Nicolas Laubry
— Membre du Centre de recherches en Histoire européenne comparée (CRHEC, EA 4392).
— Chercheur associé à l'UMR 8546 CNRS-ENS Archéologies d'Orient et d'Occident et textes anciens (AOROC).
— Membre du comité scientifique de la Société française d'études épigraphiques sur Rome et le monde romain (SFER).
Ancien élève de l'Ecole normale suprérieure (Ulm), agrégé de Lettres classiques, docteur ès lettres de l'Université de Lyon 3, ancien membre de l'École française de Rome, ancien directeur des études et responsable du service archéologique à l'EFR
Address: Université Paris-Est Créteil/CRHEC
Département d’histoire, bureau i1-136
61, avenue du Général de Gaulle
F-94010 Créteil Cedex
— Chercheur associé à l'UMR 8546 CNRS-ENS Archéologies d'Orient et d'Occident et textes anciens (AOROC).
— Membre du comité scientifique de la Société française d'études épigraphiques sur Rome et le monde romain (SFER).
Ancien élève de l'Ecole normale suprérieure (Ulm), agrégé de Lettres classiques, docteur ès lettres de l'Université de Lyon 3, ancien membre de l'École française de Rome, ancien directeur des études et responsable du service archéologique à l'EFR
Address: Université Paris-Est Créteil/CRHEC
Département d’histoire, bureau i1-136
61, avenue du Général de Gaulle
F-94010 Créteil Cedex
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Books by Nicolas Laubry
Dopo la pubblicazione del XIV volume del Corpus Inscriptionum Latinarum (1887) e del Supplementum Ostiense (1930), molto altro materiale è venuto alla luce, in gran parte nel corso dei ‘Grandi Scavi’ degli anni 1938-42, ma è rimasto in gran parte inedito.
Da qualche anno un gruppo di studio italo-francese ha dato avvio a un progetto sistematico di pubblicazione.
Il volume comprende circa 2.000 iscrizioni funerarie provenienti da Ostia e conservate a Ostia (oltre a 168 perdute), con schede scienti che e fotogra e di alta qualità eseguite a cura della competente Soprintendenza, che apportano un considerevolissimo contributo alla conoscenza dell’onomastica e delle famiglie della città, nonché agli Iura Sepulchrorum.
Al catalogo seguono gli indici che adottano la tradizionale ripartizione tematica. Chiudono il volume una bibliogra a abbreviata, gli indici delle fonti epigra che e le corrispondenze inventariali.
Où trouver les inscriptions sorties du sol italien depuis la parution du Corpus Inscriptionum Latinarum ? L’édition la plus autorisée de la pierre de Rosette ou de l’édit de Dioclétien ? Les répertoires prosopographiques qui permettront d’engager une première étude d’histoire sociale ?
Pour aider à répondre à de telles questions, un groupe de chercheurs liés à l’ENS a réuni cette bibliographie sélective, dévoilant au profane les principales clefs de la science épigraphique, et le conduisant du monde gréco-romain aux autres peuples du pourtour méditerranéen et de sa périphérie plus lointaine. Cette quatrième édition, entièrement refondue, compte quelque 3 000 notices, dont plus du quart signale des publications parues depuis l’édition précédente.
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Edited books by Nicolas Laubry
Cette mutation, profonde, n’est pourtant pas un fait nouveau. Elle n’est que le prolongement d’une autre transformation, plus ancienne, qui a touché l’ensemble du monde occidental dès le XVIIIe siècle, où l’on a commencé à déplacer et à éloigner les sépultures à la périphérie des villes. La « transition » – si ce n’est la rupture – qui s’est alors produite en seulement quelques générations est venue bouleverser un régime funéraire qui s’était imposé depuis la fin de l’Antiquité, articulant des espaces destinés aux morts aux lieux sacrés, et faisant cohabiter les vivants et les défunts.
Cet ouvrage vient analyser la manière dont s’est mis en place cet effacement progressif à travers les siècles, en tentant de dresser une histoire longue des rapports entre les vivants et les morts.
Papers by Nicolas Laubry
Dopo la pubblicazione del XIV volume del Corpus Inscriptionum Latinarum (1887) e del Supplementum Ostiense (1930), molto altro materiale è venuto alla luce, in gran parte nel corso dei ‘Grandi Scavi’ degli anni 1938-42, ma è rimasto in gran parte inedito.
Da qualche anno un gruppo di studio italo-francese ha dato avvio a un progetto sistematico di pubblicazione.
Il volume comprende circa 2.000 iscrizioni funerarie provenienti da Ostia e conservate a Ostia (oltre a 168 perdute), con schede scienti che e fotogra e di alta qualità eseguite a cura della competente Soprintendenza, che apportano un considerevolissimo contributo alla conoscenza dell’onomastica e delle famiglie della città, nonché agli Iura Sepulchrorum.
Al catalogo seguono gli indici che adottano la tradizionale ripartizione tematica. Chiudono il volume una bibliogra a abbreviata, gli indici delle fonti epigra che e le corrispondenze inventariali.
Où trouver les inscriptions sorties du sol italien depuis la parution du Corpus Inscriptionum Latinarum ? L’édition la plus autorisée de la pierre de Rosette ou de l’édit de Dioclétien ? Les répertoires prosopographiques qui permettront d’engager une première étude d’histoire sociale ?
Pour aider à répondre à de telles questions, un groupe de chercheurs liés à l’ENS a réuni cette bibliographie sélective, dévoilant au profane les principales clefs de la science épigraphique, et le conduisant du monde gréco-romain aux autres peuples du pourtour méditerranéen et de sa périphérie plus lointaine. Cette quatrième édition, entièrement refondue, compte quelque 3 000 notices, dont plus du quart signale des publications parues depuis l’édition précédente.
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Cette mutation, profonde, n’est pourtant pas un fait nouveau. Elle n’est que le prolongement d’une autre transformation, plus ancienne, qui a touché l’ensemble du monde occidental dès le XVIIIe siècle, où l’on a commencé à déplacer et à éloigner les sépultures à la périphérie des villes. La « transition » – si ce n’est la rupture – qui s’est alors produite en seulement quelques générations est venue bouleverser un régime funéraire qui s’était imposé depuis la fin de l’Antiquité, articulant des espaces destinés aux morts aux lieux sacrés, et faisant cohabiter les vivants et les défunts.
Cet ouvrage vient analyser la manière dont s’est mis en place cet effacement progressif à travers les siècles, en tentant de dresser une histoire longue des rapports entre les vivants et les morts.
The preventive excavation of a settlement at Marly, near Metz, in 2009 revealed a structure built in Late Antiquity, made for conveying water. As construction materials it made use of stelae, some of which bear epigraphic inscrip tions, and limestone blocks used for burial purposes in the 2nd–3rd centuries. On the one hand, the construction confirms the existence of a cemetery along the ancient road from Metz to Scarpone, from which materials were taken for local buil ding sites, and on the other, the presence of lateancient settlements needing a continuous and plentiful supply of water."
https://transfun.hypotheses.org/
Date limite de candidature : 1er mars 2016
Quelle que soit leur nature, les inscriptions forment une documentation essentielle pour l’historien du monde romain. Longtemps attachée aux seuls contenus des textes, l’épigraphie porte désormais une attention sans cesse plus poussée à leurs supports et surtout à leurs contextes. Par leur remarquable préservation, les cités campaniennes enfouies par le Vésuve fournissent un cadre incomparable pour appréhender les situations des différentes formes d’écrits, à travers ses usages quotidiens ou dans l’espace public. Les conditions de découverte, d’étude et de conservation de ces cités engagent cependant des questionnements spécifiques, relatifs par exemple aux phénomènes de déplacement, de dégradation, de destruction intentionnelle ou encore de disparition de la documentation, dans l’Antiquité aussi bien qu’à l’époque moderne.
Cet atelier doctoral souhaiterait présenter les enjeux, les questions et les méthodes relatifs à l’étude de la présence de l’écrit et de ses usages dans les espaces urbain et suburbain. Outre une introduction aux méthodes et aux outils de l’épigraphiste, les interventions chercheront à caractériser les pratiques épigraphiques touchant les différentes sphères qui forment le tissu d’une ville, dans ses manifestations quotidiennes ou exceptionnelles. Seront ainsi abordés : l’écrit comme vecteur de communication et d’expression du pouvoir public et de la collectivité dans une perspective chronologique large ; les apports de l’écrit à la connaissance de la topographie urbaine (aspects diachroniques et synchroniques) ; l’écrit en lien avec les espaces et les activités de production ; l’écrit dans les espaces funéraires et le rapport à la mort. Dans cette optique l’atelier prendra appui sur des dossiers provenant des cités campaniennes et, éventuellement, de l’Italie romaine, qui permettront une appréhension globale des textes dans leur contexte archéologique et topographique.
La thématique choisie vise naturellement un public d’épigraphistes, doctorants ou jeunes post-doctorants, mais aussi et surtout des historiens et des archéologues dont les problématiques de recherches recouperaient ces questions et qui posséderaient une familiarité modérée avec la discipline. L’atelier se déroulera du lundi 11 au vendredi 15 juillet 2016, à Pompéi. La formation aura lieu en français, en italien et en anglais : la compréhension de ces langues est donc requise. Elle s’articulera en journées thématiques de travail, avec présentation sous forme de cours et de visites sur le terrain. L’après-midi sera réservé à la présentation et à la discussion des travaux des étudiants.
Au-delà de ces principes, le rôle des autorités des colonies et des municipes d’Italie, où les lieux funéraires trouvèrent leur ancrage pour ainsi dire quotidien, est un aspect qui a été moins abordé, en particulier au regard du problème des formes prises par l’autonomie locale. Outre la prévalence du droit romain en ces matières, le motif en est indubitablement le caractère très dispersé et surtout laconique de la documentation disponible. Cette communication s’attachera donc à apporter quelques pistes de réflexion sur cet aspect pour les trois premiers siècles de notre ère, en s’appuyant non seulement sur quelques sources textuelles (littéraires, juridiques, gromatiques) mais surtout sur les inscriptions. Elle s’intéressera ainsi aux modalités concrètes de sollicitations et aux formes d’interventions des autorités civiques, ainsi qu’aux traces de procédures administratives et juridiques locales relatives à l’encadrement des espaces funéraires, à leur contrôle et à leur protection, notamment par un examen de l’existence de pratiques d’enregistrement ou des garanties (les « amendes funéraires ») prises par les fondateurs. Il s’agira ainsi de s’interroger à la fois sur la place ménagée aux cités dans les pratiques façonnées par le droit romain des tombeaux et sur le caractère irréductible ou non de la conception des espaces funéraires comme loca par ces communautés.