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Spectacle

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Un spectacle est un divertissement offert à un public.

Spectacle vivant

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Scène de théâtre, par Pietro Longhi (1752).

Le spectacle vivant[1] se caractérise par la coprésence d'actants (ceux qui donnent à voir et à entendre) et d'un public (ceux qui ont accepté de voir et d'entendre).

En cela, le spectacle vivant désigne de nombreux modes d'expression artistique, de la représentation à l'improvisation : le théâtre, la danse[réf. souhaitée], les arts du cirque, les arts de la rue, les arts de la marionnette, l'opéra, le spectacle de rue et la musique live.

On parle aussi plus généralement d'arts du spectacle, mais cette expression peut également englober le cinéma et la musique, notamment dans les cursus universitaires ayant adopté cet intitulé.
Le théâtre de Taormina, vision que donne Gustav Klimt du théâtre grec antique (le théâtre de Taormine).
En attendant Godot, texte de Samuel Beckett, mise en scène de Otomar Krejča. Festival d'Avignon, 1978. Rufus (Estragon) et Georges Wilson (Vladimir). Photographie de Fernand Michaud.

Le théâtre (Écouter) est à la fois l'art de la représentation d'un drame ou d'une comédie, un genre littéraire particulier, et l'édifice dans lequel se déroulent les spectacles de théâtre[2]. On parle aussi de genre dramatique.

Le mot θέατρον / théatron en grec ancien désignait également auparavant la scène ou le plateau, c'est-à-dire toute la partie cachée au public par le rideau[3].

Au sens figuré, « théâtre » désigne un lieu où se déroule une action importante (par exemple, un théâtre d'opérations militaires).

Aujourd'hui, à l'heure des arts dits pluridisciplinaires, la définition de l'art du théâtre est de plus en plus large (jusqu'à se confondre avec l'expression spectacle vivant), si bien que certains grands metteurs en scène n'hésitent pas à dire que pour qu'il y ait théâtre, il suffit d'avoir un lieu, un temps, un acte et un public[4].

Il s'agit de spectacles dans lesquels des comédiens, mis dans les circonstances et les situations créées par un texte et la vision d'un metteur en scène/réalisateur, incarnent des personnages pour un regard extérieur (le public), dans un temps et un espace limité. Les dialogues écrits sont appelés pièces de théâtre, mais il peut y avoir également du théâtre sans texte écrit ou même sans aucune parole. Il existe aussi des œuvres de théâtre musical, le genre étant particulièrement représenté dans les célèbres quartiers de Broadway aux États-Unis ou du West End à Londres, mais aussi de plus en plus autour des Grands boulevards à Paris[5].

Dans la création contemporaine, les frontières entre les différents arts de la scène (théâtre, mime, cirque, danse...) sont de plus en plus ténues, si bien que certains professionnels n'hésitent pas à remplacer le mot théâtre par les mots spectacle pluridisciplinaire ou spectacle vivant, mettant ainsi l'accent sur le métissage des disciplines.
Allégorie de la Danse, œuvre de William Bouguereau.

La danse est une forme d'art vivant. C'est un mode d'expression éphémère constitué de séquences de mouvements de corps dans l'espace souvent accompagnés par de la musique. Les mouvements sont à dessein, intentionnellement rythmiques et façonnés culturellement. Les gestes sont principalement autres que ceux effectués lors d'activités motrices ordinaires et ont une valeur inhérente, esthétique et potentiellement symbolique[a].

Une danse est soit un ensemble défini de mouvements dénué de signification propre, comme souvent dans le ballet ou les danses traditionnelles européennes, soit une gestuelle inspirée par une symbolique laïque ou religieuse, tendant parfois vers une sorte de mime ou de pantomime, comme dans de nombreuses danses asiatiques. Parfois elle peut même viser à entraîner la transe.
Un concert à la cour de Prusse, fin du XVIIIe siècle.
Concert au Festival de Montreux en 2012.
Un concert en plein air à Vesoul, en 2016.

Un concert est une représentation musicale d'un ou plusieurs musicienschanteurs ou instrumentistes —, en public, gratuite ou non, dans un lieu aménagé à cette occasion — une salle, un jardin, une église, une place, un bar, un stadeetc.

Le but essentiel d'un concert est l'audition de la musique par un auditoire, mais il peut aussi faire l'objet d'une captation pour une commercialisation ultérieure sous forme d'enregistrement sonore ou visuel.

Par exemple, si une chorale interprète des negro spirituals en public, dans une église, il peut s'agir d'un véritable concert ; mais si cette même chorale, dans cette même église, interprète les mêmes œuvres dans le cadre d'une cérémonie religieuse, il ne s'agit plus d'un concert, mais d'un élément de la liturgie.
Carmen avec Magdalena Kožená et Jonas Kaufmann, Festival de Salzbourg, 2012.
Annonce de la première de Don Juan de Mozart.
La Bohème de Puccini, l'un des opéras les plus joués.

Un opéra est, dans la musique classique occidentale, une œuvre musicale et théâtrale pour un orchestre et des chanteurs. L'opéra est l’une des formes de l'art lyrique du théâtre musical occidental.

L'œuvre, chantée par des interprètes possédant un registre vocal déterminé en fonction du rôle et accompagnés par un orchestre, parfois symphonique, parfois de chambre, parfois destiné au seul répertoire d'opéra, est constituée d'un livret mis en musique sous forme d'airs, de récitatifs, de chœurs et d'intermèdes souvent précédés d'une ouverture et parfois agrémentés de ballets. Comme pour le théâtre, le livret met en scène les personnages et leur histoire, mais les roles sont chantés.

Le genre musical est décliné selon les pays et les époques et recouvre des œuvres d’appellations et de formes différentes. Aujourd’hui, les œuvres sont jouées dans des salles d’opéra spécifiquement affectées ou tout simplement sur des scènes de théâtre ou dans des salles de concerts, voire en plein air.

Les représentations sont organisées par des institutions du secteur public ou privé, parfois désignées sous le vocable de « maison d'opéra », qui peuvent regrouper les compagnies d’artistes (orchestre, chœur et ballet) et les services administratifs et techniques nécessaires à l’organisation des saisons culturelles.

Au sens premier, un cabaret est un lieu de consommation de boisson — une taverne ou une auberge — où l'on pouvait également manger.

Depuis la fin du XIXe siècle, le cabaret artistique est un établissement permettant de consommer de la nourriture et des boissons tout en regardant un spectacle, dont la caractéristique est de mélanger le théâtre, la musique, le chant, la danse, le mime et beaucoup des formats scéniques qui font du cabaret un genre théâtral proprement dit[6].
Chapiteau du cirque Siemoneit-Barum en Allemagne.

Un cirque est une troupe d'artistes, traditionnellement itinérante, qui comporte le plus souvent des acrobates, propose des numéros de dressage et de domptage d'animaux et donne des spectacles de clowns, de jonglerie et des tours de magie. Plus généralement au XXIe siècle, le cirque est un spectacle vivant populaire organisé autour d'une scène circulaire. Le terme « cirque » vient du latin circus, en référence à une enceinte circulaire.

Ses caractéristiques ont beaucoup évolué dans le temps. Au XXIe siècle, le cirque existe sans sa scène circulaire, en salle ou dans des lieux particuliers, aux côtés de pièces de théâtre, de danse, etc. La dénomination cirque s'est « réduite » à la seule pratique d'une discipline de cirque (acrobatique, aérienne, équilibres, manipulation/jonglage, etc.). Avec l'apparition des écoles de cirque à la fin du XXe siècle, les artistes de cirque se sont émancipés de la famille traditionnelle et très peu d'entre eux sont des « enfants de la balle ». La dénomination est d'ailleurs un sujet de discorde depuis les années 1970 entre les puristes du cirque traditionnel et ceux qui utilisent le même mot pour exercer un art, finalement, très différent.

Prestidigitation

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Jérôme Bosch (ou suiveur) : L'Escamoteur, 1475-1480, huile sur bois, Saint-Germain-en-Laye, musée municipal.
Au XXe siècle, le magicien appelé « prestidigitateur » ou « illusionniste » se présentait souvent sur scène en costume avec un smoking noir et une chemise blanche agrémentée d'un nœud papillon assorti au veston, une longue cape en velours noire à l'extérieur et rouge à l'intérieur, un chapeau haut-de-forme noir, et une baguette magique à la main[7].
L'illusionnisme, ou la prestidigitation, est un art du spectacle qui consiste à créer des illusions. De manière abusive, on parle aussi de magie dans le langage courant.

Tauromachie

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Scène de taurokathapsie actuelle.
Tauromachie : gravure de Goya (1815).

La tauromachie (du grec tauros, « taureau » et makheia, « combat ») est la manière d’affronter le taureau[8], soit lors de combats à l’issue desquels le taureau est mis à mort, soit lors de jeux, sportifs ou burlesques comme les taurokathapsies[9].

Toutefois, l'emploi du mot tauromachie comme synonyme de corrida ne reflète pas la réalité des spectacles taurins qui varient selon les pratiques et les pays[10]. D'autres pratiques tauromachiques ont acquis une forme stable, des règles codifiées et une réelle institutionnalisation[11]. Il s'agit notamment de la course landaise, la course camarguaise en France, les toros coleados au Venezuela et en Colombie, le jaripeo au Mexique, le rodeo chileno au Chili, la course de recortadores au Portugal ou El rodeo en su salsa de Cuba qui est une forme de tauromachie alternative[12]. L'analyse de la tauromachie « ne peut se satisfaire d'une assimilation réductrice à la corrida, qui témoigne d'une conception limitative des pratiques proprement tauromachiques (…) ainsi que des représentations du fait taurin »[13].
Un troll par John Bauer

Le mot conte désigne à la fois un récit de faits ou d'aventures imaginaires[14] et le genre littéraire (avant tout oral) qui relate les dits récits. Le conte, en tant que récit, peut être court ou long. Qu'il vise à distraire ou à édifier, il porte en lui une force émotionnelle ou philosophique puissante. Depuis la Renaissance, les contes font l'objet de réécritures, donnant naissance au fil des siècles à un genre écrit à part entière. Cependant, il est distinct du roman, de la nouvelle et du récit d'aventures par l'acceptation de l'invraisemblance propre au genre merveilleux, ainsi que par certains codes, comme la fameuse phrase d'introduction traditionnelle « Il était une fois ».

Il y a deux pratiques du genre littéraire qu'est le conte : l'orale et l'écrite. Ces deux pratiques se différenciant par leur mode de création et de diffusion comme par leur contenu, il convient de les distinguer.

Le conte est un objet littéraire difficile à définir étant donné son caractère hybride et polymorphe. Le genre littéraire comme les histoires elles-mêmes font l'objet d'études convoquant des savoirs connexes, à la lumière des sciences humaines, tels que l'histoire littéraire, la sémiologie, la sociologie, l'anthropologie ou la psychanalyse.

Le terme de « conte » est utilisé parfois pour désigner l'activité de conter, quel que soit le type d'histoires (épopée, légende, histoire de vie, nouvelle, etc.).

Art performance

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La mort de l'artiste (2018), par Abel Azcona, Círculo de Bellas Artes de Madrid.

Une performance est une œuvre d'art ou un échantillon artistique créé par des actions menées par l'artiste ou d'autres participants, et peut être en direct, documenté, spontané ou écrit, présenté à un public dans un contexte de beaux-arts, et plus particulièrement en art contemporain. La performance est traditionnellement interdisciplinaire. En d'autres mots, c'est une présentation artistique située, orientée vers l'action et éphémère d'un artiste ou d'un groupe de performance.

Cette forme d'art remet en question la séparabilité de l'artiste et de l'œuvre ainsi que la forme marchande des œuvres d'art traditionnelles. La performance, également connue sous le nom d'art action ou "action artistique'", a été développée au fil des ans comme un genre à part entière dans lequel l'art est présenté en direct. C'est une pratique ayant un rôle important et fondamental dans l'art d'avant-garde tout au long du XXe siècle.

La performance implique quatre éléments fondamentaux: le temps, l'espace, le corps ou la présence de l'artiste dans un médium, et la relation entre le créateur et le public. Les actions, généralement réalisées dans des galeries d'art et des musées, peuvent avoir lieu dans la rue, dans tout type de cadre ou d'espace et pendant n'importe quelle période. L'objectif est de susciter une réaction, parfois à l'aide de l'improvisation et de la mise en scène artistique. Le thème est généralement lié aux processus de vie de l'artiste, au besoin de dénonciation ou de critique sociale et à un esprit de transformation. La performance peut n’être exécutée qu’une fois ou réitérée, s’appuyer ou non sur un scénario, être improvisée ou avoir fait l’objet de longues répétitions.

Le terme «performance» vient de l'expression anglaise « performance art », mais ne doit pas être confondu avec les « performing arts » qui regroupent plutôt l'ensemble des arts vivants. Influencé par Arthur Cravan[15], Antonin Artaud, Dada, l'Internationale Situationniste et l'Art Conceptuel, le "Performance Art" a été de plus en plus formulé vers 1970 aux États-Unis par des artistes tels qu'Allan Kaprow comme une antithèse du théâtre et de plus en plus compris comme une forme d'art conceptuellement indépendante. Dans ce type d'"art performance", un événement artistique ne doit jamais être répété de la même manière et ne doit jamais avoir la structure d'une œuvre d'art performance[16].

Bien que les termes performance et art de la performance n'aient été largement utilisés que dans les années 1970, l'histoire de la performance dans les arts visuels remonte aux productions futuristes et aux cabarets dadaïstes remontant à la décennie 1910. Les principaux pionniers et pionnières de l'art de la performance sont des artistes tels que Carolee Schneemann, Marina Abramovic, Ana Mendieta, Chris Burden, Hermann Nitsch, Joseph Beuys, Nam June Paik ou Vito Acconci, et les plus grands représentants actuellement, des artistes tels que Tania Bruguera, Abel Azcona, Orlan, Tehching Hsieh, Marta Minujín[17] ou Piotr Pavlenski[18]. Discipline clairement liée à «lieu», mouvement Fluxus, art corporel et, en général, art conceptuel[19],[20].

Spectacle de rue

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Saxophoniste à Delft pour la Fête de la Reine, jouant gratuitement.
Le spectacle de rue consiste à se produire dans des endroits publics, en général en échange d'une pièce de monnaie, parfois d'un bien, ou parfois bénévolement lors d'un événement. Cette forme de spectacle est pratiquée dans le monde entier depuis l'Antiquité.

Théâtre de rue

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Le théâtre de rue est une forme de spectacle et de représentation théâtrale exécutée dans un espace public, généralement extérieur. Les artistes jouent avec la rue, l'utilisent comme décor et incluent dans leur prestation les impulsions venant de l'extérieur, en particulier du public. Dans le cas contraire, ils ne font que transporter en plein-air leurs créations destinées à la scène[21].

Spectacle filmé

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Caméra Debrie Parvo 35 mm (1927).
Amorce de pellicule 35 mm.
Charlie Chaplin et Jackie Coogan dans Le Kid (1921).
Sallie Gardner at a Gallop peut être considéré comme l'ancêtre de tous les films, mais le but de son auteur était de suspendre, d'arrêter le mouvement, et non de le reproduire, une conception scientifique et non de divertissement.

Le cinéma est un art du spectacle. En français, il est désigné comme le « septième art », d'après l'expression du critique Ricciotto Canudo dans les années 1920[22]. L'art cinématographique se caractérise par le spectacle proposé au public sous la forme d'un film, c'est-à-dire d'un récit (fictionnel ou documentaire), véhiculé par un support (pellicule souple, bande magnétique, contenant numérique) qui est enregistré puis lu par un mécanisme continu ou intermittent qui crée l'illusion d'images en mouvement, ou par l'enregistrement et la lecture continue de données informatiques. La communication au public du spectacle enregistré, qui se différencie ainsi du spectacle vivant, se fait à l'origine par l'éclairement à travers le support, le passage de la lumière par un jeu de miroirs ou/et des lentilles optiques, et la projection de ce faisceau lumineux sur un écran transparent (Émile Reynaud, Thomas Edison) ou opaque (Louis Lumière), ou la diffusion du signal numérique sur un écran à plasma ou à diodes. Au sens originel et limitatif, le cinéma est la projection en public d'un film sur un écran (en salle ou en plein-air). Dès Émile Reynaud, en 1892, les créateurs de films comprennent que le spectacle projeté gagne à être accompagné d'une musique qui construit l'ambiance du récit, ou souligne chaque action représentée. Très rapidement, ils ajoutent des bruits provoqués par un assistant lors de chaque projection, et font commenter les actions par un bonimenteur. Depuis son invention, le cinéma est devenu à la fois un art populaire, un divertissement, une industrie et un média. Il peut aussi être utilisé à des fins publicitaires, de propagande, de pédagogie ou de recherche scientifique ou relever d'une pratique artistique personnelle et singulière.

Le terme « cinéma » est l’abréviation de cinématographe[23] (du grec κίνημα / kínēma, « mouvement » et γραϕή / graphê, « art d'écrire, écriture »), nom donné par Léon Bouly à l'appareil de prise de vues dont il dépose le brevet en 1892. N'ayant plus payé les droits les années suivantes, et son invention tournant court, il en perd la propriété et les frères Lumière lui reprennent cette appellation. Antoine Lumière (le père) aurait préféré que la machine de ses fils soit nommée « Domitor », mais Louis et Auguste préférèrent Cinématographe, mot à leur avis plus dynamique. Cependant, le mot d'Antoine revint en 1985, l'Association internationale pour le développement de la recherche sur le cinéma des premiers temps s'étant surnommée Domitor. Le mot cinéma est polysémique, il peut désigner l’art filmique, ou les techniques des prises de vue animées et de leur présentation au public, ou encore, par métonymie, la salle dans laquelle les films sont montrés. C’est dans cette dernière acception que le terme est lui-même souvent abrégé en français dans le langage familier, en « ciné » ou « cinoche », la référence à l’écran de projection ayant par ailleurs donné l’expression des cinéphiles, « se faire une toile ». Dans le même registre, « se faire son cinéma », « c’est du cinéma » (c’est mensonger ou exagéré), sont des expressions nées du 7e art.

À noter que dès 1891, Thomas Edison nomme caméra Kinétographe l'appareil de prise de vues photographiques animées qu'il a imaginé et que son assistant, William Kennedy Laurie Dickson, met au point, et qui est à l'origine des premiers films du cinéma, dès 1891. Ce terme de kinétographe (d’après le grec ancien kinetos et graphein qui signifient respectivement « animé » et « écrire ») sert de base d'appellation du cinéma dans plusieurs langues autres que latines. Kino, aussi bien en allemand qu'en russe, et dans bien d'autres langues[24], désigne le cinéma[25].

Si les films sont des objets représentatifs de cultures spécifiques dont ils sont le reflet parfois fidèle[26], leur diffusion est potentiellement universelle, les récits qu’ils véhiculent sont en effet basés sur les grands sentiments partagés par toute l’humanité. Leur exploitation en salles, favorisée par le sous-titrage ou le doublage des dialogues, est devenue secondaire au niveau commercial, la vente des droits de diffusion aux chaînes de télévision, et leur mise à disposition dans des formats domestiques sont devenues les principales sources de recettes du cinéma.

Télévision

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La télévision est un ensemble de techniques destinées à émettre et recevoir des séquences audiovisuelles, appelées programme télévisé : émissions, films et éventuellement de séquences publicitaires ou séries. Le contenu de ces programmes peut être exploité selon des procédés analogiques ou numériques, tandis que leur retransmission peut être opérée par ondes radioélectriques de type terrestre ou satellite, par réseau câblé de type coaxial, par réseau filaire de télécommunications xDSL ou Internet ou encore, par réseau à fibre optique.

En langue française, l'appareil permettant d'afficher les images et restituer le son d'un programme est nommé « téléviseur » ou, par métonymie, « poste de télévision », « récepteur de télévision », simplement « télévision » ou encore par apocope « télé » ou siglaison : « TV ».

La télévision est généralement conforme à un modèle économique, politique et culturel (financement public ou commercial, langues nationales ou régionales, genres et formats, réglementation et autorisation de diffusion…). Des normes et standards de télédiffusion sont fixés et adoptés par chaque pays.

Un téléviseur UHD à écran incurvé, 2014.

Spectacle pyrotechnique

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Nocturne en noir et or : la fusée qui retombe, par James Abbott McNeill Whistler.
Un spectacle pyrotechnique est un spectacle résultant de la mise en œuvre d'un grand nombre de feux d'artifice unitaires.

Feu d'artifice

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Feu d'artifice à Hambourg.
Feux d'artifice castillans lors d'une fête dans une banlieue sud de Mexico.
Le feu d'artifice du 14 juillet à Paris.

Un feu d'artifice est un procédé pyrotechnique utilisant des explosifs déflagrants visant à produire du son, de la lumière et de la fumée à l'aide d'une composition pyrotechnique (en). Les feux d'artifice sont originaires de Chine, où ils ont été développés à partir de la poudre noire avant d'être importés en Europe, où divers alchimistes et pyrotechniciens ont participé à leur développement. Ils sont souvent utilisés dans des spectacles pyrotechniques (fêtes nationales, jour de l'an, événements, etc.) et autrefois pour éloigner les esprits maléfiques.

Artifice vient du latin artificium qui signifie art.

Compétition sportive

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Course de relais aux jeux olympiques antiques.

La compétition sportive est la confrontation de « concurrents » ou d'équipes pratiquant une activité sportive dans le cadre de règles fixées, ou dans certaines disciplines de figures ou expressions libres (en patinage artistique, en escalade[27]…).

La comparaison des résultats et/ou des performances des sportifs et/ou de leurs équipes est faite par des juges ou des arbitres, sur la base de règles et critères propres à chaque sport. Ceci permet in fine de désigner une équipe gagnante ou d'attribuer un titre « champion »[28], un prix, une médaille, etc. au vainqueur d'une ou plusieurs épreuves. Le gagnant est alors généralement considéré comme faisant partie de l'élite du sport.

Statut économique

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Équipe de tournage cinéma.

Un intermittent du spectacle (IDS) est, en France, un artiste ou technicien professionnel qui travaille pour des entreprises du spectacle vivant, du cinéma, et de l'audiovisuel et qui bénéficie, suivant des critères de nombres d'heures travaillées, et après une cotisation supplémentaire appliquée uniquement à cette tranche socio-professionnelle, d'allocations chômages. Il y avait 9 060 allocataires en 1984, 41 038 en 1991[29], 106 000 en 2013[30], 117 000 en 2016[31]. Ce régime d'allocations chômage permet à l'artiste ou technicien d'être indemnisé lorsqu’il n’est pas sous contrat de travail. L'intermittent – à ne pas confondre avec un intérimaire – est un salarié engagé en CDD dit d’usage (CDDU). À ce titre, il est rémunéré par son employeur à l’heure ou au cachet pour les répétitions et représentations en fonction de la nature de son travail ou de sa profession.

Entre deux périodes sous contrat de travail, il perçoit depuis le [réf. nécessaire] et comme les salariés du régime général une allocation de retour à l'emploi en fonction du nombre de jours indemnisables calculé mensuellement par Pôle emploi. Il peut ainsi cumuler chaque mois son allocation et son salaire, sous conditions particulières[32],[33].

Notes et références

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  1. De nombreuses définitions ont été suggérées. Celle ci provient de
    1. "Dance is human movement created and expressed for an aesthetic purpose."
      Trad.:"La danse est le mouvement humain créé et exprimé pour des buts esthétiques."
      (en) Sondra Horton Fraleigh, Dance and the Lived Body : A Descriptive Aesthetics, University of Pittsburgh, , 284 p. (ISBN 978-0-8229-7170-2, lire en ligne), p. 49
    2. "Dance is a transient mode of expression performed in a given form and style by the human body moving in space. Dance occurs through purposefully selected and controlled rhythmic movements; the resulting phenomenon is recognized as dance both by the performer and the observing members of a given group."
      Trad.: "La danse est un mode d'expression éphémère exécuté dans une forme et un style donné par le corps humain se déplaçant dans l'espace. La danse se déroule par une séquence de mouvements rythmés, contrôlés et sélectionnés; le phénomène qui en résulte est reconnu comme une forme de danse à la fois par l'interprète et les membres du groupe observant l'interprète."
      (en) Joann Kealinohomoku, An Anthropologist Looks at Ballet as a Form of Ethnic Dance, New York, Oxford University Press, coll. « What is Dance? Readings in Theory and Criticism », (1re éd. 1970)
    3. "Dance is human behaviour composed (from the dancer’s perspective, which is usually shared by the audience members of the dancer’s culture) of purposeful (individual choice and social learning play a role), intentionally rhythmical, and culturally patterned sequences of nonverbal body movement mostly other than those performed in ordinary motor activities. The motion (in time, space, and with effort) has an inherent and aesthetic value (the notion of appropriateness and competency as viewed by the dancer’s culture) and symbolic potential."
      Trad.: "La danse est un comportement humain composé (de la perspective du danseur, qui est usuellement partagée par les membres de l'audience de la même culure que le danseur) de séquences de mouvement de corps non-verbaux, à dessein (les choix individuels et les connaissances sociales jouent un rôle), intentionnellement rythmiques, influencés culturellement et typiquement autres que les activités motrices ordinaires. Les mouvements (dans le temps, l'espace et avec effort) ont une valeur intrinsèque et esthétique (la notion de pertinence et de compétence telle que vue par la culture du danseur) et un potentiel symbolique."
      (en) Judith Lynne Hanna, The Performer-Audience Connection : Emotion to Metaphor in Dance and Society, University of Texas Press, , 273 p. (ISBN 978-0-292-76478-1, lire en ligne)

Références

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  1. « Définition du spectacle vivant », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  2. (fr) Larousse en ligne.
  3. (fr) « Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935) théâtre »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. Peter Brook, L'Espace vide, , première phrase: "Pour qu'il y ait théâtre, il suffit d'avoir un lieu, un temps, un acte et un public". Ne serait-ce plutôt: "Pour qu'il y ait théâtre, il suffit d'avoir un lieu, un temps, un acteUR et un public"? Cf Peter Bu in Michel Corvin (dir.), Dictionnaire encyclopédique du théâtre, Paris, Bordas, 1995.
  5. Les comédies musicales parisiennes, Office du Tourisme et des Congrès de Paris, site parisinfo.com.
  6. Alison Latham, The Oxford Companion to Music, New York, Oxford University Press, , 189 (ISBN 9780198662129, lire en ligne Inscription nécessaire)
  7. « Il était souvent accompagné d'une belle assistante court-vêtue (pour pimenter le spectacle). De son chapeau, il pouvait faire sortir une foule de choses : foulards, ballons, colombes qui s'envolaient aussitôt et même de mignons petits lapins ». Cf Jean-François Dortier, « Dix questions (plus une) sur la magie et la sorcellerie », Les Grands Dossiers des Sciences Humaines, no 60,‎ , p. 2.
  8. Le mot « taureau » est utilisé ici dans son sens générique et désigne l'« animal bovin », quels que soient son âge, son sexe ou sa taille, c'est-à-dire un taureau, un taurillon, un veau, un bœuf, une vache, une vachette ou une génisse.
  9. Le mot « art », régulièrement contesté, figure à la page 10067 du volume 10 de l'encyclopédie Larousse en dix volumes : « ART de combattre les taureaux sauvages dont la forme la plus répandue est la corrida ».
  10. Maudet 2010, p. 36.
  11. Maudet 2010, p. 36-41.
  12. Maudet 2010, p. 40-41.
  13. Maudet 2010, p. 41.
  14. Deuxième sens du mot conte, Petit Robert, 1967
  15. Chazaud, Pierre. « Arthur Cravan, poète et boxeur précurseur de l’art-performance », Ligeia, vol. 121-124, no. 1, 2013, pp. 208-217.
  16. Parr, Adrian., The Deleuze dictionary, Edinburgh University Press, (ISBN 0-7486-1898-8, 978-0-7486-1898-9 et 0-7486-1899-6, OCLC 60320319, lire en ligne)
  17. (en) « Marta Minujín », sur www.guggenheim.org (consulté le )
  18. « Qui est Piotr Pavlenski, l'artiste russe qui revendique la publication des vidéos privées attribuées à Benjamin Griveaux ? », sur Franceinfo, (consulté le )
  19. Fischer-Lichte, Erika . Le pouvoir transformateur de la performance : une nouvelle esthétique. New York et Londres 2008, Routledge. (ISBN 978-0415458566).
  20. GOLDBERG, RoseLee, La Performance : du futurisme à nos jours, (trad. par Christian-Martin Diebold), Londres, Thames & Hudson, 1988, p. 7.
  21. Michel Corvin et coll., Dictionnaire Encyclopédique du Théâtre, Paris, Éditions Bordas, , 940 p. (ISBN 2-04-018456-2), Entrée d'Agnès Pierron "Intervention (théâtre d')", p. 434
  22. Georges Sadoul, « Histoire du cinéma mondial, des origines à nos jours », Ernest Flammarion, Paris, 1949.
  23. Éditions Larousse, « Encyclopédie Larousse en ligne - cinéma abréviation de cinématographe », sur www.larousse.fr (consulté le ).
  24. Laurent Mannoni (célébration du 22 mars 1895, année française de l’invention du cinéma), Lexique (numéro spécial), Paris, SARL Libération, coll. « supplément » (no 4306), , p. 3.
  25. Briselance et Morin 2010, p. 16.
  26. Marc Ferro, « Histoire des sociétés et lecture de films », Le Monde diplomatique, mars 1977.
  27. Hoibia, O (1995) De l'alpinisme à l'escalade libre : l'invention d'un style?. STAPS. Sciences et techniques des activités physiques et sportives (36), 7-15.
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  29. Le régime des intermittents du spectacle, toujours déficitaire - Francis Kessler, Le Monde, 6 février 2012
  30. Déficit du régime des intermittents : « Au loup, un milliard ! » - Étienne Baldit, Public Sénat, 22 février 2013
  31. « Les Allocataires indemnisés au titre des annexes 8 et 10 en 2016 », sur Pôle Emploi,
  32. « http://www.pole-emploi.fr/candidat/l-allocation-d-aide-au-retour-a-l-emploi-are--@/index.jspz?id=77160 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  33. Simon METAYER et Arlène NEUHANS, « De nouvelles règles d’indemnisation du chômage des intermittents du spectacle », sur lepetitjuriste.fr, (consulté le )

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Articles connexes

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