Anna Frabetti
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Papers by Anna Frabetti
Questo volume vuole rendere omaggio alla sua originalissima figura di scrittore e di intellettuale e propone, accanto a studi di critici "consoliani" di lungo corso, nuove prospettive di lettura di giovani ricercatori.
Il libro presenta anche alcuni materiali inediti: un’intervista all’autore, una nota esplicativa sul suo archivio di recente apertura e due fotografie in bianco e nero.
Vincenzo Consolo (Sant'Agata di Militello, 1933 - Milano, 2012) est l’un des grands auteurs classiques de la seconde moitié du XXe siècle, dont les livres sont désormais traduits en plusieurs langues. Ce volume a pour but de lui rendre hommage, ainsi que de dresser une sorte de bilan sur l’état de la critique. Les études des spécialistes confirmés de l’œuvre de l’écrivain sicilien y côtoient les nouvelles perspectives proposées par des jeunes chercheurs.
Nous présentons ici des documents inédits, dont une interview de Vincenzo Consolo, un témoignage concernant ses archives récemment établies ainsi que deux portraits en noir et blanc.
En 2010, le monde de la critique et des auteurs a fêté le 20e anniversaire de la naissance de la "littérature de la migration italophone", selon une périodisation conventionnelle qui considère le début des années 1990 comme l'aube d'une nouvelle littérature écrite par des étrangers en italien, et donc non assimilable à celle produite par l’élite d’écrivains et lettrés des siècles passés. Cette nouvelle littérature est née grâce au flux des grandes migrations qui ont massivement touché l’Italie à partir de cette période. Durant ces deux décennies, on a beaucoup écrit et discuté autour de la définition de cette littérature et de ses caractéristiques. Aujourd’hui, on ressent le besoin profond de faire évoluer le débat vers une réflexion critique sur la qualité intrinsèque de cette littérature, à travers des études approfondies sur la singularité de chaque auteur. En effet, la variété et l’hétérogénéité d’une production qui est fruit de greffes et de mélanges linguistiques et culturels, nécessitent des analyses particulières pour chacune des œuvres.
Aujourd’hui, la période dans laquelle chacun a joué son rôle semble terminée: les auteurs, qui peut-être sans la distinction exotique de cette nouvelle étiquette n’auraient pas trouvé facilement un espace éditorial; les éditeurs, car certains ont trouvé une niche pour se distinguer et donc pour survivre; les chercheurs, qui ont approfondi un sujet comprenant plusieurs implications théoriques; et enfin, certains milieux politiques, qui ont utilisé ce phénomène pour créer des prix, des concours et des initiatives souvent douteuses et désinformées qui ont parfois malmené la crédibilité qualitative de ces nouvelles œuvres littéraires. Après vingt ans d’études et des débats, le moment est arrivé de changer de point de vue et de s’interroger sur le rôle, voire même sur la perspective de l’existence, des littératures nationales. Ce volume tente d’apporter quelques réponses à la question.
Luigi Pirandello : son traducteur, Benjamin Crémieux, se charge
de la médiation de cette dramaturgie. Sa lecture critique de
Pirandello contribue d'une manière décisive à sa réception.
Également importante est la «lecture» régistique de Georges
Pitoëff : sa création des Six personnages en quête d'auteur en 1923
ouvre une nouvelle saison du théâtre italien en France. Il s'agit
pour le dramaturge d'une rencontre qui marque aussi un tournant
dans sa réflexion sur la pratique théâtrale. S'il avait toujours refusé
d'accorder une valeur proprement artistique à la mise en scène,
cela était dû à son expérience d'auteur et au retard du théâtre
italien dans ce domaine. La rencontre avec le monde du théâtre
français, avec Pitoëff notamment, aide Pirandello à se rapprocher
des théories de la régie et à devenir à son tour metteur en scène de
1925 à 1928 à la tête de son Teatro d'Arte.
Toutefois, la gloire française de Pirandello s'estompe
rapidement : depuis 1924, les relations politiques entre l'Italie
et la France deviennent plus difficiles, ce qui n'est pas sans
conséquences sur les échanges culturels. Après 1925, le succès de
l'auteur italien en France fera place à un sentiment de lassitude
à son égard, nourri par des accusations de cérébralisme, relayées
par la critique et la presse de l'époque. Son théâtre continuera
d'être représenté, mais ce ne sera qu'en 1934, après l'attribution du
Prix Nobel, que Pirandello renouera avec le triomphe. Le succès
de la mise en scène de Ce soir on improvise (dans l'adaptation de
Pirandello, Crémieux et Pitoëff), en 1935, marque la dernière
étape du parcours français du dramaturge, de son vivant. Quand
Pirandello s'éteint, en décembre 1936, malgré le succès, malgré le
formidable retentissement de ses pièces, la France ne le connaît
que partiellement. Une seconde phase de sa gloire sera posthume,
et ne viendra qu'après la Seconde Guerre mondiale.