Books by Jean-Guillaume OLETTE-PELLETIER
Min, l’Horus victorieux. Le dieu Min au Moyen Empire, CENiM 33, 2023
Cet ouvrage constitue la publication revue et corrigée d’une thèse de doctorat réalisée à l’unive... more Cet ouvrage constitue la publication revue et corrigée d’une thèse de doctorat réalisée à l’université Paris-Sorbonne et soutenue en 2017, traitant de l’image et du culte du dieu Min, de la Première Période intermédiaire à l’aube du Nouvel Empire. Il présente le vaste corpus de sources qui, une fois rassemblées, révèlent les mutations théologiques et cultuelles de l’une des plus anciennes divinités égyptiennes, opérées au cours de cette période. Ce travail offre aussi une relecture des divers éléments connus concernant son image, les attributions qui lui furent données, et ses aires de culte. L’analyse détaillée des sources récolées concernant la période allant du début de la 8e dynastie à la fin de la 17e dynastie témoigne d’une élaboration complexe et cryptique dans l’emploi des divers éléments qui composent son image. Cette dernière fut particulièrement mise en exergue au début du Moyen Empire avec sa réappropriation par le clergé thébain afin de « créer » ex nihilo celle du dieu Amon. Au début de la Première Période intermédiaire, émerge en parallèle au sein du temple de Min de Coptos une parèdre éphémère : la déesse Mout-Min, la « mère de Min ». Sur cette large période, Min fit l’objet d’une vénération particulière et première, aussi bien auprès des souverains que du peuple égyptien. Loué lors de fêtes spécifiques aux fonctions agraires et dynastiques, il est aussi vénéré en contexte expéditionnaire pour ses attributions guerrières, minérales et météorologiques. C’est enfin au cours du Moyen Empire et de la Deuxième Période intermédiaire que Min semble particulièrement loué dans une ville qui ne lui était originellement pas attribuée : la cité sainte d’Abydos. Son insertion dans le mythe osirien témoigne de l’expansion, du déplacement et de la portée funéraire et dynastique croissante de son culte à cette époque. Par les dédicaces, les hymnes et les témoignages architecturaux le mentionnant et découverts à Abydos apparaissent en ce lieu les vestiges d’un sanctuaire oublié et propre à son culte sous sa forme d’« Horus victorieux ». Au regard de l’ensemble de la documentation récolée, Min apparaît alors comme un dieu de la force dans son état le plus pur, aux fonctions dynastiques, régénératrices et destructrices, dominant aussi bien le ciel et la terre que l’Inframonde.
Thesis Chapters by Jean-Guillaume OLETTE-PELLETIER
The Egyptian god Min has always been considered as a procreation god by many Egyptologists. Howev... more The Egyptian god Min has always been considered as a procreation god by many Egyptologists. However, the analysis of his image and his cult on the period from the beginning of the First Intermediate Period to the end of the 17th dynasty reveals a very different definition. His iconography shows a cryptic elaboration in the way of using various details composing his image. This present study reanalyzes the Coptite consort of Min as well as the reappropriation of the god’s image by the Theban deity Amun at the beginning of the Middle Kingdom. Revered during specific agrarian and dynastic religious festivals, Min was subject of a great veneration during this period, both from kings and private individuals. Min was also particularly praised in expeditionary contexts. From the wadi Hammamat to the Gebel el-Zeit via Mersa Gawasis and the peninsula of Konosso, this god was mentioned and figured for his warring and mineral abilities. Lastly, during the Middle Kingdom and the Second Intermediate Period, Min seems particularly revered in Abydos. He was inserted inside the Osirian cult with the creation of the figure of Min-Horus-nakht, the latter testifying the moving of the cult and the funerary and dynastic importance of the god in this city. With Abydenian hymns and the discovery of archeological fragments, the location of a sanctuary dedicated to the god could be brought to light. Regarding all the collected data, Min appears not as a procreation god but as a ‘Follower of Horus’, a god of strength with dynastic powers, a god of regeneration who acts over both the natural world and the underworld.
Papers by Jean-Guillaume OLETTE-PELLETIER
Egypte Afrique & Orient 109, 2023
This paper presents a new cryptographic reading concerning two Middle Kingdom golden and silver a... more This paper presents a new cryptographic reading concerning two Middle Kingdom golden and silver amulets from Abydos and figuring the Egyptian god Min.
Egypte Afrique & Orient, 2023
L e jeu Lara Croft and the Temple of Osiris est l'un des nombreux spin-off de la mondialement cél... more L e jeu Lara Croft and the Temple of Osiris est l'un des nombreux spin-off de la mondialement célèbre et récompensée franchise vidéoludique Tomb Raider: starring Lara Croft (Core Design/Eidos Interactive, 1996) [fig. 1]. Créé par les studios Square Enix Europe et Crystal Dynamics en 2014, le jeu vidéo met en scène l'aventurière/archéologue Lara Croft, explorant les temples et tombeaux anciens de l'Égypte pharaonique à la recherche d'un artefact mystérieux : le sceptre d'Osiris. Au-delà de l'aspect vidéoludique, une véritable recherche égyptologique a été mise en place afin de comprendre les cultes et rituels égyptiens anciens, le panthéon, les régions de l'au-delà, les capacités et attributs de chaque divinité d'après les textes funéraires, pour pouvoir les intégrer au scénario du jeu. Chacun de ces aspects de la religion égyptienne a été par ailleurs inséré-avec une légère liberté de la part des concepteurs-dans une linéarité scénaristique, proche de celle retranscrite par les formules du Livre des Morts. LA RELIGION ÉGYPTIENNE EXPLIQUÉE PAR L'IMMERSION VIDÉOLUDIQUE L'EXEMPLE DU JEU LARA CROFT & THE TEMPLE OF OSIRIS Le jeu vidéo Lara Croft & the Temple of Osiris présente des aspects parfois méconnus, voire oubliés, des mythes égyptiens, révélant un travail de recherche égyptologique aussi précis et pertinent que singulier dans le monde vidéoludique. fig. 1 Jaquette du jeu Lara Croft and the Temple of Osiris.
Göttinger Miszellen: Beiträge zur ägyptologischen Diskussion, 2013
Le dieu egyptien Min a toujours ete considere comme un dieu de la procreation par nombre d’egypto... more Le dieu egyptien Min a toujours ete considere comme un dieu de la procreation par nombre d’egyptologues. Pourtant, l’analyse de son image et de son culte sur la periode allant du debut de la 8e dynastie a la fin de la 17e dynastie revele une toute autre definition. Son iconographie temoigne d’une elaboration cryptique dans l’emploi des divers elements qui composent son image. La presente etude reanalyse par ailleurs la paredre coptite du dieu ainsi que la reappropriation de l’image de Min au debut du Moyen Empire par la divinite thebaine Amon. Loue lors de fetes specifiques aux fonctions agraires et dynastiques, Min fit l’objet d’une veneration certaine au cours de cette large periode, aussi bien aupres des souverains que des particuliers. Min est aussi particulierement venere en contexte expeditionnaire. Qu’il s’agisse du ouadi Hammamat ou du Gebel el-Zeit en passant par Mersa Gaouasis et par Konosso, le dieu est mentionne ou figure pour ses attributions guerrieres et minerales. Enfin, au cours du Moyen Empire et de la Deuxieme Periode intermediaire, Min semble particulierement loue en Abydos. Son insertion dans la geste osirienne – avec la creation de sa forme Min-Horus-nakht – temoigne du deplacement et de la portee funeraire et dynastique croissante du culte a cette epoque. Par ses hymnes et les temoignages archeologiques decouverts en Abydos, apparaissent en ce lieu les vestiges d’un sanctuaire propre au dieu. Au regard de l’ensemble de la documentation recolee, Min apparait alors non pas comme un dieu de procreation, mais comme un « Suivant d’Horus », un dieu de la force aux fonctions dynastiques et regeneratrices, agissant tant sur le monde naturel que dans l’inframonde.
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Inria, Jan 31, 2020
Located halfway between the Nile and the shores of the Red Sea, the Wadi Hammamat is the modern n... more Located halfway between the Nile and the shores of the Red Sea, the Wadi Hammamat is the modern name of ancient greywacke and siltstone quarries in the Eastern Desert (Egypt), exploited from the Predynastic period onwards. Known to us since the time of its first explorers, namely K. R. Lepsius and J. Burton (19th century), the Wadi Hammamat quarries were explored by many epigraphic and archaeological survey teams throughout the last century. After Dr. Annie Gasse’s survey in the 1980’s—which uncovered hundreds of new to be-published inscriptions from all periods—new research is currently ongoing. Beyond (re-)publishing the Pharaonic epigraphic material (about 380 inscriptions) in close collaboration with Dr. Gasse, Vincent Morel and Dr. Jean-Guillaume Olette-Pelletier are both seeking—in the course of their own research—to better apprehend this major quarrying area. From shedding new light on the symbolic landscape of the Wadi itself to drafting a new interpretive history of the local writing practices, the multi-aspect research effort aims at recontextualizing ancient inscriptions, too often considered as mere “expedition reports.”
Bulletin de la Société française d'égyptologie, 2022
Halfway between the Nile and the Red Sea, the road crossing the ancient Eastern Desert and known ... more Halfway between the Nile and the Red Sea, the road crossing the ancient Eastern Desert and known to us today as Wadi Hammamat is home to the greywacke and siltstone quarries that had been exploited from Predynastic times onward. Renowned since the days of its first modern-era explorers, the quarries have been explored many times by epigraphic and archaeological survey teams over the last century. After Dr Annie Gasse’s 1980s expedition, which uncovered hundreds of engravings, a current edition project aims to (re)study an extensive epigraphic material of close to 400 inscriptions. This work has recently brought to light under-explored local practices: red inking and painting of rock faces with yellows, greens, blacks and blues. Thanks to DStretch-processed images, no less than 26 occurrences have already been recorded, covering the entire Pharaonic period, from the Old Kingdom to Roman rule. Although this material is still under study, the purpose of the present paper is to provide insight into this corpus and present the most significant sample of these new iconographic and textual sources. The initial interpretive study reveals that these practices served three specific purposes: functional, aesthetic and symbolic.
ENiM 15, 2022
Par la relecture des textes religieux, funéraires et relatifs aux prodiges témoignant des attribu... more Par la relecture des textes religieux, funéraires et relatifs aux prodiges témoignant des attributions de Min et de l’hypostase de force qu’il incarne et prenant appui sur les diverses études paléographiques concernant son signe théonyme R22/R23, cet article propose ici une
identification novatrice du hiéroglyphe archaïque. Les récentes découvertes sur le site de Mersa Gaouasis ont par ailleurs révélé les plus anciens éléments vocaliques certifiés composant le hiéroglyphe Min. Au croisement de ces données, le sens du signe théonyme apparaît enfin,
faisant directement écho aux essences et capacités célestes et inérales de l’antique divinité. / Through proofreading of religious, funerary and linked to wonders texts attesting to the functions of Min and the force hypostasis that he embodies and building on the various paleographic studies of his theonymic sign R22/R23, this article proposes an innovative identification of the archaic hieroglyphics. In addition, the latest discoveries on the site of Mersa Gawasis have revealed the oldest certified vocal elements which compose the hieroglyphic Min. The cross-referencing of these data offers at last, the meaning of the theonimic sign, directly echoing the essences and the celestial and mineral capacities of the ancient divinity.
Bulletin de l'Institut français d'archéologie orientale (BIFAO) 121, 2021
Most Egyptian artefacts have not one, but several levels of understanding. For the most part, the... more Most Egyptian artefacts have not one, but several levels of understanding. For the most part, they can be viewed through their function and decoration. Egyptology has often distinguished between these two aspects, although they are closely associated. The child’s throne of Tutankhamun Carter 39 is a perfect example of such harmony between the figurative, writing and function of the object: it serves as a support for the image-writing –inherent to the hieroglyphic writing system– but also offers a hidden lecture for the eyes of the neophyte, which lies in its three-dimensional aspect. The child’s throne underlines the eminently Horian character of the person who sits on it, transfiguring its occupant, making him a real living key. This is another emblematic example of a message delivered in the form of what the author calls “three-dimensional cryptography”.
Etudes de documents hiératiques inédits. Les ostraca de Deir el-Medina en regard des productions de la Vallée des Rois et du Ramesseum. Travaux de la première Académie hiératique - IFAO (27 septembre - 1er octobre 2015), 2019
Mythologie Magazine, 2019
Selon la cosmogonie héliopolitaine, avant l’émergence de la vie existait une masse obscure, infor... more Selon la cosmogonie héliopolitaine, avant l’émergence de la vie existait une masse obscure, informe et infinie appelée Noun. Incarnation de l’Océan primordial, source de vie et du néant, il présente une définition aussi complexe que paradoxale.
Mythologie Magazine, 2019
La création du monde, ou cosmogonie, selon les anciens Egyptiens repose sur un seul et même princ... more La création du monde, ou cosmogonie, selon les anciens Egyptiens repose sur un seul et même principe fondateur, déclinée par la suite en fonction des constructions théologiques locales. Il existe ainsi non pas une, mais trois cosmogonies différentes.
Cet article présente la réunion inédite de deux fragments de stèle de la fin du Moyen Empire. Con... more Cet article présente la réunion inédite de deux fragments de stèle de la fin du Moyen Empire. Conservés pour le fragment supérieur à la Fondation Martin Bodmer à Cologny (Suisse) et au Musée départemental des Antiquités de Rouen (France) pour le fragment inférieur, cette stèle réunie présente la famille du šmsw šms Iouy, fils du ʿnḫ n(y) nỉw.t Ipou. Après analyse des critères stylistique, épigraphique et des formules votives, cette réunion permet de corriger, voire d’apporter de nouvelles informations sur sa provenance réelle, et sa datation.
Ces fragments réunis permettent aussi de rétablir des généalogies de « soldats de la ville » et de « doyens du portail », titres liés au domaine palatial et militaire. Ils apportent enfin des informations complémentaires sur la prosopographie de l’une des élites de la 13e dynastie, placée sous la protection d’une divinité abydénienne émergente : Min-Horus-nakht.
This article presents the unpublished joining of two stela fragments from the end of the Middle Kingdom. Stored in the Fondation Martin Bodmer at Cologny (Switzerland) for the upper part and in the Musée départemental des Antiquités de Rouen (France) for the lower part, this stela shows the family of the šmsw šms Iuy, son of the ʿnḫ n(y) nỉw.t Ipu. After the analysis of stylistic and epigraphic criteria as well as of the votive formulae, the joining of the two fragments allows corrections and offers new information concerning the real origin and dating of the stela.
These rejoined fragments also allow us to restore genealogies of “soldiers of the town” and “elders of the gate”, titles linked to the realms of the palace administration and the military. Eventually, they give more information about the prosopography of one of the main elite family of the 13th dynasty, under the protection of the Abydenian emergent deity: Min-Horus-nakht.
Rubrics, i.e. elements written in red ink, are well documented on ancient Egyptian papyri. They a... more Rubrics, i.e. elements written in red ink, are well documented on ancient Egyptian papyri. They are often employed for highlighting specific textual elements and banishing harmful words. Commonly rubricised elements include incipits, colophons and pause-signs. In this study, the author examines the pattern of red ink usage in a formule from a magic and medical papyrus of the Middle Kingdom. This pattern is cryptographic and indicates a complementary reading of the formule heading.
Uploads
Books by Jean-Guillaume OLETTE-PELLETIER
Thesis Chapters by Jean-Guillaume OLETTE-PELLETIER
Papers by Jean-Guillaume OLETTE-PELLETIER
identification novatrice du hiéroglyphe archaïque. Les récentes découvertes sur le site de Mersa Gaouasis ont par ailleurs révélé les plus anciens éléments vocaliques certifiés composant le hiéroglyphe Min. Au croisement de ces données, le sens du signe théonyme apparaît enfin,
faisant directement écho aux essences et capacités célestes et inérales de l’antique divinité. / Through proofreading of religious, funerary and linked to wonders texts attesting to the functions of Min and the force hypostasis that he embodies and building on the various paleographic studies of his theonymic sign R22/R23, this article proposes an innovative identification of the archaic hieroglyphics. In addition, the latest discoveries on the site of Mersa Gawasis have revealed the oldest certified vocal elements which compose the hieroglyphic Min. The cross-referencing of these data offers at last, the meaning of the theonimic sign, directly echoing the essences and the celestial and mineral capacities of the ancient divinity.
Ces fragments réunis permettent aussi de rétablir des généalogies de « soldats de la ville » et de « doyens du portail », titres liés au domaine palatial et militaire. Ils apportent enfin des informations complémentaires sur la prosopographie de l’une des élites de la 13e dynastie, placée sous la protection d’une divinité abydénienne émergente : Min-Horus-nakht.
This article presents the unpublished joining of two stela fragments from the end of the Middle Kingdom. Stored in the Fondation Martin Bodmer at Cologny (Switzerland) for the upper part and in the Musée départemental des Antiquités de Rouen (France) for the lower part, this stela shows the family of the šmsw šms Iuy, son of the ʿnḫ n(y) nỉw.t Ipu. After the analysis of stylistic and epigraphic criteria as well as of the votive formulae, the joining of the two fragments allows corrections and offers new information concerning the real origin and dating of the stela.
These rejoined fragments also allow us to restore genealogies of “soldiers of the town” and “elders of the gate”, titles linked to the realms of the palace administration and the military. Eventually, they give more information about the prosopography of one of the main elite family of the 13th dynasty, under the protection of the Abydenian emergent deity: Min-Horus-nakht.
identification novatrice du hiéroglyphe archaïque. Les récentes découvertes sur le site de Mersa Gaouasis ont par ailleurs révélé les plus anciens éléments vocaliques certifiés composant le hiéroglyphe Min. Au croisement de ces données, le sens du signe théonyme apparaît enfin,
faisant directement écho aux essences et capacités célestes et inérales de l’antique divinité. / Through proofreading of religious, funerary and linked to wonders texts attesting to the functions of Min and the force hypostasis that he embodies and building on the various paleographic studies of his theonymic sign R22/R23, this article proposes an innovative identification of the archaic hieroglyphics. In addition, the latest discoveries on the site of Mersa Gawasis have revealed the oldest certified vocal elements which compose the hieroglyphic Min. The cross-referencing of these data offers at last, the meaning of the theonimic sign, directly echoing the essences and the celestial and mineral capacities of the ancient divinity.
Ces fragments réunis permettent aussi de rétablir des généalogies de « soldats de la ville » et de « doyens du portail », titres liés au domaine palatial et militaire. Ils apportent enfin des informations complémentaires sur la prosopographie de l’une des élites de la 13e dynastie, placée sous la protection d’une divinité abydénienne émergente : Min-Horus-nakht.
This article presents the unpublished joining of two stela fragments from the end of the Middle Kingdom. Stored in the Fondation Martin Bodmer at Cologny (Switzerland) for the upper part and in the Musée départemental des Antiquités de Rouen (France) for the lower part, this stela shows the family of the šmsw šms Iuy, son of the ʿnḫ n(y) nỉw.t Ipu. After the analysis of stylistic and epigraphic criteria as well as of the votive formulae, the joining of the two fragments allows corrections and offers new information concerning the real origin and dating of the stela.
These rejoined fragments also allow us to restore genealogies of “soldiers of the town” and “elders of the gate”, titles linked to the realms of the palace administration and the military. Eventually, they give more information about the prosopography of one of the main elite family of the 13th dynasty, under the protection of the Abydenian emergent deity: Min-Horus-nakht.