre » est un endroit où les bateaux peuvent trouver un abri. Dans le concept d'abri il faut inclure les mouillages, les plages sur lesquelles les bateaux peuvent être halés, et les ports avec des infrastructures. Même si les marins de l'antiquité pouvaient parcourir 50 à 100 miles nautiques par jour, il était important de connaître les abris sûrs dans un rayon de deux à trois heures de navigation ; c'est‑à‑dire environ 10 miles nautiques. Un total d'au moins 300 abris était donc nécessaire pour une navigation sûre autour de la mer Noire et de la mer d'Azov. Cet article présente une liste et une carte de 388 abris et ports antiques dans la région de la mer Noire et de la mer d'Azov, et conclut que des ports antiques sont sans doute encore à découvrir en Ukraine et en Russie méridionale. Mot‑clés : havre antique, abri antique, port antique, mer Noire, mer d'Azov.
If such a place, in addition, provided fresh water and food, it could become more than a simple refuge. If it also had some ‘hinterland’ providing trade opportunities, it could become a bigger city with sufficient resources to build specific port structures like breakwaters and quays.
The aim of the present study is to list ‘Potential Ancient Harbours’ defined as natural shelters that are considered ‘excellent’ by modern sailors but not (yet) listed as ancient harbours. The result is a list of ca. 150 places that might be further considered by historians and archaeologists to find out if they were indeed ancient settlements.
And also: around 200 potential harbours are listed, in addition to the ancient harbours, ports and coastal settlements. A bibliography of ca. 200 titles by modern and ancient authors is provided, and ca. 20 000 links to other papers. An analysis of foundations dates is provided for ca. 3500 places.
Around «potential ancient harbours» from a nautical point of view, have been added, based on nautical guides/pilots used by modern sailors. It also includes catalogues of existing pilae, of ancient earthquakes and tsunamis and of trade products imported by various ancient peoples.
> Discussions on the design of several ancient ports (Actium, Alexandria, Apollonia, the Bosphorus, Delos, Caesarea Maritima, Centumcellae, El Hanieh, Leptis Magna, Marius’ canal, Narbonne, Nirou Khani, Portus, Pisa, Puteoli, Sharm Yanbu-Charmothas, Thapsus, Tyre);
> A list of over 200 proposed locations for potential ancient harbours;
> Some comments on ancient port structures, like Vitruvius’ methods, failure of breakwaters and breakwater remains, design waves, reinforced concrete, arched breakwaters, pierced stones, harbour silting-up, tombolos & salients;
> Some notes on ancient merchant ships and galleys, sailing techniques and Mediterranean sailing routes;
> Some thoughts about ancient trade networks and intermodal hubs;
> Some remarks on ancient measures, on ancient maps and ancient climate, including earthquakes and tsunamis.
The present study aims to find a simple relationship between the governing parameters (water depth, structure height, stone size) and the equilibrium position of the crest of rubble mound breakwaters subject to repeated wave attack in breaking wave conditions over many centuries.
It is concluded that an initially undersized emerging rubble mound breakwater will be eroded by the waves and finally reduced to a submerged breakwater whose height above the sea bed depends on its stone size and on the water depth.
It remains difficult to date these fish tanks, but it can be assumed that they date from the Roman period (1 st century BC - 1 st century AD) when the construction of these fish tanks was widespread all around the Mediterranean.
The question of “is it a fish tank or not” must be asked. The two most important arguments are a) the water supply channels and b) the presence of internal partitions. Some colleagues propose other hypotheses such as quarry areas or swimming pools. The 3 hypotheses are not antinomic: a quarry is dug first, with extraction of sandstone blocks. After that, it becomes a fish tank which can later be transformed into a swimming pool.
In terms of relative sea level variations, we note that today, the fish tank and its water supply channel are full during tidal Low Water, in other words, present Low Water corresponds to Roman High Water. As today's High Water floods these structures by about 50 cm, we propose a relative sea level rise of 50 cm along the coastline of Tyre since Roman times.