Mont-Apica | |
Information | |
Pays | Canada |
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Région | Québec Saguenay–Lac-Saint-Jean, MRC Lac-Saint-Jean-Est |
Lac(s) | lac Chartrain (situé au sommet du mont Apica à 826 m d'altitude) |
Cours d'eau | rivière Chicoutimi, rivière Apica, rivière aux Canots Est, |
Superficie | 12,83 km² |
Population | 0 hab. () |
Densité | 0 hab./km2 |
Religion(s) | |
Électricité | V / Hz / |
Préfixe téléphonique | |
Suffixe Internet | |
Fuseau | |
Localisation | |
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Mont-Apica est un territoire non organisé (TNO) inhabité, avec un plein couvert forestier offrant une gamme d'activités récréotouristiques grâce à la Réserve faunique des Laurentides. Cet TNO est situé dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Lac-Saint-Jean-Est, dans la région administrative de la Saguenay–Lac-Saint-Jean, au Québec, au Canada.
Les principaux attraits du TNO de Mont-Apica sont :
- la grande histoire du Mont Apica;
- la Réserve faunique des Laurentides, offrant diverses facilités pour les activités de plein air: chasse, pêche, camping, randonnées...;
- son arrière-pays composé de rivières, lacs, tourbières, forêts, montagnes offrant des panoramas bucoliques, des sites de chasse et de pêche, une faune sauvage variée et une flore variée;
- le camping sauvage pour vivre une véritable aventure dans l'arrière-pays;
- les expéditions dans l'arrière-pays;
- des sentiers de quads ou de motoneiges;
- son ciel nocturne pour l'observation des aurores boréales, des étoiles (sans pollution lumineuse) et le déplacement de gros satellites;
- la cueillette de champignons et de petits fruits sauvages tels bleuets, framboises, camarines noires et baies rouge.
Comprendre
[modifier]Le Mont Apica s'avère être la désignation de la montagne (882 m) en son centre, du radar météorologique canadien qui y est exploité depuis février 2023, ainsi que de la base militaire désaffectée qui y était en opération. Cette base militaire fut construite au pied du mont Apica de 1950 à 1952; tandis que le radar aérien et les bâtiments connexes servant à son opération ont été érigés au sommet du mont. Cette base militaire était nommée 12e escadre AC & W Mont Apica. Elle était sous la direction des Forces armées canadiennes, dans le cadre du Système de Défense des Airs de l'Amérique du Nord. Cette station-radar faisait partie d'une trentaine de stations de la ligne Pinetree, un projet conjoint entre le Canada et les États-Unis. Sa mission était de détecter le déplacement d'aéronefs ennemis durant la période de guerre froide (de 1947 à 1991) entre l'OTAN et l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Cette base servait aussi à la détection des précipitations, tant pour la base de Bagotville que pour le "Service météorologique du Canada" (SMC).
En 1958, cette station-radar fut transférée sous l'égide du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD). Cette station surveillait alors un territoire de 300 km de rayon. À cette époque, l’opération du radar se faisait manuellement. Au début des années 1960, à la suite de l'implantation des ordinateurs, le traitement des données collectées par la station s'est simplifié, réduisant ainsi considérablement le nombre de personnes requises pour le bon fonctionnement de la station radar. Vers 1967, la station a changé son appellation pour être nommée Station des Forces Canadiennes (SFC) Mont Apica.
À la fin des années 1950, la population à la station du mont Apica s'élevait à environ trois cents personnes, dont environ une centaine de civils. Ce village militaire a compté jusqu'à cinq cents personnes au plus fort des opérations. Situé à la base du mont Apica, à proximité de la route 169, la zone domiciliaire du village du Mont-Apica chevauchait la rivière Apica. La zone opérationnelle de cette base comportait le site du radar, un site d'enfouissement, le site des communications et le site des stations météorologiques.
À partir du milieu des années 1980, ce réseau commença être démantelé pour laisser place à de nouvelles technologies; les stations-radar situées à l’intérieur des terres ont progressivement cessé leurs opérations. Conséquemment, les opérations avec NORAD de la station-radar du Mont Apica ont pris fin le 1 août 1990; néanmoins, la base demeura en opération en support au 3e escadron Base des Forces canadiennes Bagotville (BFC Bagotville). En 1993, ce centre militaire cessa définitivement ses opérations. À la suite de la fermeture de cette base, tous les équipements de radars ont été transférés au site de Lac Castor (48° 34′ 33″ N 70° 40′ 04″ O / 48.57581, -70.66784) à 35 km de la BFC Bagotville, au nord de la rivière Saguenay.
Dès 1988, un plan de fermeture et de nettoyage a été mis en vigueur afin de démolir les infrastructures encore existantes sur ce site; puis, ce fut la phase de réhabilitation des sols et des eaux de surface qui se termina en 1996. Finalement, le 28 mai 2008, l’Agence canadienne d'évaluation environnementale annonçait que la propriété serait mise aux normes environnementales établis, dans la perspective d'une vente éventuelle. Depuis cette fermeture de la base, la nature a repris ses droits dans la zone de cet ancien village qu’était le Mont Apica. Finalement, en 1986, ce dernier fut intégré au TNO éponyme dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Lac-Saint-Jean-Est. La route 169 traverse cet ancien village et a été construite en partie sur le flanc Est du Mont Apica offrant une vue panoramique aux voyageurs.
Selon Environnement Canada, lors de la tempête de neige qui a sévi dans l'est du Canada du 3 au 5 mars 1971, la station météorologique du Mont Apica est l'un des endroits ayant reçu le plus d'accumulation de neige, soit 80,2 cm; cette tempête est communément appelée au Québec, la « Tempête du siècle ».
Jadis, un ancien pont couvert enjambait la rivière Chicoutimi dans un coude de rivière, à la hauteur de l'ancien village Mont Apica.
Le 5 août 1974, un avion DC-3 de la Laurentian Air Service s'écrase à environ huit milles de la base militaire de Mont-Apica, dans le Parc des Laurentides. Le bilan a été de cinq morts, quatre blessé, ainsi deux personnes saines et sauves. Ces deux dernières personnes ont marché 11 heures pour atteindre la route 169 afin d'aller alerter les secours. L'avion était parti de l'aéroport de La Tuque en direction de l'aéroport de Saint-Honoré dans la perspective de prendre d'autres passagers, puis de se diriger vers le camp forestier Belle-Plage (à une soixantaine de milles au sud de Chibougamau) de la CIP.
Aller
[modifier]Par la route
[modifier]Le moyen de transport le plus convenable pour se rendre au TNO de Mont-Apica s'avère la voiture en restant sur le réseau routier forestier.
Circuler
[modifier]La route 169 (reliant la route 175 (reliant Québec (ville) et Saguenay (ville)) traverse du sud au nord le TNO Mont-Apica. Quelques routes d'accès au territoire ont été aménagées notamment pour la sylviculture, l'exploitation minière et les activités récréotouristiques (chasse, pêche, camping, activités nautiques...).
Voir
[modifier]- 1 Belvédère du Mont Apica route 169 (belvédère situé à flanc de montagne, sur la face Est, face à la route 169) – Ce belvédère au sommet de la montagne offre un magnifique panorama du hameau Mont Apica et de la vallée de la rivière Chicoutimi. Un second belvédère est situé près de la route 169, à environ 1,5 km plus au nord.
Faire
[modifier]- Sentier du Mont Apica – Randonnée pédestre en zone forestière offrant un panorama splendide sur la vallée de la rivière Chicoutimi. En saisons des feuillus colorés et en hiver lorsque les arbres ploient sous la neige, le décor naturel est sublime.
- Quad/motoneiges
Événements
[modifier]Acheter
[modifier]Manger
[modifier]- 1 Relais Mont Apica route 169 (relais situé dans la zone du hameau Mont Apica (soit l'ancien village)), +1 418-846-1069 – Restaurant. Repas sur place.
Boire un verre / Sortir
[modifier]Se connecter
[modifier]Les services de communication par satellite à basse altitude (ex. constellation de satellites Starlink) sont de plus en plus accessibles dans les régions éloignées des centres urbains; ils vous permettent, entre autres, de passer des appels vidéo, de jouer à des jeux en ligne, de visionner des vidéos en streaming et d'effectuer d'autres activités à haute vitesse. Dans les zones reculées, ces services de communication par satellite offrent sécurité et efficacité.
Sécurité
[modifier]En tout temps, les visiteurs des régions éloignées doivent prévoir d'être autonomes en termes de déplacements, d'hébergement, de nourriture, de réparations, de premiers soins, de communication (ex.: téléphones satellitaires, géolocalisation) et de sécurité en général (ex.: animaux sauvages, accidents), selon les activités pratiquées.
En été, les visiteurs devraient se prémunir particulièrement contre les insectes, la pluie; en hiver, se protéger du froid et des tempêtes en se renseignant sur les refuges disponibles ou en voyageant avec un guide expérimenté.
Aux environs
[modifier]Routes via Mont-Apica |
Roberval ← Saint-Félicien ← | N S | → Alma → Hébertville |
- 1 Réserve faunique des Laurentides – Réserve faunique chevauchant les régions administratives de la Capitale-Nationale, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de la Mauricie. Elle couvre un territoire de 7 934 km2. Elle est un territoire public de conservation, de mise-en-valeur et de pratique des activités récréatives: activités nautiques (navigation de plaisance, descentes de rivières, pêche, plages, natation) et activités terrestres (camping, chalets, randonnées pédestres, quads/motoneiges, ski de randonnée, raquettes à neige).
- 2 Lac-Achouakan – Territoire non organisé de 646,60 km2 situé au sud du lac Saint-Jean, dans la MRC Lac-Saint-Jean-Est. La vocation de ce TNO est axée sur la foresterie: coupes forestières, camping, activités récréotouristiques (chasse, pêche, randonnées pédestres, vélos de montagne...).
- 3 Lac-Jacques-Cartier – Un territoire non organisé (TNO) situé dans la partie nord de la MRC. Le Parc national de la Jacques-Cartier s'étend notamment dans ce TNO.
- 4 Lac-Ministuk – Territoire non organisé de 1 495,40 km2 situé dans la MRC Le Fjord-du-Saguenay. La vocation de ce TNO est axée sur la foresterie: coupes forestières, camping, activités récréotouristiques (chasse, pêche, randonnées pédestres, vélos de montagne...).
- 5 Lac-Moncouche – Un territoire non organisé de la MRC Lac-Saint-Jean-Est, ayant une vocation récréotouristique, surtout les activités de plein air: camping, chasse, pêche, randonnées pédestres...
- 6 Lac-Pikauba – Un territoire non organisé de la municipalité régionale de comté (MRC) de Charlevoix. Ce territoire est réputé pour les activités récréotouristiques en pleine nature, dont la villégiature, la chasse, la pêche, le camping, ainsi que l'observation des paysages, de la faune et de la flore.