Papers by muriel cahen
All perdurantists claim that objects persist by having different temporal parts at different mo... more All perdurantists claim that objects persist by having different temporal parts at different moments of their existence. Nevertheless, while most of them argue that temporal parts are individuated by their temporal boundaries, a minority claim that they are individuated by a principle of unity. After a critical review of these two options, I will argue in favour of a new version of the second one, by showing that it provides a better defence of perdurantism against other conceptions of persistence.
Tous les perdurantistes soutiennent que les objets persistent dans le temps en ayant différentes parties temporelles à différents moments de leur existence. Cependant, alors que la majorité d’entre eux considère que les parties temporelles sont individuées par leurs limites temporelles, une minorité pense qu’elles sont individuées par un principe d’unité. Après un examen critique de ces deux options, je défendrai une nouvelle version de la seconde, notamment en montrant qu’elle est mieux à même de défendre le perdurantisme face aux les autres conceptions de la persistance.
Revue de métaphysique et de morale, Jan 1, 2011
Books by muriel cahen
La métaphysique du temps : perspectives contemporaines Alexandre Declos et Claudine Tiercelin (dir.), 2021
Le perdurantisme est la thèse selon laquelle les objets persistent en ayant différentes parties t... more Le perdurantisme est la thèse selon laquelle les objets persistent en ayant différentes parties temporelles à différents moments de leur existence. Si sa compatibilité avec l’éternalisme est manifeste et que sa cohérence avec le présentisme est sujette à débats, sa capacité à rendre compte des changements postulés par la théorie du bloc en expansion (TBE), souvent supposée, demande encore à être précisément étudiée. Pour ce faire, nous comparerons les versions perdurantistes de l’éternalisme, du présentisme et de la TBE, et examinerons les différents changements qu’elles impliquent (I). Ceci nous permettra de montrer pourquoi une TBE perdurantiste devrait admettre l’existence de parties temporelles d’un nouveau genre (II) et en quoi celles-ci posent des difficultés spécifiques, qui menacent la cohérence de toute théorie du bloc en expansion pleinement perdurantiste (III).
Traduction avec F. Nef de "Meta-ontology" de P. van Inwagen.
Book Reviews by muriel cahen
La parution en 2018 d’un Petit traité des valeurs peut surprendre : ne sait-on pas depuis longtem... more La parution en 2018 d’un Petit traité des valeurs peut surprendre : ne sait-on pas depuis longtemps que les valeurs n’ont aucune réalité propre, qu’elles ne sont que constructions sociales et projections de nos désirs ? L’invocation et même l’évocation des valeurs ne sont-elles pas la marque d’un discours rétrograde, voire réactionnaire ? Encore faudrait-il avoir procédé à un examen rigoureux des valeurs et considéré sérieusement, sans pour autant l’endosser systématiquement, la position réaliste accordant une certaine objectivité et une certaine consistance aux valeurs. C’est ce que fait ce Petit traité, et ce par quoi il permet de jeter un regard nouveau sur son objet.
Conference Presentations by muriel cahen
En changeant, un objet présente successivement des propriétés incompatibles. Comment peut-il alor... more En changeant, un objet présente successivement des propriétés incompatibles. Comment peut-il alors préserver son identité à travers le temps, condition sine qua non de son changement ?
Une première approche situe l’identité d’un tel objet qui change dans ce qui, en lui, est exempt de changement : une substance, une propriété ou encore une forme spatiale permanentes. Elle ne rend ainsi compte ni de l’identité de l’objet en tant qu’il change, ni, si le changement est essentiel au temps, de la temporalité constitutive de cette identité.
Une seconde approche soutient que, de même qu’un seul et même objet peut présenter simultanément des propriétés incompatibles si elles sont en différentes parties spatiales, il peut présenter successivement des propriétés incompatibles si elles sont en différentes parties temporelles. Un arbre peut changer, perdre ses feuilles, en ayant une partie temporelle estivale pendant laquelle il est feuillu, puis une autre, hivernale, pendant laquelle il est nu. Cependant, cette division de l’objet en différentes parties temporelles menace son unité à travers le temps.
Pour rendre compte à la fois de la temporalité et de l’unité d’un objet qui change, nous nous pencherons sur son rythme de changement, qui est à la fois constitué par ses changements et préservé tout au long de sa durée. Nous nous demanderons enfin si l’identité des objets qui changent de façon irrégulière peut être assurée de façon analogue.
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Tous les perdurantistes soutiennent que les objets persistent dans le temps en ayant différentes parties temporelles à différents moments de leur existence. Cependant, alors que la majorité d’entre eux considère que les parties temporelles sont individuées par leurs limites temporelles, une minorité pense qu’elles sont individuées par un principe d’unité. Après un examen critique de ces deux options, je défendrai une nouvelle version de la seconde, notamment en montrant qu’elle est mieux à même de défendre le perdurantisme face aux les autres conceptions de la persistance.
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Conference Presentations by muriel cahen
Une première approche situe l’identité d’un tel objet qui change dans ce qui, en lui, est exempt de changement : une substance, une propriété ou encore une forme spatiale permanentes. Elle ne rend ainsi compte ni de l’identité de l’objet en tant qu’il change, ni, si le changement est essentiel au temps, de la temporalité constitutive de cette identité.
Une seconde approche soutient que, de même qu’un seul et même objet peut présenter simultanément des propriétés incompatibles si elles sont en différentes parties spatiales, il peut présenter successivement des propriétés incompatibles si elles sont en différentes parties temporelles. Un arbre peut changer, perdre ses feuilles, en ayant une partie temporelle estivale pendant laquelle il est feuillu, puis une autre, hivernale, pendant laquelle il est nu. Cependant, cette division de l’objet en différentes parties temporelles menace son unité à travers le temps.
Pour rendre compte à la fois de la temporalité et de l’unité d’un objet qui change, nous nous pencherons sur son rythme de changement, qui est à la fois constitué par ses changements et préservé tout au long de sa durée. Nous nous demanderons enfin si l’identité des objets qui changent de façon irrégulière peut être assurée de façon analogue.
Tous les perdurantistes soutiennent que les objets persistent dans le temps en ayant différentes parties temporelles à différents moments de leur existence. Cependant, alors que la majorité d’entre eux considère que les parties temporelles sont individuées par leurs limites temporelles, une minorité pense qu’elles sont individuées par un principe d’unité. Après un examen critique de ces deux options, je défendrai une nouvelle version de la seconde, notamment en montrant qu’elle est mieux à même de défendre le perdurantisme face aux les autres conceptions de la persistance.
Une première approche situe l’identité d’un tel objet qui change dans ce qui, en lui, est exempt de changement : une substance, une propriété ou encore une forme spatiale permanentes. Elle ne rend ainsi compte ni de l’identité de l’objet en tant qu’il change, ni, si le changement est essentiel au temps, de la temporalité constitutive de cette identité.
Une seconde approche soutient que, de même qu’un seul et même objet peut présenter simultanément des propriétés incompatibles si elles sont en différentes parties spatiales, il peut présenter successivement des propriétés incompatibles si elles sont en différentes parties temporelles. Un arbre peut changer, perdre ses feuilles, en ayant une partie temporelle estivale pendant laquelle il est feuillu, puis une autre, hivernale, pendant laquelle il est nu. Cependant, cette division de l’objet en différentes parties temporelles menace son unité à travers le temps.
Pour rendre compte à la fois de la temporalité et de l’unité d’un objet qui change, nous nous pencherons sur son rythme de changement, qui est à la fois constitué par ses changements et préservé tout au long de sa durée. Nous nous demanderons enfin si l’identité des objets qui changent de façon irrégulière peut être assurée de façon analogue.