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Télévision en Algérie

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La télévision en Algérie est apparue pour la première fois le avec l'installation d'un émetteur de la RTF à Alger (Cap Matifou). C'est en 1963 que la première chaîne de télévision algérienne (appartenant à la Radiodiffusion télévision algérienne) est créée. Ce n'est qu'en 2014 que l'ouverture de chaînes privées a été autorisée par la loi mais celles-ci diffusent actuellement depuis l'étranger.

Chaînes publiques

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La première chaîne de télévision est une émanation de la Radiodiffusion-télévision française (RTF) créée à Alger en 1956 et diffusant en français et en arabe avec 11 heures de programmes hebdomadaires communs avec la France et 21 heures produites localement avec notamment un journal télévisé présenté entre autres par Jean-Pierre Elkabbach.

Après un premier émetteur inauguré à Alger le , un second le , un premier à Oran le , un autre au sommet de Chréa pour une large diffusion en janvier 1960 puis enfin un dernier à Constantine le achève la progression de la télévision française en Algérie.

À l'indépendance, la télévision publique est née le avec la création de la Radiodiffusion-télévision algérienne (RTA), prenant la succession de la RTF. Son statut va changer en 1986 puis en 1991.

Neuf autres chaînes publiques reprenant en grande partie les programmes de la chaîne terrestre sont être créées entre 1994 et 2022.

  • TV1, depuis le
  • Canal Algérie, depuis 1994
  • TV3, depuis le
  • TV4 Tamazight, depuis le
  • TV5 Coran, depuis le
  • TV6, chaîne axée sur la jeunesse depuis le
  • TV7, chaîne éducative depuis le
  • TV8, chaîne axée sur la mémoire historique depuis le
  • TV9, chaîne parlementaire et politique depuis le
  • AL24 News, chaîne internationale d'informations en continu

Chaînes privées

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Bien que l'ouverture du champ audiovisuel n'a été votée qu'en 2014, plusieurs chaînes diffusant via satellite et s'adressant aux algériens ont été créées depuis 2002. Leur nombre a explosé à partir de 2011 mais aucune ne diffuse sur le réseau hertzien. Elles sont en quelque sorte, un relai du pouvoir en place[1].

La première fut Khalifa TV, diffusant depuis la France et puis de Londres du au .

Part de l'audimat en [2]
Position Télévision Groupe Part (%)
1 A3 Établissement public de télévision 15.5%
2 Ennahar TV Groupe Ennahar 13.3%
3 Echorouk TV 13,1%
4 Nessma Karoui & Karoui World 10,2%

Références

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  1. Hassane Zerrouky, « Hirak : la difficile relève politique ».
  2. [PDF](en) « Audimat – Classement Sigma 2014 », sur Al-manach.com (consulté le )

Articles connexes

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