
Jean-Alexandre Pouleur
Professeur à l'Université de Mons (UMons), il enseigne la théorie de l'architecture, la sociologie urbaine, la programmation de l'habitat, la méthodologie de recherche en lien avec les ateliers de composition spatiale. Il est également chef du service Architecture et Société. Il est membre du comité scientifique de l’école doctorale thématique (architecture, urbanisme, ingénierie architecturale et urbaine), du centre de recherche URBAInE, de l'institut de recherche humanOrg devenu Soci&ter ainsi que de la Chambre des Urbanistes de Belgique. Expert auprès du FNRS, il est spécialisé dans les questions de perception spatiale, d’images urbaines et de participation citoyenne. Ses domaines de recherches sont transdisciplinaires, pluridisciplinaires et interdisciplinaires en sociologie urbaine, urbanisme, architecture et patrimoine. Ils visent plus spécifiquement : la réutilisation des sites industriels, les typologies innovantes de logements adaptés aux évolutions de la société, la capacitation des habitants à la rénovation de leurs logements et les images urbaines comme outil de valorisation du patrimoine immobilier vécu par les usagers.
Ses recherches s'appuient sur son expérience de terrain acquise durant une trentaine d'années d'immersion dans le monde associatif autour de la participation citoyenne. En parallèle, il a mené de nombreuses recherches-actions visant la consultation et la concertation des acteurs en vue de la coproduction urbaine. Il a monté, coordonné et/ou assuré la responsabilité de six projets européens composés d’équipes de travail interdisciplinaires essentiellement autour de la valorisation concertée des centres urbains, de la ville multifonctionnelle et de la rénovation durable.
Ces travaux s'appuient sur une pratique préalable de l’architecture comme indépendant pour des projets et chantiers de rénovation d’hôtels, de commerces et de bureaux, suivie de son implication comme membre de la Commission Royale des Monuments, Sites et Fouilles. Ces autres terrains avaient aussi participé à orienter ses recherches de thèse de doctorat sur le patrimoine " social vécu ".
Address: 88 rue d'Havré.
7000 Mons
Belgium
Ses recherches s'appuient sur son expérience de terrain acquise durant une trentaine d'années d'immersion dans le monde associatif autour de la participation citoyenne. En parallèle, il a mené de nombreuses recherches-actions visant la consultation et la concertation des acteurs en vue de la coproduction urbaine. Il a monté, coordonné et/ou assuré la responsabilité de six projets européens composés d’équipes de travail interdisciplinaires essentiellement autour de la valorisation concertée des centres urbains, de la ville multifonctionnelle et de la rénovation durable.
Ces travaux s'appuient sur une pratique préalable de l’architecture comme indépendant pour des projets et chantiers de rénovation d’hôtels, de commerces et de bureaux, suivie de son implication comme membre de la Commission Royale des Monuments, Sites et Fouilles. Ces autres terrains avaient aussi participé à orienter ses recherches de thèse de doctorat sur le patrimoine " social vécu ".
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7000 Mons
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Papers by Jean-Alexandre Pouleur
Mots clés : Recherche par le projet, architecture contextuelle, induction, Hainaut, enracinement dans le terrain, recherche-action
Charleroi, a medium-sized city in Belgium, has hardly been studied. It is reflected by the fact it is rarely mentioned in research publications. Surprisingly, the atypical media coverage of its industrial morphology is not stimulating enough for such publications. The city’s image is often seen under Kevin Lynch’s classification based on the cities of Los Angeles, Boston and Jersey City. But it is of little use for describing Charleroi, a city different of cities with a traditional structure. Based upon our understanding of the city symptomatic morphology and two surveys on its users, the existing classification of its paths, edges, districts, nodes and landmarks is questioned. A?different classification, constructed with and for the city’s users and not so remote and cold, allows us to come up with a representation much closer to users’ human experience of their city. Using it, we will be able to build a shared heritage built on experience, rather than a generic city image imposed from outside.
Français :
Charleroi est une ville moyenne singulièrement peu analysée dans la littérature scientifique. Étonnamment, la médiatisation atypique de sa morphologie industrielle n’en stimule pas pour autant ces publications averties. L’image de la ville est encore souvent comprise selon la nomenclature construite par Kevin Lynch, à partir des villes de Los Angeles, Boston et Jersey City, qui n’est pas explicative pour Charleroi, autrement structurée que les villes à plan classique. Sur la base de la compréhension de la morphologie symptomatique de cette ville et de deux enquêtes auprès de ses usagers, la nomenclature des voies, limites, quartiers, nœuds et points de repère est remise en question. Une autre nomenclature, construite avec et pour les usagers, moins distante et moins froide, permet de partager une représentation plus proche de l’expérience humaine des villes : une manière de construire un patrimoine vécu commun, plutôt qu’une ville générique imposée.
Mots clés : Recherche par le projet, architecture contextuelle, induction, Hainaut, enracinement dans le terrain, recherche-action
Charleroi, a medium-sized city in Belgium, has hardly been studied. It is reflected by the fact it is rarely mentioned in research publications. Surprisingly, the atypical media coverage of its industrial morphology is not stimulating enough for such publications. The city’s image is often seen under Kevin Lynch’s classification based on the cities of Los Angeles, Boston and Jersey City. But it is of little use for describing Charleroi, a city different of cities with a traditional structure. Based upon our understanding of the city symptomatic morphology and two surveys on its users, the existing classification of its paths, edges, districts, nodes and landmarks is questioned. A?different classification, constructed with and for the city’s users and not so remote and cold, allows us to come up with a representation much closer to users’ human experience of their city. Using it, we will be able to build a shared heritage built on experience, rather than a generic city image imposed from outside.
Français :
Charleroi est une ville moyenne singulièrement peu analysée dans la littérature scientifique. Étonnamment, la médiatisation atypique de sa morphologie industrielle n’en stimule pas pour autant ces publications averties. L’image de la ville est encore souvent comprise selon la nomenclature construite par Kevin Lynch, à partir des villes de Los Angeles, Boston et Jersey City, qui n’est pas explicative pour Charleroi, autrement structurée que les villes à plan classique. Sur la base de la compréhension de la morphologie symptomatique de cette ville et de deux enquêtes auprès de ses usagers, la nomenclature des voies, limites, quartiers, nœuds et points de repère est remise en question. Une autre nomenclature, construite avec et pour les usagers, moins distante et moins froide, permet de partager une représentation plus proche de l’expérience humaine des villes : une manière de construire un patrimoine vécu commun, plutôt qu’une ville générique imposée.