Events by Matthieu Gellard
Books by Matthieu Gellard
Ce livre s’intéresse à l’action politique de Catherine de Médicis et pose la question de la place... more Ce livre s’intéresse à l’action politique de Catherine de Médicis et pose la question de la place de la reine mère auprès de ses fils et de ses moyens d’action. Il examine la manière dont la prise de décision politique ou diplomatique est modelée par l’échange épistolaire.
This book focuses on the political activity of Catherine de Médicis and considers the role of the Queen Mother in comparison with her sons and their means of action. It examines the way in which political or diplomatic decision-making is modelled on the epistolary exchange.
Recensions dans :
- J. Boutier, Annales. Histoire, Sciences sociales, 71e année – n° 2, avril-juin 2016, p. 492 494 :
- F. El Hage, Lectures [En ligne], les comptes-rendus, 2015 (http://lectures.revues.org/18214) ;
- K. Keller, traduit par C. de Courtis, Revue d’histoire moderne et contemporaine, 3/2016 (n° 63-3), p. 192 194 ;
- C. Skenazi, French Studies (2016) 70 (3), p. 427 428 ;
- M. Schmidt, Francia-Recensio 2016/2 (http://www.perspectivia.net/publikationen/francia/francia-recensio/2016-2/fn/gellard_schmidt)
- S. Tejedor, Histoire, Économie & Société, 2016/1, 35e année, p. 104 105.
Papers by Matthieu Gellard
Ce livre s'intéresse à l'action politique de Catherine de Médicis et pose la question de ... more Ce livre s'intéresse à l'action politique de Catherine de Médicis et pose la question de la place de la reine mère auprès de ses fils et de ses moyens d'action. Il examine la manière dont la prise de décision politique ou diplomatique est modelée par l'échange épistolaire.
Si Catherine de Medicis a fait l’objet d’une attention jamais dementie de la part des historiens,... more Si Catherine de Medicis a fait l’objet d’une attention jamais dementie de la part des historiens, aucune recherche n’a jamais ete menee sur un aspect pourtant central de son action politique : la diplomatie. Or, elle a abondamment ecrit entre l’avenement de Francois II le 10 juillet 1559 et sa propre mort le 5 janvier 1589 : il reste aujourd’hui 5 958 lettres d’une correspondance dont le rythme n’a jamais reellement flechi pendant ces trois decennies. La part exterieure encore conservee represente quant a elle 2 454 pieces et forme une source centrale pour comprendre la politique etrangere menee par la reine mere. Toutefois, dans le cadre de cette etude, les depeches de Catherine de Medicis aux residents francais ainsi que les reponses qu’elle recoit d’eux ont surtout ete abordees comme un objet d’histoire plus encore que comme un temoignage des negociations diplomatiques. L’interet s’est donc porte sur l’epistolarite comme moyen de gouvernement a une epoque ou l’eloignement entre l...
Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles
Http Www Theses Fr, Nov 27, 2010
Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles
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Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles
Giuliano Ferretti (sous la direction de), Les États de Savoie, du duché à l’unité d’Italie (1416-1861), Paris, Garnier, 2019, 2019
RÉSUMÉ – Sont ici étudiés deux règnes qui subirent une double invasion française, pendant les gue... more RÉSUMÉ – Sont ici étudiés deux règnes qui subirent une double invasion française, pendant les guerres d’Italie et pendant la guerre de Trente ans. Le premier est celui du duc Emmanuel-Philibert qui consolida son territoire et mena une politique étrangère de prudente distance entre la France et l ’Espagne. Le deuxième concerne Charles-Emmanuel Ier, dont l ’action est examinée à travers le prisme de ses guerres nombreuses
et de sa politique matrimoniale.
MOTS-CLÉS – Guerres d’Italie, guerre de Trente ans, guerres du Montferrat, paix, diplomatie, occupation, territoires, administration, modernisation, clientèles
Après avoir reconstitué la liste des ambassadeurs ordinaires et extraordinaires des deux premiers... more Après avoir reconstitué la liste des ambassadeurs ordinaires et extraordinaires des deux premiers Bourbon et identifié la majorité d’entre eux, cet article s’intéresse plus particulièrement à ceux qui ne sont pas leurs sujets ou qui ne sont pas nés sujets du roi de France. Moins nombreux que sous les derniers Valois, les ambassadeurs de France d’origine étrangère sont victimes de la fermeture progressive de la cour aux étrangers. Leur identité et leur parcours présentent néanmoins un intérêt accru dès lors qu’ils sont moins nombreux et que la diplomatie française fait plutôt appel à des nationaux. De façon à mieux cerner cette spécificité, il a été possible de faire apparaître plusieurs catégories ou profils en s’intéressant à l’origine de ces représentants, à la manière dont ils sont entrés au service de la France et aux missions qui leur sont confiées.
À partir d’une présentation des autographes français conservés dans la collection Dubrovsky à Sai... more À partir d’une présentation des autographes français conservés dans la collection Dubrovsky à Saint-Pétersbourg et plus particulièrement de la centaine de documents allemands que ce fonds contient pour le second XVIe siècle, cet article dresse un panorama des relations entre la France des derniers Valois et le Saint-Empire romain germanique, c’est-à-dire aussi bien avec l’empereur et son entourage qu’avec les différents princes allemands, catholiques et protestants. Ces relations restent en effet relativement mal connues du fait du faible nombre de documents conservés en France (à peine une trentaine des quelques 6 000 lettres conservées de Catherine de Médicis sont adressées à des princes d’empire ou à l’empereur) et les autographes de Saint-Pétersbourg constituent donc un renfort précieux, qui permet de faire ressortir certains épisodes et certains enjeux importants de ces relations primordiales pour la France des guerres civiles, sans cesse traversée par les mercenaires allemands.
Appuyé sur une sélection de quinze lettres écrites par Catherine de Médicis à la veille des premi... more Appuyé sur une sélection de quinze lettres écrites par Catherine de Médicis à la veille des première, troisième septième et huitième guerres civiles, cet article se propose d’explorer les tentatives menées par la reine mère pour sauver la paix. Alors que la guerre se prépare ou que les armes ont parfois déjà parlé, elle essaie encore de faire revenir la concorde et négocie par lettres interposées ou de visu. Elle exploite ainsi le fait que le début de la guerre n’est pas toujours synonyme de début des combats, en particulier durant les guerres de Religion qui sont marquées par l’absence de déclaration de guerre. L’espace ainsi créé devient pour elle un espace de négociation qu’elle tente de mettre à profit pour ramener les acteurs au calme.
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This book focuses on the political activity of Catherine de Médicis and considers the role of the Queen Mother in comparison with her sons and their means of action. It examines the way in which political or diplomatic decision-making is modelled on the epistolary exchange.
Recensions dans :
- J. Boutier, Annales. Histoire, Sciences sociales, 71e année – n° 2, avril-juin 2016, p. 492 494 :
- F. El Hage, Lectures [En ligne], les comptes-rendus, 2015 (http://lectures.revues.org/18214) ;
- K. Keller, traduit par C. de Courtis, Revue d’histoire moderne et contemporaine, 3/2016 (n° 63-3), p. 192 194 ;
- C. Skenazi, French Studies (2016) 70 (3), p. 427 428 ;
- M. Schmidt, Francia-Recensio 2016/2 (http://www.perspectivia.net/publikationen/francia/francia-recensio/2016-2/fn/gellard_schmidt)
- S. Tejedor, Histoire, Économie & Société, 2016/1, 35e année, p. 104 105.
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et de sa politique matrimoniale.
MOTS-CLÉS – Guerres d’Italie, guerre de Trente ans, guerres du Montferrat, paix, diplomatie, occupation, territoires, administration, modernisation, clientèles
This book focuses on the political activity of Catherine de Médicis and considers the role of the Queen Mother in comparison with her sons and their means of action. It examines the way in which political or diplomatic decision-making is modelled on the epistolary exchange.
Recensions dans :
- J. Boutier, Annales. Histoire, Sciences sociales, 71e année – n° 2, avril-juin 2016, p. 492 494 :
- F. El Hage, Lectures [En ligne], les comptes-rendus, 2015 (http://lectures.revues.org/18214) ;
- K. Keller, traduit par C. de Courtis, Revue d’histoire moderne et contemporaine, 3/2016 (n° 63-3), p. 192 194 ;
- C. Skenazi, French Studies (2016) 70 (3), p. 427 428 ;
- M. Schmidt, Francia-Recensio 2016/2 (http://www.perspectivia.net/publikationen/francia/francia-recensio/2016-2/fn/gellard_schmidt)
- S. Tejedor, Histoire, Économie & Société, 2016/1, 35e année, p. 104 105.
et de sa politique matrimoniale.
MOTS-CLÉS – Guerres d’Italie, guerre de Trente ans, guerres du Montferrat, paix, diplomatie, occupation, territoires, administration, modernisation, clientèles
-Marianne CHARRIER-VOZEL (Université Rennes 1 – CECJI-UBO)
Introduction : "L’espace épistolaire du texte aux archives"
-François AVISSEAU (Université Panthéon-Sorbonne – IHMC) :
"L’expansion française en Italie (1796-1814) au prisme des réseaux postaux : essais de modélisation"
-Nicolas VERDIER (CNRS/EHESS – Géographie Cités/EHGO)
"Vers un atlas de l’institution postale de 1700 à nos jours"
-Camille DESENCLOS (Université de Haute-Alsace – CRESAT.) :
"Entre France et Empire, permanences et recompositions des réseaux protestants parallèles (1590-1620)"
-Guillaume GAUDIN (Université Toulouse II Jean Jaurès – FRAMESPA) :
"Les lettres des magistrats de Manille, une mesure de la distance dans l’empire espagnol : approche méthodologique"
-Claire-Lise GAILLARD (Université Panthéon-Sorbonne – CRHXIX) :
Correspondances publiques et correspondances privées : les réseaux épistolaires d’un courrier de lecteurs dans les années 1930
-Frédéric CLAVERT (Université de Lausanne)
Le réseau social numérique Twitter peut-il être considéré comme un “espace épistolaire” ? Quelques réflexions autour du projet #ww1
-Anne CONCHON (Université Panthéon-Sorbonne – IDHES) : Conclusions de la journée d'étude
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Au Moyen-âge, la pratique des relations internationales ne se limitait pas aux États mais englobait des acteurs les plus divers, tels que les seigneurs, les villes, les ligues marchandes, ou encore les ordres religieux. Toutefois, au cours du XVIe siècles, les écrits juridiques et les traités dits « de l’ambassadeur » ont eu de plus en plus tendance à définir la diplomatie comme un des principaux attributs de la souveraineté, excluant explicitement de la scène diplomatique les acteurs non-étatiques. Ainsi se structure une culture diplomatique avec ses codes, ses cérémonies, ses rites, une culture diplomatique qui est largement une culture d’État, avec en son centre la figure de l’ambassadeur, de plus en plus spécialisé dans ses fonctions d’informateur, de négociateur et de conseiller.
De ce fait, au moment des Guerres de Religion, le surgissement d’émissaires rebelles dans les cours européennes pose le problème du statut de ces acteurs au regard des règles et des pratiques nouvelles de la diplomatie. De la même manière que durant les révoltes, l’apparition de nouveaux acteurs sur la scène politique intérieure en perturbe le fonctionnement, on peut s’interroger sur les perturbations occasionnées par les démarches « diplomatiques » rebelles. Ce surgissement soulève différentes questions, qui peuvent être autant d’axes de recherches pour la journée d’études envisagée.
• Quels sont les dispositifs discursifs et symboliques mis en place par les commanditaires et les émissaires rebelles ? Accéder à un statut diplomatique est-il systématiquement recherché comme un gage de réussite ?
• Comment les documents produits par les commanditaires, les émissaires rebelles et leurs interlocuteurs imitent-ils ou se différencient-ils de la production diplomatique conventionnelle (instructions, lettres de créances, traités, dépêches) ?
• Comment les conditions concrètes de voyage, d’arrivée et de logement des émissaires rebelles sont-elles affectées par leur statut et leurs éventuelles prétentions diplomatiques ?
• Quel est le statut protocolaire accordé aux émissaires rebelles par les destinataires de leurs démarches, dans quelles conditions et comment ce statut est-il marqué (vocabulaire, audiences, cérémonies, dons) ?
• Quels réseaux (politiques, familiaux, confessionnels, informationnels) les émissaires peuvent-ils mobiliser une fois arrivés à destination ?
• Ces émissaires commettent-ils des impairs, par rapport à quelles normes et avec quelles conséquences ?
• Comment la monarchie française et ses représentants réagissent-ils pour priver les émissaires rebelles d’un éventuel statut diplomatique ? Comment tâchent-ils de priver les rebelles de toute marge d’action auprès du prince chez qui ils se trouvent et auprès de tous les autres interlocuteurs potentiels ?
• Quels incidents diplomatiques peuvent être déclenchés par la réception des émissaires rebelles, et a fortiori par l’aide qui leur est accordée ?
• Comment réagissent le corps diplomatique et les différents observateurs ?
• Quelle est la place accordée aux émissaires rebelles dans les ouvrages théoriques et doctrinaux traitant de la diplomatie ?
En étudiant les pratiques de négociation d’acteurs non-étatiques et perçus comme rebelles, cette journée d’études ambitionne donc d’ouvrir de nouvelles pistes pour l’histoire des relations internationales, mais aussi pour l’histoire des révoltes.