Wilhelm Loos
Wilhelm Loos | |
Naissance | Metz, Alsace-Lorraine |
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Décès | (à 77 ans) Kiel, Allemagne |
Origine | Allemagne |
Allégeance | Troisième Reich RFA |
Arme | Heer |
Grade | Hauptmann (Wehrmacht) Oberstleutnant (Bundeswehr) |
Commandement | Chef 10./Grenadier-Regiment 76 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes Deutsches Kreuz in Gold Nahkampfspange in Gold |
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Wilhelm Loos ( à Metz - à Kiel) est un officier allemand de la Seconde Guerre mondiale. Il fut récipiendaire de la Croix de chevalier de la Croix de fer, en [note 1] et de l'Agrafe de combat rapproché en or[note 2] en . De 1956 à 1969, il reprit du service dans la Bundeswehr[1], l'armée de la République fédérale d’Allemagne.
Biographie
[modifier | modifier le code]Wilhelm Loos naît le à Metz, une ville de garnison animée d'Alsace-Lorraine[2]. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand[3], constituant une pépinière de militaires d'exception[note 3]. Trop jeune pour se battre pendant la Première Guerre mondiale, le jeune Wilhelm se tourne naturellement vers le métier des armes.
Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Sur les traces de ses ainés Heinz Harmel ou Johannes Mühlenkamp, Wilhelm Loos s'engage dans l'armée allemande. Affecté au 76e Infanterie-Regiment, un régiment d'infanterie motorisé de la Wehrmacht, stationné dans le Wehrkreis X, Wilhelm Loos participe à la campagne d'annexion des Sudètes, en .
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Lorsque la guerre éclate, Wilhelm Loos participe avec son régiment, intégré à la 20e division d'infanterie, à l'invasion de la Pologne. De retour à Hambourg, il reçoit la Croix de fer de 2e classe, le . Au printemps 1940, il participe à l'invasion de la Belgique et des Pays-Bas, puis en juin, à l'invasion de la France. Après les combats, il reçoit la Croix de fer 1re classe, le [4]. Son régiment est envoyé sur le front de l'Est, dans la région de Bialystok-Minsk, puis au front près de Smolensk. Les combats se poursuivent devant Nowgorod. Alors qu'il commande la 11e section du 76e régiment d'infanterie, Loos reçoit la Croix allemande en or le [4]. En , son régiment est reformé pour devenir le Grenadier-Regiment (mot.) 76[5]. En 1943, le régiment se bat sur le front de l'Est dans le groupe d'armée centre, puis dans le groupe d'armée Sud. Alors qu'il commande la 10e compagnie, Loos reçoit la Nahkampfspange, l'Agrafe de combat rapproché, en bronze en [6], puis en argent un mois plus tard[6]. Le , Wilhelm Loos est décoré de la prestigieuse Ritterkreuz[7]. Un mois plus tard, le , il reçoit en outre la Nahkampfspange en or[6].
Après guerre
[modifier | modifier le code]Après la guerre, en 1956, Wilhelm Loos reprend du service dans la Bundeswehr, la nouvelle armée allemande. Il reste en activité jusqu'en 1969, partant à la retraite avec le grade de Oberstleutnant, lieutenant-colonel. Wilhelm Loos s'éteignit le , à Kiel dans le Schleswig-Holstein[1].
Distinctions et décorations
[modifier | modifier le code]- Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes, le (Chef 10. / Grenadier-Regiment 76)[1];
- Nahkampfspange in Gold, le (Kompaniechef 10. / Grenadier-Regiment 76) ;
- Infanterie-Sturmabzeichen ;
- Kriegsverdienstkreuz mit Schwertern IIe classe, avec glaive ;
- Deutsches Kreuz en or, le [4] ;
- Medaille "Winterschlacht im Osten 1941/42" (Ostmedaille) ;
- Eisernes Kreuz, IIe classe () et Ire classe ()[4];
- Dienstauszeichnung der Wehrmacht IVe classe ;
- Medaille zur Erinnerung an den 1. Oktober 1938.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Sur un effectif total de 18,2 millions de soldats mobilisés par le Troisième Reich, seulement 7 313 croix de Chevalier furent décernées pendant la Seconde Guerre mondiale.
- Durant le conflit, seules 631 Nahkampfspange en or ont été décernées.
- Plus d'une trentaine de généraux et des dizaines d'officiers supérieurs allemands, pour la plupart actifs durant la Seconde Guerre mondiale, virent le jour à Metz, avant 1918.
Références
[modifier | modifier le code]- Loos, Wilhelm sur das-ritterkreuz.de
- L’Express, no 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 »
- François Roth, « Metz annexée à l’Empire allemand », in François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Toulouse, Privat, 1986, p. 350.
- Loos, Wilhelm sur TracesOfWar.com
- Geschichte des Infanterie-Regiments (2. hanseatisches) Nr. 76 von 1867 - 1945, Hamburg, 1983.
- Berger, 2004 (p. 302).
- Fellgiebel, Walther-Peer : Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes, 1939–1945: Die Inhaber der höchsten Auszeichnung des Zweiten Weltkrieges aller Wehrmachtteile, Friedburg, Podzun-Pallas, 2000, (p. 242).
Sources
[modifier | modifier le code]- Fellgiebel, Walther-Peer : Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945, Friedburg, Podzun-Pallas, 2000.
- Berger, Florian : Ritterkreuzträger mit Nahkampfspange in Gold, Selbstverlag Florian Berger, 2004.
- Scherzer, Veit : Ritterkreuzträger 1939–1945 ; Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives, Jena, Scherzers Miltaer-Verlag, 2007.