Papers by marion maurin
Polyphonie Mehrsprachigkeit_Kreativität_Schreiben, 2022
Born in a German-speaking region of Romania, poet Oskar Pastior described Romanian as a “peripher... more Born in a German-speaking region of Romania, poet Oskar Pastior described Romanian as a “peripheral space” of the German language. The experience of multilingualism plays a central role in his works. In fact, Pastior understood the practice of translation as foundational for his creative freedom: by pivoting away from the realm of the familiar and taking detours via foreign languages, Pastior was able to “weaken normative modes of thought.” In this paper, I explore this aspect of Pastior’s work by investigating his book of poems "o du roher iasmin. 43 Intonationen zu „Harmonie du soir“ von Charles Baudelaire". Here, Pastior loosens the boundaries between languages, between thought and speech, listening and understanding – and in doing so, opens up new spaces for meaningful resonance that invite one to think disobediently.
Theorieübersetzungsgeschichte. Deutsch-französischer und transatlantischer Theorietransfer im 20. Jahrhundert, 2021
Es besteht eine grundlegende Schwierigkeit, theoretisch über das Übersetzen zu reden. Nichtsdesto... more Es besteht eine grundlegende Schwierigkeit, theoretisch über das Übersetzen zu reden. Nichtsdestotrotz bedarf es der Reflexion, die besonders aufmerksam für die Komplexität und das Spannungsverhältnis zwischen Theorie und Praxis bleibt. Denn Übersetzen ist eine Praxis und darüber hinaus eine, die sich immer neu erfinden muss. Jeder Text fordert einen neuen Blick und setzt einen neuen Anfang. Man kann Übersetzungen höchstens als Präzedenzfälle beschreiben, die richtungsweisend, aber nicht gesetzgebend sind. Mit anderen Worten: die Rede vom Übersetzen ist immer ein individualisierender Diskurs über den Text und über die subjektive und jeweils unterschiedliche Erfahrung. Die Form des Essays kristallisiert diese Fragen exemplarisch heraus: An ihr zeigt sich die Übersetzung als Experiment.
Translations by marion maurin
Allia, 2018
Présentation de l'éditeur
‘‘Que valent en effet les informations les plus précises des quotidien... more Présentation de l'éditeur
‘‘Que valent en effet les informations les plus précises des quotidiens au regard de l’exactitude terrifiante avec laquelle Die Fackel décrit des faits juridiques, linguistiques et politiques ? Il n’a que faire de l’opinion publique. Car les nouvelles sanglantes de ce ‘journal’ réclament une sentence. Et contre nul autre avec autant d’urgence et de véhémence que contre la presse elle-même.’’
Écrivain, dramaturge, grand satiriste : Karl Kraus (1874-1936), figure centrale de l’esprit fin de siècle viennois, fut un fin limier du langage. De 1899 à sa mort, il fonde et dirige Die Fackel, dont il est parfois l’unique rédacteur. Les lecteurs de cette revue pamphlétaire, parmi lesquels Schönberg, Musil, Canetti, Wittgenstein ou encore Adorno, attendent à chaque numéro, impatients et anxieux, la tombée du couperet. Les milieux intellectuels redoutent cette plume acerbe, naturellement admirée par Thomas Bernhard.
Walter Benjamin a tenu à rendre hommage à cette figure controversée dans un essai lumineux, auquel il s’est consacré corps et âme un mois durant, en janvier 1931. Loin d’être un monument à l’esprit d’un temps révolu, son éclairage soulève nombre de questions d’actualité. Aux yeux de Benjamin, Kraus a su faire apparaître ‘‘le journalisme comme l’expression parfaite du changement de fonction du langage dans le capitalisme avancé’’. Information créatrice d’“événements” avant les “événements” eux-mêmes… On ne saurait être plus actuel. Mais Benjamin ne fait pas ici que commenter une œuvre et des idées, il dresse également le portrait d’un homme fascinant, d’un dramaturge qui fut aussi son propre personnage.
Allia, 2016
Présentation de l'éditeur:
"On dit que dans le Sud, la rue est le théâtre de la vie, mais ce n’e... more Présentation de l'éditeur:
"On dit que dans le Sud, la rue est le théâtre de la vie, mais ce n’est qu'une partie de la vérité. Elle se transforme tout aussi bien en intérieurs. Non seulement par son étroitesse, qui fait d'elle un corridor, mais surtout par l'absence de trottoirs. Elle n'a rien d'une chaussée, même lorsque des voitures s'y faufilent. Au volant, plutôt que des chauffeurs, ce sont des cochers, qui tiennent la bride courte et évitent de justesse les passants."
Les écrits à caractère autobiographique sont extrêmement rares dans l'œuvre d'Adorno, et d'autant plus précieux. Le présent volume rassemble quatre d'entre eux, les seuls que l'auteur a choisi de rééditer de son vivant en un recueil, paru chez Suhrkamp en 1967. Le philosophe de l'École de Francfort s'y révèle, dans tous les sens du mot. Il y parle de musique, de son adolescence, de ses rencontres. Il multiplie les anecdotes à valeur sociologique, voire parfois éthologique, tant l'animal – vache, sanglier ou encore marmotte – est loin d'être absent de ces brefs billets d'humeur. Et surtout, ces souvenirs sont littéralement incarnés car spécifiquement reliés à un lieu. Tout se passe comme si l'évocation d'un paysage, d'une vue, d'un espace quel qu'il soit, était à l'origine de l'écriture autobiographique. Amorbach, nom d'une ville d'Allemagne mais aussi d'une abbaye bénédictine. Petite ville qui, par un phénomène de miroir inversé, permet à l'auteur de parler de l'Amérique, de la standardisation et, là aussi, d'industrie culturelle. L'on saisit mieux à la lecture de ces textes la genèse d'une philosophie de la radicalité.
Archive Books, 2016
L'Esprit d'un Temps est conçu comme un ouvrage chronologique dans lequel s'inscrivent des fragmen... more L'Esprit d'un Temps est conçu comme un ouvrage chronologique dans lequel s'inscrivent des fragments de l'histoire de la présence française des artistes en Allemagne depuis 20 ans. Comment les artistes français participent à l'effervescence de la scène artistique allemande à travers des manifestations importantes telles que la documenta, la Biennale de Berlin, les foires Art Cologne ou abc – art berlin contemporary ? Quelles sont les expositions qui ont marqué les esprits? Quels sont les lieux prescripteurs qui ont révélé ou soutenu des artistes français ? Quelles sont les personnalités de l'art contemporain qui ont contribué à promouvoir notre scène artistique en Allemagne ? Existe-t-il des spécificités à la scène française ?
20 personnalités du monde de l'art allemand sont invitées à poser leur regard sur la scène artistique française. Des critiques, commissaires, directeurs/trices d'institutions ou d'espaces indépendants, galeristes et collectionneurs témoignent, racontent et dressent un état des lieux de la création en France, de leur collaboration avec nos artistes. Sous forme de textes critiques, d'interviews, ils révèlent leur point de vue personnel et singulier.
Allemagne d'aujourd'hui, 2013
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Papers by marion maurin
Translations by marion maurin
‘‘Que valent en effet les informations les plus précises des quotidiens au regard de l’exactitude terrifiante avec laquelle Die Fackel décrit des faits juridiques, linguistiques et politiques ? Il n’a que faire de l’opinion publique. Car les nouvelles sanglantes de ce ‘journal’ réclament une sentence. Et contre nul autre avec autant d’urgence et de véhémence que contre la presse elle-même.’’
Écrivain, dramaturge, grand satiriste : Karl Kraus (1874-1936), figure centrale de l’esprit fin de siècle viennois, fut un fin limier du langage. De 1899 à sa mort, il fonde et dirige Die Fackel, dont il est parfois l’unique rédacteur. Les lecteurs de cette revue pamphlétaire, parmi lesquels Schönberg, Musil, Canetti, Wittgenstein ou encore Adorno, attendent à chaque numéro, impatients et anxieux, la tombée du couperet. Les milieux intellectuels redoutent cette plume acerbe, naturellement admirée par Thomas Bernhard.
Walter Benjamin a tenu à rendre hommage à cette figure controversée dans un essai lumineux, auquel il s’est consacré corps et âme un mois durant, en janvier 1931. Loin d’être un monument à l’esprit d’un temps révolu, son éclairage soulève nombre de questions d’actualité. Aux yeux de Benjamin, Kraus a su faire apparaître ‘‘le journalisme comme l’expression parfaite du changement de fonction du langage dans le capitalisme avancé’’. Information créatrice d’“événements” avant les “événements” eux-mêmes… On ne saurait être plus actuel. Mais Benjamin ne fait pas ici que commenter une œuvre et des idées, il dresse également le portrait d’un homme fascinant, d’un dramaturge qui fut aussi son propre personnage.
"On dit que dans le Sud, la rue est le théâtre de la vie, mais ce n’est qu'une partie de la vérité. Elle se transforme tout aussi bien en intérieurs. Non seulement par son étroitesse, qui fait d'elle un corridor, mais surtout par l'absence de trottoirs. Elle n'a rien d'une chaussée, même lorsque des voitures s'y faufilent. Au volant, plutôt que des chauffeurs, ce sont des cochers, qui tiennent la bride courte et évitent de justesse les passants."
Les écrits à caractère autobiographique sont extrêmement rares dans l'œuvre d'Adorno, et d'autant plus précieux. Le présent volume rassemble quatre d'entre eux, les seuls que l'auteur a choisi de rééditer de son vivant en un recueil, paru chez Suhrkamp en 1967. Le philosophe de l'École de Francfort s'y révèle, dans tous les sens du mot. Il y parle de musique, de son adolescence, de ses rencontres. Il multiplie les anecdotes à valeur sociologique, voire parfois éthologique, tant l'animal – vache, sanglier ou encore marmotte – est loin d'être absent de ces brefs billets d'humeur. Et surtout, ces souvenirs sont littéralement incarnés car spécifiquement reliés à un lieu. Tout se passe comme si l'évocation d'un paysage, d'une vue, d'un espace quel qu'il soit, était à l'origine de l'écriture autobiographique. Amorbach, nom d'une ville d'Allemagne mais aussi d'une abbaye bénédictine. Petite ville qui, par un phénomène de miroir inversé, permet à l'auteur de parler de l'Amérique, de la standardisation et, là aussi, d'industrie culturelle. L'on saisit mieux à la lecture de ces textes la genèse d'une philosophie de la radicalité.
20 personnalités du monde de l'art allemand sont invitées à poser leur regard sur la scène artistique française. Des critiques, commissaires, directeurs/trices d'institutions ou d'espaces indépendants, galeristes et collectionneurs témoignent, racontent et dressent un état des lieux de la création en France, de leur collaboration avec nos artistes. Sous forme de textes critiques, d'interviews, ils révèlent leur point de vue personnel et singulier.
‘‘Que valent en effet les informations les plus précises des quotidiens au regard de l’exactitude terrifiante avec laquelle Die Fackel décrit des faits juridiques, linguistiques et politiques ? Il n’a que faire de l’opinion publique. Car les nouvelles sanglantes de ce ‘journal’ réclament une sentence. Et contre nul autre avec autant d’urgence et de véhémence que contre la presse elle-même.’’
Écrivain, dramaturge, grand satiriste : Karl Kraus (1874-1936), figure centrale de l’esprit fin de siècle viennois, fut un fin limier du langage. De 1899 à sa mort, il fonde et dirige Die Fackel, dont il est parfois l’unique rédacteur. Les lecteurs de cette revue pamphlétaire, parmi lesquels Schönberg, Musil, Canetti, Wittgenstein ou encore Adorno, attendent à chaque numéro, impatients et anxieux, la tombée du couperet. Les milieux intellectuels redoutent cette plume acerbe, naturellement admirée par Thomas Bernhard.
Walter Benjamin a tenu à rendre hommage à cette figure controversée dans un essai lumineux, auquel il s’est consacré corps et âme un mois durant, en janvier 1931. Loin d’être un monument à l’esprit d’un temps révolu, son éclairage soulève nombre de questions d’actualité. Aux yeux de Benjamin, Kraus a su faire apparaître ‘‘le journalisme comme l’expression parfaite du changement de fonction du langage dans le capitalisme avancé’’. Information créatrice d’“événements” avant les “événements” eux-mêmes… On ne saurait être plus actuel. Mais Benjamin ne fait pas ici que commenter une œuvre et des idées, il dresse également le portrait d’un homme fascinant, d’un dramaturge qui fut aussi son propre personnage.
"On dit que dans le Sud, la rue est le théâtre de la vie, mais ce n’est qu'une partie de la vérité. Elle se transforme tout aussi bien en intérieurs. Non seulement par son étroitesse, qui fait d'elle un corridor, mais surtout par l'absence de trottoirs. Elle n'a rien d'une chaussée, même lorsque des voitures s'y faufilent. Au volant, plutôt que des chauffeurs, ce sont des cochers, qui tiennent la bride courte et évitent de justesse les passants."
Les écrits à caractère autobiographique sont extrêmement rares dans l'œuvre d'Adorno, et d'autant plus précieux. Le présent volume rassemble quatre d'entre eux, les seuls que l'auteur a choisi de rééditer de son vivant en un recueil, paru chez Suhrkamp en 1967. Le philosophe de l'École de Francfort s'y révèle, dans tous les sens du mot. Il y parle de musique, de son adolescence, de ses rencontres. Il multiplie les anecdotes à valeur sociologique, voire parfois éthologique, tant l'animal – vache, sanglier ou encore marmotte – est loin d'être absent de ces brefs billets d'humeur. Et surtout, ces souvenirs sont littéralement incarnés car spécifiquement reliés à un lieu. Tout se passe comme si l'évocation d'un paysage, d'une vue, d'un espace quel qu'il soit, était à l'origine de l'écriture autobiographique. Amorbach, nom d'une ville d'Allemagne mais aussi d'une abbaye bénédictine. Petite ville qui, par un phénomène de miroir inversé, permet à l'auteur de parler de l'Amérique, de la standardisation et, là aussi, d'industrie culturelle. L'on saisit mieux à la lecture de ces textes la genèse d'une philosophie de la radicalité.
20 personnalités du monde de l'art allemand sont invitées à poser leur regard sur la scène artistique française. Des critiques, commissaires, directeurs/trices d'institutions ou d'espaces indépendants, galeristes et collectionneurs témoignent, racontent et dressent un état des lieux de la création en France, de leur collaboration avec nos artistes. Sous forme de textes critiques, d'interviews, ils révèlent leur point de vue personnel et singulier.