Aller au contenu

Tristan Nitot

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Tristan Nitot
Tristan Nitot en 2009.
Fonction
Président
Mozilla Europe
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Blogueur, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Philippe Nitot (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Nicole Nitot (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Benjamin Nitot (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Robin Nitot (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Qwant (-)
Cozy (-)
Netscape (-)
Mozilla EuropeVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Site web
Blog officiel
Distinction
Membre honoraire (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Tristan Nitot, né le , est une personnalité française du monde des standards du Web.

Il est le fondateur de l'association Mozilla Europe en 2003. Il a quitté la fondation Mozilla en 2015 et a travaillé chez Cozy puis a rejoint Qwant en jusqu'en . Il travaille aujourd'hui chez OCTO Technology (filiale d'Accenture).

Origines et formation

[modifier | modifier le code]

Fils de Philippe Nitot, gérant de société, et de Nicole Nitot[1], historienne de l'art[2], Tristan Nitot est diplômé de SUPINFO et titulaire d'un mastère spécialisé Management Social des Organisations de l'ESCP Europe.

Son intérêt et sa passion pour l’informatique débute dès 1980 après un stage au Centre Mondial de l’Informatique à Paris[3]. Il y découvre les machines Unix, les réseaux informatiques, l’email et le logiciel libre et open source.

Après avoir été manager technique dans une start-up spécialisée dans la sécurité informatique et employé chez PartnerSoft S.A. à Paris, il rejoint Netscape Communications où il occupe divers postes de 1997 à 2003 en tant que responsable marketing jusqu'à la dissolution de l'entreprise par AOL.

Le , il crée et prend la direction de Mozilla Europe, branche européenne de la fondation Mozilla, à titre bénévole. En , il devient salarié de Mozilla Europe, où il occupe le poste de responsable marketing. Il est membre du comité consultatif qui a mené à la création de la Mozilla Corporation puis devient président de Mozilla Europe.

En , il fait la conférence d'introduction du cycle de conférences Paris Web[4].

Tristan Nitot est nommé membre du Conseil national du numérique (CNNum) pour une durée de trois ans en [5].

Le , Tristan Nitot annonce son départ de la fondation Mozilla[6]. Il souhaite principalement se consacrer à l'écriture d'un livre dénonçant la surveillance en ligne et le « flicage » des citoyens[7].

Depuis 2015, il est membre du comité de prospective de la CNIL, comité d’experts qui contribue aux débats sur l’éthique du numérique.

Il rejoint la start-up Cozy en en tant que Chief Product Officer[8].

Le , son livre surveillance:// sort aux éditions C&F. Il est consacré aux effets et aux mécanismes de la surveillance de masse sur Internet par les entreprises et les États[9].

Le , Qwant annonce l'arrivée de Tristan Nitot dans ses rangs. Il y exerce la fonction de Vice-président Advocacy[10], un poste orienté vers la communication de l'entreprise[11].

Le , il est nommé directeur général de Qwant par intérim. Cette nomination fait suite à plusieurs affaires dans lesquelles le prédécesseur de Tristan Nitot à ce poste, François Messager, a été cité[12]. Début , il retrouve son poste de Vice-président Advocacy, puis quitte Qwant le [13].

Après avoir co-fondé la startup Unsearch.io puis rejoint Scaleway en tant que Sustainability Lead, il est aujourd'hui Directeur Associé Communs Numériques et Anthropocène chez OCTO Technologies, ce depuis mars 2023.

Il est le père du journaliste Robin Nitot[1].

  • surveillance:// éditions C&F – .
    • Dans cet ouvrage, contenant une préface d’Adrienne Charmet, l’auteur se plonge dans la thématique de la surveillance sur le Web à travers 2 faces : comprendre et agir.
      • La première partie « Comprendre » vise à démontrer que le modèle du web repose sur la surveillance, en expliquant les dangers de celle-ci, les risques personnels engendrés, les rapports entre la loi et la vie privée ainsi que les mécanismes de la surveillance notamment via le piège de la gratuité sur le Web.
      • La deuxième partie « Agir » propose des solutions concrètes afin de limiter la surveillance informatique au quotidien par la présentation de techniques basiques telle que le choix ou le paramétrage de son navigateur, de sa messagerie, de son smartphone, de logiciels libres, ou encore de techniques plus avancées comme le chiffrement de serveur.

Conférences

[modifier | modifier le code]
  • Depuis février 2021, il anime également l'Octet Vert, un podcast qui parle de climat et de numérique en présence d'une personne invitée.

Prix et distinctions

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b « Tristan Nitot », sur Le Point, (consulté le ).
  2. BNF 13752616.
  3. Tristan, « Biographie de Tristan Nitot », sur standblog.org, (consulté le )
  4. Tristan Nitot, État des lieux, « Tristan Nitot résumera la situation du web d'aujourd'hui. Il y parlera des standards Web et de la relation avec les navigateurs Web modernes. Cette vue d'ensemble de la situation permettra de cerner les tenants et aboutissants de la situation actuelle. »
  5. Boris Manenti, « Le nouveau Conseil national du numérique dévoilé », sur nouvelobs.com, (consulté le )
  6. « Tristan Nitot quitte la Fondation Mozilla », sur ZDNet, (consulté le )
  7. « Tristan Nitot quitte Mozilla et dénonce "le flicage" des citoyens », sur Le Point, (consulté le )
  8. Tristan Nitot, « Je rejoins Cozy Cloud », sur Standblog,
  9. « Tristan Nitot on Twitter », sur Twitter (consulté le ).
  10. Tristan Nitot, « @[email protected] on Twitter », Twitter,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Qwant, le moteur de recherche made in France, se sépare de son directeur général », sur lemonde.fr, (consulté le )
  12. « Qwant: les parts d’ombre d’un moteur de recherche stratégique », sur mediapart.fr, (consulté le )
  13. Tristan Nitot, « Au revoir, Qwant ! », sur Standblog,

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :