AFPMA - Association française pour la peinture murale antique
L'AFPMA a été crée en 1979 pour promouvoir les études sur la peinture murale et le stuc antiques, mais également la conservation et la restauration de ce mobilier dans le cadre de la législation sur la conservation du Patrimoine.
Depuis plus de 40 ans elle fédère les chercheurs de France et de Suisse.
L'AFPMA organise chaque année, dans une ville différente, un colloque ou une rencontre scientifique permettant la diffusion des travaux les plus récents et l'échange entre les différents chercheurs, archéologues et restaurateurs.
Depuis 2013, l'association est l’initiatrice de "Pictor, collection de l'AFPMA" qui permet la publication des actes des colloque ainsi que de monographies. 9 volumes en sont déjà parus.
Bureau de l'AFPMA 2020-2023 :
Président : Alexandra Spühler
Vice-Présidente : Sabine Groetembril
Secrétaire : Paolo Tomassini
Secrétaire adjointe : Aude Raspail
Trésorière : Myriam Tessariol
Trésorière adjointe : Maud Mulliez
Address: Paris, France
Depuis plus de 40 ans elle fédère les chercheurs de France et de Suisse.
L'AFPMA organise chaque année, dans une ville différente, un colloque ou une rencontre scientifique permettant la diffusion des travaux les plus récents et l'échange entre les différents chercheurs, archéologues et restaurateurs.
Depuis 2013, l'association est l’initiatrice de "Pictor, collection de l'AFPMA" qui permet la publication des actes des colloque ainsi que de monographies. 9 volumes en sont déjà parus.
Bureau de l'AFPMA 2020-2023 :
Président : Alexandra Spühler
Vice-Présidente : Sabine Groetembril
Secrétaire : Paolo Tomassini
Secrétaire adjointe : Aude Raspail
Trésorière : Myriam Tessariol
Trésorière adjointe : Maud Mulliez
Address: Paris, France
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Annonce colloque by AFPMA - Association française pour la peinture murale antique
Pictor, collection de l'AFPMA - Actes colloques by AFPMA - Association française pour la peinture murale antique
à la compréhension des compositions, des motifs ornementaux et de leur signification, et plus largement à l’histoire des lieux et des mentalités.
Trente-trois contributions illustrent “tout en couleur” ces recherches et
l’interdisciplinarité des équipes qui les mènent. L’actualité offre un parcours de plusieurs siècles à travers la Gaule et les provinces occidentales de l’empire, depuis Arles et les spectaculaires découvertes du site de la Verrerie ; Murviel-lès-Montpellier, Martigues, Panossas, Bordeaux, Bourges et Annecy-le-Vieux, aux décors souvent expliqués pour la première fois ; au-delà desAlpes, Avenches, Kallnach, Orbe-Boscéaz ; au Luxembourg, la riche villa de Schieren ; Bilbilis en Espagne, ou Braga au Portugal.
L’Italie est largement représentée par les études de sites emblématiques
comme Pompéi, Baïes ou Rome, tout comme le nord de l’Italie – Modène, Rimini et les villae du lac de Garde – et la Sicile.
L’analyse iconographique de quelques représentations peintes permet de
mieux cerner le sens d’images aussi complexes qu’énigmatiques parfois : un bras levé tenant un récipient à Metz, un peintre au travail dans la cuve d’un sarcophage à Kertch, une femme peintre sur le mur d’une maison pompéienne, ou encore la rencontre amoureuse autour de la déesse Vénus. Quelques dossiers sont réexaminés sous différents angles. À l’échelle de la cité de Lyon, une première synthèse sur le motif du candélabre tente d’en suivre l’évolution, tandis que l’étude, jusqu’ici très chaotique, mais plus que nécessaire, des enduits peints de Villards-d’Héria devrait reprendre. À Pompéi, les peintures de jardin des maisons de Salluste et du Poète tragique, totalement effacées depuis leur dégagement au début du xixe siècle, sont restituées grâce à l’étude minutieuse des archives, dessins de voyageurs et autres croquis, et à la confrontation des indices les plus ténus.
Enfin, à une époque où les images, les données, etc. sont versées dans des bases informatisées, comme la base Fabvlvs, devenues outils indispensables de la recherche, le lecteur de Pictor 8 pourra toujours se plonger dans quelques romans de la littérature des XIXe et XXe siècles dont la peinture et les peintres romains sont parfois les héros.
Pictor 8 sera disponible à la vente à partir de 7 janvier 2021 mais vous pouvez d'ores et déjà le commander aux éditions Ausonius à l'aide du flyer ci-joint.
Paris, en novembre 2015.
Toichographologues, archéologues, conservateurs, restaurateurs… ont présenté vingt-six contributions,
discuté et confronté leurs travaux devant – et avec –un large public d’étudiants, chercheurs et amateurs,
français et étrangers.
La première partie, l’actualité de la recherche, regroupe des études sur des ensembles issus de fouilles
récentes, mais aussi plus anciennement dégagés, et maintenant revisités, qui enrichissent un corpus déjà
conséquent dans les Gaules, en Germanie, en Helvétie, en Italie.
La deuxième partie aborde la méthodologie, les analyses et les expérimentations, la conservation et la
restauration, et la diffusion des peintures et des stucs, à travers des technologies innovantes, l’usage de la
3D, les bases de données…
Enfin, deux analyses iconographiques et trois ensembles réétudiés avec un nouveau regard attentif terminent
ces actes qui, cette année encore dessinent un panorama de la recherche en cours dans le domaine des
revêtements antiques, la toichographologie, en Italie et dans les provinces de l’Empire romain
Comme tous les ans, cette rencontre , moment attendu et privilégié d’échanges entre étudiants, amateurs et professionnels de la toichographologie, de l’archéologie, accordait une large place à l’actualité de la recherche.
La première partie rassemble de nouvelles découvertes mais également plusieurs synthèses sur les décors de Narbonnaise et Aquitaine.
L’occasion était aussi offerte de confronter spécifiquement les décors provinciaux provenant de divers horizons (Germanie, Hispanie, Gaule Belgique, Lyonnaise) à ceux du Sud des Gaules, et même aux ensembles italiens puisque quelques articles mettent en valeur des sites d’Italie septentrionale et centrale.
Une partie “iconographie, reprises d’archives et découvertes anciennes” fait écho aux dernières synthèses réalisées sur des thèmes aussi riches et variés que les décors de jardin, les imitations de marbre ou les images épiques dans la peinture antique.
Outre les problématiques stylistiques et iconographiques, sont enfin discutées les questions de méthodologie, d’expérimentation et d’analyses, de conservation et de restauration, de mise en valeur de ce riche patrimoine.
Au-delà des analyses de site, la réflexion porte sur les pratiques de la toichographologie, aussi bien en matière de fouille, d’étude ou de restauration. Lors de ce colloque trois axes ont retenu l’attention. Le premier pose le problème de la révision de la terminologie descriptive. Le vocabulaire s’est frotté à l’usage et au temps, mettant en lumière aussi bien des réussites que des évolutions ou, à l’inverse, certains termes inadaptés que la pratique a d’elle-même abandonnés.
En parallèle, une réflexion est également menée sur la question des “restitutions”, “reconstitution” et “évocation”. Enfin, bien que tournées principalement vers les recherches sur le territoire national, les rencontres de l’AFPMA sont toujours ouvertes à quelques horizons plus lointains. Ce 26e colloque a donc tout naturellement tourné le regard au-delà des frontières, vers le Luxembourg, l’Allemagne, la Suisse et l’Italie.
fouille au musée, les trente-six articles de ces actes illustrent parfaitement la diversité des thématiques : actualité de la recherche, méthodologie, conservation/restauration
ou analyses des matériaux.
Cette interdisciplinarité est le fil rouge de tous les travaux menés sur les sites à travers la France : Narbonne, Aix-en-Provence, Berre-l’Étang, Saint-Vivien, Jonzac et Poitiers, Bordeaux, Brumath, Dolving, Metz, Juvigny et Andilly-en-Bassigny, Mané-Véchen, Chartres, Le Puy-en-Velay et Clermont-Ferrand, Saint-Romain-en-Gal et Vienne… Les recherches à l’étranger sont aussi présentes : la Suisse, avec Augst et Avenches, mais aussi – et au-delà de l’époque romaine – Stara Zagora
en Bulgarie et Samarcande en Ouzbékistan. Les actes font également écho aux réflexions menées à l’échelle du Ministère de la culture et de la communication relayées lors de la table-ronde de Paris en2011.
Ce volume est le premier de Pictor. Collection de l’AFPMA, consacrée à tous les
aspects du décor pictural antique. Cette collection Pictor aux éditions Ausonius
publie les actes des colloques et des études monographiques consacrées à lapeinture murale antique.
Pictor collection de l'AFPMA - Monographies by AFPMA - Association française pour la peinture murale antique
Julien Boislève, Karine Boulanger, Arnaud Coutelas, Thierry Dechezleprêtre, Michel Frenzel, Nathalie Froeliger, Michiel Gazenbeek, Kévin Kazek, Jean-Denis Laffite, Xavier Lafon, Dimitri Mathiot, Luc Megens, Josabeth Millereux-Le-Béchennec, Maximilien Morel, Paul Nüsslein, Jean-Paul Petit, Olga Romanenko, Deborah Sebag, Morgane Thorel, Laurent Vermard, Pascal Vipard.
Cet ouvrage présente le deuxième volet des résultats du projet collectif de
recherche intitulé « Les enduits peints gallo-romains sur les territoires des
Leuques et des Médiomatriques ». Succédant à un premier volume consacré aux peintures murales et aux plafonds de Metz-Divodurum, il offre un corpus exhaustif d’ensembles d’enduits peints, pour la plupart inédits, mis au jour dans plusieurs agglomérations secondaires et villae antiques de Lorraine. Il prend en compte les décors peints et stuqués issus de fouilles programmées et préventives, anciennes ou récentes, dont la documentation a servi de support à l’analyse des contextes, de guide pour la phase indispensable d’assemblage des fragments et pour l’étude des ensembles architecturaux qui en découle.
Les premiers chapitres sont consacrés au cadre historique des cités leuque et médiomatrique dont le statut administratif et juridique évolue du
Ier au IVe siècle dans la province de la Gallia Belgica, puis à l’histoire de la recherche. Celle-ci met en évidence l’évolution manifeste du traitement des enduits peints depuis l’époque où seuls les fragments présentant un motif étaient ramassés jusqu’à l’essor d’une discipline, la toichographologie, qui utilise des méthodes de prélèvement et d’étude beaucoup plus élaborées.
La présentation des peintures par site, principalement des habitations, des
bâtiments artisanaux et des thermes publics et privés, concerne d’abord la cité des Médiomatriques puis celle des Leuques. L’ensemble des données collectées permet de mettre en exergue, à l’échelle de la région, la question de la mise en œuvre, de la qualité et de l’économie des enduits peints. Cette approche globale offre finalement la possibilité de mener
une réflexion sur la composition des parois et les répertoires décoratifs qui les agrémentent, sur les grands jalons de l’évolution des schémas décoratifs les mieux documentés et sur la question des programmes décoratifs en fonction de la nature des espaces. Cette recherche est le résultat fécond d’un travail collectif et interinstitutionnel associant des chercheurs des collectivités territoriales, du CNRS, des universités, de l’Inrap et d’associations archéologiques
Témoin précieux et exceptionnel des élévations des constructions antiques dont il ne reste plus que des traces ténues, les enduits peints s’intègrent dans une réflexion globale sur l’architecture et l’habitation antique.
L’ouvrage est composé d’un premier chapitre qui rappelle le contexte historique de l’antique Divodurum et permet de mieux appréhender son développement urbain, son statut économique et administratif du ier au ive siècle p.C.
Un second chapitre retrace l’histoire de la recherche à Metz, depuis l’époque où seuls les fragments décorés étaient ramassés jusqu’à l’essor d’une discipline, la toichographologie, qui met en pratique des méthodes de prélèvement et d’étude beaucoup plus poussées.
Les peintures sont présentées par site suivant un ordre chronologique. Leur étude, qui concerne à la fois les décors, les revers, l’architecture (les sols, les murs, les couvrements) et les mortiers, livre des données sur les techniques de mise en œuvre, sur la composition des parois et sur les répertoires décoratifs de la parure ornementale des habitations de Metz-Divodurum. L’ensemble permet finalement d’aborder, à l’échelle d’une localité, la question des programmes décoratifs, celle de l’origine et du développement de certains schémas du Ier au IIIe siècle, ainsi que celle de la caractérisation et la hiérarchisation des espaces dans l’habitation.
Publications AFPMA actes antérieurs by AFPMA - Association française pour la peinture murale antique
française pour la peinture murale antique (AFPMA) a réuni en 2009 les archéologues et les restaurateurs, spécialistes ou non, confrontés à la peinture murale romaine fragmentaire découverte en France et en Suisse. Le séminaire tenu à Paris, à l'École Normale Supérieure, a rencontré un écho tel que des actes viennent aujourd'hui rendre compte des travaux présentés. Se décline ainsi une riche variété de documents provenant d'Arnouville-lès-Gonesse, d'Augst, d'Avenches, de Bayeux, de Bordeaux, de Cahors, de Chartres, de Chassenon, de Damblain, d'Embourie, du canton de Fribourg, de Gellainville, de Marseille, de Martizay, de Nîmes, d'Oberbuchsiten, d'Oberweningen, de Périgueux, du Quiou, de Reims, de Ribemontsur-Ancre, de Saint-Pierre-de-Nazac, de Saint-Romain-en-Gal, de Sanxay, de Schleinikon et du Vieil-Évreux. Anciennes ou nouvelles, les découvertes sont analysées, étudiées et restaurées, augmentant les bases de données en cours d'élaboration et invitant à s'interroger sur l'inventaire d'une aussi vaste collection, désormais indispensable à l'étude archéologique et historique d'un site.
L’opportunité de se tourner vers la Bourgogne s’est offerte d’elle-même : de nombreux fragments d’enduit peint, découverts sur le site de Vaulabelle à Auxerre au cours des fouilles dirigées par Annie Bolle, venaient d’être étudiés et traités au Centre d’Étude des Peintures Murales Romaines à Soissons. À l’issue de ce travail, la conservatrice du musée-abbaye Saint-Germain à Auxerre, soucieuse de présenter les résultats de la plus récente recherche archéologique, mettait en place une présentation de ces vestiges. Expliquer au public l’intérêt iconographique, social, anecdotique, de peintures très fragmentaires est une entreprise courageuse dans laquelle Micheline Durand s’est engagée avec chaleur et compétence. L’inauguration de ce nouveau secteur des salles d’archéologie du musée fut mise en parallèle avec celle de deux expositions temporaires, l'une consacrée à « La peinture romaine : du peintre au restaurateur », l’autre, présentant des œuvres de l'artiste japonais Hisa Takahashi, restaurateur de peintures médiévales et fresquiste contemporain.
Ce séminaire s’intégrait ainsi parfaitement au déroulement de ces manifestations : de la documentation ancienne aux analyses chimiques en passant par le recours aux textes, les interventions se sont attachées à quelques décors de Rome et des provinces, et tout particulièrement de Bourgogne.
Ce sont donc 12 contributions, dont 7 concernant la Bourgogne et 5 les recherches récentes, de Ribemont-sur-Ancre et Paris à l’Italie, qui font le contenu de ce volume presque entièrement illustré en couleurs.
à la compréhension des compositions, des motifs ornementaux et de leur signification, et plus largement à l’histoire des lieux et des mentalités.
Trente-trois contributions illustrent “tout en couleur” ces recherches et
l’interdisciplinarité des équipes qui les mènent. L’actualité offre un parcours de plusieurs siècles à travers la Gaule et les provinces occidentales de l’empire, depuis Arles et les spectaculaires découvertes du site de la Verrerie ; Murviel-lès-Montpellier, Martigues, Panossas, Bordeaux, Bourges et Annecy-le-Vieux, aux décors souvent expliqués pour la première fois ; au-delà desAlpes, Avenches, Kallnach, Orbe-Boscéaz ; au Luxembourg, la riche villa de Schieren ; Bilbilis en Espagne, ou Braga au Portugal.
L’Italie est largement représentée par les études de sites emblématiques
comme Pompéi, Baïes ou Rome, tout comme le nord de l’Italie – Modène, Rimini et les villae du lac de Garde – et la Sicile.
L’analyse iconographique de quelques représentations peintes permet de
mieux cerner le sens d’images aussi complexes qu’énigmatiques parfois : un bras levé tenant un récipient à Metz, un peintre au travail dans la cuve d’un sarcophage à Kertch, une femme peintre sur le mur d’une maison pompéienne, ou encore la rencontre amoureuse autour de la déesse Vénus. Quelques dossiers sont réexaminés sous différents angles. À l’échelle de la cité de Lyon, une première synthèse sur le motif du candélabre tente d’en suivre l’évolution, tandis que l’étude, jusqu’ici très chaotique, mais plus que nécessaire, des enduits peints de Villards-d’Héria devrait reprendre. À Pompéi, les peintures de jardin des maisons de Salluste et du Poète tragique, totalement effacées depuis leur dégagement au début du xixe siècle, sont restituées grâce à l’étude minutieuse des archives, dessins de voyageurs et autres croquis, et à la confrontation des indices les plus ténus.
Enfin, à une époque où les images, les données, etc. sont versées dans des bases informatisées, comme la base Fabvlvs, devenues outils indispensables de la recherche, le lecteur de Pictor 8 pourra toujours se plonger dans quelques romans de la littérature des XIXe et XXe siècles dont la peinture et les peintres romains sont parfois les héros.
Pictor 8 sera disponible à la vente à partir de 7 janvier 2021 mais vous pouvez d'ores et déjà le commander aux éditions Ausonius à l'aide du flyer ci-joint.
Paris, en novembre 2015.
Toichographologues, archéologues, conservateurs, restaurateurs… ont présenté vingt-six contributions,
discuté et confronté leurs travaux devant – et avec –un large public d’étudiants, chercheurs et amateurs,
français et étrangers.
La première partie, l’actualité de la recherche, regroupe des études sur des ensembles issus de fouilles
récentes, mais aussi plus anciennement dégagés, et maintenant revisités, qui enrichissent un corpus déjà
conséquent dans les Gaules, en Germanie, en Helvétie, en Italie.
La deuxième partie aborde la méthodologie, les analyses et les expérimentations, la conservation et la
restauration, et la diffusion des peintures et des stucs, à travers des technologies innovantes, l’usage de la
3D, les bases de données…
Enfin, deux analyses iconographiques et trois ensembles réétudiés avec un nouveau regard attentif terminent
ces actes qui, cette année encore dessinent un panorama de la recherche en cours dans le domaine des
revêtements antiques, la toichographologie, en Italie et dans les provinces de l’Empire romain
Comme tous les ans, cette rencontre , moment attendu et privilégié d’échanges entre étudiants, amateurs et professionnels de la toichographologie, de l’archéologie, accordait une large place à l’actualité de la recherche.
La première partie rassemble de nouvelles découvertes mais également plusieurs synthèses sur les décors de Narbonnaise et Aquitaine.
L’occasion était aussi offerte de confronter spécifiquement les décors provinciaux provenant de divers horizons (Germanie, Hispanie, Gaule Belgique, Lyonnaise) à ceux du Sud des Gaules, et même aux ensembles italiens puisque quelques articles mettent en valeur des sites d’Italie septentrionale et centrale.
Une partie “iconographie, reprises d’archives et découvertes anciennes” fait écho aux dernières synthèses réalisées sur des thèmes aussi riches et variés que les décors de jardin, les imitations de marbre ou les images épiques dans la peinture antique.
Outre les problématiques stylistiques et iconographiques, sont enfin discutées les questions de méthodologie, d’expérimentation et d’analyses, de conservation et de restauration, de mise en valeur de ce riche patrimoine.
Au-delà des analyses de site, la réflexion porte sur les pratiques de la toichographologie, aussi bien en matière de fouille, d’étude ou de restauration. Lors de ce colloque trois axes ont retenu l’attention. Le premier pose le problème de la révision de la terminologie descriptive. Le vocabulaire s’est frotté à l’usage et au temps, mettant en lumière aussi bien des réussites que des évolutions ou, à l’inverse, certains termes inadaptés que la pratique a d’elle-même abandonnés.
En parallèle, une réflexion est également menée sur la question des “restitutions”, “reconstitution” et “évocation”. Enfin, bien que tournées principalement vers les recherches sur le territoire national, les rencontres de l’AFPMA sont toujours ouvertes à quelques horizons plus lointains. Ce 26e colloque a donc tout naturellement tourné le regard au-delà des frontières, vers le Luxembourg, l’Allemagne, la Suisse et l’Italie.
fouille au musée, les trente-six articles de ces actes illustrent parfaitement la diversité des thématiques : actualité de la recherche, méthodologie, conservation/restauration
ou analyses des matériaux.
Cette interdisciplinarité est le fil rouge de tous les travaux menés sur les sites à travers la France : Narbonne, Aix-en-Provence, Berre-l’Étang, Saint-Vivien, Jonzac et Poitiers, Bordeaux, Brumath, Dolving, Metz, Juvigny et Andilly-en-Bassigny, Mané-Véchen, Chartres, Le Puy-en-Velay et Clermont-Ferrand, Saint-Romain-en-Gal et Vienne… Les recherches à l’étranger sont aussi présentes : la Suisse, avec Augst et Avenches, mais aussi – et au-delà de l’époque romaine – Stara Zagora
en Bulgarie et Samarcande en Ouzbékistan. Les actes font également écho aux réflexions menées à l’échelle du Ministère de la culture et de la communication relayées lors de la table-ronde de Paris en2011.
Ce volume est le premier de Pictor. Collection de l’AFPMA, consacrée à tous les
aspects du décor pictural antique. Cette collection Pictor aux éditions Ausonius
publie les actes des colloques et des études monographiques consacrées à lapeinture murale antique.
Julien Boislève, Karine Boulanger, Arnaud Coutelas, Thierry Dechezleprêtre, Michel Frenzel, Nathalie Froeliger, Michiel Gazenbeek, Kévin Kazek, Jean-Denis Laffite, Xavier Lafon, Dimitri Mathiot, Luc Megens, Josabeth Millereux-Le-Béchennec, Maximilien Morel, Paul Nüsslein, Jean-Paul Petit, Olga Romanenko, Deborah Sebag, Morgane Thorel, Laurent Vermard, Pascal Vipard.
Cet ouvrage présente le deuxième volet des résultats du projet collectif de
recherche intitulé « Les enduits peints gallo-romains sur les territoires des
Leuques et des Médiomatriques ». Succédant à un premier volume consacré aux peintures murales et aux plafonds de Metz-Divodurum, il offre un corpus exhaustif d’ensembles d’enduits peints, pour la plupart inédits, mis au jour dans plusieurs agglomérations secondaires et villae antiques de Lorraine. Il prend en compte les décors peints et stuqués issus de fouilles programmées et préventives, anciennes ou récentes, dont la documentation a servi de support à l’analyse des contextes, de guide pour la phase indispensable d’assemblage des fragments et pour l’étude des ensembles architecturaux qui en découle.
Les premiers chapitres sont consacrés au cadre historique des cités leuque et médiomatrique dont le statut administratif et juridique évolue du
Ier au IVe siècle dans la province de la Gallia Belgica, puis à l’histoire de la recherche. Celle-ci met en évidence l’évolution manifeste du traitement des enduits peints depuis l’époque où seuls les fragments présentant un motif étaient ramassés jusqu’à l’essor d’une discipline, la toichographologie, qui utilise des méthodes de prélèvement et d’étude beaucoup plus élaborées.
La présentation des peintures par site, principalement des habitations, des
bâtiments artisanaux et des thermes publics et privés, concerne d’abord la cité des Médiomatriques puis celle des Leuques. L’ensemble des données collectées permet de mettre en exergue, à l’échelle de la région, la question de la mise en œuvre, de la qualité et de l’économie des enduits peints. Cette approche globale offre finalement la possibilité de mener
une réflexion sur la composition des parois et les répertoires décoratifs qui les agrémentent, sur les grands jalons de l’évolution des schémas décoratifs les mieux documentés et sur la question des programmes décoratifs en fonction de la nature des espaces. Cette recherche est le résultat fécond d’un travail collectif et interinstitutionnel associant des chercheurs des collectivités territoriales, du CNRS, des universités, de l’Inrap et d’associations archéologiques
Témoin précieux et exceptionnel des élévations des constructions antiques dont il ne reste plus que des traces ténues, les enduits peints s’intègrent dans une réflexion globale sur l’architecture et l’habitation antique.
L’ouvrage est composé d’un premier chapitre qui rappelle le contexte historique de l’antique Divodurum et permet de mieux appréhender son développement urbain, son statut économique et administratif du ier au ive siècle p.C.
Un second chapitre retrace l’histoire de la recherche à Metz, depuis l’époque où seuls les fragments décorés étaient ramassés jusqu’à l’essor d’une discipline, la toichographologie, qui met en pratique des méthodes de prélèvement et d’étude beaucoup plus poussées.
Les peintures sont présentées par site suivant un ordre chronologique. Leur étude, qui concerne à la fois les décors, les revers, l’architecture (les sols, les murs, les couvrements) et les mortiers, livre des données sur les techniques de mise en œuvre, sur la composition des parois et sur les répertoires décoratifs de la parure ornementale des habitations de Metz-Divodurum. L’ensemble permet finalement d’aborder, à l’échelle d’une localité, la question des programmes décoratifs, celle de l’origine et du développement de certains schémas du Ier au IIIe siècle, ainsi que celle de la caractérisation et la hiérarchisation des espaces dans l’habitation.
française pour la peinture murale antique (AFPMA) a réuni en 2009 les archéologues et les restaurateurs, spécialistes ou non, confrontés à la peinture murale romaine fragmentaire découverte en France et en Suisse. Le séminaire tenu à Paris, à l'École Normale Supérieure, a rencontré un écho tel que des actes viennent aujourd'hui rendre compte des travaux présentés. Se décline ainsi une riche variété de documents provenant d'Arnouville-lès-Gonesse, d'Augst, d'Avenches, de Bayeux, de Bordeaux, de Cahors, de Chartres, de Chassenon, de Damblain, d'Embourie, du canton de Fribourg, de Gellainville, de Marseille, de Martizay, de Nîmes, d'Oberbuchsiten, d'Oberweningen, de Périgueux, du Quiou, de Reims, de Ribemontsur-Ancre, de Saint-Pierre-de-Nazac, de Saint-Romain-en-Gal, de Sanxay, de Schleinikon et du Vieil-Évreux. Anciennes ou nouvelles, les découvertes sont analysées, étudiées et restaurées, augmentant les bases de données en cours d'élaboration et invitant à s'interroger sur l'inventaire d'une aussi vaste collection, désormais indispensable à l'étude archéologique et historique d'un site.
L’opportunité de se tourner vers la Bourgogne s’est offerte d’elle-même : de nombreux fragments d’enduit peint, découverts sur le site de Vaulabelle à Auxerre au cours des fouilles dirigées par Annie Bolle, venaient d’être étudiés et traités au Centre d’Étude des Peintures Murales Romaines à Soissons. À l’issue de ce travail, la conservatrice du musée-abbaye Saint-Germain à Auxerre, soucieuse de présenter les résultats de la plus récente recherche archéologique, mettait en place une présentation de ces vestiges. Expliquer au public l’intérêt iconographique, social, anecdotique, de peintures très fragmentaires est une entreprise courageuse dans laquelle Micheline Durand s’est engagée avec chaleur et compétence. L’inauguration de ce nouveau secteur des salles d’archéologie du musée fut mise en parallèle avec celle de deux expositions temporaires, l'une consacrée à « La peinture romaine : du peintre au restaurateur », l’autre, présentant des œuvres de l'artiste japonais Hisa Takahashi, restaurateur de peintures médiévales et fresquiste contemporain.
Ce séminaire s’intégrait ainsi parfaitement au déroulement de ces manifestations : de la documentation ancienne aux analyses chimiques en passant par le recours aux textes, les interventions se sont attachées à quelques décors de Rome et des provinces, et tout particulièrement de Bourgogne.
Ce sont donc 12 contributions, dont 7 concernant la Bourgogne et 5 les recherches récentes, de Ribemont-sur-Ancre et Paris à l’Italie, qui font le contenu de ce volume presque entièrement illustré en couleurs.
Afin de nous aider à poursuivre les activités de l’AFPMA, vous trouverez ci-joint, le formulaire d'adhésion 2021.
Les membres de l'AFPMA sont exonérés de frais d'inscription au colloque et bénéficient d'un prix préférentiel sur les volumes de la collection Pictor.
Nous vous rappelons à cette occasion que notre prochain colloque se tiendra à Bordeaux, au musée d'Aquitaine, les 25 et 26 novembre 2021.
En espérant vous compter une nouvelle année parmi nos adhérents, nous vous remercions de la confiance que vous nous accordez et de la pérennité de votre engagement,
Bien cordialement,
Le bureau,
AFPMA
Association Française pour la Peinture Murale Antique
À ce jour, aucune synthèse n’avait encore été tentée pour la Gaule où la disparité dans l’état de conservation des vestiges a favorisé une approche spécialisée et analytique des décors. Ici, pour la première fois, sont examinées l’interaction entre mosaïque, peinture, stuc et placages, et leur articulation avec le décor architectonique.
Diverses questions surgissent: comment le décor souligne-t-il l’espace architectural, s’y adapte, et induit une expérience spatiale ? En quoi les choix iconographiques sont-ils révélateurs de la fonction des espaces et de leurs usages ? Dans quelle mesure les choix techniques et leur mise en œuvre dépendent-ils du lieu, du moment, de la tradition ?
Cet ouvrage réunit cinquante-et-une contributions, organisées en cinq chapitres :
1. Articulation des décors dans les espaces architecturaux.
2. Formes architecturales et spatialité.
3. Espace de la culture : la construction d’un imaginaire romain.
4. Les matériaux et la délimitation de l’espace.
5. Pérennité et renouvellement du décor et de son espace.
Associant nombreux inédits et documents revisités, présentés par des chercheurs d’horizons
multiples, il marquera une étape dans l’approche du décor en Gaule.
siècle avec l’apparition du ciment. C’est, à travers les choix de son utilisation, tout un pan de l’histoire de la construction qui se dévoile aux archéologues.
Nous sommes heureux de vous faire parvenir le programme du prochain colloque de l’AFPMA, qui se tiendra à Bordeaux les jeudi 25 et vendredi 26 novembre 2021.
Nous nous excusons de vous envoyer les informations plus tard par rapport aux autres années, nous avons préféré attendre d’avoir les idées plus claires sur les normes sanitaires et la logistique du colloque en cette période encore si particulière.
Vous trouverez en pièce jointe le programme définitif du colloque, que nous vous prions de diffuser. Vous trouverez également dans une seconde rubrique, le formulaire d’inscription des auditeurs, que nous vous prions de nous renvoyer pour le 31 octobre au plus tard.
Le colloque se tiendra bien en présentiel, dans le respect des normes sanitaires, qui prévoient l’obligation du port du masque et du pass sanitaire pour tous les participants. La salle qui nous accueille au Musée d’Aquitaine de Bordeaux a une limite de 212 places. Cette jauge pourrait changer si la situation sanitaire l’imposait. En cas de nombre de places limité, l’ordre de réception du formulaire de participation fera office de liste d'inscription.
Nous restons à votre disposition pour toute question ou renseignement, et nous nous réjouissons de vous retrouver nombreux à Bordeaux en novembre !
En vous souhaitant bonne réception,
bien cordialement,
Nous sommes heureux de vous faire parvenir le programme du prochain colloque de l’AFPMA, qui se tiendra à Bordeaux les jeudi 25 et vendredi 26 novembre 2021.
Nous nous excusons de vous envoyer les informations plus tard par rapport aux autres années, nous avons préféré attendre d’avoir les idées plus claires sur les normes sanitaires et la logistique du colloque en cette période encore si particulière.
Vous trouverez en pièce jointe le formulaire d’inscription des auditeurs, que nous vous prions de nous renvoyer pour le 31 octobre au plus tard.
Le colloque se tiendra bien en présentiel, dans le respect des normes sanitaires, qui prévoient l’obligation du port du masque et du pass sanitaire pour tous les participants. La salle qui nous accueille au Musée d’Aquitaine de Bordeaux a une limite de 212 places. Cette jauge pourrait changer si la situation sanitaire l’imposait. En cas de nombre de places limité, l’ordre de réception du formulaire de participation fera office de liste d'inscription.
Nous restons à votre disposition pour toute question ou renseignement, et nous nous réjouissons de vous retrouver nombreux à Bordeaux en novembre !
En vous souhaitant bonne réception,
bien cordialement,
Vous trouverez dans cette même rubrique l'appel à communication et le formulaire pour proposer une communication.
Pour vous inscrire, retournez la fiche d'inscription disponible dans la même rubrique à l'AFPMA avant le 31 octobre 2018.
Vous trouverez ci joint le programme de ces 30e rencontre et dans une autre rubrique la fiche d'inscription auditeur à retourner avant le 31 octobre.
Vous trouverez le formulaire d'inscription ci-après sur cette page.
Il accueillera comme chaque année les toichographologues, chercheurs, archéologues, étudiants, restaurateurs et passionnés de peintures et de stucs d'époque romaine.
Vous trouverez ici le programme de ces deux journées qui feront une large place à l’actualité de la recherche en présentant aussi bien les nouvelles découvertes que la reprise d’études anciennes, en France, en Suisse et en Allemagne.
Les communications seront également consacrées à l’évolution des méthodologies, qu’il s’agisse de la constitution des bases de données, de l’expérimentation suivie d’analyses, de la modélisation 3D au service de la restitution des décors et des architectures, ou des procédés de conservation et de restauration.
Enfin, synthèses thématiques et régionales ainsi qu’études iconographiques seront aussi représentées.
Les fiches d’inscription sont à retourner avant le 10 novembre par voie postale et au plus tard le 15 novembre par email.
S'étalant sur deux jours, le colloque accueillera 51 communicants venus de France, de Suisse, d'Italie et d'Espagne. Il recevra 35 communications.
Fiche d'inscription à télécharger dans une seconde rubrique de cette même section.
Vendredi 15 novembre 2013
10h-17h30
Paris – École normale supérieure - salle à préciser
Pour une harmonisation de la représentation des peintures murales et des stucs antiques
Paris, le 5 octobre 2013
Chers collègues, chers amis,
Cette année, l'Association française pour la peinture murale antique consacrera ses travaux à la question de l'harmonisation de la documentation graphique des peintures et des stucs.
Les échanges riches et fructueux suscités par les thèmes de la restitution, de la recomposition, abordés à Strasbourg en 2008, ont montré la nécessité d'harmoniser certaines des notions utilisées par les spécialistes de notre discipline.
À la lumière des deux dernières publications de l'AFPMA, les actes des colloques 2009 et 2010-2011, il apparaît indispensable d'échanger autour de nos pratiques pour définir une déontologie et un langage communs.
À l'issue de cette journée, des conventions seront adoptées qui constitueront la base des normes graphiques de Pictor, collection de l'AFPMA .
Pour cela, notre rencontre prendra la forme de groupes de discussion.
Nous débattrons autour de trois thèmes :
- les conventions graphiques de la restitution des décors
- la couleur
- les légendes des illustrations
Nombre d'entre vous, archéologues, mais aussi infographistes, sont confrontés à ces questions lors de la rédaction de rapports, d'articles ou de monographies. Nous souhaitons que vous partagiez vos expériences et vos réflexions, par des interventions qui alimenteront la discussion. Il ne s'agit pas d'une communication à proprement parler, mais d'un dialogue entre les participants. Pour que celui-ci soit efficace, nous vous saurions gré de préparer des documents (images sur PowerPoint) que vous présenteriez et sur lesquels nous pourrons discuter pour l'élaboration d'un document de synthèse.
Afin de faciliter le déroulement des ces échanges, vous trouverez ci-joint une fiche à remplir où vous nous indiquerez les grandes lignes de vos interventions.
Cette table ronde sera suivie de l'assemblée générale de l'AFPMA.
Table ronde 10h 00 – 12h 30
14h 00- 17h00
Assemblée générale 17h 30 – 19h 00
Nous espérons votre présence et nous vous adressons, chers collègues et amis, nos cordiales salutations.
Le bureau de l’AFPMA""