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Université Rennes 2L’université Rennes 2 Haute Bretagne, est une université publique située à Rennes en France. Elle est avec l’université de Rennes 1 l’une des deux universités rennaises. Elle a été créée en 1969, issue de l’ancienne faculté de lettres de l’université de Rennes dont l’origine remonte à la création de l’université de Bretagne en 1460 à Nantes. Son campus principal est situé au Nord-Ouest de Rennes dans le quartier de Villejean, comme l’autre campus situé à La Harpe. Une antenne, qu’elle partage avec l’université de Rennes 1, est située depuis 1991 à Saint-Brieuc sur le campus Mazier. L’université est spécialisée dans les sciences humaines, les sciences sociales, les langues étrangères, et dans le sport. Elle forme quelques 17 000 étudiants, répartis dans ses trois campus. Elle est le plus grand pôle de recherche et d’enseignement dans le domaine des sciences humaines et sociales dans l’Ouest de la France. Les activités de l’université sont visibles au-delà de ses murs, notamment par les Presses universitaires de Rennes dont elle est à l’origine, par les activités du PRES Université européenne de Bretagne dont elle est co-fondatrice, mais aussi par ses activités culturelles liées à celles de la ville de Rennes, notamment par l’accueil de festivals, ou par les activités de la salle du Tambour. |
Stade de la route de LorientLe Roazhon Park, anciennement stade de la route de Lorient, est un stade de football situé à Rennes, en France. Inauguré le , il est depuis cette date le terrain de jeu du Stade rennais football club. Propriété de la ville de Rennes, il est rénové à plusieurs reprises avant-guerre, dans les années 1950 et à la fin des années 1980. Entre 1999 et 2004, l'ensemble des tribunes du stade sont rénovées ou entièrement reconstruites, ce qui lui permet d'accroître sensiblement sa capacité d'accueil pour atteindre un peu moins de 30 000 places assises. Quinzième stade français au nombre de places proposées, il accueille également ponctuellement quelques autres événements sportifs et culturels. Situé dans le quartier Bourg-l'Évesque - la Touche - Moulin du Comte, il est bordé par le paisible cours de la Vilaine, et se trouve au centre des installations du Stade rennais FC. À sa proximité immédiate se trouvent le centre de formation et le centre d'entraînement Henri-Guérin, alors que le stade abrite en son sein la boutique et le restaurant du club. |
Histoire du Stade rennais football clubL’histoire du Stade rennais football club, club de football français basé à Rennes en Bretagne dont le nom est couramment abrégé en Stade rennais ou Stade rennais FC, débute le , date à laquelle d'anciens étudiants créent sous le nom de Stade rennais un club omnisports où sont pratiqués le football et l'athlétisme. Rapidement, les footballeurs du club s'illustrent lors des premiers championnats régionaux organisés par l'USFSA. En 1904, le Stade rennais et un autre club local, le Football-club rennais, unissent leurs forces pour créer le Stade rennais université-club, adoptant les couleurs rouges et noires du second cité. Après l'obtention d'un titre de champion de France interfédéral en 1917, l'entre-deux-guerres permet au Stade rennais d'acquérir une certaine notoriété sur la scène nationale en disputant deux finales de Coupe de France, toutes deux perdues, en 1922 et 1935. En 1932, il franchit le pas du professionnalisme, et participe au premier championnat du genre organisé en France. Pendant trente ans, le Stade rennais sillonne les divisions professionnelles sans parvenir réellement à y briller. En 1964, l'arrivée comme entraîneur de Jean Prouff est un déclic. En l'espace de sept ans, le Stade rennais remporte par deux fois la Coupe de France en 1965 et 1971, fait l'expérience de deux participations à la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, et s'installe de fait parmi les meilleures équipes de l'hexagone... |
Parc du ThaborLe parc du Thabor ou Thabor, situé à Rennes, à proximité du centre-ville, est un parc public aménagé sur plus de dix hectares dont la particularité est de mêler un jardin à la française, un jardin à l’anglaise et un important jardin botanique. Son nom fait référence à une montagne calcaire d’Israël dominant au sud-ouest le lac de Tibériade, le mont Thabor. Le développement et l’agrandissement du parc du Thabor s’est fait par vagues successives. D’abord simple promenade publique, puis muni d’un jardin botanique, le parc est aménagé entre 1866 et 1868 par Denis Bühler qui mit en place le boulingrin, l’enfer, les jardins à la française et les jardins à l’anglaise. Au début du XXe siècle, la partie sud du parc, appelée « les Catherinettes », est aménagée en extension du jardin anglais. |
Hôtel de BlossacL’hôtel de Blossac est un hôtel particulier du XVIIIe siècle situé dans le centre historique de Rennes. Composé de deux ailes principales accolées, ce bâtiment, assorti de communs, est construit en 1728 à la suite de l'incendie de Rennes de 1720, sur un dessin supposé de Jacques Gabriel. Il présente une architecture classique unique en Bretagne, notamment pour sa superficie, la taille de son bâti, l'assemblage architectural de plusieurs bâtiments et son escalier d'honneur. Propriété de la famille de La Bourdonnaye, comtes de Blossac, pendant près de deux siècles, il est loué par la ville comme résidence du commandant en chef de la province de Bretagne, avec un faste rappelant la cour de France. À la Révolution française, il est divisé en appartements et devient un immeuble, où naît Paul Féval. Classé au titre des monuments historiques en 1947, il fait l'objet d'une restauration extérieure complète étalée sur une trentaine d'années alors que les appartements laissent place à des bureaux. Il appartient intégralement à l'État depuis 1982 et abrite, dans des locaux réaménagés et restaurés, la Direction régionale des Affaires culturelles de Bretagne et, dans les communs, le Service territorial de l'architecture et du patrimoine d'Ille-et-Vilaine. |
Centre de formation du Stade rennais football clubLe centre de formation du Stade rennais football club est un centre de formation de football. Il a pour but de former les jeunes joueurs du Stade rennais FC, club de football professionnel situé à Rennes en Bretagne, en leur fournissant une structure d'hébergement, un accompagnement scolaire, et un programme de formation sportive. En tant que structure, il existe depuis la fin des années 1970, mais n'est développé que depuis 1987 avec la création de l'école technique privée Odorico. Auparavant, aucune structure de formation dédiée n'existe au club, ce qui n'empêche pas l'existence d'équipes de jeunes. Celles-ci remportent quelques titres, comme la Coupe Gambardella en 1973. Les volontés affichées de développer la formation au Stade rennais permettent au fil des ans l'émergence de nombreux jeunes qui intègrent l'équipe fanion du club. Sous la direction de Patrick Rampillon, qui en est le directeur depuis 1987, le centre de formation connaît plusieurs succès sportifs, remportant des titres de champion de France dans certaines catégories, mais aussi deux nouvelles coupes Gambardella, en 2003 et 2008. Il se hisse également de 2006 à 2011 à la première place du classement des centres de formation français, classement établi annuellement par la direction technique nationale. |
Supporters du Stade rennais football clubDes supporters soutiennent et encouragent le Stade rennais FC. Créé en 1901, ce club de football français, basé à Rennes, suscite, dès ses premières années d'existence, un intérêt grandissant parmi les amateurs de sport en Bretagne, attirant plusieurs centaines, puis plusieurs milliers de personnes qui assistent aux rencontres disputées par ses équipes. Leur soutien et leur intérêt s'organisent sous la forme de diverses associations ou souscriptions, lesquelles jouent un rôle décisif dans la sauvegarde du club lorsque celui-ci se retrouve en difficulté financière, dans les années 1930 et 1970 notamment. Club le plus populaire de la région Bretagne, mais dont la notoriété reste modérée sur la scène nationale, le Stade rennais voit parfois son rôle dépasser le simple cadre sportif : ses succès en Coupe de France en 1965 et 1971 sont l'occasion pour plusieurs milliers de personnes, portant fièrement les couleurs de la Bretagne, de suivre leur équipe jusqu'à Paris, et de célébrer ses victoires dans les rues de Rennes, participant au renouveau et à l'affirmation de l'identité bretonne dans les années 1970. Suivant les évolutions économiques et sociales de la région rennaise et de la Bretagne, le public qui se masse dans les tribunes du stade de la route de Lorient voit sa composition se modifier au fil des décennies, avec la disparition progressive du tissu industriel rennais au profit du secteur tertiaire, transformant le soutien populaire en un public plus familial, souvent critiqué pour sa froideur et son exigence envers sa propre équipe. Suivant également les évolutions du football, il voit émerger la culture ultra, apparue à Rennes à la fin des années 1980, qui transforme la vie des associations de supporters, ainsi que les formes de soutien, avec ses animations, ses codes, et sa mentalité spécifique. |
Encadrement technique du Stade rennais football clubL’encadrement technique du Stade rennais football club regroupe l'ensemble des techniciens chargés d'encadrer et de diriger sportivement l'équipe de football du Stade rennais et ses joueurs. Durant les trente premières années de l'histoire du club, au début du XXe siècle, la présence d'un entraîneur n'est pas régulière. Importée de Grande-Bretagne, cette pratique demeure un luxe pour les clubs français, et le capitaine joue alors un rôle prépondérant par rapport à ses coéquipiers. À l'image de son premier entraîneur, le Gallois Arthur Griffith, qui exerce entre 1907 et 1909, le Stade rennais emploie d'abord des techniciens étrangers, afin que ceux-ci apportent leur expérience à l'effectif rennais. À partir des années 1930, le Stade rennais passant sous statut professionnel, la fonction devient récurrente. Au cours des années, les différents entraîneurs qui se succèdent à la tête du Stade rennais s'entourent d'autres techniciens pour les seconder. Il s'agit d'abord de joueurs de leur effectif, puis de plusieurs adjoints dédiés à partir de la fin des années 1980, parfois spécialisés dans l'entraînement des gardiens de but ou dans la préparation athlétique des joueurs. Après les techniciens exclusivement étrangers qui exercent au Stade rennais jusqu'en 1936, le premier entraîneur français du club est Jean Batmale, qui reste à la tête de l'effectif professionnel rennais jusqu'en 1945, de façon quasi ininterrompue. À l'instar de Batmale, nombreux sont ensuite les anciens joueurs du club à occuper la fonction d'entraîneur, comme François Pleyer, Salvador Artigas, Henri Guérin et Antoine Cuissard. Les années 1960 sont marquées par le passage de l'un d'entre eux, Jean Prouff, qui dirige le Stade rennais lors de ses deux victoires en Coupe de France en 1965 et 1971. Développant un jeu offensif et spectaculaire, il est ensuite désigné « entraîneur du siècle » lors du centenaire du Stade rennais, en 2001. Depuis lors, aucun technicien ne dépasse les quatre années de présence consécutives à la tête de l'équipe rennaise, ceux-ci se succédant au gré des résultats et des orientations sportives du club. |
Galette-saucisseLa galette-saucisse est un en-cas composé d'une saucisse de porc grillée, roulée dans une galette de sarrasin froide. Elle est principalement consommée en Haute-Bretagne, plus précisément en Ille-et-Vilaine et dans certaines parties de ses départements limitrophes : les Côtes-d'Armor, le Morbihan, la Loire-Atlantique, la Mayenne et la Manche. Créée et popularisée au cours du XIXe siècle, elle réunit deux produits de la gastronomie bretonne. Le sarrasin, introduit en Bretagne au XVe siècle et cuisiné sous forme de galettes, est très largement cultivé dans les campagnes bretonnes jusqu'au XXe siècle. Substitut au pain pour les pauvres, son goût très prononcé est adouci par divers accompagnements. Parmi ces derniers, les charcuteries, dont la saucisse de porc, font partie des spécialités de la région rennaise. La galette-saucisse devient, dès lors, un en-cas populaire, consommé debout et à la main, à l'occasion des fêtes, des marchés ou des événements sportifs. Elle est ainsi fortement associée au club de football du Stade rennais, et devient l'un des emblèmes de la gastronomie populaire de Haute-Bretagne. |
Basilique Saint-Sauveur de RennesLa basilique Saint-Sauveur de Rennes est une basilique mineure de l’Église catholique romaine, sous le vocable de Notre-Dame des Miracles et Vertus, située au cœur du centre-ville historique de Rennes en France. Sa fondation, sous le vocable de Saint-Sauveur, est antérieure au XIIe siècle. Agrandie à plusieurs reprises et reconstruite au début du XVIIIe siècle, elle a été le siège d'une paroisse pendant près de 300 ans, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, puis à nouveau à partir de 2002. Suite à plusieurs événements qualifiés de miraculeux aux XIVe et XVIIIe siècle, le culte de Notre Dame s’y développe fortement pour aboutir à une érection en basilique en 1916. De style classique, cet édifice se distingue particulièrement par son mobilier : baldaquin du maître-autel, chaire en fer forgé, orgue, ainsi que les nombreux ex-voto déposés par les fidèles. |
Attentat du 7 août 1932 à RennesL'attentat du 7 août 1932 à Rennes est un attentat à la bombe visant une œuvre du sculpteur Jean Boucher symbolisant l'union de la Bretagne à la France, et placée dans une niche de l'hôtel de ville de Rennes. Celle-ci, représentant Anne de Bretagne, est depuis son inauguration en 1911 jugée dégradante par le mouvement breton, en raison de sa position agenouillée devant le roi de France. Il prend symboliquement pour cadre les festivités marquant le 400e anniversaire de l'union de la Bretagne à la France qui ont lieu le même jour à Vannes. Premier attentat commis par le mouvement breton, il est aussi la première action du groupe armé Gwenn ha Du. Il est réalisé par Célestin Lainé, qui fournit la bombe, et André Geffroy, qui la pose. L'évènement, bien que n'ayant que peu de conséquences concrètes politiquement, et ne représentant pas une date clef dans l'histoire du mouvement breton, acquiert immédiatement une forte charge symbolique parmi ses militants. |
Évellin (orfèvres)La famille Évellin est une famille d'orfèvres, bronziers et de chasubliers-brodeurs, spécialisée en art liturgique, en paramentique et en création et restauration d'orfèvrerie. Depuis la création de l'activité à Nantes en 1822, plusieurs orfèvres se sont succédé de père en fils. L'activité grossit rapidement en famille pour permettre en 1924, l'ouverture d'une filiale à Rennes. La famille Évellin est alors fournisseur des évêchés, avec des productions d'orfèvrerie ou de broderie qui se distinguent pour leur qualité d'exécution (certaines productions sont aujourd'hui protégées au titre des monuments historiques). Une importante activité de revente existe également. À partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale, et à la suite des réformes induites par le concile de Vatican II, l'activité de fabrication d'orfèvrerie et de paramentique est progressivement abandonnée pour se focaliser sur la revente ou la restauration : l'activité à Nantes cesse en 1960, l'atelier de broderie de Rennes ferme en 1967, la boutique de Rennes ferme en 2002. Toujours actif en 2015, l'atelier de Rennes, dernière trace du plus grand atelier de fabrication de Haute-Bretagne, est aujourd'hui spécialisé dans la restauration d'orfèvrerie. |
Catastrophe du BoëlLa catastrophe du Boël est un éboulis survenu le dans une carrière au lieu-dit Le Boël à Bruz, en Ille-et-Vilaine dans l’Ouest de la France, qui fait huit morts dont deux enfants. L'eau qui fragilise la falaise en s'y infiltrant et les dommages causés par les explosifs utilisés par les carriers pour extraire le schiste rouge, que l'on peut retrouver dans les églises des environs, seraient les principales causes de cet accident. Les recherches pour retrouver les corps durent cinq jours. À l'époque, ce drame marque les esprits, probablement à cause de la mort d'enfants et parce qu'il a touché différentes catégories sociales. Plusieurs rédacteurs des différents journaux de Rennes collaborent pour vendre un magazine à cinquante centimes au profit des victimes. Des campagnes de dons sont aussi réalisées par la presse locale. |