Le Livre V est le premier livre à utiliser un long format de huit épisodes de 45 minutes au lieu des cent épisodes de trois minutes trente des quatre livres précédents. Il a toutefois été diffusé en deux parties et sous deux formats : huit épisodes de 45 minutes et cinquante épisodes de 7 minutes.[réf. souhaitée]
La première partie (épisodes 1 à 25) a été diffusée à partir du , et la seconde partie à partir du , chaque diffusion étant précédée d’une soirée spéciale de deux épisodes de 45 minutes. Ces prime-times constituent un résumé de l’histoire de chaque partie de la saison.[réf. souhaitée]
Le tournage extérieur des épisodes 1 à 25 a débuté le et duré cinq semaines, celui des épisodes 26 à 50 a débuté le par les scènes d’extérieur à Camaret[1].
Six mois après la victoire d'Arthur sur les hommes de Lancelot et le sauvetage de Guenièvre, la vie quotidienne à Kaamelott semble avoir repris son cours normal, quand Calogrenant annonce à Arthur que les sentinelles signalent une carriole se dirigeant vers le château par la route nord. Il s'agit du roi Loth d’Orcanie, de son fils Gauvain, ainsi que des seigneurs Galessin et Dagonet qui viennent à Kaamelott demander pardon au roi Arthur. Mais ils sont détroussés par des bandits de grand chemin, dirigés par Venec, qui leur dérobe le cadeau de pardon destiné au roi.
Les traîtres orcaniens et Dagonet arrivent à Kaamelott. Léodagan et Calogrenant essaient de convaincre Arthur de les condamner à mort pour trahison à la couronne, alors que Bohort en appelle à la modération et à la diplomatie. Arthur ne semble pas décidé à les condamner à la peine capitale. Devant le roi, Dagonet, Gauvain et Galessin se défilent et rejettent la faute sur le roi Loth, guère étonné d’ailleurs de ce consensus. Ce dernier essaie tant bien que mal de trouver une raison valable pour se disculper. Pendant ce temps, Perceval et Karadoc entreprennent de déménager leurs meubles du château à la taverne où ils travaillent pour rembourser leurs dettes accumulées au cours des années précédentes.
La réunion diplomatique se poursuit, le roi Loth continue à essayer de se justifier hypocritement auprès d’Arthur. Ce dernier leur demande où se trouve Lancelot, ils lui répondent qu'ils sont sans nouvelle de lui mais qu'ils pensent que, devenu fou, il aura fini par se suicider. Or, tapi dans une grotte perdue dans les montagnes, Lancelot est bel et bien vivant et le mystérieux homme en noir, tout en ironisant sur son sort, continue de le pervertir en lui parlant de Guenièvre. Pendant ce temps, Perceval et Karadoc, toujours occupés à rembourser leurs dettes au tavernier, ne comprennent pas pourquoi celles-ci se creusent au lieu de s’éponger.
Arthur n'arrive pas à se décider à mettre à mort les traîtres. Il souhaite régler la question de Gauvain, et pour lui éviter d’avoir à choisir entre son père et son oncle, il lui propose de fonder un clan autonome avec son ami Yvain. Pendant ce temps, Perceval et Karadoc, las d'enchainer les aller-retours entre Kaamelott et la taverne et las de faire en boucle la vaisselle parce qu’ils ne sont pas capables de laver trois assiettes correctement, ont eux aussi l’idée de créer un clan indépendant pour s'affranchir des contraintes liées à leurs fonctions à la table ronde.
Karadoc et Perceval obtiennent d’Arthur l’officialisation de leur propre clan et veulent s’établir à la taverne. Dame Mevanwi, elle, en a assez, et va prendre des cours de magie. Elias se propose de la former, comprenant qu’elle veut se venger. Dans le même temps, il cherche à faire définitivement partir Merlin car selon lui « il n’y a pas de place pour les amateurs ».
À en croire sa tante et sa mère, Arthur n’est plus populaire du fait qu’il ne se soit pas vengé de Lancelot. Cryda, Ygerne et Séli font pression sur Arthur pour qu’il donne un héritier au royaume ou qu’il replante Excalibur dans le rocher, afin de montrer un signe fort au peuple. Il finit par accepter la deuxième proposition. De leur côté, à la taverne, Karadoc et Perceval posent les bases de leur futur clan dont ils comptent établir le quartier général au sein de l’établissement. Ils tentent d’en faire accepter le principe au tavernier qui se montre plutôt réticent.
Lancelot en a assez de se cacher dans sa grotte, il souhaite agir et surtout en savoir plus sur l'homme en noir. Celui-ci lui révèle que tous le pensent mort ou fou. Il lui dit aussi qu'il possède d'indéniables qualités et que s’il avait « une toute petite pointe d’humour », il serait maître du monde. Alors que Lancelot insiste, il finit par lui révéler son nom : Méléagant. À Kaamelott, Arthur est excédé par les perpétuelles disputes avec sa belle famille lors des repas et se fait beaucoup de souci pour son ancien ami. Il demande à Guenièvre si elle a elle-même vu le mystérieux homme en noir par qui Lancelot se croyait observé, mais celle-ci ne fait que confirmer que personne ne l'a jamais vu à part Lancelot lui-même.
Gauvain et Yvain doivent traverser la forêt pour rejoindre le roi à son campement afin qu’il officialise leur clan autonome. Ils tremblent à l’idée de se faire attaquer par les loups ou des bandits. Ils finissent justement par tomber dans une embuscade des hommes de Venec. Celui-ci, compte tenu de ses liens avec Kaamelott, accepte de les laisser partir à condition qu’ils lui rachètent le cadeau qu'il avait dérobé au roi Loth. Les deux jeunes chevaliers arrivent au campement dans la nuit alors qu'Arthur et Léodagant commençaient sérieusement à s'inquiéter. La ratification de leur nouveau clan signifie, notamment, qu'ils vont devoir quitter Kaamelott et se débrouiller tout seuls.
Merlin, poussé à bout, démissionne. Sur son chemin, il croise Yvain et Gauvain qui se croient poursuivis par un loup. Perceval et Karadoc veulent, eux, faire une proposition à Merlin.
Lancelot se réveille d’un songe affreux : Arthur replante Excalibur et saigne. « Magnifique scène de cauchemar », remarque Méléagant. Les loups hurlent autour de Kaamelott, et Arthur prend cela comme un avertissement. « Le chaos, le début de la fin, un voile noir s’abat... » Le royaume entier parle du projet d’Arthur de replanter - encore une fois - Excalibur dans son rocher. Ygerne et Cryda n'ont aucune crainte : seul l’élu des dieux peut la retirer. Méléagant dissuade d’ailleurs Lancelot d’essayer de la retirer, car il ne réussirait pas : si Lancelot est un élu, il n'est pas l’élu de ces dieux-là.
Arthur se rend au rocher pour y replanter l’épée. En chemin, il tombe sur Venec qui, apprenant la nouvelle, tente de l'en dissuader, craignant les conséquences qu'auraient pour lui un nouveau régime. Léodagan et Séli s’inquiètent, beaucoup doutent qu’Arthur soit toujours l’élu des Dieux, et ont peur qu’un autre la retire. La Dame du Lac, qui vit désormais en vagabonde, est désespérée par le manque de foi d’Arthur.
Excalibur est plantée dans son rocher. Tous les grands et les moins grands du royaume se demandent s’ils doivent tenter de la retirer ou non. Yvain et Gauvain décident de tenter leur chance, histoire de posséder Excalibur pour le prestige. Le roi Loth fera aussi un essai au grand jour, malgré l'interdiction qui lui a été faite de quitter son royaume. Pour Elias, il n'est pas question d'essayer car il ne veut en aucun cas se retrouver à diriger le royaume vu l'état dans lequel il se trouve ; Léodagan partage cet avis mais tentera tout de même sa chance par acquit de conscience. Le clan des semi-croustillants est divisé : Karadoc voudrait essayer mais Perceval refuse par loyauté envers le roi Arthur.
La quête du Graal est plus que jamais au point mort : entre les défections et la formation des clans autonomes, il ne reste plus de chevaliers à Kaamelott à part Léodagan et Bohort. Ce dernier propose de recruter de nouveaux chevaliers, tout d’abord son frère Lionel, selon lui très peureux. Des messages pour recruter de nouveaux chevaliers à la table ronde sont alors envoyés dans tout le royaume de Logres.
Tous les souverains du monde connu affluent à Kaamelott pour retirer Excalibur du rocher. Il faut bien loger tout ce monde, ce qui met Séli sur les dents. Son énervement conduit à un affront fait à la personne du duc d’Aquitaine. Le duc se révèle un débonnaire affable, qui pense que c’est à lui de faire des excuses...
Arthur, Léodagan, Séli, le duc d’Aquitaine et son épouse déjeunent. L’ambiance est loin d’être conviviale, surtout que le duc n'a de cesse de se ridiculiser devant tout le monde, au grand désespoir de son épouse. À la fin du repas, un surprenant dessert est servi...
Le clan de Perceval et Karadoc s’agrandit. Par conséquent, Perceval, Karadoc, sa fille Mehgan, sa femme et Merlin sont obligés de dormir dans la même chambre d’auberge. Ils se souviennent alors qu’ils ont toujours une chambre à Kaamelott...
Karadoc veut tenter de récupérer Excalibur, et Perceval, blessé dans la fidélité qu’il porte au roi, s’enferme dans un tonneau et refuse d’en sortir...
Le duc d’Aquitaine est copieusement insulté par sa femme parce que celui-ci a ramené un inconnu (qui s’avère être un vagabond venu quémander de la nourriture au château et que le duc a confondu avec un souverain perse) dans leur lit. Elle l’oblige à quitter la chambre. De leur côté, Arthur et Guenièvre se disputent. Excédé, Arthur quitte la chambre pour une hypothétique chambre vide. Il finit par dormir dans le même lit que le duc d’Aquitaine et son "acolyte". Arthur apprend au duc les rudiments de la repartie assassine.
Guenièvre souhaiterait crever l’abcès entre Mevanwi et elle. C’est chose faite quand Mevanwi se rend dans la chambre de Guenièvre, « pour parler ». Mevanwi lui offre de la tisane, pour elle et Arthur. Pendant ce temps, dans le camp militaire, Elias se rend compte qu’on lui a dérobé des ingrédients.
Loth, Galessin et Dagonet font route vers la roche où est plantée Excalibur. Comme d’habitude, Loth humilie Dagonet. De son côté, Méléagant "présente" la Dame du Lac à Lancelot. Méléagant fait alors d’importantes révélations à Lancelot et à Viviane (tel étant le prénom de la Dame du Lac).
Le roi Loth échoue à la tentative de retirer Excalibur du rocher. Karadoc, quant à lui, pour faire plaisir à Perceval, renonce à sa tentative, fait qui aurait pu paraître honorable, mais incompris à la suite d'une déclaration peu claire.
Arthur se rend compte que ni le duc d’Aquitaine ni Bohort n'ont tenté de retirer l’épée du rocher. En fait, après moult explications du Duc sur le "positionnement" et la notion "ambitionnelle" face au pouvoir, leur gestion de la "mise en scène de l’échec" faite par Arthur (« Pas de l’échec-notion, mais de l’échec-épreuve... »), on peut "rationaliser" qu’ils ne veulent tout simplement pas. De leur côté, Yvain et Gauvain ne doutaient pas de leur réussite, et sont très frustrés de ne pas réussir à prendre Excalibur. Arthur donne au passage un cours de repartie au bon duc d’Aquitaine.
La déprime de Lancelot, attisée par Méléagant, augmente. Lancelot essaie de se convaincre que la vie ne vaut rien, comme il essaie de se convaincre qu’il est fou. Les gens continuent à défiler au rocher à l’épée, car c’est le dernier jour, et Arthur va venir la récupérer. Méléagant propose une petite expérience à Lancelot, dont il sera le cobaye : un voyageur s’amène, et Lancelot devra le tuer. Ce voyageur s'avère être Lionel de Gaunes, frère de Bohort et cousin de Lancelot.
Méléagant apporte à Lancelot la marionnette des Pupi représentant Arthur. Méléagant lui dit qu’elle est envoûtée et lui ordonne de la mutiler. Lancelot, terrifié, refuse mais la jette au feu. Méléagant annonce à Lancelot qu'il est prêt. Arthur arrive au rocher. La Dame du Lac ne l’a pas vu arriver. Elle lui annonce que Lancelot est vivant et qu’il est accompagné d’un être « épouvantable », et que la situation est « catastrophique ». Arthur lui dit qu’il n'a pas réussi à retirer Excalibur du rocher. En fait, il n'a pas essayé et renonce à la royauté.
Le Royaume de Logres n'a plus de roi. Les grands essaient tant bien que mal de s’organiser, et Arthur refuse catégoriquement de les aider. Personne ne sait qui assure l’intérim. Lionel de Gaunes dit qu’il faut étudier les lois du pays pour savoir qui peut gouverner. Bohort suggère de faire venir un spécialiste des lois qui saura trouver une solution. Vu l’état des archives, cela risque d’être difficile.
Mevanwi propose aux Semi-Croustillants qu’elle soit envoyée à Kaamelott pour espionner pendant la régence. Le Jurisconsulte, le spécialiste des lois, est arrivé et est catastrophé de l’état dans lequel le Père Blaise a laissé les archives. Et Arthur boude et refuse d’aider, pour leur donner une leçon.
Arthur dort toute la journée. Guenièvre essaie de lui trouver des loisirs puisqu’il n'a rien à faire. Le Jurisconsulte se plaint du confort à Séli, qui ne lui prête pas attention. Il mentionne en passant que si Arthur avait un héritier, ce serait la reine qui exercerait la régence. Méléagant demande à Lancelot s’il a rêvé au succès de sa mission. Lancelot rétorque qu’il n'a pas non plus rêvé à son échec : il part tuer Arthur, c’est ce qui va arriver. Mais Méléagant est très inquiet...
Le jurisconsulte a trouvé LA solution... sous le pied d’une armoire. Ce fameux texte de loi indique bien que la reine désigne un régent mâle qui exercera le pouvoir jusqu’au quatorzième anniversaire de l’héritier, ou jusqu’à ce que quelqu’un réussisse à retirer Excalibur du rocher (qu’il y ait un héritier ou non). Léodagan influence donc Guenièvre pour qu’elle le désigne en tant que régent du royaume de Logres. La couronne qu’Yvain avait achetée à Venec (qui l’avait volée à Loth) pourra enfin trouver un repreneur...
Léodagan est « officiellement » roi-régent de Bretagne et rend les réunions de la Table Ronde obligatoires pour le peu de chevaliers qui restent à Kaamelott. Séli, Elias, et le maître d’armes font leur entrée à la Table Ronde. Léodagan annonce la couleur : son règne sera celui de l’ordre et la discipline. La surveillance sera renforcée, la rigolade, c’est terminé.
Le seigneur Bohort et son frère Lionel sont assignés à une tour pour y surveiller le passage avoisinant. Leurs ordres sont clairs : tirer sans sommation sur les gens qui marchent sur le sentier. Lionel est terrorisé par la mission ; Bohort utilise cette peur pour dominer son frère. Lionel se rebiffe. Lorsque survient Lancelot, Bohort redevient lui-même et se dégonfle. Au contraire, Lionel se montre finalement courageux : il se rappelle la tentative d’assassinat de Lancelot, et le blesse en pleine poitrine. Guenièvre pose une question : Arthur a-t-il eu un fils avec une de ses maîtresses? Un bâtard ne pourrait pas être héritier. Mais, si comme Arthur, qui est aussi bâtard, ce fils réussissait à retirer Excalibur, il pourrait être roi. Arthur se décide alors de partir à la recherche de ses enfants.
Séli estime que le Jurisconsulte n'a plus rien à faire au château à la suite de la nomination du régent : elle entreprend de le chasser. Le roi Loth d’Orcanie et sa femme Anna (la demi-sœur d’Arthur) sont en voyage avec Galessin et Dagonet pour rencontrer Arthur. Mais Arthur part dans sa quête de ses enfants. Guenièvre insiste pour l’accompagner, ne voulant pas rester auprès de ses parents.
Arthur et Guenièvre font halte à la taverne, le quartier général des Semi-Croustillants. Perceval, Karadoc et Merlin décident de poser leurs conditions pour les accueillir, sans vraiment être très convaincants. Arthur et Guenièvre doivent coucher eux aussi dans la remise avec Perceval, Karadoc, Mevanwi, Kadoc et Merlin.
La régence de Léodagan fait craindre à Loth d’Orcanie et à sa cruelle femme Anna, la levée du sursis que leur a accordé Arthur. Ils font donc route vers la taverne où font étape Arthur et Guenièvre. Anna, bien qu’elle haïsse son demi-frère, supplie Arthur qu’il intervienne auprès de Léodagan pour qu’il ne les mette pas à mort, elle et son époux. Face au refus d’Arthur, Anna et Loth tentent de l’assassiner, mais Guenièvre sauve Arthur in extremis.
Arthur et Guenièvre font route avec le tavernier. De leur tour, Bohort et Lionel les voient passer, et Bohort exige que Lionel, trop remonté, ne leur tire pas dessus. En campagne avec ses brigands, Venec découvre Lancelot évanoui et blessé dans un pré, mais pas assez évanoui pour ne pas lui donner un coup de bâton. Arthur passait par là et entend le cri de douleur de Venec et va jeter un coup d’œil. Il ne voit personne mais passe à quelques mètres de Lancelot...
Arthur et Guenièvre, accompagnés du tavernier, font halte chez Guethenoc et sa femme. Évidemment, son ennemi intime Roparzh arrive là aussi. Arthur et Guenièvre sont chaleureusement accueillis, mais se sentent très mal à l’aise avec le "bas peuple". Lancelot continue à agoniser. La Dame du Lac le rejoint, assez remontée par l’entêtement de celui-ci. Elle lui conseille de se souvenir de la comptine magique de guérison des plaies qu’elle lui avait apprise à l’époque où elle était sa nourrice. C’est justement parce qu’il ne s’en souvenait jamais que les dieux avaient confié Arthur à la Dame du Lac à sa place. Déçue qu’il ne se souvienne de rien, elle l’abandonne. Chez Guethenoc, Arthur demande si Madenn(voir Livre I, La Coccinelle de Madenn) a eu un enfant de lui. Mais Guethenoc et son épouse sont incapables de le renseigner : elle a eu beaucoup d’enfants et avec plusieurs hommes différents...
Arthur et Guenièvre font route avec Guethenoc vers les pâturages où Madenn garde les moutons de son père. Arthur est très agacé par les complaintes incessantes de Guethenoc et ses barbarismes. Arrivés au pré, Madenn est déjà partie chercher une brebis manquante. Guethenoc contraint Arthur de chercher la brebis avec lui. Pendant leur recherche, Guethenoc révèle qu’une des « jumelles » était enceinte. Arthur veut savoir si c’est des jumelles du pêcheur qu’il parle; malheureusement, il est très imprécis dans leur description physique. De son côté, Lancelot se rappelle peu à peu les gestes et la comptine de guérison des blessures.
La jeune bergère qui garde les moutons de Guethenoc révèle à Arthur que Madenn, avec ses nombreuses grossesses, a mis au monde sept enfants, dont cinq sont morts alors qu’ils n'étaient que nourrissons, et que ceci est courant dans le monde paysan. Madenn a donc deux enfants, mais leurs âges ne correspondent pas à la période de sa liaison avec Arthur. Elle ajoute qu’au moment de leur liaison, elle était déjà enceinte de plusieurs semaines d’un autre, et cet enfant, une fille, est mort en bas âge aussi. Retour à la grotte de Lancelot : celui-ci se réveille, observé par Méléagant qui lui fait part de sa profonde déception devant l’échec de Lancelot. Il lui dit que, finalement, il était perdant dès sa naissance, voué à être un deuxième. Il est surtout déçu qu’il ait guéri sa blessure par la magie blanche. Lancelot lui répond qu’il n'a qu’à tuer Arthur lui-même. Méléagant lui révèle qu’il ne veut pas la mort des gens, mais leur « sabordage » et l’abandonne. Lancelot, laissé seul de nouveau et désespéré, promet de se racheter... Arthur fait un songe dans lequel il a une fille, probablement celle qu'il espérait avoir eue avec Madenn.
Arthur revient au "camp d’entraînement" du clan des Semi-Croustillants, animé par Perceval et Karadoc qui initient leurs hommes à leurs techniques de combat. Pour cela, ils mettent en place des "ateliers" où chacun s’entraîne à sa façon.
Arthur et Guenièvre quittent le camp des Semi-Croustillants accompagnés d’Yvain, Gauvain et Merlin. Les deux jeunes chefs de clan insistent pour qu’Arthur fasse halte dans leur maison, d’autant plus qu’Yvain est enthousiaste à l’idée de leur présenter sa femme, dont il ne se souvient pas du prénom. En fait, c’est Demetra, qui n'est visiblement pas satisfaite de sa nouvelle vie. À Kaamelott, Léodagan a du mal à faire respecter le protocole (personne ne le salue, ni se lève en sa présence), ce qui a le don de le courroucer. S’ensuit une bagarre avec le maître d’armes, qui montre par son irrespect envers Léodagan, sa fidélité à Arthur, et le jurisconsulte, qui ne supporte pas l'ambiance au château.
Yvain et Gauvain sont tout fiers de leurs nouvelles armures. Demetra et Arthur profitent de l’absence d’Yvain, Gauvain, Guenièvre et Merlin, partis en cueillette en forêt, pour redevenir amants. Arthur demande à Demetra si elle ou les Jumelles du pêcheur n'ont pas été enceintes de lui. Démétra répond par la négative. À Kaamelott, le jurisconsulte surprend Mevanwi dans la salle des archives. Elle prétend lire des livres d’Esope et le supplie de ne pas la livrer à la garde. Elle le séduit et ils finissent au lit. Puis, elle prétend qu’elle est amoureuse du jurisconsulte et révèle « par mégarde » qu’elle a été l’épouse échangée d’Arthur, ce qui a le don de fasciner le jurisconsulte.
Mevanwi feint de ne pas croire que l’annulation de l’échange d’épouse a été officialisé. Pour la satisfaire, malgré l’avertissement de Séli et du Père Blaise de se méfier, le jurisconsulte lui montre l’acte d’échange et l’avenant qui l’annule. Par un tour de magie, Mevanwi fait disparaître l’avenant d’annulation. Elle redevient donc officiellement reine, et nomme aussitôt Karadoc régent. De son côté, Arthur continue son long périple et longe la côte. Il tombe sur Venec qui vient de remotiver ses troupes. Celui-ci ne l’ayant pas reconnu, il exige un butin ou un combat. Arthur accepte le combat et Venec est abandonné par ses acolytes. À la Table Ronde, c’est l’avènement des Semi-Croustillants : Karadoc prend ses nouvelles responsabilités à cœur devant un Léodagan écœuré mais résigné.
Arthur retrouve dans un phare de la côte le père des Jumelles du pêcheur et, comme il ne sait pas où elles sont, lui demande si une de ses filles a été enceinte. Celui-ci lui dit que non. Comme il est perdu, Arthur lui demande de lui trouver un guide pour le ramener à Kaamelott. Arthur pense que c’est sur cette côte qu’il a débarqué revenant de Rome il y a 15 ans, et que c’était une des jumelles qui avait été la première personne à qui il avait parlé. Le pêcheur attend là sur la côte le retour de son fils depuis 14 ans.
Arthur passe la nuit au phare en attendant le guide qui le ramènera à Kaamelott. Le Pêcheur lui confirme qu’il n'a pas dit au guide qui est Arthur. Il fait un cauchemar intense : il entend des voix d’enfants, le phare brûle, puis s’éteint soudainement. Le guide recueille Arthur. Il sait qui il est, car ce guide n'est autre que Méléagant, et celui-ci s'avère être un guide privilégiant les chemins dangereux et les détours pour son compagnon.
Ygerne se plaint que Perceval, Karadoc et Léodagan se soient servis du coup de l’épée pour mettre Arthur de côté. Mevanwi lui répond que c’étaient les dieux qui ont décidé. Mais Karadoc affirme qu’il rendrait le trône à Arthur s’il lui demandait. Arthur et son guide Méléagant arrivent chez un vieillard. L’homme raconte comment les jeunes ne pensent qu’à retirer Excalibur du rocher, ce qui fait rager son fils, surtout qu’il refuse que celui-ci perde son temps pour aller tenter sa chance. Le fils ne l’a jamais digéré, car c’est ici, chez Anton, qu’Arthur, le seul qui pouvait retirer l’épée, avait été caché par Merlin pendant son enfance, pour le protéger de Pendragon avant d'être emmené à Rome et de ne jamais revenir le voir. Ce sont de tristes retrouvailles, et Arthur ressent encore plus son manque d’attache. Finalement, Anton reconnait Arthur au médaillon qu'il porte au cou, bijou qu'Anton lui avait confectionné enfant. Arthur part après s'être excusé avant qu'Anton ne noie son chagrin dans l'alcool.
Mevanwi exige que Karadoc, en tant que roi de Bretagne, prenne un bain, et qu’il en prenne régulièrement, comme Arthur. Elle veut aussi qu’il soit un réformateur, comme Arthur : par exemple, faire une loi qui dit que c’est la reine qui gouverne... Karadoc décide en effet d’imiter Arthur. Pour commencer, de prendre des maîtresses. Mevanwi le retrouve au bain avec Aelis, une des anciennes maîtresses d’Arthur. Puis Karadoc décide de garder le pouvoir, quitte à déléguer à, par exemple, ses maîtresses... Arthur est fâché avec son guide pour l’étape précédente, qu’il soupçonne d’avoir été programmée. Lancelot a aussi pris un bain : il est tout à fait guéri, rasé, remis à neuf.
Karadoc prend au sérieux son travail de roi. Surtout la gestion des cuisines. Arthur est toujours perdu et doit suivre les détours pénibles de son guide Méléagant. La prochaine étape où il le mène est dans une troupe de saltimbanques, où il retrouve Prisca la voyante (voir La Pythie, Le Mauvais Augure). Le guide exige de rester pour voir leur spectacle du soir, une représentation de la pièce Le garçon qui criait au loup d’Ésope. Arthur est désigné pour jouer le loup, mais il ne grogne pas assez fort pour faire peur au garçon, alors Méléagant s'en charge et terrorise l'enfant.
Arthur ressent une inquiétude glaciale. Le chef de la troupe de saltimbanques lui dit que ce n'est pas sa faute s’il n'a pas d’enfants. Arthur, à bout, demande à Méléagant et au chef d’avouer qui ils sont et ce qu’ils veulent faire de lui. Méléagant lui dit d’aller poser ses questions à Prisca. Elle lui répond qu’elle n'a jamais rien vu, mais Arthur sait qu’elle peut, malgré elle. Prisca est soumise à nouveau à une vision, dictée à son insu par Méléagant. Elle lui dit qu’il est infécond, plongeant Arthur dans la plus profonde tristesse.
Mevanwi surprend Karadoc encore au bain avec une maîtresse... Il lui annonce qu’Arthur est en route et qu’il l’a invité à la Table Ronde. Et, pour bien faire, qu’elle est « une emmerdeuse premier choix ». Arthur est totalement déprimé. Il dit à Guenièvre qu’il n'a pas d’enfant. Et que la couronne de Karadoc, c’est une jatte... Karadoc lui reproche de n'avoir rien fait pendant son voyage. Arthur lui répond, dépité, qu’il n'a fait que bâtir Kaamelott, appeler des chevaliers de tout le royaume, construire une table ronde pour que tous soient égaux, essayer d’expliquer ce qu’est le Graal, tout en rigolant un peu, pour que tout le monde comprenne, parce que c’était compliqué... Il admet tristement qu’il a raté, mais refuse qu'on dise qu'il n'a rien fait. Il insiste également sur le fait qu’on ne l’appelle plus Sire.
Arthur refait le même rêve : marchant, avec un enfant absent à son poignet vide... Lancelot trouve le chemin pour rentrer dans Kaamelott, par une rivière souterraine. Guenièvre dit à Arthur de prendre un bain pour se détendre. Elle sait qu’Arthur est « au trente-sixième dessous », désespéré et anéanti parce qu'il sait qu'il n'aura jamais d'enfants. Elle lui dit de cesser de penser, de faire le vide. Il apprécie finalement l’attention que lui porte Guenièvre. Bohort veut qu’Arthur essaie de retirer Excalibur encore. Il refuse, il abandonne, c’est aux autres maintenant ; lui, c’est terminé. Guenièvre surprend Lancelot dans un corridor : il exige de savoir où est Arthur. Elle refuse, mais par le savon qu’elle a dans la main, il comprend qu’il est au bain. Elle lui dit de le laisser tranquille, il la gifle. Après s'être facilement débarrassé de Bohort, il entre dans la salle de bain, et y trouve Arthur se vidant de son sang : il s’est tranché les veines du poignet. Arthur refait le même rêve avec cette fois un jeune enfant marchant main dans la main avec lui en se montrant leur médaillon similaire.
Alors que quelques secondes plus tôt il était prêt à tuer Arthur, Lancelot appose sa main sur le poignet ensanglanté. On devine qu'il lui fait un sort de guérison des plaies.
La version director's cut se présente sous la forme de 8 épisodes de 50 minutes. Contrairement aux primes de 50 minutes diffusées sur M6, elle comporte toutes les séquences présentes dans les versions courtes. Cette version n'a jamais été diffusée mais il s'agit de la version de la saison mise en ligne sur YouTube.