Papers by Matteo Gianeselli
Peindre à Paris au XVIe siècle, 2024
Filippino Lippi: Beauty, Invention and Intelligence, 2020
France's interest in the Italian Primitives needs little introduction: it is enough to recall the... more France's interest in the Italian Primitives needs little introduction: it is enough to recall the pioneering roles of François Cacault, Alexis-François Artaud de Montor and Cardinal Joseph Fesch.1 This paper2 focuses on several works by Filippino Lippi and his entourage, generally from the collections of the French amateurs of the nineteenth century, and today in French public collectionsworks that are usually wrongly classified and rarely discussed, despite their high quality. Collaboration within one single work is unsurprising in the context of the Renaissance workshop. For example, the collaboration between Sandro Botticelli and Filippino Lippi on two cassone panels of the story of Esther, in the National Gallery in Ottawa, the Musée Condé, Chantilly, the Museo Horne in Florence, the Galleria Pallavicini, Rome and the Louvre, Paris.3 On the other hand, the participation of two rival workshops within one painting is less common. It usually takes place in the context of unfinished works, assigned to other artists following the departure or death of the artist who initially received the commission, as was the case with the Santissima Annunziata Deposition of the Cross, now in the Galleria dell' Accademia in Florence, left unfinished when Filippino Lippi died in 1504 and eventually completed by Perugino;4 or the Virgin and Child in Glory formerly in the
The Burlington Magazine, 2021
T he 'picture-mania' of Napoleon's uncle Cardinal Joseph Fesch (1763-1839) is a well-explored sub... more T he 'picture-mania' of Napoleon's uncle Cardinal Joseph Fesch (1763-1839) is a well-explored subject. 1 Of the some 17,000 objects listed in the inventory drawn up following his death, nearly 16,000 were paintings. The sales in Rome in 1845 that saw the dispersal of the major part of this 'monstrous gallery' 2 were dominated by Italian works. 3 The rediscovery in a private collection in France of a painting considered by Fesch to be one of his greatest masterpieces helps to illuminate the extent to which the art of Italy and in particular that of Raphael, 'the prince of painters', fascinated him. 4 Examination of The crossing of the Red Sea (Fig.3) permits a reconsideration of its attribution and, more broadly, the context of its creation and its relationship with two panels in the National Gallery, London. A portrait of Fesch (Fig.1) symbolises the bonds that tied him to 'his' Raphael. It shows him seated near the entrance to the Camera detta di Raffaele in Palazzo Falconieri, his palace in Rome. The room contained two especially precious paintings attributed to the master: the Mond Crucifixion (1502-03; National Gallery, London); 5 and a Virgin and Child (whereabouts unknown), a version of La Belle Jardinière in the Musée du Louvre, Paris, that was described in Fesch's 1839 post-mortem inventory as the 'Holy Family that goes by the name of the celebrated Jardinière of Raphael, a contemporary copy by the master himself '. 6 This study forms part of a research programme, 'Collections du cardinal Fesch. Histoire, inventaire, historique', led by the present author under the auspices of the Palais Fesch-musée des Beaux-Arts, Ajaccio, and the Institut national d'histoire de l'art, Paris. It will result in the launch in 2021 of an online database that will identify, locate and attribute works of art known to have formed part of the Fesch collection. Thanks are due to Roberta Bartoli and to Philippe Costamagna for their valuable advice. 1 The expression 'tableaumanie' was used by Lucien Bonaparte, see T. Iung: Lucien et ses mémoires, Paris 1882, p.113. The most complete study of Cardinal Fesch as collector is D. Thiébaut: Ajaccio, musée Fesch. Les Primitifs italiens, Paris 1987, pp.5-43. 2 'galerie monstre', Iung, op. cit. (note 1), p.113. 3 C. George: Galerie de feu S.E. le Cardinal Fesch. Catalogue des tableaux des écoles italiennes et espagnole, Rome 1845 (hereafter 1845 catalogue). See O. Bonfait et al.: Le goût pour la peinture italienne autour de 1800, prédécesseurs, modèles et concurrents du cardinal Fesch, Ajaccio 2006. 1,331 paintings of the Italian school are listed, compared with 325 Flemish and 153 French, respectively, see M. Hochmann: 'Les tableaux vénitiens du XVIe siècle', in ibid., pp.81-89, at p.82. 4 'le prince de la peinture', see the entry for the Mond Crucifixion (National Gallery, London, inv. no. NG3943), in the 1845 catalogue, lot 479-700.
Le collezioni degli artisti in Italia: trasformazioni e continuità di un fenomeno sociale tra Cinquecento e Settecento, 2019
Artisti nell'Italia d'età moderna
Antoine Caron (1521-1599). Le théâtre de l’Histoire, 2023
Antoine Caron (1521-1599). Le théâtre de l’Histoire, 2023
Sandro Botticelli. Artiste et designer , 2021
Sandro Botticelli. Artiste et designer, 2021
De l'espace public à la dévotion privée 176 Botticelli Artiste & Designer deux autres retables is... more De l'espace public à la dévotion privée 176 Botticelli Artiste & Designer deux autres retables issus de l'atelier : La sainte Trinité du couvent florentin de Santa Elisabetta delle Convertite (Londres, Courtauld Gallery) et La sainte Conversation destinée à la villa de Trebbio (cat. 47). Comme dans un catalogue de formes et d'inventions, libres de droits, le retable de San Barnaba est aussi exploité dans le domaine florissant et rentable de la dévotion privée. Une Vierge et l'Enfant (New York, Sotheby's, 28 janvier 2016, n o 10) reprend uniquement le groupe central de la composition, en le réduisant d'environ un tiers et en le décontextualisant complètement. D'autres Madone s'inspirent sans doute du carton original 3 , légèrement corrigé dans l'attitude et le costume afin d'apporter un minimum de variété. La citation peut être aussi plus ponctuelle : de la pala de San Barnaba, on retrouve l'ange tenant les clous dans la figure analogue du grand tondo tardif de la galerie Corsini de Florence, tandis que l'archange sculpté dans le bas-relief, en haut à gauche, a servi de modèle à une Annonciation, jadis dans la collection d'Edward Burne-Jones 4. La démarche inverse est aussi intéressante. Le retable destiné à la chapelle de Giovanni de' Bardi à Santo Spirito (Berlin, Gemäldegalerie) peut être perçu comme l'une des oeuvres les plus inventives de l'artiste, notamment pour son architecture végétale inédite. Toutefois, le motif de la Vierge allaitant, sortant délicatement son sein de sa robe pour nourrir l'Enfant, maintenu étroitement dans le giron de sa mère, n'est finalement que la mise à jour d'un prototype conçu presque vingt ans plus tôt dans le domaine de la dévotion privée autour de la Madone Campana (cat. 5). On comprend ainsi l'importance, dans le cadre des pratiques d'atelier, de l'exploitation du préfabriqué qui passe par le recours aux livres de modèles, la mise au goût du jour d'anciens dessins, l'agrandissement ou le rétrécissement d'études, l'inversion de cartons, la surexploitation des potentiels de la carta lucida. C'est bien dans ces incessants allers-retours conceptuels que réside la véritable économie de l'atelier. La proximité entre certaines oeuvres produites en dehors de l'entourage strict de Botticelli laisse aussi supposer des liens actifs entre les différentes botteghe, nourris d'échanges artistiques féconds et soutenus par une sociabilité régulière, celle qui passe par la fréquentation assidue des mêmes paroisses, des mêmes commanditaires, des mêmes confréries. C'est le cas, par exemple, d'une Vierge et l'Enfant entre sainte Hélène et saint Michel (Paris, Bibliothèque nationale de France). Créé dans l'entourage du maître, ce burin, par la reprise du groupe central et de l'archange du retable de San Barnaba, montre le désir d'étendre le champ de circulation du langage et des modèles bien au-delà de la personnalité stricte de Botticelli et de ses élèves, auprès de cercles d'artistes/artisans plus modestes, mais également auprès de milieux sociaux plus humbles. De la chapelle à la camera, c'est tout l'espace de la dévotion qui est ainsi investi de l'imaginaire botticellien.
Fra Angelico, Botticelli… Chefs-d’œuvre retrouvés, 2014
Détail du Portrait de Simonetta Vespucci. Voir [cat. 35] p. 134.
Nouvelles de l'estampe, 2023
L'exposition Antoine Caron (1521-1599). Le théâtre de l'Histoire, qui se tient actuellement au mu... more L'exposition Antoine Caron (1521-1599). Le théâtre de l'Histoire, qui se tient actuellement au musée national de la Renaissance-Château d'Écouen jusqu'au 3 juillet, entend revenir sur cette figure oubliée du XVI e siècle, qui a pourtant travaillé pour tous les rois de France, de François I er à Henri IV, et pour la reine mère Catherine de Médicis.
La Collection Cacault, 2016
Ce colloque avait été organisé avec un partenariat tripartite entre le musée des Beaux-arts de Na... more Ce colloque avait été organisé avec un partenariat tripartite entre le musée des Beaux-arts de Nantes, l'Université de Nantes et l'Institut national d'histoire de l'art. Nous tenons tout particulièrement à remercier Antoinette Le Normand-Romain et Philippe Sénéchal pour le soutien apporté à ce colloque. 2. Exposition organisée par Adeline Collange-Perugi.
ArtItalies. Le bulletin de l’AHAI, 2020
La Revue des musées de France. Revue du Louvre, 2020
Les Cahiers d'histoire de l'art, 2019
dans Primitifs italiens. Le vrai, le faux, la fortune critique, cat. expo. sous la dir. d’E. Moen... more dans Primitifs italiens. Le vrai, le faux, la fortune critique, cat. expo. sous la dir. d’E. Moench (Ajaccio, Palais Fesch-musée des Beaux-Arts, 28 juin-1er oct. 2012), Cinisello Balsamo, Silvana Editoriale, 2012, p. 83-99.
La collection Cacault, Italie/Nantes, 1810/2010, coll. sous la dir. d’A. Collange, C. Georgel et ... more La collection Cacault, Italie/Nantes, 1810/2010, coll. sous la dir. d’A. Collange, C. Georgel et H. Rousteau-Chambon (https://inha.revues.org/6993)
Arte Cristiana, 7-8, 2011, p. 295-302.
La Revue des Musées de France. Revue du Louvre, 4, 2011, p. 51-61.
La Revue des Musées de France. Revue du Louvre, 4, 2013, p. 24-37.
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