Mémoires de maîtrise / master's thesis by Tiffany Melin
Archive DUMAS, 2023
Ce mémoire se concentre sur les films de Jordan Peele en tant que scénariste, producteur et réali... more Ce mémoire se concentre sur les films de Jordan Peele en tant que scénariste, producteur et réalisateur, notamment Get Out (2017), Us (2019) et Nope (2022) pour examiner les thèmes complexes de la violence, de la ségrégation et de la discrimination dans notre société contemporaine. Jordan Peele utilise habilement une asymétrie du regard singulièrement créé par le médium cinématographique pour remettre en question les normes établies et révéler les aspects cachés de notre nature sociale. Ses films dévoilent les systèmes d’oppression et mettent en lumière les problèmes de racisme et de préjugés.
L’analyse approfondie de ces films permet d’explorer les stéréotypes raciaux et liés au genre. Jordan Peele utilise l’esthétique du corps noir masculin pour subvertir les attentes du spectateur et remettre en question les constructions sociales de la masculinité noire. Cette exploration de l’identité noire offre une perspective nouvelle et critique les représentations traditionnelles dans les médias. En outre, les films de Peele font appel au thème de l’animalité pour mieux comprendre les réactions sociales et les tensions raciales. L’utilisation de l’animalité dans les métaphores et les images cinématographiques permet une réflexion profonde sur la nature humaine et la construction de l’altérité.
Ce mémoire établit des liens entre les films de Jordan Peele et les Cultural Studies, en mettant en évidence leur pertinence pour notre compréhension de la société contemporaine. En analysant les manifestations explicites et implicites de la ségrégation et de la discrimination dans les films de Peele, nous pouvons mieux appréhender leur impact sur notre perception de la réalité sociale et promouvoir une réflexion critique sur les enjeux socioculturels qui persistent aujourd’hui.
Archive DUMAS, 2024
Ce mémoire s’inscrit dans les champs disciplinaires des études cinématographiques, des études cul... more Ce mémoire s’inscrit dans les champs disciplinaires des études cinématographiques, des études culturelles et autochtones. Il explore le rôle du cinéma autochtone au Québec dans la lutte contre l’érosion culturelle. Il se concentre sur la manière dont les peuples autochtones utilisent le cinéma pour revendiquer leur droit à la mémoire et perpétuer leurs cultures, en démontrant leur résilience et en reconstruisant leur identité collective. Trois axes principaux structurent cette étude : la documentation de l’histoire autochtone à travers le cinéma, la transmission culturelle et linguistique par les œuvres cinématographiques, et l’impact de ces films en tant que catalyseurs de dialogue interculturel et de changement social.
Des œuvres de cinéastes comme celles d’Alanis Obomsawin, de Kim O’Bomsawin, de Jeff Barnaby, de Skawennati, et de Tracey Deer sont analysées pour illustrer comment leurs œuvres servent de vecteurs de résistance, de revendication identitaire, et de plateformes de dialogue interculturel. Le cinéma documentaire et de fiction est mis en avant comme un moyen puissant de préservation et de revitalisation culturelle, en agissant comme des archives vivantes qui permettent une réévaluation continue du passé et renforcent la mémoire collective.
Ce mémoire souligne l’importance du cinéma autochtone dans la réaffirmation de la souveraineté culturelle et la critique des perspectives coloniales, tout en offrant des représentations authentiques et diversifiées des expériences autochtones.
En conclusion, le cinéma autochtone du Québec se révèle être une force vitale pour la préservation, la réclamation et la célébration de la culture et de l’histoire des peuples autochtones, contribuant à la résilience et à la vitalité des communautés autochtones tout en favorisant un dialogue interculturel enrichi et inclusif.
Uploads
Mémoires de maîtrise / master's thesis by Tiffany Melin
L’analyse approfondie de ces films permet d’explorer les stéréotypes raciaux et liés au genre. Jordan Peele utilise l’esthétique du corps noir masculin pour subvertir les attentes du spectateur et remettre en question les constructions sociales de la masculinité noire. Cette exploration de l’identité noire offre une perspective nouvelle et critique les représentations traditionnelles dans les médias. En outre, les films de Peele font appel au thème de l’animalité pour mieux comprendre les réactions sociales et les tensions raciales. L’utilisation de l’animalité dans les métaphores et les images cinématographiques permet une réflexion profonde sur la nature humaine et la construction de l’altérité.
Ce mémoire établit des liens entre les films de Jordan Peele et les Cultural Studies, en mettant en évidence leur pertinence pour notre compréhension de la société contemporaine. En analysant les manifestations explicites et implicites de la ségrégation et de la discrimination dans les films de Peele, nous pouvons mieux appréhender leur impact sur notre perception de la réalité sociale et promouvoir une réflexion critique sur les enjeux socioculturels qui persistent aujourd’hui.
Des œuvres de cinéastes comme celles d’Alanis Obomsawin, de Kim O’Bomsawin, de Jeff Barnaby, de Skawennati, et de Tracey Deer sont analysées pour illustrer comment leurs œuvres servent de vecteurs de résistance, de revendication identitaire, et de plateformes de dialogue interculturel. Le cinéma documentaire et de fiction est mis en avant comme un moyen puissant de préservation et de revitalisation culturelle, en agissant comme des archives vivantes qui permettent une réévaluation continue du passé et renforcent la mémoire collective.
Ce mémoire souligne l’importance du cinéma autochtone dans la réaffirmation de la souveraineté culturelle et la critique des perspectives coloniales, tout en offrant des représentations authentiques et diversifiées des expériences autochtones.
En conclusion, le cinéma autochtone du Québec se révèle être une force vitale pour la préservation, la réclamation et la célébration de la culture et de l’histoire des peuples autochtones, contribuant à la résilience et à la vitalité des communautés autochtones tout en favorisant un dialogue interculturel enrichi et inclusif.
L’analyse approfondie de ces films permet d’explorer les stéréotypes raciaux et liés au genre. Jordan Peele utilise l’esthétique du corps noir masculin pour subvertir les attentes du spectateur et remettre en question les constructions sociales de la masculinité noire. Cette exploration de l’identité noire offre une perspective nouvelle et critique les représentations traditionnelles dans les médias. En outre, les films de Peele font appel au thème de l’animalité pour mieux comprendre les réactions sociales et les tensions raciales. L’utilisation de l’animalité dans les métaphores et les images cinématographiques permet une réflexion profonde sur la nature humaine et la construction de l’altérité.
Ce mémoire établit des liens entre les films de Jordan Peele et les Cultural Studies, en mettant en évidence leur pertinence pour notre compréhension de la société contemporaine. En analysant les manifestations explicites et implicites de la ségrégation et de la discrimination dans les films de Peele, nous pouvons mieux appréhender leur impact sur notre perception de la réalité sociale et promouvoir une réflexion critique sur les enjeux socioculturels qui persistent aujourd’hui.
Des œuvres de cinéastes comme celles d’Alanis Obomsawin, de Kim O’Bomsawin, de Jeff Barnaby, de Skawennati, et de Tracey Deer sont analysées pour illustrer comment leurs œuvres servent de vecteurs de résistance, de revendication identitaire, et de plateformes de dialogue interculturel. Le cinéma documentaire et de fiction est mis en avant comme un moyen puissant de préservation et de revitalisation culturelle, en agissant comme des archives vivantes qui permettent une réévaluation continue du passé et renforcent la mémoire collective.
Ce mémoire souligne l’importance du cinéma autochtone dans la réaffirmation de la souveraineté culturelle et la critique des perspectives coloniales, tout en offrant des représentations authentiques et diversifiées des expériences autochtones.
En conclusion, le cinéma autochtone du Québec se révèle être une force vitale pour la préservation, la réclamation et la célébration de la culture et de l’histoire des peuples autochtones, contribuant à la résilience et à la vitalité des communautés autochtones tout en favorisant un dialogue interculturel enrichi et inclusif.