Papers by Christophe MATHEVOT
La campagne 2014 a permis d’élargir la zone de fouille de 30 m² à l’intérieur du bâtiment seigneu... more La campagne 2014 a permis d’élargir la zone de fouille de 30 m² à l’intérieur du bâtiment seigneurial (L47, zone2) et de 12 m² aux abords immédiats (L500, zone 3). La liaison stratigraphique entre les zones 2 et 3 a été réalisée, et la fouille s’est arrêtée à environ 1 m du substrat granitique pour la zone 2. La fouille a été limitée pour la zone 3 : un escalier monumental a été préservé. La campagne est fructueuse sur le plan des données structurelles liées au logis seigneurial, grâce à la d..
La campagne consistait en l’étude, dans le cadre plus vaste d’une étude sur la naissance et l’évo... more La campagne consistait en l’étude, dans le cadre plus vaste d’une étude sur la naissance et l’évolution des espaces castraux en Forez, de vestiges bâtis de la seconde enceinte castrale de Montbrison (capitale des comtes de Forez), érigée entre 1224 et 1258. Deux sondages au sol ont été également pratiqués afin d’appréhender la fonction d’un bâtiment annexe, mais aussi de la tour dite de La Barrière, liée au système de porterie. L’étude du bâti, enrichie des observations stratigraphiques des d..
Le site est établi sur une zone actuellement boisée des monts du Forez et difficile d’accès, à 1 ... more Le site est établi sur une zone actuellement boisée des monts du Forez et difficile d’accès, à 1 250 m d’altitude. Il a été découvert en 2016 dans le cadre de prospection sur les Hautes-Chaumes foréziennes et a fait l’objet d’un relevé topographique (2017) ainsi que d’un sondage (2018) (Chapuis 2016-2020 ; Mathevot 2018). La documentation archivistique ouvre une fenêtre sur le début du xiiie s. période durant laquelle est citée la villa de la Regardière, alors donnée par le comte de Forez aux..
Le château de Montrond, sur la commune de Montrond-les-Bains dans la plaine du Forez au nord de S... more Le château de Montrond, sur la commune de Montrond-les-Bains dans la plaine du Forez au nord de Saint-Etienne, appartient au réseau castral mis en place à la fin du XIIe siècle et au XIIIe siècle par les comtes de Forez. Mentionné pour la première fois dans les archives en 1202, il semble avoir été destiné lors de sa fondation à contrôler un gué sur la Loire et à accompagner la mise en place de péages sur les principaux axes de communication de la plaine, la route nord-sud longeant la Loire d’une part et la route est-ouest de Montbrison, capitale comtale, à Lyon d’autre part. Malgré sa situation favorable au carrefour de deux grands axes de communication, le château ne semble pas avoir donné lieu au développement d’une agglomération dès le Moyen Âge.Les travaux d’aménagement du site programmés par la ville de Montrond-les-Bains ont donné lieu à une prescription de fouille archéologique préventive par le Service régional d’Archéologie de Rhône-Alpes. L’étude archéologique, qui portai...
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Université de Nantes, 2007
Le château de Montrond, sur la commune de Montrond-les-Bains dans la plaine du Forez au nord de S... more Le château de Montrond, sur la commune de Montrond-les-Bains dans la plaine du Forez au nord de Saint-Etienne, appartient au réseau castral mis en place à la fin du XIIe siècle et au XIIIe siècle par les comtes de Forez. Mentionné pour la première fois dans les archives en 1202, il semble avoir été destiné lors de sa fondation à contrôler un gué sur la Loire et à accompagner la mise en place de péages sur les principaux axes de communication de la plaine, la route nord-sud longeant la Loire d’une part et la route est-ouest de Montbrison, capitale comtale, à Lyon d’autre part. Malgré sa situation favorable au carrefour de deux grands axes de communication, le château ne semble pas avoir donné lieu au développement d’une agglomération dès le Moyen Âge.Les travaux d’aménagement du site programmés par la ville de Montrond-les-Bains ont donné lieu à une prescription de fouille archéologique préventive par le Service régional d’Archéologie de Rhône-Alpes. L’étude archéologique, qui portait sur une portion de l’enceinte basse du château et sur une partie de la cour, a permis de documenter pour la première fois ce secteur du château, qui n’avait jusqu’alors fait l’objet que d’un sondage de diagnostic en 1999. Aucune analyse du bâti de l’enceinte n’avait jamais été engagée et la datation de ces structures n’avait pas été envisagée. La fouille a permis d’approcher la question de la mise en place de l’enceinte de la basse cour, de sa chronologie et de ses remaniements ; la découverte de bâtiments accolés à l’enceinte a en outre jeté un jour nouveau sur la question de l’occupation de la basse cour au Moyen Âge et à l’époque moderne, ainsi que sur la topographie de cette cour et ses circulations.Cinq grandes phases de travaux et de remaniements peuvent être identifiées dans le secteur analysé. Elles s’échelonnent entre le XIIIe siècle, où les données sont des plus fragmentaires, et la deuxième moitié du XXe siècle, où le château a fait l’objet de travaux d’entretien et de restauration.Une seule maçonnerie a pu être attribuée à une période antérieure à l’édification de l’enceinte basse actuellement conservée en élévation. Le mur, découvert immédiatement à l’ouest de la tour-porte sud de l’enceinte et d’orientation sud-ouest/nord-est, n’a pu être rattaché à aucun autre vestige et son interprétation reste dès lors difficile. Il peut toutefois être rattaché à l’occupation du site au XIIIe siècle, même s’il est impossible de déterminer sa fonction avec certitude. Toutes les hypothèses sont en effet envisageables, depuis une première enceinte castrale jusqu’à un bâtiment résidentiel ou utilitaire situé en contrebas du château haut. Les investigations devront être poursuivies dans ce secteur pour pouvoir envisager de rattacher cette construction à d’autres vestiges de même période, l’emprise de la fouille étant trop réduite pour permettre plus de précision sur ce point.Le XIVe siècle est marqué par la mise en place de l’enceinte de la basse cour et de sa tour-porte sud. L’ensemble, caractérisé par les maçonneries en basalte pour les courtines et par la tour-porte en moyen appareil, possède le plan actuellement conservé, même si les remaniements postérieurs ont considérablement occulté le dispositif primitif. Le système de défense en particulier nous échappe, les parties hautes des courtines ayant été intégralement reconstruites à la fin du Moyen Âge et surtout à l’Époque moderne. Si les couronnements de hourds en bois ou de merlons et créneaux restent les hypothèses les plus plausibles, aucun élément conservé ne permet d’attester l’une ou l’autre de ces solutions.L’enceinte se caractérise néanmoins par la prédominance d’un système de défense passive, marqué par la succession d’un probable fossé, d’un talus et des courtines. L’absence de tours de flanquement, système pourtant généralisé dans les enceintes castrales dès le XIIIe siècle, montre ici la persistance de systèmes de défense anciens où l’enceinte sert avant tout d’obstacle à la progression d’un éventuel assaillant. Dans le cas de Montrond, cette première enceinte sert surtout de délimitation au château et à sa basse cour, le système de défense étant plus précisément concentré dans le château haut, installé sur une plate-forme entourée d’une seconde enceinte cette fois plus difficile à franchir.Il faut vraisemblablement attribuer la construction de cette enceinte au passage du château dans les biens du lignage des Saint-Germain au début du XIVe siècle. Peut-être les nouveaux propriétaires du château ont-ils cherché à réaménager le château, servant jusqu’alors principalement de garnison à des troupes comtales surveillant les péages sur les routes du comté de Forez, en véritable résidence seigneuriale. La construction d’une basse cour et de son enceinte apparaissent ainsi comme la volonté de doter le château des organes utilitaires nécessaires à la gestion d’un domaine agricole servant d’assise foncière à la seigneurie châtelaine. Les bâtiments éventuellement associés à…
Iliria, 2013
Nallbani Etleva, Buchet Luc, Mathevot Ch., Metalla Elvana, Gjuraj Gj., Vatteoni Sophie, Julien M.... more Nallbani Etleva, Buchet Luc, Mathevot Ch., Metalla Elvana, Gjuraj Gj., Vatteoni Sophie, Julien M., Lehnebach Camille, Bregu B., Sokoli H., Tota U., Hasa E., Bitri Eduart, Margjoni D. Koman (Dalmacë) - 2012. In: Iliria, vol. 37, 2013. pp. 387-407
Archéologie médiévale, 2016
Une campagne d’etude du bâti et de releves de decors peints a ete realisee dans l’une des maisons... more Une campagne d’etude du bâti et de releves de decors peints a ete realisee dans l’une des maisons canoniales du cloitre Notre-Dame a Montbrison, capitale du Forez medieval. Le projet a ete enrichi d’une etude documentaire et archivistique, mais egalement d’analyses dendrochronologiques concluantes. Les probabilites sont fortes pour que la maison avec sa chambre haute et ses decors peints ait ete realisee pour le doyen Hugues de Bosonnelles en 1268. Le decor, tres personnalise et de haute qual...
Archéologie médiévale, 2010
La campagne 2009 s’est concentrée sur l’enceinte sud de la haute cour du castrum de Couzan. Un bâ... more La campagne 2009 s’est concentrée sur l’enceinte sud de la haute cour du castrum de Couzan. Un bâtiment roman a été mis en évidence (baies en plein-cintre monolithes) au SO du promontoire rocheux, le sondage entrepris n’a pas permis d’en définir l’étendue. Ce bâtiment résidentiel est postérieur à l’enceinte nord de la haute cour, mais son articulation avec la tour des Damas (c. 1080) n’est pas appréhendable. Une importante phase d’agrandissement de la fortification en direction de l’ouest a ..
Archéologie médiévale, 2014
La campagne d’étude 2013 a permis d’affiner la chronologie relative et absolue et d’établir un ph... more La campagne d’étude 2013 a permis d’affiner la chronologie relative et absolue et d’établir un phasage précis, notamment pour la zone 1, à l’extérieur de l’enceinte dans un espace lié au système de porterie de l’enceinte primitive daté par 14C de 1020-1025. À l’intérieur de l’enceinte, les dimensions du premier logis seigneurial roman, bâti entre 1025 et 1084, et son articulation avec la porte préexistante, ont pu être appréhendées. Le logis seigneurial qui lui succède en 1279 et son annexe o..
Archéologie médiévale, 2015
La campagne consistait en l’etude de vestiges bâtis de la seconde enceinte castrale de Montbrison... more La campagne consistait en l’etude de vestiges bâtis de la seconde enceinte castrale de Montbrison (capitale des comtes de Forez) erigee entre 1224 et 1258, ceci dans le cadre plus vaste d’une etude sur la naissance et l’evolution des espaces castraux en Forez. Deux sondages au sol ont ete egalement pratiques afin d’apprehender la fonction d’un bâtiment annexe mais aussi de la tour dite de la Barriere, liee au systeme de porterie. L’etude du bâti, enrichie des observations stratigraphiques des...
L'Armorial de Guillaume Revel
Ont notamment contribué à ce volume (par ordre alphabétique) : Violette BLANC ; Christophe BOUILL... more Ont notamment contribué à ce volume (par ordre alphabétique) : Violette BLANC ; Christophe BOUILLON (doctorant en histoire, chargé de cours à l'université Rennes 2) ; Franck BRECHON (docteur en histoire médiévale, président du Parc naturel régional des Monts d'Ardèche) ; Frédéric BUFFARD (étudiant à l'université Clermont 2) ; Claude COLOMBET-LASSEIGNE (docteur en histoire médiévale, CERHI-université de Saint-Étienne) ; Emmanuel DE BOOS (docteur en histoire médiévale) ; Chantal DELOMIER (responsable scientifique à l'INRAP-UMR 5138) ; Anne-Christine FERRAND (animatrice de l'architecture et du patrimoine du Forez) ; Axelle JOURNAIX (bibliothécaire au musée Joseph Déchelette à Roanne) ; Pierre-Yves LAFFONT (maître de conférences, université Rennes 2-UMR 6566 CReAAH) ; Christian LE BARRIER (responsable scientifique à l'INRAP) ; Pierre MARCOUX (Fédération des groupes de recherches archéologiques du département de la Loire-FRAL) ; Christophe MATHEVOT (Société de la Diana, doctorant en histoire et archéologie médiévales à l'université Lumière-Lyon 2) ; Olivier MATTÉONI (professeur, université Paris1 Panthéon-Sorbonne, LAMOP-UMR 8589) ; Clément MOTTIN (professeur certifié d'histoire et géographie) ; Jean PONCET (FRAL) ; Catherine SALARDON (chef d'établissement de l'Écomusée du Haut-Beaujolais) ; Paul VALETTE (FRAL).
L'Armorial de Guillaume Revel
Ont notamment contribué à ce volume (par ordre alphabétique) : Violette BLANC ; Christophe BOUILL... more Ont notamment contribué à ce volume (par ordre alphabétique) : Violette BLANC ; Christophe BOUILLON (doctorant en histoire, chargé de cours à l'université Rennes 2) ; Franck BRECHON (docteur en histoire médiévale, président du Parc naturel régional des Monts d'Ardèche) ; Frédéric BUFFARD (étudiant à l'université Clermont 2) ; Claude COLOMBET-LASSEIGNE (docteur en histoire médiévale, CERHI-université de Saint-Étienne) ; Emmanuel DE BOOS (docteur en histoire médiévale) ; Chantal DELOMIER (responsable scientifique à l'INRAP-UMR 5138) ; Anne-Christine FERRAND (animatrice de l'architecture et du patrimoine du Forez) ; Axelle JOURNAIX (bibliothécaire au musée Joseph Déchelette à Roanne) ; Pierre-Yves LAFFONT (maître de conférences, université Rennes 2-UMR 6566 CReAAH) ; Christian LE BARRIER (responsable scientifique à l'INRAP) ; Pierre MARCOUX (Fédération des groupes de recherches archéologiques du département de la Loire-FRAL) ; Christophe MATHEVOT (Société de la Diana, doctorant en histoire et archéologie médiévales à l'université Lumière-Lyon 2) ; Olivier MATTÉONI (professeur, université Paris1 Panthéon-Sorbonne, LAMOP-UMR 8589) ; Clément MOTTIN (professeur certifié d'histoire et géographie) ; Jean PONCET (FRAL) ; Catherine SALARDON (chef d'établissement de l'Écomusée du Haut-Beaujolais) ; Paul VALETTE (FRAL).
L'Armorial de Guillaume Revel
Ont notamment contribué à ce volume (par ordre alphabétique) : Violette BLANC ; Christophe BOUILL... more Ont notamment contribué à ce volume (par ordre alphabétique) : Violette BLANC ; Christophe BOUILLON (doctorant en histoire, chargé de cours à l'université Rennes 2) ; Franck BRECHON (docteur en histoire médiévale, président du Parc naturel régional des Monts d'Ardèche) ; Frédéric BUFFARD (étudiant à l'université Clermont 2) ; Claude COLOMBET-LASSEIGNE (docteur en histoire médiévale, CERHI-université de Saint-Étienne) ; Emmanuel DE BOOS (docteur en histoire médiévale) ; Chantal DELOMIER (responsable scientifique à l'INRAP-UMR 5138) ; Anne-Christine FERRAND (animatrice de l'architecture et du patrimoine du Forez) ; Axelle JOURNAIX (bibliothécaire au musée Joseph Déchelette à Roanne) ; Pierre-Yves LAFFONT (maître de conférences, université Rennes 2-UMR 6566 CReAAH) ; Christian LE BARRIER (responsable scientifique à l'INRAP) ; Pierre MARCOUX (Fédération des groupes de recherches archéologiques du département de la Loire-FRAL) ; Christophe MATHEVOT (Société de la Diana, doctorant en histoire et archéologie médiévales à l'université Lumière-Lyon 2) ; Olivier MATTÉONI (professeur, université Paris1 Panthéon-Sorbonne, LAMOP-UMR 8589) ; Clément MOTTIN (professeur certifié d'histoire et géographie) ; Jean PONCET (FRAL) ; Catherine SALARDON (chef d'établissement de l'Écomusée du Haut-Beaujolais) ; Paul VALETTE (FRAL).
ADLFI. Archéologie de la France - Informations, 2015
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