Vai al contenuto

La Parisienne (brano musicale)

Da Wikipedia, l'enciclopedia libera.

La Parisienne
inno nazionale francese
Dati generali
Nazione Francia (bandiera) Francia
Adozione 1830
Dismissione 1848
Composizione musicale
Titolo Ein Schifflein sah ich fahren
Autore anonimo
Francia (bandiera) Inni nazionali francesi
1795–1799La Marsigliese
1804–1814Le Chant du départ
1814–1830Le Retour des Princes français à Paris
1830–1848La Parisienne
1848–1852Le Chant des Girondins
1852–1879Partant pour la Syrie
1879–La Marsigliese
Spartito della marcia Ein Schifflein sah ich fahren, dalla quale venne tratta la musica de La Parisienne

La Parisienne (La Parigina) è un brano musicale composto da Casimir Delavigne nel 1830 per celebrare la rivoluzione di luglio.

Il testo fu adattato da Daniel Auber alla musica della marcia militare tedesca Ein Schifflein sah ich fahren[1].

Il brano fu adottato da Luigi Filippo come inno nazionale di Francia durante la monarchia di luglio (1830-1848).

1

Peuple Français, peuple de braves,
La Liberté rouvre ses bras ;
On nous disait : soyez esclaves !
Nous avons dit : soyons soldats !
Soudain Paris, dans sa mémoire
A retrouvé son cri de gloire :
En avant, marchons
Contre les canons ;
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire. (bis)

2

Serrez vos rangs, qu'on se soutienne !
Marchons ! chaque enfant de Paris
De sa cartouche citoyenne
Fait une offrande à son pays ;
Ô jour d'éternelle mémoire !
Paris n'a plus qu'un cri de gloire :
En avant, marchons
Contre les canons ;
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire. (bis)

3

La mitraille en vain nous dévore,
Elle enfante des combattants ;
Sous les boulets voyez éclore
Ces vieux généraux de vingt ans.
Ô jour d'éternelle mémoire !
Paris n'a plus qu'un cri de gloire :
En avant, marchons
Contre les canons ;
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire. (bis)

4

Pour briser leurs masses profondes,
Qui conduit nos drapeaux sanglants ?
C'est la liberté des deux Mondes[2],
C'est Lafayette en cheveux blancs.
Ô jour d'éternelle mémoire !
Paris n'a plus qu'un cri de gloire :
En avant, marchons
Contre les canons ;
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire. (bis)

5

Les trois couleurs sont revenus,
Et la colonne, avec fierté,
Fait briller à travers les nues
L'arc-en-ciel de sa liberté,
Ô jour d'éternelle mémoire !
Paris n'a plus qu'un cri de gloire :
En avant, marchons
Contre les canons ;
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire. (bis)

6

Soldat du drapeau tricolore,
D'Orléans ! roi qui l'a porté,
Ton sang se mêlerait encore
À celui qu'il nous a couté.
Ô jour d'éternelle mémoire !
Paris n'a plus qu'un cri de gloire :
En avant, marchons
Contre les canons ;
À travers le fer, le feu des bataillons,
Courons à la victoire. (bis)

7

Tambours, du convoi de nos frères,
Roulez le funèbre signal ;
Et nous, de lauriers populaires
Chargeons leur cercueil triomphal.
Ô temple de deuil et de gloire !
Panthéon, reçois leur mémoire !
Portons-les marchons
Découvrons nos fronts
Soyez immortels vous tous que nous pleurons,
Martyrs de la victoire. (bis)

  1. ^ (FR) Précision musicale donnée par Robert Brécy, Florilège de la chanson révolutionnaire de 1789 au front populaire, Les Éditions Ouvrières, Paris 1990, pag. 37
  2. ^ Allusione al ruolo avuto da Lafayette nella guerra d'indipendenza americana e nella rivoluzione francese

Voci correlate

[modifica | modifica wikitesto]

Altri progetti

[modifica | modifica wikitesto]