"Ce qui pourrait être une poêlée sympathique..."
Aquarelle
"Bonjour ! Vous retrouver, même pour quelques instants, me procure une joie immense...
Avec Martine-Alison, je regagnerai la dollhouse seulement mi-septembre.
Les heures s'écoulent au rythme de la vie du village de Gassin...
Les matins, je dois redoubler de prudence, si je ne veux pas me faire croquer par les chats du voisin qui me convoitent ! Ils n'hésitent pas, même, à entrer dans la galerie ! Je les soupçonne aussi de m'avoir repéré sur la plupart des toiles de Martine-Alison qui sont accrochées...
Les peintures de notre artistes attirent toujours, outre le monde animal, beaucoup de foule. Parmi elle, des clients fidèles qui, chaque année, ne manquent pas de venir lui rendre une petite visite.
Parfois, ils s'affrontent dans la galerie !... Cela déclenche des discutions animées autour des peintures de Martine-Alison. Chacun est là pour s'exprimer sur le ou les tableaux qu'ils avaient achetés, dans un climat bon enfant...
Et puis, il y a "Jeanine" !
"... Jeanine et ses bientôt 86 printemps..." |
Lorsque Martine-Alison expose à Gassin, la galerie ne serait pas ce qu'elle est sans la présence journalière de Jeanine ! Toutes les deux, en fin d'après-midi, elles "bla-bla" autour d'un petit verre de rosé local bien frais...
Jeanine vit toute l'année à Gassin, mais c'est une vraie parisienne ! Elle aime parler de sa jeunesse et du bon temps passé avec son époux...
Aujourd'hui, elle a évoqué comment elle a vécu la fin de la guerre... Lors de la libération en 1945, un américain lui avait signé un "billet vert" en souvenir. Elle se rappelle un prénom, Arthur !... Peut-être se reconnaîtra-t-il ?...
La chaleur est très intense depuis notre arrivée. Il est très pénible pour notre artiste de supporter de telles températures... Elle a, en plus, pris froid... Elle est très fatiguée.
Néanmoins, elle est toujours présente pour accueillir avec un grand sourire les aoûtiens !...
Ce matin, très tôt, j'ai découvert dans le village des fleurs d'une superbe couleur, aussi avant de vous quitter, je vous en offre un soupçon :
"... Et comme disait Yannis-William, le fils de Martine-Alison, elles sont bleues comme tes yeux et j'y vois le ciel et la mer..." |
Dès que possible, j'essaierai de me connecter avec vous... Vous me manquez tous beaucoup. Je vous dis, bye... A très bientôt.