Papers by Bertrand Lançon
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Le Edizioni Saecula utilizzano solo carta riciclata per la stampa dei propri libri. Nessun albero... more Le Edizioni Saecula utilizzano solo carta riciclata per la stampa dei propri libri. Nessun albero viene abbattuto per produrli. Promuovi anche tu la scelta di carta riciclata, l'utilizzo sostenibile delle foreste e la conservazione delle ultime foreste vergini del pianeta.
"Les formes d'assemblée dans l'Empire romain tardif en Occident (IVe-Ve siècles)", 2023
Les formes d'assemblée dans l'Empire romain tardif en Occident (IV e-V e siècles) La notion d'ass... more Les formes d'assemblée dans l'Empire romain tardif en Occident (IV e-V e siècles) La notion d'assemblée est intimement liée à l'État romain, que les Romains appellent res publica pendant mille ans, de la chute de la royauté jusqu'à celle de l'Empire d'Occident. Elle se trouve contenue dans le vocable même qui définit une souveraineté collective : Senatus PopulusQue Romanus. La res publica romaine se définit en effet par la coexistence d'une assemblée aristocratique, le Sénat, et les différentes formes et strates d'assemblées de citoyens : les comices centuriates et tributes dans la Rome républicaine, les conuenti dans les provinces et les curies dans les cités. À l'époque impériale et audelà, le Sénat romain demeure, tandis que les assemblées citoyennes de l'Vrbs cessent d'exister ; Caligula voulut les restaurer en 38, mais cette tentative fut éphémère 1 et, sous Trajan, au début du II e siècle, ils ne consistaient plus qu'en quelques solennités formelles 2. Leur fantôme survit cependant sous la forme d'ersatz dans l'armée et au cirque ; à tout le moins dans la culture politique que reflètent les textes. Ainsi, en 379, dans sa Gratiarum actio adressée à l'empereur Gratien pour le remercier du consulat, Ausone insiste sur le fait qu'il n'a pas eu à briguer cette dignité auprès des instances civiques, dont le seul empereur tient lieu. Il projette cependant sur la décision de Gratien la fiction des comices, reliant ainsi le principat du IV e siècle à la tradition républicaine 3. Mais il y ajoute une nouveauté : Gratien lui ayant écrit qu'il le nommait consul sous l'inspiration de Dieu, Ausone christianise la notion ancienne de comices, dont il connaît parfaitement les noms et les rouages : « Foin, à présent, des classes du peuple, des prérogatives des tribus urbaines et des centuries appelées de droit ! Quels comices furent jamais plus complets que ceux auxquels Dieu a fourni le conseil et l'empereur l'exécution ? 4 ». Il justifie ce transfert par une question en forme d'affirmation : « Eusses-tu, avec le Sénat, l'ordre équestre, la plèbe de Rome, ton armée et toutes les provinces, délibéré de façon plus parfaite ? 5 ». En somme, le couple Dieu-empereur surpasse toutes les assemblées romaines dans la validité des décisions.
"L'historien, ébéniste aux multiples essences. Réflexions sur la relecture de l'Antiquité tardive par le croisement des sources", in L. Tobalina Pulido, A. Campo, S. Cabes, M. Le Couédic (ed.), Croiser les sources pour détruire et reconstruire l'Antiquité tardive, Oxford, BAR, 2022, p. 3-5. If the cross-referencing of sources is an epistemological imperative for the historian, a re-read... more If the cross-referencing of sources is an epistemological imperative for the historian, a re-reading of Late Antiquity must necessarily involve the abandonment of a certain number of parasitic preconceptions, such as that of collapse and obsolete polarisations, and the renunciation of clichés that distort an approach that claims to be scientific. It is only in these conditions of humility and openness that the legitimate crossing of sources can transcend ideological biases and give rise to a fruitful rereading. The tabula rasa is a necessary step for the historian-cabinetmaker to shape a new marquetry, made of multiple essences.
La Peaulogie, 2021
Cuirs barbares et peaux romaines La Peaulogie, 7 | 2021 Cuirs et peaux dans les sociétés humaines... more Cuirs barbares et peaux romaines La Peaulogie, 7 | 2021 Cuirs et peaux dans les sociétés humaines RÉSUMÉ Aux yeux des Romains, adeptes du tissu, le vêtement de cuir a longtemps connoté les barbares. Ils faisaient cependant un usage multiple des peaux animales, celui-ci culminant avec l'emploi du parchemin pour les Codes juridiques impériaux et la Bible. L'Antiquité tardive a vu les peaux intégrer la romanité, mais perçues de manière ambivalente en perpétuant des clichés, tandis que les moines les adoptaient comme vêtement topique. Aujourd'hui, une nouvelle relation avec les animaux s'instaure et, disqualifiant les usages traditionnels de la peau, semble annoncer la fin de l'« âge du cuir ». Véronique Montembault, chercheur associé à ArsScan, Archéologie environnementale, UMR 7041.
Les Presses Universitaires de Rennes étant propriétaires des droits de ce livre, le texte de l'ar... more Les Presses Universitaires de Rennes étant propriétaires des droits de ce livre, le texte de l'article ne peut être téléchargé.
Parmi les aspects politiques du poème de Rutilius Namatianus Sur son retour se trouve l'évocation... more Parmi les aspects politiques du poème de Rutilius Namatianus Sur son retour se trouve l'évocation répétée de hauts dignitaires de ses amis, parmi lesquels les préfets de la Ville qui lui ont succédé dans cette dignité, alors qu'il prolongeait son séjour après sa brève préfecture urbaine de l'été 414 : Albinus en septembre 414 et Rufius Volusianus en novembre 417. À ces amitiés aristocratiques, il faut ajouter, dans le registre politique, une violente invective contre Stilicon, qui prend place au livre 2 dans une vingtaine de vers (v. 41-60). Ce flashback sur le personnage majeur de la double décennie 388-408, qu'il présente comme une digression (2, v. 61) n'est pas loin de la prétérition et témoigne de l'actualité encore brûlante de la polémique pour ou contre Stilicon, dix ans après l'exécution de celui-ci. Pour expliquer cette prise de position marquée, je crois souhaitable de la rapporter aux termes contemporains du débat : les éloges appuyés de Claudien envers Stilicon en 406 et l'attaque virulente de celui-ci par Orose dans ses Histoires, qui, publiées en 417/418, sont exactement contemporaines du retour de Rutilius (oct.-nov. 417) et de la composition de son poème. Dans l'appréciation de Stilicon, Rutilius se place idéologiquement aux antipodes de Claudien et se range du même côté qu'Orose, qui le vilipende comme un dévastateur de la république et voit en lui un Vandale ambitieux et non un chrétien zélé (7.38.1-7). Je me propose d'étudier les raisons pour lesquelles la braise anti-stiliconienne se ravive en 418 sous la plume de Rutilius (et d'Orose) et la façon dont laquelle ce parti pris idéologique se trouve partagé par un auteur païen hostile aux chrétiens et un auteur chrétien de tonalité apologétique, tous deux manifestant le même jugement dénigrant qu'Eunape de Sardes dans ses Histoires, dont une seconde édition aurait été publiée en 414 (fr.72, 3-78). Parmi les ressorts de ces prises de position idéologiques, les options religieuses semblent s'effacer devant les sentiments éprouvés à l'égard des barbares. Ces sentiments sont partagés par une partie du milieu préfectoral-Rutilius et ses collègues-aussi l'éloge de celui-ci me semble-t-il indissociable de ce procès posthume de Stilicon. L'entre-soi des préfets Rappelons en premier lieu que c'est par Rutilius lui-même que nous avons la seule attestation écrite de sa préfecture urbaine (1.156-160). Celle-ci fut brève : elle ne dura que
Le livre manuscrit de tablatures de luth de Vincenzo Capirola, écrit vers 1517 à Venise, commence... more Le livre manuscrit de tablatures de luth de Vincenzo Capirola, écrit vers 1517 à Venise, commence par quelques pages de méthode instrumentale, consignées par son élève Vidal. Est ici présentée et commentée, dans deux numéros de Tablature, revue de la Société Française de Luth, la première traduction française de ce texte, aussi intéressant pour la technique instrumentale que pour la notation.
Paulinus of Nola's epistle 23 contains a striking passage with a long evocation of hair. It is su... more Paulinus of Nola's epistle 23 contains a striking passage with a long evocation of hair. It is such a long explanation (from 10 to 42) that it could easily be compared either to a homily or a small treatise included in this letter. Paulinus is not the only author of his time to write about this topic: Emperor Julian had done it in his Misopogon (363) and Synesios of Cyrene in his Praise of baldness (398); but Paulinus's epistle 23 provides the sole long reflection about spiritual meanings of hair in Latin patristic literature. As Julian and Synesios refered to Hellenic mythology and history, one praising hairs and the other despising it, Paulinus examines biblical characters in an exegetical way, and thus he translates a Hebrew perception of long hair into a Christian one. It cannot be said to be a digression because this development takes place in a theological letter, where he preaches on the Nicene creed of both Christ's natures. This paper intends to present the many aspects of Paulinus' richly shaded conception of hair, which appears to be an important point of his allegorical-and poetical-exegesis, related to both the human and divine natures of Christ and Man. In this letter, which is also an early testimony to the tonsura by occidental ascetics, he gives birth to an original Christian trichology. New hair means new head, spirit, and life, thus proving that cosmetics are neither a futile topic, nor a secular and literary one, but should rather be a christological and cosmic subject.
– Checking the ill pilgrims who looked for a miraculous healing by St Martin's tomb from 573 to ... more – Checking the ill pilgrims who looked for a miraculous healing by St Martin's tomb from 573 to 593, Gregory of Tours wrote a book, the so-called De uirtutibus sancti Martini as a sum of evidence of Martin's mightiness and that of the bishopric of Tours. He provides us a corpus of 260 pathological cases, often with people's names, sometimes with their age, gender, country and social position. This corpus is the richest of the whole late antique literature, and allows us some medical deductions, as well as social and religious. Describing a crippled and ill crowd, Gregory presents the suffering people of God living again the Passion, looking for Resurrection and Salvation of their bodies and souls. As we may identify, owing to this text, the main diseases of 6 th century Gaul and the powerful attraction of Martin's basilica, we can also read Gregory's theological purpose to recall the adamic curse, the embodyment of Christ and the healing power of the nicene creed.
The paper contains an alphabetical list of the named and another of the anonymous sick pilgrims.
The major seven Latin chronicles of the 5th and 6th centuries provide 63 mentions about Vandalic ... more The major seven Latin chronicles of the 5th and 6th centuries provide 63 mentions about Vandalic Africa, between 429 and 534 AD. Their authors emphasize on five kinds of events: Vandalic conquest, relationship with the Roman emperors, Vandalic piratery, religious fact (with the prominent persecution of Huneric), and Justinian’s reconquista. The chroniclers have obviously selected events reflecting a conflictuous relationship with a destructor and persecutor people, and the fact that reconquering Africa closed a deplorable time. As a matter of fact, Latin chronicles seem to transmit the memory of a secular plague, assimiling African Romans with the Jewish people, prisoner of tyrants, and their recovered freedom as God’s plan.
La notice "Ambroise (Saint)" dans le Dictionnaire de Théologie Catholique (1903) et le Dictionna... more La notice "Ambroise (Saint)" dans le Dictionnaire de Théologie Catholique (1903) et le Dictionnaire d'Histoire et de Géographie Ecclésiastiques (1912).
online : www.revue-etudes-tardo-antiques.fr
Both Libanios’s 1st oration (AD 374) and Augustine’s Confessions (AD 397), remember and evoke the... more Both Libanios’s 1st oration (AD 374) and Augustine’s Confessions (AD 397), remember and evoke the diseases they had to suffer during their lives. As the Antiochene rhetor seems rather talkative about his many pains, Augustine is more discrete. Libanios is a faithful pagan and Augustine a Christian writing about himself as a Christian child, then a Manichean and finally a converted Christian. Both consider doctors and medicine as unsuccessful and each of them turns his hope to his god. As Libanios feels anxiety and despair from his grieves, and fear facing death, he never gave up teaching. In another hand, Augustine considers illness as opportunities offered by God to lead him to conversion, and though perceiving illness with hope, he resigned his chair of rhetoric. Their respective dead-end street and opened way are symmetrically opposite. These two cases contribute into drawing new accurate features of a moving cultural and religious landscape of the third part of the 4th century: Pagan and Christian are now connected, now parallel, and now parallel, now divergent. The most prominent difference between Libanios and Augustine seems that between nonsense and spiritual meaning of illness’s pains of body and mind.
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Papers by Bertrand Lançon
The paper contains an alphabetical list of the named and another of the anonymous sick pilgrims.
The paper contains an alphabetical list of the named and another of the anonymous sick pilgrims.
Se queste lacrime possono essere l’espressione di un pentimento sincero, dobbiamo interrogare la loro natura : dolore di aver lasciato commettere una strage, oppure dolore dell’esclusione dalla chiesa ? Poi c’è l’uso politico delle lacrime dell’imperatore : cosi comè il rè Davide, Teodosio, che non è mai detto piangendo la morte delle sue due spose successive, neanche del fratello, del zio e di tre figli, incarne la nuova figura dell imperatore cristiano, che ha saputo piangere nel suo pentimento.
In 397, nelle sue Confessioni, Agostino scrive delle sue dolori e pianti. Nella alta società romana, dove la buona educazione ha sempre richiesto di non piangere, sembra che la fine del quarto secolo corrispondesse alla liberazione delle lacrime individue, sapendo che Davide – più di una volta -, poi Gesù stesso – per la morte di Lazzaro - avevano pianto. Accettando il dolore (ricordo della Passione) e promovendo il pentimento, la cristianizzazione sembra, a questo momento, accettare e lodare il pianto sincero, non più considerato una debolezza ma invece una forza dell’umiltà, maggior ragione al livello dell’Augusto.
As the first five bishops list is not attested and considered by all scholars as a fake (Walter Goffart talked about « Le Mans Forgeries » in 1966), the historical one actually begins with Victurius in the second half of the 5th century. This paper will scrutinize it up to Bertrichramnus (Bertram), a rich bishop of the beginning 7th, who let with his will one of the major texts of the Merovingian Gaul.
To day, Julian is the patron saint of Le Mans and the cathedral is dedicated to him. The brand new Episcopal house also wear his name (Maison Saint-Julien). Pavatius, Liborius and Bertram have their parish church and give their names to some neighborhoods. But Turibius, Victurus, Victurius , Principius, Innocentius and Domnolus don’t have their own dedicated church. Only Bertram’s tomb is conserved, but deprived of any specific worship, his tomb has been almost hidden in a crypt since the French Revolution and his name was given to a street.
This paper intends to demonstrate how these carolingian Actus were an attempt for providing the old city a respectable pedigree, directly issued from Rome, and feed an ecclesiastical history, which was deprived from famous hagiographical texts. We may argue that, as Le Mans was an ancient and prosperous city, possessing episcopal Fasti was a necessity, in the shadow of prestigious not far basilicas such as Martin’s at Tours (60 miles) and Hilary’s at Poitiers (120 miles). Nevertheless, providing colours to such a grey zone has been a half-success. The martinization of the late antique bishops of Le Mans did not obtain Martin’s success, though the Actus evoke their miracles (the author certainly read Sulpitius Severus’s Vita Martini). It means that the Actus did not succeed into giving the city the saints of a high prestige she was looking for, except Liborius, whose relics were given in 835/836 to Paderborn’s bishopric by Aldric, and thus got some external radiance.
Refoulant les Goths d’Italie en 401 et 406, il fut néanmoins partisan de leur intégration dans l’Empire. Accusé par une coterie palatine de briguer l’Augustat pour son fils et de vouloir livrer l’Empire aux barbares, il connut une brusque disgrâce et fut sommairement exécuté en 408.
Le destin de Stilicon dans les sources est sans doute le plus contrasté qu’ait connu un haut personnage de l’Empire romain. Diplomate hors pair et héros militaire pour les uns, traître pour les autres, il est tantôt perçu comme parangon de la défense de Rome, tantôt comme semibarbarus, tantôt comme païen convaincu, tantôt comme chrétien dévot. Le fait qu’il soit ainsi tiré à hue et à dia par les auteurs - en fonction de leurs options idéologiques - brosse de lui le portrait d’un caméléon, porteur, en matière d’identité, de tout et de son contraire. Son cas illustre à merveille la façon dont les ‘identités’ (un concept moderne) se définissent dans l’Empire au début du Ve siècle : elles flottent comme les morceaux d’une banquise fondante et se déplacent, se collant à des paradigmes valorisants ou dévalorisants, où les critères ethniques, familiaux et religieux, en pleine évolution dessinent une ‘romanité hétérogène’ dont les nouveaux contours échappent aux perceptions traditionnelles.
Cette étude se propose d’une part de rassembler les tesselles éparses de ces occurrences médicales afin de les mettre en lumière et de montrer qu’elles constituent autant de pièces d’une mosaïque cohérente. Je voudrais d’autre part les relier au contexte du dernier tiers du IVe siècle, qui voit émerger de manière spectaculaire l’économie médicale dans la pensée des lettrés : Ausone participe de ce processus.
Aachen, September 10-12, 2014
Synopsis
Bertrand Lançon
Les formes d’assemblée dans l’Empire romain tardif en Occident (IVe-Ve siècles)
Versammlungsforme in den spätabendländischen Römischen Reich (IVte-Vte Jahrte)
The many shapes of political meeting in the Roman Western Empire (4th – 5th centuries)
The purpose of this paper is to review the many shapes of political meeting during the last two centuries of the Roman Empire in the West. Comitium, coitio, contio, coetus, factio, congregatio, conuentum, synodon are relevant elements of a rich Latin lexicon, that expresses the long life and diversity of assemblies in the Roman political culture and authority of the Later Empire. Studying this concept through concrete instances may be done along the following synopsis:
1. Collective political institutions
1.1. The Consistorium of the Sacred Palace
1.2. Roman Senatus
1.3. Special imperial committees
1.4. The Curiae of the cities
1.5. Provincial councils
2. Religious assemblies in a political frame
2.1. Ecclesia
2.2. Synoda
3. Half-spontaneous meetings
3.1. Legionaries as contio militum and survival of the comitias
3.2. Basilicas, where uox populi might be heard as uox Dei.
3.3. Circus, last collective place for a civic expression
In a monarchic régime like that of the Later Roman Empire, gathering and meeting citizens to debate, preserves a highest value; not only in literary and historical culture, but even in the concrete evidence of facts. In the Palace, at Rome, in provinces and cities, citizens still use to gather for debating and deciding. Emperors and bishops did maintain this collective political sense in the Church and thus offered the kingships of high Middle Ages, as a kind of “comitial tradition”, a vivid Greek-Roman legacy.