Karine S N Espineira
2024 - Sociologue des médias, membre asociée au Sophiapol, Paris Nanterre.
2017-2023 - Sociologue des médias, membre asociée au LEGS, Paris 8.
2015-2017 - Post-doctorante, allocataire GID-IDF, Institut Emilie Châtelet, Ardis, LEGS, UMR 8238, CNRS/Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis
Docteure en Science de l’information et de la communication
Chercheure associée au LIRCES – EA 3159, Université de Nice-Sophia Antipolis
2010-2020 - Co-fondatrice et coresponsable de l’Observatoire des transidentités (ODT). Coresponsable de la revue les Cahiers de la transidentité
2011-2017 - Membre de la coordination internationale Stop Trans Pathologizacion
2017-2023 - Sociologue des médias, membre asociée au LEGS, Paris 8.
2015-2017 - Post-doctorante, allocataire GID-IDF, Institut Emilie Châtelet, Ardis, LEGS, UMR 8238, CNRS/Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis
Docteure en Science de l’information et de la communication
Chercheure associée au LIRCES – EA 3159, Université de Nice-Sophia Antipolis
2010-2020 - Co-fondatrice et coresponsable de l’Observatoire des transidentités (ODT). Coresponsable de la revue les Cahiers de la transidentité
2011-2017 - Membre de la coordination internationale Stop Trans Pathologizacion
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Books by Karine S N Espineira
C’est tout l’enjeu de cet ouvrage que de montrer que les transitions sont plurielles et bien plus complexes qu’un passage sans retour d’un point A à un point B, que le verbe « devenir » doit être pris au sens fort de « devenir enfin la personne que l’on est ». Être trans est ainsi une expérience du monde qui questionne la construction sociale qu’est la binarité.
On ne naît pas, on devient…
Ce travail de recherche a été récompensé par le 2e Prix jeune chercheur francophone en SIC – 2014, décerné par la Société française des sciences de l’information et de la communication (SFSIC).
Ce travail de recherche a été récompensé par le 2e Prix jeune chercheur francophone en SIC – 2014, décerné par la Société française des sciences de l’information et de la communication (SFSIC).
Papers by Karine S N Espineira
faisant référence à une posture épistémologique critique développée par Donna
Haraway, dans l'un des articles qui composent l'ouvrage Des singes, des cyborgs et des
femmes. La réinvention de la nature (1989). Aucun savoir n'est autonome par rapport
à son contexte de production-diffusion ni par rapport à la subjectivité de celui
et de celle qui le produit. Les points de vue ne peuvent prétendre à la neutralité et il
existe de nombreux lieux et espaces d'où observer la réalité. (...)
C’est tout l’enjeu de cet ouvrage que de montrer que les transitions sont plurielles et bien plus complexes qu’un passage sans retour d’un point A à un point B, que le verbe « devenir » doit être pris au sens fort de « devenir enfin la personne que l’on est ». Être trans est ainsi une expérience du monde qui questionne la construction sociale qu’est la binarité.
On ne naît pas, on devient…
Ce travail de recherche a été récompensé par le 2e Prix jeune chercheur francophone en SIC – 2014, décerné par la Société française des sciences de l’information et de la communication (SFSIC).
Ce travail de recherche a été récompensé par le 2e Prix jeune chercheur francophone en SIC – 2014, décerné par la Société française des sciences de l’information et de la communication (SFSIC).
faisant référence à une posture épistémologique critique développée par Donna
Haraway, dans l'un des articles qui composent l'ouvrage Des singes, des cyborgs et des
femmes. La réinvention de la nature (1989). Aucun savoir n'est autonome par rapport
à son contexte de production-diffusion ni par rapport à la subjectivité de celui
et de celle qui le produit. Les points de vue ne peuvent prétendre à la neutralité et il
existe de nombreux lieux et espaces d'où observer la réalité. (...)
This study leans on five years of participative field observation of French transidentities, and also on a body of eight hundred audiovisual documents held by the INA, dating from 1946 to the present day.
Understanding the evolutionary process of subject representation by following the field’s shift (trans support groups and trans people) from the very beginning of the media coverage of trans people on television is the essential challenge of this thesis. The Gender device appears in it as both the basis and the drive behind the hegemonic functioning of a co-constructed model, which paradoxically remains a minority model in the field. The study of semantic shifts in the media lexicon of transidentities — characterized by the way in which "back page" news stories have gradually disappeared in favor of "social fact", themselves gradually replaced by the subversive notion of "equal rights" — allows to describe and to analyze the objective links held by the social representations and media representations, which have now become consubstantial.
Keywords : Television, transidentity, mediaculture, social imagination, mediatic imagination, Gender, Transgender, Gender studies
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Cette recherche, inscrite au sein des Sciences de l’Information et de la Communication, porte son attention sur les formes de la construction médiatique des transidentités à la lumière des études de Genre et des études culturelles. Elle permet de montrer que nos représentations génèrent des modélisations à la fois sociales et médiaculturelles.
Cette étude s’est appuyée d’une part sur cinq années d’observation participative du terrain transidentitaire français, et d’autre part sur un corpus de huit cents documents audiovisuels déposés à l’INA de 1946 à nos jours.
Comprendre les processus de l’évolution des représentations au regard des mutations du terrain (associations et collectifs transidentitaires, personnes transgenres et transsexes) depuis les origines de la médiatisation des trans à la télévision, est l’enjeu essentiel de cette thèse. Le dispositif du Genre y apparaît comme le substrat et le moteur du fonctionnement hégémonique d’un modèle co-construit, lequel modèle demeure paradoxalement minoritaire sur le terrain. L’étude des glissements sémantiques du lexique médiatique des transidentités — le qualificatif de « fait divers » disparaît peu à peu au profit de celui de « fait de société », qui cède lui-même progressivement la place à la notion subversive d’« égalité des droits » — permet de décrire et d’analyser les liens objectifs qu’entretiennent des représentations sociales et des représentations médiatiques devenues désormais consubstantielles.
Mots-clés : Télévision, transidentité, médiaculture, imaginaire social, imaginaire médiatique, Genre, Transgenre, études de Genre