Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, 1998
Bonnet Christine, Laubenheimer Fanette, Bel Valérie. Le dépotoir d'amphores des Sablières à S... more Bonnet Christine, Laubenheimer Fanette, Bel Valérie. Le dépotoir d'amphores des Sablières à St-Paul-Trois-Châteaux (Drôme). In: Les amphores en Gaule. II : Production et circulation. Besançon : Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, 1998. pp. 255-286. (Collection « ISTA », 705
L'archeo-anthropologie funeraire fait appel au regard croise de differents specialistes (arch... more L'archeo-anthropologie funeraire fait appel au regard croise de differents specialistes (archeo-anthropologues, ceramologue, archeozoologue, carpologue, etc.). Le recours a ces differentes analyses et a des methodes d'investigation specifiques (tamisage, analyse spatiale, etude ponderale des restes osseux...) permet de restituer l'organisation des buchers (position du corps et du mobilier, construction du bucher...), les dispositifs architecturaux et les depots funeraires dans les inhumations et les structures secondaires de cremation.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015
HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific re... more HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d'enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires
Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, 1998
Bonnet Christine, Laubenheimer Fanette, Bel Valérie. Le dépotoir d'amphores des Sablières à S... more Bonnet Christine, Laubenheimer Fanette, Bel Valérie. Le dépotoir d'amphores des Sablières à St-Paul-Trois-Châteaux (Drôme). In: Les amphores en Gaule. II : Production et circulation. Besançon : Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, 1998. pp. 255-286. (Collection « ISTA », 705
L’opération de fouille a été réalisée dans le cadre des travaux archéologiques liés à la construc... more L’opération de fouille a été réalisée dans le cadre des travaux archéologiques liés à la construction de la ligne à grande vitesse entre Nîmes et Montpellier (LGV). Elle fait suite à un diagnostic effectué en 2012 et en 2014, sous la direction de Michel Compan. Les premières observations avaient mis en évidence, au nord de la route départementale R.D. 116, une voie avec des indices de structures funéraires (fragment de stèle, dépôts de céramiques fines dans les fossés bordiers de la voie). Au sud de la route actuelle, sur le bas du versant de la butte de Maurin, un bûcher funéraire, un puits et une sépulture antiques avaient été également repérés. L’emprise de la fouille se développe de part et d’autre de la route sur 9000 m2 et prend place à proximité de trois autres opérations liées à la construction de la LGV ou au doublement de l’autoroute A9 et couvrant les mêmes périodes chronologiques. Il s’agit de celles de Castelle GR (Tosna dir. 2017), de Castelle Pahon Pinède et de Fromigue (Compan dir. 2017 et 2018). La fouille s’est déroulée sur dix semaines de mi-mai à fin juillet 2014.Trois zones peuvent être individualisées. La première a livré un imposant bûcher en fosse, de forme carrée de 2,5 m de côté et daté du milieu du Ier s. de notre ère. Celui-ci est situé à 50 m de la voie antique au milieu d’une parcelle de vigne. On note un abondant dépôt de vaisselle en céramique et en verre dans la moitié nord de la fosse alors que la moitié sud recèle de nombreux éléments en fer (tiges et clous essentiellement) liés à l’aménagement du bûcher funéraire On retrouve dans la zone 2, deux puits à quelques mètres de distance. L’un antique, repéré au diagnostic, a été partiellement fouillé. Le second, du Néolithique moyen, Chasséen (4450-4340 BC) a livré la sépulture de trois individus, dont un immature. La zone 3, au nord de la route départementale, apporte l’image sur 250 m de long d’une chaussée romaine, que la fouille de Castelle Pahon Pinède avait déjà documentée plus au nord. Cette voie est matérialisée par une bande de roulement avec galets et blocs calcaires bordée par des fossés. La période d’utilisation de ce chemin est calée entre le Ier s. et le IVe s. de notre ère, cependant la route départementale actuelle reliant Villeneuve-les-Maguelone au sud de Montpellier reprend et pérennise dans ses grandes lignes le tracé de l’axe antique, montrant par la même la permanence de l’itinéraire. La voie est jalonnée par quarante-trois structures funéraires antiques datées du Haut-Empire (début Ier au milieu IIe s ap. J.-C.), dont dix-neuf crémations et vingt-quatre inhumations. Elles se répartissent en deux ensembles. Le premier dans la partie nord du tracé livre des implantations assez espacées. Les modes de sépultures sont variés avec notamment un petit bûcher circulaire en fosse, un dépôt de crémation en amphore et un autre en fosse mais également des inhumations en coffrage de tuile ou de bois. Le développement de cette aire funéraire pourrait être souligné par deux empierrements situés le long de la voie et distants de 76 m, implantés à la fin du Ier s. ap. J.C. Dans ce même espace, on note la présence de très nombreux rejets céramiques (vaisselle, parfois intacte) dans le comblement des fossés de la voie qui pourraient correspondre à des gestes liés aux funérailles et/ou à des repas commémoratifs.L’ensemble funéraire situé au sud est plus dense et les inhumations y sont majoritaires. On a repéré des exemples de superpositions de sépultures sur un même emplacement. Ainsi cinq niveaux associant alternativement crémations et inhumations ont été identifiés. Les inhumations sont le plus souvent installées dans des fosses avec couverture en bois ou des coffrages de bois. Les positions sont variées avec plusieurs cas d’inhumations sur le ventre. Les dépôts de vases sont assez fréquents, sur le fond ou sur la couverture du contenant. On dénombre au moins deux tombes d’enfants dont une associée à un riche lot d’amulettes. Les crémations sont représentées par plusieurs bûchers de petite taille et par des dépôts secondaires de crémation dont deux en amphore. On observe de manière récurrente dans les tombes en amphore de Castelle et Fromigue et de Castelle Pahon Pinède (M. Compan dir.), à 500 m au nord le long de cette même voie, des dépôts de mortier, récipient par ailleurs rarement représenté dans les sépultures d’époque romaine. Enfin on peut noter la présence de deux fragments d’une même stèle funéraire et de deux autres fragments d’une plaque funéraire qui devait être apposée sur un autel ou un petit monument. Ils ont été découverts en remploi dans la chaussée ou dans les fossés bordiers de la voie et marquaient en surface la présence de certaines sépultures
Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, 1998
Bonnet Christine, Laubenheimer Fanette, Bel Valérie. Le dépotoir d'amphores des Sablières à S... more Bonnet Christine, Laubenheimer Fanette, Bel Valérie. Le dépotoir d'amphores des Sablières à St-Paul-Trois-Châteaux (Drôme). In: Les amphores en Gaule. II : Production et circulation. Besançon : Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, 1998. pp. 255-286. (Collection « ISTA », 705
L'archeo-anthropologie funeraire fait appel au regard croise de differents specialistes (arch... more L'archeo-anthropologie funeraire fait appel au regard croise de differents specialistes (archeo-anthropologues, ceramologue, archeozoologue, carpologue, etc.). Le recours a ces differentes analyses et a des methodes d'investigation specifiques (tamisage, analyse spatiale, etude ponderale des restes osseux...) permet de restituer l'organisation des buchers (position du corps et du mobilier, construction du bucher...), les dispositifs architecturaux et les depots funeraires dans les inhumations et les structures secondaires de cremation.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015
HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific re... more HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d'enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires
Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, 1998
Bonnet Christine, Laubenheimer Fanette, Bel Valérie. Le dépotoir d'amphores des Sablières à S... more Bonnet Christine, Laubenheimer Fanette, Bel Valérie. Le dépotoir d'amphores des Sablières à St-Paul-Trois-Châteaux (Drôme). In: Les amphores en Gaule. II : Production et circulation. Besançon : Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, 1998. pp. 255-286. (Collection « ISTA », 705
L’opération de fouille a été réalisée dans le cadre des travaux archéologiques liés à la construc... more L’opération de fouille a été réalisée dans le cadre des travaux archéologiques liés à la construction de la ligne à grande vitesse entre Nîmes et Montpellier (LGV). Elle fait suite à un diagnostic effectué en 2012 et en 2014, sous la direction de Michel Compan. Les premières observations avaient mis en évidence, au nord de la route départementale R.D. 116, une voie avec des indices de structures funéraires (fragment de stèle, dépôts de céramiques fines dans les fossés bordiers de la voie). Au sud de la route actuelle, sur le bas du versant de la butte de Maurin, un bûcher funéraire, un puits et une sépulture antiques avaient été également repérés. L’emprise de la fouille se développe de part et d’autre de la route sur 9000 m2 et prend place à proximité de trois autres opérations liées à la construction de la LGV ou au doublement de l’autoroute A9 et couvrant les mêmes périodes chronologiques. Il s’agit de celles de Castelle GR (Tosna dir. 2017), de Castelle Pahon Pinède et de Fromigue (Compan dir. 2017 et 2018). La fouille s’est déroulée sur dix semaines de mi-mai à fin juillet 2014.Trois zones peuvent être individualisées. La première a livré un imposant bûcher en fosse, de forme carrée de 2,5 m de côté et daté du milieu du Ier s. de notre ère. Celui-ci est situé à 50 m de la voie antique au milieu d’une parcelle de vigne. On note un abondant dépôt de vaisselle en céramique et en verre dans la moitié nord de la fosse alors que la moitié sud recèle de nombreux éléments en fer (tiges et clous essentiellement) liés à l’aménagement du bûcher funéraire On retrouve dans la zone 2, deux puits à quelques mètres de distance. L’un antique, repéré au diagnostic, a été partiellement fouillé. Le second, du Néolithique moyen, Chasséen (4450-4340 BC) a livré la sépulture de trois individus, dont un immature. La zone 3, au nord de la route départementale, apporte l’image sur 250 m de long d’une chaussée romaine, que la fouille de Castelle Pahon Pinède avait déjà documentée plus au nord. Cette voie est matérialisée par une bande de roulement avec galets et blocs calcaires bordée par des fossés. La période d’utilisation de ce chemin est calée entre le Ier s. et le IVe s. de notre ère, cependant la route départementale actuelle reliant Villeneuve-les-Maguelone au sud de Montpellier reprend et pérennise dans ses grandes lignes le tracé de l’axe antique, montrant par la même la permanence de l’itinéraire. La voie est jalonnée par quarante-trois structures funéraires antiques datées du Haut-Empire (début Ier au milieu IIe s ap. J.-C.), dont dix-neuf crémations et vingt-quatre inhumations. Elles se répartissent en deux ensembles. Le premier dans la partie nord du tracé livre des implantations assez espacées. Les modes de sépultures sont variés avec notamment un petit bûcher circulaire en fosse, un dépôt de crémation en amphore et un autre en fosse mais également des inhumations en coffrage de tuile ou de bois. Le développement de cette aire funéraire pourrait être souligné par deux empierrements situés le long de la voie et distants de 76 m, implantés à la fin du Ier s. ap. J.C. Dans ce même espace, on note la présence de très nombreux rejets céramiques (vaisselle, parfois intacte) dans le comblement des fossés de la voie qui pourraient correspondre à des gestes liés aux funérailles et/ou à des repas commémoratifs.L’ensemble funéraire situé au sud est plus dense et les inhumations y sont majoritaires. On a repéré des exemples de superpositions de sépultures sur un même emplacement. Ainsi cinq niveaux associant alternativement crémations et inhumations ont été identifiés. Les inhumations sont le plus souvent installées dans des fosses avec couverture en bois ou des coffrages de bois. Les positions sont variées avec plusieurs cas d’inhumations sur le ventre. Les dépôts de vases sont assez fréquents, sur le fond ou sur la couverture du contenant. On dénombre au moins deux tombes d’enfants dont une associée à un riche lot d’amulettes. Les crémations sont représentées par plusieurs bûchers de petite taille et par des dépôts secondaires de crémation dont deux en amphore. On observe de manière récurrente dans les tombes en amphore de Castelle et Fromigue et de Castelle Pahon Pinède (M. Compan dir.), à 500 m au nord le long de cette même voie, des dépôts de mortier, récipient par ailleurs rarement représenté dans les sépultures d’époque romaine. Enfin on peut noter la présence de deux fragments d’une même stèle funéraire et de deux autres fragments d’une plaque funéraire qui devait être apposée sur un autel ou un petit monument. Ils ont été découverts en remploi dans la chaussée ou dans les fossés bordiers de la voie et marquaient en surface la présence de certaines sépultures
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