Selection English by Giulietta Laki
Prospective Research, Innoviris, Policy Brief, 2022
Institutional participation processes generate criticism, disappointment and frustration, both fo... more Institutional participation processes generate criticism, disappointment and frustration, both for the public authorities and for the participants.
“Saving” participation and contributing to the updating of its formats and issues requires taking a few steps back.
The tumultuous pedestrianisation of the city centre of Brussels was an opportunity for the p-lab project to study and experiment with an expanded form of participation, which we call “lateral participation”.
Cocreate/Innoviris, 2024
At a time of radical uncertainty, with our future under threat, a small constellation of Brussels... more At a time of radical uncertainty, with our future under threat, a small constellation of Brussels-based associations and activists has set out to explore otherwise possible futures. Against powerlessness, against the ineluctable – but through what is at the core of their struggles for technological, environmental, and social justice – they have composed worlds, cultivated dissenting futures and crafted stories that they share here like a bottle to the sea, as an invitation to join this makeshift vessel of imagination.
Reset modernity, Apr 2016
Proceedings of the 11th Nordic Conference on Human-Computer Interaction: Shaping Experiences, Shaping Society
Amidst the epistemological turbulence of the Anthropocene, forging new narratives has considerabl... more Amidst the epistemological turbulence of the Anthropocene, forging new narratives has considerable importance. Departing from human-centred thinking and world-building, a shift in perspective towards a more-than-human worldview requires a continuous process of increasing awareness through various media and education. In our research on DIY tools and methodologies for urban civic interventions, we examine how applying a speculative fabulation method facilitates probing, informing and engaging citizens on a variety of human and more-than-human urban issues. Drawing on the theoretical backdrop from the environmental humanities, through an ethnographic account of two preliminary participatory design tracks, we describe how we infused our workshop interventions and participatory protocols with embodied and material storytelling that probes towards fostering more-than-human imaginaries. We discuss the potentials and pitfalls of using such an approach for tackling urban issues, and end the paper with a propositional outline for integrating the speculative fabulation method in civic HCI. CCS CONCEPTS • Human-centered computing → Human computer interaction (HCI).
On Extractivism: Entanglements from the Global North and South, PUCV, Chile, 2024
To better understand the concept and mechanisms at play in what we collectively refer to as ‘(pos... more To better understand the concept and mechanisms at play in what we collectively refer to as ‘(post-)extractivism’, I propose taking a critical look at our own research practices. As an anthropologist, I am particularly sensitive to the delicate process of gathering knowledge in a specific territory and circulating it elsewhere. Even when practicing an anthropology of the nearby, as I do, the question of how to enter a place and its dynamics, and how to ‘gain’ knowledge from it, remains a complex issue.
Drawing on William James’ theory of knowledge, I (self-)critically examine a series of everyday research situations, which make tangible the concrete and practical nature of epistemological issues. I argue that James’ assumption that we know a thing "as soon as we have learned how to behave towards it” serves as an ideal ground for exploring responsible, engaged research practices.
Drawing from research that I’ve (co)conducted in and about Brussels’ public spaces, I will cover a range of research methods from pure observation to participatory and co-creative action-research. Which tools capture the stakes of the field, and in what ways? What kind of relationships do they engage? What disturbances or changes do they provoke? What translations, transpositions, or mediums allow knowledge to travel? The insights and points of attention I present are intended to contribute to our collective effort in crafting post-extractivist methods.
In this text, the right to the city is used as a prism to analyse the transformations of Brussels... more In this text, the right to the city is used as a prism to analyse the transformations of Brussels’s city centre, notably in relation to the edestrianization of the central boulevards. Drawing on four case studies that analyse this development plan from different perspectives – the participatory process, the experience of homeless people, the representations and practices on the edges of the gay district, the interactions between public spacesand residential spaces – the aim is to cross-reference their respective contributions with the concept of the right to the city and its specific articulations in this context.info:eu-repo/semantics/publishe
Séléction Français by Giulietta Laki
Pragmata - Revue d'études pragmatistes, 2019
Que se passe-t-il si l’on observe à la loupe des objets ordinaires qui ponctuent les rues d’une v... more Que se passe-t-il si l’on observe à la loupe des objets ordinaires qui ponctuent les rues d’une ville – Bruxelles – pour enquêter, par leur biais, sur le politique ? À l’aide d’une approche pragmatiste et de «méthodes» qui trouvent leur inspiration dans les travaux de John Dewey et de William James, ces choses deviennent des indices, témoins et acteurs qui demandent à être pris en compte. Des objets aussi minuscules et a priori insignifiants qu’un pot de fleurs, une affiche, ou un déchet deviennent l’occasion d’explorations sociologiques et nous invitent à poser la question : qu’est-ce que la rue ? En quoi consiste l’expérience de la ville ? Et de quelles manières est-elle – concrètement – constitutive de la vie publique ? Ce « affaires », exposées ou abandonnées dans les rues, nous incitent ainsi à retravailler des pans de la théorie politique – ici la notion d’espace public et la théorie des publics – pour les considérer dans une perspective esthétique et matérielle. Quelles conclusions peut-on en tirer sur le sens de la publicité, vue sous l’angle de la sensibilité et de la disponibilité ?
RIURBA, 2020
Rendre les projets urbains pertinents, en accord avec les besoins et aspirations du terrain, voic... more Rendre les projets urbains pertinents, en accord avec les besoins et aspirations du terrain, voici à quoi rime du moins en théorie-l'ambition de la participation urbaine. Comment ces aspirations sont-elles réellement tenues et composées ? Et comment pourrait-on améliorer la pertinence des projets vis-à-vis du terrain ? Ces deux questions sont ici abordées par le biais d'un cas vivant et complexe, celui de la mise en place d'une vaste zone piétonne dans le centre de Bruxelles. Plus spécifiquement, elles sont abordées sous un angle d'approche particulier, celui des objets. Qu'est-ce que cela fait de rendre compte de la participation vue au prisme de ses objets ? Objets de la planification, objets de la communication, objets quotidiens, objets critiques, choses publiques… L'approche « objectale » et les tendances concomitantes de l'attention accrue à la matérialité, à l'esthétique et aux entrelacements plus qu'humains nous permettront d'esquisser un programme pour la participation : prendre en compte les objets et les faire compter, afin d'améliorer notre « responsabilité » vis-à-vis du terrain.
Le projet du piétonnier est symptomatique du manque de participation que connaissent de nombreux ... more Le projet du piétonnier est symptomatique du manque de participation que connaissent de nombreux projets urbains. Ce manque peut être imputé à l'absence de mise en place de dispositifs de participation, mais aussi à l'inadaptation de ces derniers aux contextes, ou encore à leur manque de représentativité et d'inclusion des publics marginalisés. Dans ce texte, les membres du collectif "Espèces Urbaines" reviennent sur la recherche-action qu'ils mènent sur la participation citoyenne, avec le piétonnier comme terrain d'études et d'intervention. En se basant sur des dispositifs d'enquête expérimentaux qu'ils ont développés - des dispositifs d'intéressement - ils tentent d'apporter des pistes pour repenser les dispositifs institutionnels de participation.info:eu-repo/semantics/publishe
De toute évidence, l’architecte participe à faire tenir debout des bâtiments. Étrangement, les de... more De toute évidence, l’architecte participe à faire tenir debout des bâtiments. Étrangement, les deux situations décrites dans cet article montrent plutôt des architectes occupés à faire tenir debout des récits. Ces histoires, ils les racontent à l’auditoire assemblé pour convaincre de la qualité du projet. Ils se les sont surtout racontées à eux-mêmes, afin de compléter les données avec lesquelles travailler par des contraintes qu’ils s’inventent. De l’autonomie (la liberté avec laquelle ils racontent des histoires) à la contrainte (le fait d’être tenu par les histoires qu’ils racontent), il n’y a donc qu’un pas. L’Enquête sur les modes d’existence permet de suivre avec précision le trajet de ces histoires et de comprendre les différentes manières dont elles tiennent l’étudiant ou l’architecte, son enseignant ou son client et son entrepreneur, son jury ou son public. Ce trajet mène jusqu’aux maquettes de carton et aux voiles de béton, que ces histoires font littéralement tenir debout en fin de course. À suivre les différents modes d’existence par lesquels passent les éléments du récit – du mode de la référence au mode de la fiction au mode de l’organisation –, il devient possible d’apprécier les frottements entre une pluralité d’exigences qui toutes comptent dans le trajet qui mène à la conception d’un objet architectural. Par ailleurs, nous avons l’espoir que ces modes d’existence gagnent eux-mêmes en intelligibilité et en consistance au fur et à mesure qu’ils sont déclinés à travers ces terrains. Finalement, les deux situations choisies et leur suivi par les fils de l’Enquête, montrent comment la conception tient bien d’un art de la composition, dans la mesure où il s’agit de « composer avec » des exigences plurielles.
Revue de l'Institut de sociologie, 2017
Based on a few excerpts from a field notebook, « Epistemology in the flesh. Field investigation a... more Based on a few excerpts from a field notebook, « Epistemology in the flesh. Field investigation and its difficulties as embodied knowledge production » looks at the difficulties of « access to the field » in order to reflect on it not in terms of accessibility but in terms of a « perspective of the body » (William James), i. e. as an embodied process of knowledge production with – and not against or despite – its informants and their multiple ways of resisting investigation.
À partir de quelques extraits de carnets de terrain, ce texte s’intéresse aux difficultés d’«accès au terrain» pour y réfléchir non pas en terme d’accessibilité mais en adoptant une «perspective du corps» (William James), c’est-à-dire comme démarche incarnée de production de connaissance avec – et non contre ou malgré – ses informateurs et leurs multiples manières de résister à l’enquête.
Pour le sens commun, les plans, les coupes, les maquettes, les modèles 3D – que nous regroupons s... more Pour le sens commun, les plans, les coupes, les maquettes, les modèles 3D – que nous regroupons sous le nom d’« objets planologiques » – sont des « outils » de conception, de planification ou de représentation propres à la discipline architecturale et urbanistique. On prend d’ailleurs pour acquis que leur manipulation est une affaire de « spécialistes », nécessitant une forte dose de savoirs « techniques ». Pourtant, nombreux sont ceux qui s’emparent de ces objets, les décodent, les élaborent, les transmutent ou les détournent dans des milieux et des situations qui dépassent largement le cadre du bureau d’architecture ou d’urbanisme. En les plaçant au centre d’une enquête ethnographique, nous les avons observés dans leur milieu supposé « naturel » – le « biotope » du bureau et le « terrarium » du dispositif pédagogique de l’atelier – pour continuer à les suivre quand ils se déplacent dans des contrées a priori plus hostiles : des territoires où ces « outils du métier » côtoient des non-architectes. Cet article rend compte
de nos observations : les manières dont les objets planologiques sont engagés dans différentes pratiques et comment ils engagent en retour ceux qui les sollicitent.
PhD Thesis by Giulietta Laki
thèse de doctorat (résumé et table des matières), 2018
Que se passe-t-il si l’on considère que les objets sont partie prenante de la vie publique ? Cett... more Que se passe-t-il si l’on considère que les objets sont partie prenante de la vie publique ? Cette hypothèse est explorée ici au départ d’une entrée spécifique, celle des objets qui peuplent les rues d’une ville, Bruxelles. Comment les objets participent-ils à l’espace public urbain ? La notion d’« espace public » a pour principal atout le fait de thématiser un lien entre le spatial et le sociétal, entre matérialité de la ville et vie publique, entre le quotidien et le politique ; mais rares sont les études qui analysent la nature de ce lien. C’est ce que nous allons faire ici, par le biais d’une ethnographie des choses déposées ou abandonnées dans les rues de Bruxelles et des interactions qu’elles génèrent et auxquelles elles prennent part. Autrement dit, il s’agit de jauger la portée politique d’une dimension de la production de l’espace public qui n’est usuellement pas considérée sous cet angle : le façonnement de la ville par les objets de petite taille et traces d’usage qui marquent l’espace urbain au quotidien. Une telle perspective intègre au titre de « producteurs » des espaces publics d’autres acteurs que les seuls concepteurs professionnels et acteurs politiques : elle met sur un pied d’égalité des acteurs aussi différents que pouvoirs publics, riverains, sans-abris, multinationales, etc. ; elle rassemble autant des objets explicitement politiques que des choses abandonnées dans la rue par mégarde.Cette thèse s’attache à ces choses de la rue en adoptant une approche « radicalement empirique » (William James), faisant l’hypothèse que leur prise en compte ouvre une dimension inexplorée de l’espace public – que je nomme « espace public objectal ». Comment ces objets naissent-ils ? Comment les interactions qui les impliquent fonctionnent-elles ? Qui prend place dans cet espace public formé par les objets ? Qui en tient compte ? L’hypothèse de l’« espace public objectal » est à la fois descriptive et spéculative. Pour faire ses preuves elle nécessite un cheminement non seulement empirique mais aussi théorique. La thèse se déploie ainsi en quatre opérations distinctes et liées : 1. éclairer la dimension plus-que-discursive de la communication dans la rue, qui inclut les objets et espaces au même titre que les textes écrits ou parlés ; 2. étendre la théorie des publics de John Dewey aux objets pour se donner les moyens d’évaluer la portée publique et politique des choses et traces qui prennent place dans la rue ; 3. par le biais d’une « connaissance ambulatoire » (William James) suivre les réseaux de sens et de relations qui se nouent par et autour les choses de la rue pour explorer la portée des objets et la dimension spécifiquement « objectal » de l’espace public urbain ; 4. rapporter les contributions objectales au façonnement de l’espace urbain pour évaluer ce que leur prise en compte fait aux théories de l’espace public, et plus spécifiquement à la notion de « participation urbaine ». Si les objets et traces qui constituent le corpus de cette thèse peuvent initialement sembler anecdotiques et anodins, l’enjeu est en réalité considérable : le décentrement du regard (prendre en compte ce qui passe généralement inaperçu) fait monter sur la scène publique et politique des acteurs et enjeux qui ne sont pas représentés dans les sphères publiques et médiatiques généralement considérées comme relevant de l’« espace public ». L’attention à la dimension objectale de l’espace public permet ainsi d’obtenir une vision plus globale des façons de participer à la sphère publique d’une société : les contributions n’y sont plus (que) des arguments rationnels et discursifs, mais également des actes et objets qui fonctionnent sur un registre émotionnel et esthétique ; elles n’y sont plus (que) des actes accomplis de façon délibérée, mais également les effets indésirés de ces mêmes actes, et les effets d’actions sans aucune visée politique. Je propose ainsi de reconnaitre ces objets et traces comme une forme spatiale et matérielle de participation urbaine, que je nomme « participation objectale ».
Papers by Giulietta Laki
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CLARA, 2015
Penser les rencontres entre architecture et sciences humaines 3 RECHERCHE ARCHITECTURE CLARA / N ... more Penser les rencontres entre architecture et sciences humaines 3 RECHERCHE ARCHITECTURE CLARA / N 0 3 ARCHITECTURE/RECHERCHE S564787 Ce troisième numéro de la revue CLARA Architecture/ Recherche explore les relations entre architecture et sciences humaines et sociales. Le croisement des points de vue offre l'opportunité de questionner la discipline architecturale et ses méthodes qui, comme toute discipline transversale, emprunte à d'autres sciences, diverses écoles, multiples cultures académiques et professionnelles. Le dossier Penser les rencontres entre architecture et sciences humaines est animé par plusieurs scènes de rencontre entre des chercheurs et des méthodes empruntées à la sociologie, l'histoire culturelle, la promotion immobilière, l'anthropologie, la philosophie. Dans ce numéro, CLARA s'arrête également sur les vingt ans d'ALICE-Laboratoire d'informatique pour la conception et l'image en architecture : vingt ans de recherches dédiées aux questions de représentation architecturale à travers l'outil numérique. Un dossier Archives exhume des projets non réalisés de Jacques Dupuis, à trente et un ans de sa disparition et cent un ans de sa naissance. Enfi n, CLARA rend hommage à André Jacqmain en publiant un dernier entretien mené par des étudiants de la Faculté d'architecture de l'ULB. La revue annuelle du Centre des Laboratoires Associés pour la Recherche en Architecture CLARA est un outil de débat et de réfl exion alimenté par la recherche en architecture autour de questions d'actualité. Dossiers thématiques, apartés et documents issus des Archives d'architecture de l'ULB inscrivent ces questions dans le temps et l'espace.
info:eu-repo/semantics/nonPublishe
Uploads
Selection English by Giulietta Laki
“Saving” participation and contributing to the updating of its formats and issues requires taking a few steps back.
The tumultuous pedestrianisation of the city centre of Brussels was an opportunity for the p-lab project to study and experiment with an expanded form of participation, which we call “lateral participation”.
Drawing on William James’ theory of knowledge, I (self-)critically examine a series of everyday research situations, which make tangible the concrete and practical nature of epistemological issues. I argue that James’ assumption that we know a thing "as soon as we have learned how to behave towards it” serves as an ideal ground for exploring responsible, engaged research practices.
Drawing from research that I’ve (co)conducted in and about Brussels’ public spaces, I will cover a range of research methods from pure observation to participatory and co-creative action-research. Which tools capture the stakes of the field, and in what ways? What kind of relationships do they engage? What disturbances or changes do they provoke? What translations, transpositions, or mediums allow knowledge to travel? The insights and points of attention I present are intended to contribute to our collective effort in crafting post-extractivist methods.
Séléction Français by Giulietta Laki
À partir de quelques extraits de carnets de terrain, ce texte s’intéresse aux difficultés d’«accès au terrain» pour y réfléchir non pas en terme d’accessibilité mais en adoptant une «perspective du corps» (William James), c’est-à-dire comme démarche incarnée de production de connaissance avec – et non contre ou malgré – ses informateurs et leurs multiples manières de résister à l’enquête.
de nos observations : les manières dont les objets planologiques sont engagés dans différentes pratiques et comment ils engagent en retour ceux qui les sollicitent.
PhD Thesis by Giulietta Laki
Papers by Giulietta Laki
“Saving” participation and contributing to the updating of its formats and issues requires taking a few steps back.
The tumultuous pedestrianisation of the city centre of Brussels was an opportunity for the p-lab project to study and experiment with an expanded form of participation, which we call “lateral participation”.
Drawing on William James’ theory of knowledge, I (self-)critically examine a series of everyday research situations, which make tangible the concrete and practical nature of epistemological issues. I argue that James’ assumption that we know a thing "as soon as we have learned how to behave towards it” serves as an ideal ground for exploring responsible, engaged research practices.
Drawing from research that I’ve (co)conducted in and about Brussels’ public spaces, I will cover a range of research methods from pure observation to participatory and co-creative action-research. Which tools capture the stakes of the field, and in what ways? What kind of relationships do they engage? What disturbances or changes do they provoke? What translations, transpositions, or mediums allow knowledge to travel? The insights and points of attention I present are intended to contribute to our collective effort in crafting post-extractivist methods.
À partir de quelques extraits de carnets de terrain, ce texte s’intéresse aux difficultés d’«accès au terrain» pour y réfléchir non pas en terme d’accessibilité mais en adoptant une «perspective du corps» (William James), c’est-à-dire comme démarche incarnée de production de connaissance avec – et non contre ou malgré – ses informateurs et leurs multiples manières de résister à l’enquête.
de nos observations : les manières dont les objets planologiques sont engagés dans différentes pratiques et comment ils engagent en retour ceux qui les sollicitent.
HUMAN CITIES Civil Society Reclaims Public Space – Cross Perspectives Based on Research, (ed.) Rafaella Houlstan-Hasaerts et al., Ljubljana : Urban Planning Institute (Urbani izziv : publikacije), 2012.
Entire document available on http://www.uirs.si/pub/humancities2012.pdf