Postdoctoral Research Fellow in Political Philosophy, Università di Padova, FISPPA
Ph.D in Philosophy, Università di Padova, FISPPA
Visiting Fellow at Université Paris Diderot, LCSP (2019-2020) and Oxford Brookes University, School of Social Sciences (2020)
Ph.D in Philosophy, Università di Padova, FISPPA
Visiting Fellow at Université Paris Diderot, LCSP (2019-2020) and Oxford Brookes University, School of Social Sciences (2020)
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Talks by Marco Ferrari
Mon hypothèse – qui a été le point de départ de mon projet de doctorat – est, en fait, que dans la série de concepts développés dans ce que j’appelle le champ cybernétique doivent être tracées les fondements épistémologiques de la gouvernementalité néolibérale. L’exportation de ces concepts vers les sciences économiques et sociales a en effet contribué à la définition d’un nouveau paradigme d'(auto-)régulation (homéostatique) de la société qui fonctionne à partir de l’échange d’informations et lui permet une auto/ré-organisation continue de son intérieur grâce à un mécanisme (téléologique) de rétroaction (feedback). Cela permet, je crois, de comprendre de manière productive où réside la spécificité épistémico-politique du néolibéralisme.
À partir des analyses que Foucault mène, notamment au sein de Sécurité, Territoire, Population (1977-78) et Naissance de la biopolitique (1978-79), sur la crise du libéralisme et l’apparition de la gouvernementalité néolibérale, je vais essayer de montrer comment la diffusion des concepts nés dans le cadre de la réflexion propre du mouvement cybernétique a joué un rôle clé dans cette transition. Pour ce faire, je me concentrerai en particulier sur les travaux de Norbert Wiener, en essayant de les contextualiser non seulement sur le plan épistémologique, mais aussi sur celui du contexte historico-politique. Ensuite, j’examinerai la transition vers ce que l’on appelle habituellement deuxième mouvement cybernétique (en me concentrant, en particulier, sur la figure de Heinz von Foerster), dont les points de divergence avec ce qu’on appelle la première cybernétique (que vous pouvez limiter, essentiellement, aux travaux de Wiener) ont permis, à mon avis, la diffusion de la conceptualité cybernétique au sein des sciences sociales, d’une côté, et, plus spécifiquement, la définition progressive du paradigme épistémologique néolibéral et de ses dispositifs biopolitiques et bioéconomiques, de l’autre.
If, on the one hand, the confrontation with Lacanian psychoanalysis has engaged Badiou since his very first texts, it is, on the other hand, only within a seminar that, in 1994-1995, the French philosopher decided to consecrate to Lacan that his confrontation with the latter reached its peak, showing in a clear and definite way what it would mean that, by using an expression from Badiou’s Manifesto for Philosophy, “a philosophy is possible today, only if it is compossibile with Lacan”. It is within a series of seminars on antiphilosophy that Badiou places this decisive confrontation with Lacan. Despite the fact that the French philosopher has never dedicated a specific text to the question of antiphilosophy tout court, the confrontation with those who, after Lacan, from whom the term derives, he names antiphilosophers, constitutes one of the fundamental tasks that Badiou assigns to philosophy. Taking seriously the objections of the antiphilosophers and remodelling itself because of them, in fact, allows philosophy to avoid the “religious” risk – which its “history” shows to represent its “immanent temptation” – of presuming “a continuity between the truths and the circulation of the sense”. According to Badiou, Lacan represents the closure of this group of antiphilosophers, thus fulfilling a specific role within antiphilosophy and representing, therefore, the most appropriate place from which to examine the specificity of the latter and the consequences that its questioning has for philosophy as it is conceived and practiced by Badiou.
Consequently, I will try, first of all, to provide a short reconstruction of the presence of Lacan within the Badiou’s thought taken as a whole. Then, I will focus more specifically on the 1994-1995 seminar with a twofold objective: i) trying to define clearly what is, for Badiou, antiphilosophy, for what reasons Lacan would decree its closure and to what extent the comparison with it proves decisive for the definition of the Badiousian idea of philosophy; ii) showing how Lacan’s reflection plays a fundamental role in defining what is, for Badiou, philosophy, beyond the articulation of philosophy and antiphilosophy, to the point that it is Badiou himself who points out, within certain positions taken by Lacan, “a line of contact between philosophy and antiphilosophy”. Finally, I will concentrate instead on those points within the seminar that attest to how Lacan’s antiphilosophy – or, at least, the itinerary it allows you to take – maintains a certain distance from Badiou’s philosophical gesture. After having examined the way in which Badiou deals with these issues, I will try to show the limits of his reading starting from a different rereading of the very last phase of Lacan’s reflections and to articulate a different idea of philosophy that Lacan only suggests and that he calls by the name of foliesophie.
Dans un premier temps, je vais essayer de reconstituer les caractéristiques spécifiques que le concept de régulation revêt dans le cadre de la réflexion propre de la cybernétique. Comme on le sait, ce concept est directement lié à une réflexion sur un nouveau modèle de machine, qui fonctionne à partir de l’échange d’informations et lui permet une auto/ré-organisation continue de son intérieur grâce à un mécanisme (téléologique) de rétroaction (feedback). En proposant un modèle machinique de ce genre, totalement nouveau, la cybernétique sape certaines des dichotomies qui ont marqué l’histoire de la philosophie moderne depuis ses débuts, en premier lieu celle du mécanicisme et de la téléologie. De cette façon, il est nécessaire de repenser les paramètres à travers lesquels avaient été conçus, d’ici là, non seulement la machine mais aussi l'organisme. Comme je vais essayer de le montrer, le type de régulation que la cybernétique permet de penser est une (auto-)régulation homéostatique : une stabilité active, un équilibre toujours dynamique, pas stable, mais homéostatique. Pour ce faire, je me concentrerai en particulier sur les travaux de Norbert Wiener, plus spécifiquement consacrés à l’analyse de ces questions, et sur la reprise du concept de régulation homéostatique dans le cadre de la réflexion du deuxième mouvement cybernétique (W. Ross Ashby, H. von Foerster). Je vais essayer ensuite de montrer comment ce concept a trouvé une extension dans les sciences sociales et dans tout le savoir qui a pour objet la société, à partir de l’hypothèse que le modèle cybernétique ait configuré les fondements épistémologiques de la gouvernementalité néolibérale.
Dans un deuxième temps, je me focaliserai sur les critiques les plus productives du concept cybernétique de régulation homéostatique, notamment celles de G. Canguilhem et G. Simondon – des critiques qui, sous deux angles différents, permettent de repenser radicalement non seulement la question de la régulation dans l’organisme, mais aussi, et surtout, celle de la régulation dans la société, ainsi que la spécificité de leur relation. En examinant les études que les deux penseurs français consacrent à la question de la régulation dans son ensemble, je tenterai de jeter les bases d’un autre concept de régulation capable d’aller au-delà du principe d’homéostasie. Un au-delà qui, pour être pensé dans toute sa radicalité, a besoin, à mon avis, de passer par la réflexion sur la question de la régulation chez un auteur qui est peu présent dans la pensée de Canguilhem et largement mal interprété dans celle de Simondon, à savoir S. Freud. En conclusion, j’essaierai donc de montrer, ne serait-ce que par des indications, dans quel sens une reprise de cette dernière – après ses relectures « fidèles » (Lacan) et « infidèles » (Deleuze et Guattari) – peut être décisive pour penser un concept de régulation (vitale et sociale) sans le « déterminisme homéostatique » promu par la cybernétique.
Quanto si cercherà di fare all’interno di questo momento di discussione sarà allora provare a spiegare in che modo un esame della psicoanalisi lacaniana possa rivelarsi utile per interrogare la politica – in una direzione radicalmente differente da quella inaugurata, per esempio, dal freudo-marxismo – e, nello specifico, quel particolare modo di intendere la politica, fondato sui concetti di sovranità e rappresentanza, che si è prodotto con l’avvento della modernità.
Al contempo, si proverà a evidenziare come la medesima interrogazione della riflessione di Lacan possa fornire strumenti utili per pensare la politica in un modo differente rispetto a come la si è pensata, grossomodo, negli ultimi due secoli e che proprio nel confronto radicale con la propria impossibilità sia in grado di trovare la sua principale ragion d’essere.
Non potendo, tuttavia, per ragioni di tempo, proporre una disamina filosofica della proposta psicoanalitica lacaniana nel suo complesso, proverò a intendere il titolo che ho deciso di attribuire a questo intervento in due differenti maniere. Introduzione filosofica alla psicoanalisi lacaniana, come tentativo di rileggere l’evoluzione della riflessione dello psicoanalista francese – certamente. Una rilettura che condurrò in maniera retroattiva, vale a dire utilizzando come “grimaldello” una delle nozioni più problematiche del suo insegnamento – quella di reale. Reale che costituisce, insieme al Simbolico e all’Immaginario, uno dei tre registri attorno ai quali, Lacan elabora, sin dai primi anni Cinquanta, la sua riflessione teorica e clinica – sulla quale mi concentrerò al fine di evidenziare quelli che, al suo interno, costituiscono i contributi filosofici di maggiore rilevanza– e che assumerà una centralità sempre maggiore, lungo gli anni, nell’evoluzione di tale riflessione.
Ma anche, Introduzione filosofica alla psicoanalisi lacaniana come Avviamento filosofico alla psicoanalisi lacaniana – con un movimento simile a quello
compiuto da Heidegger in un suo corso molto noto del 1928/1929, intitolato Einleitung in die Philosophie. Questa seconda sfumatura chiarisce, pertanto, quale vorrebbe essere la finalità principale di questo seminario: produrre un incontro dell’uditorio con la psicoanalisi lacaniana, a partire dal quale ciascun partecipante al seminario, in base alla sua formazione particolare, potrà interrogare il proprio rapporto con il reale, a fronte di uno specifico saperci fare con esso – quello attorno al quale Lacan, più di ogni altro, ci spinge a riflettere.
Mon hypothèse – qui a été le point de départ de mon projet de doctorat – est, en fait, que dans la série de concepts développés dans ce que j’appelle le champ cybernétique doivent être tracées les fondements épistémologiques de la gouvernementalité néolibérale. L’exportation de ces concepts vers les sciences économiques et sociales a en effet contribué à la définition d’un nouveau paradigme d'(auto-)régulation (homéostatique) de la société qui fonctionne à partir de l’échange d’informations et lui permet une auto/ré-organisation continue de son intérieur grâce à un mécanisme (téléologique) de rétroaction (feedback). Cela permet, je crois, de comprendre de manière productive où réside la spécificité épistémico-politique du néolibéralisme.
À partir des analyses que Foucault mène, notamment au sein de Sécurité, Territoire, Population (1977-78) et Naissance de la biopolitique (1978-79), sur la crise du libéralisme et l’apparition de la gouvernementalité néolibérale, je vais essayer de montrer comment la diffusion des concepts nés dans le cadre de la réflexion propre du mouvement cybernétique a joué un rôle clé dans cette transition. Pour ce faire, je me concentrerai en particulier sur les travaux de Norbert Wiener, en essayant de les contextualiser non seulement sur le plan épistémologique, mais aussi sur celui du contexte historico-politique. Ensuite, j’examinerai la transition vers ce que l’on appelle habituellement deuxième mouvement cybernétique (en me concentrant, en particulier, sur la figure de Heinz von Foerster), dont les points de divergence avec ce qu’on appelle la première cybernétique (que vous pouvez limiter, essentiellement, aux travaux de Wiener) ont permis, à mon avis, la diffusion de la conceptualité cybernétique au sein des sciences sociales, d’une côté, et, plus spécifiquement, la définition progressive du paradigme épistémologique néolibéral et de ses dispositifs biopolitiques et bioéconomiques, de l’autre.
If, on the one hand, the confrontation with Lacanian psychoanalysis has engaged Badiou since his very first texts, it is, on the other hand, only within a seminar that, in 1994-1995, the French philosopher decided to consecrate to Lacan that his confrontation with the latter reached its peak, showing in a clear and definite way what it would mean that, by using an expression from Badiou’s Manifesto for Philosophy, “a philosophy is possible today, only if it is compossibile with Lacan”. It is within a series of seminars on antiphilosophy that Badiou places this decisive confrontation with Lacan. Despite the fact that the French philosopher has never dedicated a specific text to the question of antiphilosophy tout court, the confrontation with those who, after Lacan, from whom the term derives, he names antiphilosophers, constitutes one of the fundamental tasks that Badiou assigns to philosophy. Taking seriously the objections of the antiphilosophers and remodelling itself because of them, in fact, allows philosophy to avoid the “religious” risk – which its “history” shows to represent its “immanent temptation” – of presuming “a continuity between the truths and the circulation of the sense”. According to Badiou, Lacan represents the closure of this group of antiphilosophers, thus fulfilling a specific role within antiphilosophy and representing, therefore, the most appropriate place from which to examine the specificity of the latter and the consequences that its questioning has for philosophy as it is conceived and practiced by Badiou.
Consequently, I will try, first of all, to provide a short reconstruction of the presence of Lacan within the Badiou’s thought taken as a whole. Then, I will focus more specifically on the 1994-1995 seminar with a twofold objective: i) trying to define clearly what is, for Badiou, antiphilosophy, for what reasons Lacan would decree its closure and to what extent the comparison with it proves decisive for the definition of the Badiousian idea of philosophy; ii) showing how Lacan’s reflection plays a fundamental role in defining what is, for Badiou, philosophy, beyond the articulation of philosophy and antiphilosophy, to the point that it is Badiou himself who points out, within certain positions taken by Lacan, “a line of contact between philosophy and antiphilosophy”. Finally, I will concentrate instead on those points within the seminar that attest to how Lacan’s antiphilosophy – or, at least, the itinerary it allows you to take – maintains a certain distance from Badiou’s philosophical gesture. After having examined the way in which Badiou deals with these issues, I will try to show the limits of his reading starting from a different rereading of the very last phase of Lacan’s reflections and to articulate a different idea of philosophy that Lacan only suggests and that he calls by the name of foliesophie.
Dans un premier temps, je vais essayer de reconstituer les caractéristiques spécifiques que le concept de régulation revêt dans le cadre de la réflexion propre de la cybernétique. Comme on le sait, ce concept est directement lié à une réflexion sur un nouveau modèle de machine, qui fonctionne à partir de l’échange d’informations et lui permet une auto/ré-organisation continue de son intérieur grâce à un mécanisme (téléologique) de rétroaction (feedback). En proposant un modèle machinique de ce genre, totalement nouveau, la cybernétique sape certaines des dichotomies qui ont marqué l’histoire de la philosophie moderne depuis ses débuts, en premier lieu celle du mécanicisme et de la téléologie. De cette façon, il est nécessaire de repenser les paramètres à travers lesquels avaient été conçus, d’ici là, non seulement la machine mais aussi l'organisme. Comme je vais essayer de le montrer, le type de régulation que la cybernétique permet de penser est une (auto-)régulation homéostatique : une stabilité active, un équilibre toujours dynamique, pas stable, mais homéostatique. Pour ce faire, je me concentrerai en particulier sur les travaux de Norbert Wiener, plus spécifiquement consacrés à l’analyse de ces questions, et sur la reprise du concept de régulation homéostatique dans le cadre de la réflexion du deuxième mouvement cybernétique (W. Ross Ashby, H. von Foerster). Je vais essayer ensuite de montrer comment ce concept a trouvé une extension dans les sciences sociales et dans tout le savoir qui a pour objet la société, à partir de l’hypothèse que le modèle cybernétique ait configuré les fondements épistémologiques de la gouvernementalité néolibérale.
Dans un deuxième temps, je me focaliserai sur les critiques les plus productives du concept cybernétique de régulation homéostatique, notamment celles de G. Canguilhem et G. Simondon – des critiques qui, sous deux angles différents, permettent de repenser radicalement non seulement la question de la régulation dans l’organisme, mais aussi, et surtout, celle de la régulation dans la société, ainsi que la spécificité de leur relation. En examinant les études que les deux penseurs français consacrent à la question de la régulation dans son ensemble, je tenterai de jeter les bases d’un autre concept de régulation capable d’aller au-delà du principe d’homéostasie. Un au-delà qui, pour être pensé dans toute sa radicalité, a besoin, à mon avis, de passer par la réflexion sur la question de la régulation chez un auteur qui est peu présent dans la pensée de Canguilhem et largement mal interprété dans celle de Simondon, à savoir S. Freud. En conclusion, j’essaierai donc de montrer, ne serait-ce que par des indications, dans quel sens une reprise de cette dernière – après ses relectures « fidèles » (Lacan) et « infidèles » (Deleuze et Guattari) – peut être décisive pour penser un concept de régulation (vitale et sociale) sans le « déterminisme homéostatique » promu par la cybernétique.
Quanto si cercherà di fare all’interno di questo momento di discussione sarà allora provare a spiegare in che modo un esame della psicoanalisi lacaniana possa rivelarsi utile per interrogare la politica – in una direzione radicalmente differente da quella inaugurata, per esempio, dal freudo-marxismo – e, nello specifico, quel particolare modo di intendere la politica, fondato sui concetti di sovranità e rappresentanza, che si è prodotto con l’avvento della modernità.
Al contempo, si proverà a evidenziare come la medesima interrogazione della riflessione di Lacan possa fornire strumenti utili per pensare la politica in un modo differente rispetto a come la si è pensata, grossomodo, negli ultimi due secoli e che proprio nel confronto radicale con la propria impossibilità sia in grado di trovare la sua principale ragion d’essere.
Non potendo, tuttavia, per ragioni di tempo, proporre una disamina filosofica della proposta psicoanalitica lacaniana nel suo complesso, proverò a intendere il titolo che ho deciso di attribuire a questo intervento in due differenti maniere. Introduzione filosofica alla psicoanalisi lacaniana, come tentativo di rileggere l’evoluzione della riflessione dello psicoanalista francese – certamente. Una rilettura che condurrò in maniera retroattiva, vale a dire utilizzando come “grimaldello” una delle nozioni più problematiche del suo insegnamento – quella di reale. Reale che costituisce, insieme al Simbolico e all’Immaginario, uno dei tre registri attorno ai quali, Lacan elabora, sin dai primi anni Cinquanta, la sua riflessione teorica e clinica – sulla quale mi concentrerò al fine di evidenziare quelli che, al suo interno, costituiscono i contributi filosofici di maggiore rilevanza– e che assumerà una centralità sempre maggiore, lungo gli anni, nell’evoluzione di tale riflessione.
Ma anche, Introduzione filosofica alla psicoanalisi lacaniana come Avviamento filosofico alla psicoanalisi lacaniana – con un movimento simile a quello
compiuto da Heidegger in un suo corso molto noto del 1928/1929, intitolato Einleitung in die Philosophie. Questa seconda sfumatura chiarisce, pertanto, quale vorrebbe essere la finalità principale di questo seminario: produrre un incontro dell’uditorio con la psicoanalisi lacaniana, a partire dal quale ciascun partecipante al seminario, in base alla sua formazione particolare, potrà interrogare il proprio rapporto con il reale, a fronte di uno specifico saperci fare con esso – quello attorno al quale Lacan, più di ogni altro, ci spinge a riflettere.
Cominciare a riflettere circa la possibilità di fornire una risposta a questioni di questo tipo costituisce uno degli obiettivi di questo convegno. Per farlo abbiamo deciso di provare a costruire un dialogo – a partire dall’opera di B. Stiegler e, più specificamente, da La société automatique, in occasione della pubblicazione della sua traduzione in lingua italiana – tra alcune prospettive delineatesi, negli ultimi anni, all’interno di gruppi di ricerca differenti orbitanti attorno all’Università di Padova, da un lato, e l’Institut de recherche et d'innovation coordinato da B. Stiegler, dall’altro.
Concetti chiave:
governo, concetti politici moderni, sovranità, storia epistemologica dei concetti politici, exo-somatizzazione, ex-organologia generale, individuazione, trans-individuazione, rétentions tertiaires hypomnésiques, farmacologia, entropia, anti-entropia, negentropia, economia contributiva
Qu’est-ce que signifie gouverner l’entropie ? Peut-il-y en avoir différentes formes ? Est-il possible d’affirmer qu’il y a un bon et un mauvais gouvernement de l’entropie ?
Un des objectifs de ce colloque est de réfléchir à la possibilité de répondre à ce genre de questions. Avec cette finalité, on a cherché de construire un dialogue – à partir de l’œuvre de B. Stiegler et de La société automatique en particulier, contextuellement à la publication de sa traduction italienne – entre d’un coté des perspectives tracées dans les dernières années par de différents groupes de recherche rattachés à l’Université de Padoue, et de l’autre, l’Institut de Recherche et d’Innovation coordonné par Bernard Stiegler.
Mots clés:
gouvernement, concepts politiques modernes, souveraineté, histoire épistémologique des concepts politiques, exo-somatisation, ex-organologie générale, individuation, trans-individuation, rétentions tertiaires hypomnésiques, pharmacologie, entropie, anti-entropie, néguentropie, économie contributive.
primo volume si trattava di determinare l’essere delle verità come molteplicità generiche, ora l’analisi si concentra sull’apparire di tali verità
all’interno di mondi determinati. In un confronto serrato con la filosofia trascendentale e servendosi di alcuni strumenti concettuali estratti dalla
logica matematica e dalla topologia, il filosofo francese ripensa la sua teoria del soggetto, incentrandola sulla categoria di corpo. Al mantra del materialismo democratico – non ci sono che corpi e linguaggi – e al suo imperativo “Vivi senza Idea”, la dialettica materialista oppone l’eccezione delle verità eterne e la possibilità di farne esperienza.
While celebrating the centenary of the poet’s birth, this two-day conference (18th- 19th November 2021) seeks to elicit discussion on the multi-faceted importance of Zanzotto’s writing and thought, and on the numerous strands of its legacy, both within and beyond the intellectual European canon.
Not only is Conglomerati the title of his last published collection, but it also represents a central and recurring metaphor in his work. In geological terminology, ‘conglomerate’ refers to composed fragments of pre-existing rocks that have cemented together. For Zanzotto, it designates a mixture of various elements clustered in one single linguistic entity without making a coherent whole. Such elements derive from various disciplines, languages, and traditions. Each element remains individual while also gaining a new metaphorical significance within the all-encompassing structure. The ensuing spectrum of gnoseological options is encyclopaedic, bringing forward a never-ending idea of modernity.
Zanzotto's vast production reveals a unique connection with the present. According to his interpretation, poetry is not only a linguistic medium but must also be read as an ‘event’. On the one hand, this characteristic of Andrea Zanzotto's poetic thought has a deep connection with the past and the roots of modern thought; on the other hand, it provides an instrument for exploring the future, propelling the reader to investigate seemingly unpoetic fields, such as ecology, psychology, and sociology. Poetry, in this sense, is able to live anchored with solid roots in the past while it also aspires to act as an instrument apt for the investigation of the future.
Therefore, this conference offers an unprecedented chance not only to re-assess one of the most interesting voices of Italian literature, but also to re-think the role of poetry within the present times. In addition to scholars from within Italian Studies, Conglomerati, in this sense, welcomes a broader participation from different subjects and fields of inquiry.