Papers by Maryanne Augustin
Journal of Electronic Survey Reports, 2002
Il existe trois parlers aïzi. Les locuteurs se repartissent sur treize villages le long de la lag... more Il existe trois parlers aïzi. Les locuteurs se repartissent sur treize villages le long de la lagune Ebrié en Côte d'Ivoire. Deux de ces parlers appartiennent à la famille kru tandis que le troisième est du groupe kwa. Les premières recherches ont établi qu'il y avait peu de compréhension entre les habitants de ces villages. En réalité, il n'y a que la pêche qui unit ces populations. De cette situation est née une lingua franca basée sur l'adioukrou. Aujourd'hui les jeunes générations utilisent le français pour intercommuniquer. Une enquête sociolinguistique a été entreprise. Elle avait pour but principal de déterminer si la littérature en français qui est disponible répond aux besoins des communautés aïzi et surtout les besoins religeuses; sinon, en quelle(s) langue(s) faut-il produire de la littérature? Des interviews et un test de compétence en français étaient les outils utilisés pour répondre à cette question. Les recherches ont montré que les Aïzi trouvent le français utile, mais pas suffisant pour leurs besoins. Toutes ces langues représentent des besoins probables de développement de langue.
Journal of Language Survey Reports, 2007
NB: Le lien se trouve dans le fichier en annexe.
On présente une enquête sur les langues mandi... more NB: Le lien se trouve dans le fichier en annexe.
On présente une enquête sur les langues manding du nord-ouest de la République de Côte d’Ivoire qui a été entreprise de février à avril en 1999. D’après l’évidence de l’enquête, les matériaux écrits (et enregistrés) dans les langues apparentées ne répondront pas à tous les besoins des locuteurs de ces parlers pour la littérature et les médias. D’ailleurs, il s’agit de plusieurs langues à part le dioula standard et le mahou, dans lequel un projet de langue était déjà en cours au moment de l’enquête. Probablement, ils sont quatre, à savoir le koro, le koyaga, le parler d’Odienné et le worodougou.
Partout où l’on a testé la compréhension de maninka de Guinée et de mahou, elle s’est montrée insuffisante. Quoique certains auditeurs aient semblé comprendre de “ dioula standard ”, cette compréhension ne semble être ni générale ni profonde; en plus, ils n’acceptent pas cette langue comme vrai dioula, mais la désignent une langue étrangère, le “ tagboussikan ”.
Restent à clarifier deux questions : la possibilité d’une littérature commune pour les locuteurs du koro et du koyaga et l’unité du parler d’Odienné.
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Papers by Maryanne Augustin
On présente une enquête sur les langues manding du nord-ouest de la République de Côte d’Ivoire qui a été entreprise de février à avril en 1999. D’après l’évidence de l’enquête, les matériaux écrits (et enregistrés) dans les langues apparentées ne répondront pas à tous les besoins des locuteurs de ces parlers pour la littérature et les médias. D’ailleurs, il s’agit de plusieurs langues à part le dioula standard et le mahou, dans lequel un projet de langue était déjà en cours au moment de l’enquête. Probablement, ils sont quatre, à savoir le koro, le koyaga, le parler d’Odienné et le worodougou.
Partout où l’on a testé la compréhension de maninka de Guinée et de mahou, elle s’est montrée insuffisante. Quoique certains auditeurs aient semblé comprendre de “ dioula standard ”, cette compréhension ne semble être ni générale ni profonde; en plus, ils n’acceptent pas cette langue comme vrai dioula, mais la désignent une langue étrangère, le “ tagboussikan ”.
Restent à clarifier deux questions : la possibilité d’une littérature commune pour les locuteurs du koro et du koyaga et l’unité du parler d’Odienné.
On présente une enquête sur les langues manding du nord-ouest de la République de Côte d’Ivoire qui a été entreprise de février à avril en 1999. D’après l’évidence de l’enquête, les matériaux écrits (et enregistrés) dans les langues apparentées ne répondront pas à tous les besoins des locuteurs de ces parlers pour la littérature et les médias. D’ailleurs, il s’agit de plusieurs langues à part le dioula standard et le mahou, dans lequel un projet de langue était déjà en cours au moment de l’enquête. Probablement, ils sont quatre, à savoir le koro, le koyaga, le parler d’Odienné et le worodougou.
Partout où l’on a testé la compréhension de maninka de Guinée et de mahou, elle s’est montrée insuffisante. Quoique certains auditeurs aient semblé comprendre de “ dioula standard ”, cette compréhension ne semble être ni générale ni profonde; en plus, ils n’acceptent pas cette langue comme vrai dioula, mais la désignent une langue étrangère, le “ tagboussikan ”.
Restent à clarifier deux questions : la possibilité d’une littérature commune pour les locuteurs du koro et du koyaga et l’unité du parler d’Odienné.